Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

La Fontaine.

25 Juillet 2017, 07:43am

Publié par Bernardoc

Deux fois par jour Erik ORSENNA nous raconte sur France Inter la vie du fabuliste du XVII° siècle. Il est rare que je l'entende le matin, mais j'écoute à peu près régulièrement la rediffusion après le journal de 13 heures. Et hier, je me suis trouvé plongé plus de 40 ans en arrière, lors de l'oral du premier concours réussi dans l’Éducation nationale, celui de PEG de CET Lettres-Anglais. La Fontaine faisait partie des auteurs pour l'oral de français, et je suis tombé sur une fable dont j'ai oublié le nom. J'avais regardé tous les livres de français des Collège d'Enseignement Technique, en pensant que je serais interrogé sur une des fables y figurant. Eh bien, pas du tout !

Donc ¾ d'heure de préparation pour une présentation de 30 mn. Je fais mon explication selon la méthode que je maîtrisais à l'époque (je serais moins sûr de moi aujourd'hui!) et j'arrive à 20 minutes. Le jury me demande si j'avais quelque chose à rajouter et là, inspiration subite, je me lance dans une explication complémentaire écologiste (et c'était loin d'être aussi à la mode que ce le fut ensuite, même si René DUMONT venait d'être candidat à l'élection présidentielle) pendant cinq minutes. Le visage des jurés a plusieurs fois changé de couleur pendant cette prestation, et lorsque je m'arrêtai ils me reposent la même question. Là je leur ai dit que j'avais terminé. « Vous avez raison, quand on n'a rien à dire, il vaut mieux s'arrêter ». Sentence peu encourageante et pourtant je réussis le concours assez bien classé ; finalement, je crois qu'ils avaient apprécié mon originalité.

Et quand hier j'ai entendu notre académicien, je me suis dit que finalement j'avais été un précurseur !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Excellent Iturria.

24 Juillet 2017, 10:03am

Publié par Bernardoc

Pour ceux qui auraient loupé Sud Ouest dimanche hier, cadeau !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Justice ?

23 Juillet 2017, 17:26pm

Publié par Bernardoc

Vu au JT hier soir :

Dans les Ardennes, neuf ans après la fermeture de leur usine, 47 ex-salariés viennent d’être condamnés à reverser leurs indemnités de licenciement.

D'anciens salariés d’Ardennes Forge ont été condamnés jeudi, par la cour de cassation, à reverser leurs indemnités de licenciement perçues il y a plusieurs années. Des sommes allant de 6000 à 24000 euros. Cette fonderie avait été liquidée neuf ans plus tôt. La cour de cassation confirme l'arrêt de la Cour d'appel de Reims de mars 2012. Cette dernière avait revu à la baisse les dommages et intérêts des salariés qui avaient été versés. Le patron de l'entreprise avait même été condamné pour travail dissimulé et escroquerie. 

Rendre ce "trop-perçu" est à ce jour impossible pour les ex-salariés. Beaucoup ont déjà dépensé cet argent. Sur France Bleu Champagne-Ardenne, l'un des anciens salariés, Rémi PETITJEAN, demande une "grâce" pour les ex-employés aujourd'hui "désespérés". Selon L'Union, ces derniers comptent bien faire appel aux pouvoirs publics : "On est 47 et on n’a plus rien à perdre. On est au bout du bout." Une association nommée "Les indignés d'Ardennes Forge" a été lancée dans l'espoir d'obtenir gain de cause.

La redaction

Publié par Axelle BOISSAY le Vendredi 21 Juillet 2017 : 17h01

 

Selon que vous serez puissant ou misérable...comme dit l'auteur favori du ministre de l’Éducation nationale.

Si ceci n'est pas une justice de classe, où un patron voyou condamné pour travail dissimulé et escroquerie gagne face à de pauvres ouvriers démunis, je ne comprends plus rien. A moins que ce ne soit le parquet lui-même qui ait fait appel, auquel cas ce serait pire.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Encore la poste.

22 Juillet 2017, 11:59am

Publié par Bernardoc

Comment dire ? Ce courrier vous apparaît-il sérieux ? Si leur recherche aboutit, promis je vous tiens au courant !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Dentistes : la baisse du prix des prothèses repoussée d'un an.

21 Juillet 2017, 14:23pm

Publié par Bernardoc

C'est le journal Les Échos qui l'annonce. Eh bien, mon dentier provisoire va durer encore un peu, parce que les 1 500 € de reste à charge sont incompatibles avec ma capacité d'investissement actuelle.

Je n'en veux pas à ma mutuelle qui a réussi à nous proposer 0 € de reste à charge pour les lunettes. C'était bien parti dans les négociations avec les dentistes, mais leur « syndicat », syndicat de classe bien évidemment, mais ce n'est pas la mienne, a tout fait échouer. Alors, l'ancien président de la droite officieuse pouvait bien nous traiter de « sans-dents », il n'a bien entendu rien fait pour faire changer cela. Et le nouveau, de la droite officielle, se met lui aussi en marche arrière. C'était son projeeeet.

Le report va permettre à l'Assurance-maladie d'économiser près de 150 millions d'euros. C'est sûrement nécessaire pour compenser la suppression des cotisations sociales qui sont censées réduire le coût du travail et augmenter le pouvoir d'achat.

Mais quid de la mise en œuvre des offres de prothèses dentaires sans reste à charge que le candidat Macron a promis de mettre en place d'ici à 2022. Des paniers de soins « zéro reste à charge » vont probablement être créés à côté des offres onéreuses. On verra bien, mais je suis content de n'avoir pas mis un bulletin de vote à ce nom ni au premier, ni au deuxième tour. Au moins pas de regret de ce côté-là.

Mais, ce panier de soins suppose un effort de tous les acteurs pour faire fondre une bonne partie de la note de frais dentaires réglée par les ménages, qui s'élève à 2,43 milliards en 2015. Devront y contribuer : l'Assurance-maladie (37 % de la dépense), les complémentaires (40 %) et les chirurgiens-dentistes, via la modération des honoraires. Pour ces derniers, je suppose qu'il faudra attendre le prochain cataclysme naturel pour qu'ils comprennent que la santé ne doit pas être une marchandise ; mais il y a peut-être des débouchés pour eux aux États unis d'Amérique du nord dont le président est un grand ami de la France, enfin de son président !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Fin d’année scolaire au Burkina.

20 Juillet 2017, 18:15pm

Publié par Bernardoc

 Quatre villages de la commune de Sourgoubila célèbrent l’excellence.

Article tiré de la lettre de Bernard DEFRANCE. A quand d'aussi réjouissantes nouvelles de nos trois associations burkinabè haillanaises ?

Avant de partir en vacances, les acteurs de l’éducation se réunissent pour des moments de convivialité et de partages, à l’occasion de la clôture de l’année scolaire. C’est le moment également de reconnaitre le mérite des élèves qui se sont le mieux illustrés par leurs résultats. Quatre écoles de différents villages de la commune de Sourgoubila dans la province du Kourwéogo étaient en union ce 8 juillet 2017. Koukin, Bagyiri et Taonsgo étaient réunis à Damsi pour se dire au revoir après neuf mois de labeur. La cérémonie a été parrainée par le député de la province, Kouama Raphael qui à l’occasion, a remis de nombreux cadeaux aux meilleurs élèves.

Fin d’année scolaire : Quatre villages de la commune de Sourgoubila célèbrent l’excellence Une clôture commune des classes de quatre villages de la commune de Sourgoubila dans la province du Kourwéogo. C’était le vœu des habitants de cette partie du territoire provincial. Et ce 8 juillet 2017, l’école de Damsi était le lieu de convergence des parents d’élèves, élèves, enseignants des villages de Koukin, Bagayiri, Taonsgo de la circonscription d’éducation de base de Sourgoubila 2.

Cette clôture en symbiose, selon les ressortissants de la commune est un message d’unité, de cohésion et de stimulation saine pour les élèves et enseignants. Il fallait également le faire, parce que les résultats des 4 écoles réunies au Certificat d’étude primaire(CEP), malgré les conditions difficiles d’études, sont en hausse. Presque 72% de taux de réussite à ce premier examen scolaire.

« Nous nous sommes sentis interpeller par ce qui se passe au village. Il fallait trouver des activités qui réunissent les fils et filles. L’histoire nous a liés, nous sommes sur la même terre et nous partageons les mêmes familles », a expliqué Joseph Ouédraogo, président de l’association des ressortissants des quatre villages. Pour lui c’est une première et c’est également l’occasion de célébrer l’ardeur des enseignants, les motiver, « leur faire donner plus, leur dire que nous sommes avec eux pour le bonheur de nos enfants… ».

« C’est un honneur de fêter l’excellence. Nous louons cette belle initiative et souhaitons qu’elle soit pérennisée pour une saine émulation », a répondu le directeur de l’école primaire publique de Damsi Idrissa Simporé.

Des lauriers pour les méritants

Le parrain de cette première clôture commune des classes dans les quatre villages de la commune de Sourgoubila, est le député de Kouama Raphael, natif de la province. En tant que leur représentant à l’hémicycle, il a noté qu’il était de son devoir d’être au côté des populations qui à travers cette initiative, magnifie la cohésion, indispensable au développement.

Comme un père éducateur, le député a interpellé les parents à suivre les enfants dans leur cursus scolaire. « Si vous confiez vos enfants aux enseignants et repartez-vous asseoir à la maison, vous aurez peut-être des enfants instruits et intellectuels, mais qui ne sont pas bien éduqués », leur a-t-il lancé. « Suivez les conseils des enseignants, accompagnez-les dans l’éducation des enfants aussi bien à l’école qu’à la maison », a poursuivi le parrain.

Tiga Cheick Sawadogo

Lefaso.net

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Balade contée 2017.

19 Juillet 2017, 21:50pm

Publié par Bernardoc

Nous y participions pour la deuxième fois, et comme l'année dernière, ce fut un grand succès : pratiquement une centaine de personnes pour un petit village d'à peine 500 habitants ! Le conteur, « Chava » était le même. Cet occitaniste convaincu ne se contente pas de dire des « nhorlas » mais sait aussi captiver son auditoire en français, même si de nombreuses expressions occitanes émaillent ses histoires.

L'an dernier, il avait axé ses contes sur l'humour, notamment rugbystique, mais cette année il y avait une véritable volonté de nous faire découvrir l'histoire de ce Périgord où il est enraciné (tout comme moi d'ailleurs).

La première histoire nous racontait l'histoire industrielle de cette région avec notamment la fonte de canons de marine, grâce au minerai et au charbon de bois abondants pendant des siècles. Il a même mentionné la forge de Savignac Lédrier où j'avais emmené des élèves de Goya pour une école ouverte en 2000. Mais j'ai appris quelque chose de nouveau : je me souvenais être allé acheter des clous avec mon grand-père charpentier, mais j'ignorais que de cette forge provenaient également les fameuses clés de boîtes à sardines.

La deuxième histoire était plus romantique et traitait d'une légende concernant un troubadour.

Le troisième conte m'a totalement replongé dans mon enfance avec une journée de battage, qui faisait partie des événements qui ponctuaient mes séjours estivaux à Las Brunhas, bien avant l'apparition des moissonneuses-batteuses. Il situait le conte en 1939, mais vingt ans plus tard il y avait vraiment eu peu d'évolution.

Enfin, lors de la dernière étape, il nous a donné quelques exemples de  «l'humour commerçant », charcutier notamment, même s'il a dû expliquer aux plus jeunes que c'était une blague. Puis il a enchaîné sur une cinquantaine d'années très bien illustrées par des exemples tirés de la vie courante, là encore très proche de ce qu'avait vécu une bonne partie du public.

Une chose nouvelle cette année : les chansons, qu'il encourageait les auditeurs à reprendre avec lui. N'oublions pas qu'à une autre époque, il a largement participé aux disques des groupes Peiraguda et Pissafreg.

Et comment la soirée s'est-elle terminée, en ayant échappé à l'orage ? Eh bien par le pot de l'amitié qui accompagnait la salade de fruits et les gâteaux préparés par les organisateurs.

Et ce n'est pas fini...

Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.
Balade contée 2017.

Voir les commentaires

Conseils utiles (?)

18 Juillet 2017, 14:08pm

Publié par Bernardoc

Tirés du parisien.fr

Un geste maladroit à la plage, un smartphone oublié dans la poche du pantalon, les raisons d'une chute imprévue dans l'eau peuvent être nombreuses et tous les appareils ne sont pas encore étanches. Ne vous trompez pas dans la procédure pour essayer de sauver votre smartphone.

Pas de souci, la garantie fonctionne

-> Vrai et faux

L'immersion de l'appareil est un motif de rupture de garantie sauf si une garantie "oxydation accidentelle" optionnelle a été souscrite. Attention toutefois à bien lire toutes les clauses de votre contrat. Certaines conditions peuvent être exigées pour un remboursement.

N'essayez pas de nier l'immersion : les smartphones sont équipés de "capteurs d'immersion" qui changent de couleur s'ils ont été en contact avec un liquide.

Il ne faut surtout rien faire et le laisser sécher tel quel

-> Faux

Retirez le plus rapidement possible votre smartphone de l'eau et placez-le dans une serviette sèche et propre. Éteignez-le s'il est encore allumé. Puis enveloppez-le dans des mouchoirs ou des essuie-tout en papier afin d'aspirer le plus d'humidité possible. Déconnectez tous les accessoires qui pourraient être branchés (écouteurs, câbles...) et retirez les cartes SIM et carte mémoire éventuelles.

Il faut plonger l'appareil dans un sac de riz

-> Vrai et faux

La meilleure solution serait d'enfermer le téléphone dans une boîte hermétique avec des sachets anti-humidité mais tout le monde n'a pas forcément de déshumidificateurs industriels à disposition. Le riz cru peut être une solution de remplacement puisque cette céréale absorbe bien l'humidité. En revanche, elle produit beaucoup de poussière ce qui peut être néfaste pour l'appareil. Laissez le smartphone complètement immergé dans le sac rempli de riz pendant 24 à 48h minimum.

Il faut utiliser un sèche-cheveux pour aller plus vite

-> Faux

Un sèche-cheveux produit une chaleur trop forte qui peut endommager les fragiles composants électroniques de l'appareil. Évitez également de poser le smartphone près d'un four allumé (ou pire, dans un four) ou sur un radiateur.

Que le téléphone soit tombé dans les toilettes ou dans la mer ne change rien
-> Faux

Si vous avez quelques chances de sauver votre appareil tombé dans l'eau douce, vous n'en aurez guère avec l'eau de la mer : en effet, le sel va oxyder beaucoup plus rapidement les parties métalliques de l'appareil ainsi que l'électronique embarquée. Et rincer l'appareil à l'eau douce n'améliorera pas les choses. Le mal est fait...

Le smartphone redémarre, tout va bien

-> Vrai et faux

L'immersion dans un liquide est souvent fatale pour un smartphone, mais si vous êtes chanceux et que l'appareil redémarre, procédez au plus vite à une sauvegarde de toutes vos données. En effet, certaines parties risquent de rouiller assez rapidement : l'espérance de vie de votre appareil aura été considérablement réduite par cette aventure. Vous aurez néanmoins un peu de temps pour choisir un nouveau smartphone.

Et ce n'est pas fini...


 

Voir les commentaires

Je ne m'en étais pas encore rendu compte.

17 Juillet 2017, 15:42pm

Publié par Bernardoc

De quoi ? De la façon dont Sud ouest se livrait allègrement au Mélenchon bashing. Quelques citations tirées de Sud ouest dimanche du 16 juillet 2017 suivront pour illustrer mon propos. Pourtant, l'annonce en une ne laissait pas présager un tel déchaînement : « La France Insoumise chamboule l'Assemblée ». Le titre et le chapeau de la page 8 (où se situe l'article) semblent assez objectifs à priori : « La révolution tranquille de Jean-Luc MELENCHON...Il ferraille, il provoque, il appelle « les gens » à se révolter : le chef des Insoumis est parvenu à s'imposer comme chef de l'opposition. »

Quatre citations du journaliste Bruno DIVE :

« Avec ce genre d'arguments - les vacances -, les sans-culottes dont notre Insoumis en chef aime à revendiquer l'héritage auraient attendu le mois de septembre pour prendre la Bastille...»

« Mais depuis sa victoire sans gloire à Marseille (où il a été élu par 10% des inscrits au second tour... »

« Mélenchon comme ses collègues Insoumis ont fait montre d'une louable assiduité, souvent vaine face au rouleau compresseur de la majorité présidentielle. »

« Le ton se fait d'autant plus doucereux que le fond du propos devient âpre. »

Je ne suis pas un suiveur aveugle de Mélenchon, mais il a au moins le mérite d'être pédagogue et de s'appuyer sur un programme solide.

Et je me rappelle maintenant que les titres sont de la rédaction et non pas du journaliste ; ceci explique peut-être cela : il devait y avoir un mélenchoniste caché à Sud ouest !

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Moi je.

16 Juillet 2017, 23:32pm

Publié par Bernardoc

Il y a une trentaine d'années, un coup d'état s'est produit aux Fidji. C'était la première fois que cela se produisait dans un de ces micro-états bananiers du pacifique. Le lieutenant-colonel qui en était à l'origine déclarait que la démocratie était une idée importée de l'occident et que, selon lui, « la démocratie, c'est faire ce que le chef ordonne ».

Quand on voit, nous autres « riens », comment évolue notre République depuis quelques mois, on se dit que le modèle fidjien déteint un peu sur nos institutions, enfin, sur l'institution supérieure, la présidence de la République.

« C'est moi qui suis votre chef» rappelle de biens tristes souvenirs du siècle dernier. A l'époque ceux qui utilisaient cette formule se faisaient appeler duce, führer ou caudillo, et ce n'était pas, loin s'en faut des parangons de démocratie ou des défenseurs des libertés publiques.

Il m'est arrivé – très rarement – au cours de ma carrière professionnelle, d'être obligé d'utiliser cette phrase, mais à contre-coeur ; pour moi c'était un constat d'échec : j'avais loupé quelque chose dans les discussions ou les négociations. Et tout ce que j'ai tenté de transmettre, dès l'âge de 18 ans avec mes premières colos en tant qu'animateur, c'était l'apprentissage de la coopération et le plaisir de travailler ensemble qui débouchaient toujours sur une réussite collective, bien supérieure à ce qu'aurait pu donner une somme de réussites individuelles. Les centaines d'adolescents, les dizaines d'adultes avec qui j'ai eu le bonheur de travailler s'en souviennent-ils encore ? Les verrai-je autour de moi dans la rue le 12 septembre se battre pour nos valeurs démocratiques et républicaines, ou bien auront-ils déjà baissé les bras, anesthésiés et résignés après les coups de massue assénés pendant l'été ? J'ai des doutes, mais je veux encore y croire.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires