Et pendant ce temps-là…
…les assassins courent toujours.
Fin de manif devant la préfecture à 14 heures aujourd’hui. Nous étions moins nombreux que la semaine dernière, mais j’ai eu l’impression que la police avait reçu des ordres et était vraiment à cran. Comme d’habitude je suis monté sur le parvis pour prendre des photos, mais comme j’avais conservé mon drapeau la maréchaussée m’a fait courir. Peur ? C’est vrai qu’un pépé de bientôt 67 balais avec un petit appareil photo a tout d’un terroriste en puissance.
Pourtant c’est rare de voir une fin de manif aussi compacte. Les jeunes étaient restés en force, bien encadrés par les services d’ordre de FO et de la CGT. Peur de débordement ? Déjà au départ ils n’appréciaient pas d’être derrière une banderole intersyndicale. Combien d’organisés parmi ces lycéens/étudiants ? Vraisemblablement une très faible minorité, sur des mots d’ordre qui rendent songeurs : « Une seule solution, la révolution ! ». Cela avait un délicieux parfum de désuétude. Peut-être bientôt vont-ils apprendre l’Internationale ?
Peu d’enseignants, à part ceux de la CGT ; sûrement qu’ils se réservent pour mardi prochain puisque avec l’aumône que vient de faire le gouvernement aux fonctionnaires en activité, c’est dans la plus large unité que nous serons à nouveau présent dans la rue le 22…en attendant le 31.
Le printemps sera-t-il chaud ? Hélas, je n’y crois pas beaucoup. Mais enfin restons optimistes, ça va bien finir par arriver.
Les photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…