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Le blog de Bernard SARLANDIE

Polémique.

26 Juillet 2016, 20:01pm

Publié par Bernardoc

Après l'horrible attentat de Nice, on assiste à une polémique entre flics (dont le premier) qui efface tout le reste. Qu'ils se tirent dans les pattes entre eux, ce pourrait être amusant pour le citoyen que je suis et qui n'a jamais eu des rapports faciles avec ces représentants de l'«ordre ». Même dans votre bon droit, l'un de vous a-t-il eu gain de cause face à ces personnes en uniforme ? Non, je ne suis pas comme Renaud, je n'irai pas embrasser un flic, en tout cas pas sous cet uniforme, même s'il m'arrive de le faire dans d'autres circonstances.

Ce dont on nous rabat les oreilles, c'est qu'un ministre ne peut mentir. Mais faut-il avoir la mémoire courte ? Les plus anciens se souviendront peut-être d'un certain Mellick qui avait mis je crois 25 minutes pour faire Paris – Dunkerque en voiture afin de servir d'alibi à Bernard TAPIE. Un des plus récents est Cahuzac, soutenu un temps par ses collègues du gouvernement et qui affirmait « les yeux dans les yeux » ne pas avoir de compte à l'étranger.

Mais un ministre ne peut pas tout savoir, et c'est normal. Ainsi lorsqu'en 1987 j'ai contesté la réalité d'une note à un concours (auquel j'étais reçu) et qu'un gratte-papier ministériel m'a répondu sur mon original corné pour permettre une (courte) réponse FAUSSE au verso, je doute que le ministre de l'époque ait été mis au courant, d'autant qu'il ne reste aucune trace de ma démarche (à part, bien entendu, le courrier que j'ai conservé).

De même, lors de ma dernière année d'activité, quand un fonctionnaire rectoral se permet de trafiquer certaines de mes appréciations pour ne pas créer de remous en commission paritaire, je doute fort qu'il ait demandé au recteur l'autorisation de commettre cette falsification.

Donc, je suis persuadé que la fliquette et le ministre ont raison chacun de leur côté, et je prends le pari que le dépôt de plainte fera long feu...Il ne faut pas briser la belle alliance populaire des dernières régionales.

Un mot vu l'heure où je mets en ligne cet article (rédigé hier soir vers 21 heures) : un sentiment d'horreur après le forfait des délinquants en Normandie, preuve s'il en était encore besoin de l'inanité de « l'état d'urgence ».

Et ce n'est pas fini...

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Une procédure d'exception pour une loi d'exception.

22 Juillet 2016, 08:51am

Publié par Bernardoc

Toujours aux avant-postes de la démocratie :

Communiqué LDH

Les assauts de démagogie qui ont présidé aux débats sur la prolongation de l’état d’urgence ne peuvent dissimuler que les mesures décidées par le Parlement à l’initiative du gouvernement restreignent nos libertés, sans pour autant être un gage d’efficacité dans la lutte contre les actes de terrorisme.

La loi prorogeant pour une quatrième fois l’état d’urgence, qui va être adoptée cet après-midi, n’est pas seulement inutile, elle est dangereuse.

Elle est dangereuse parce qu’elle pérennise une situation d’exception, parce qu’elle laisse à la discrétion du gouvernement le droit de manifester et accroît les pouvoirs de la police au point de justifier de retenir un enfant pendant quatre heures et de saisir les données personnelles sans réel contrôle puisqu’une nouvelle fois, le juge judiciaire est écarté.

Mais cette loi est aussi une atteinte directe au processus démocratique. En y intégrant des modifications pérennes du Code pénal, les parlementaires et le gouvernement ont institué une nouvelle manière de légiférer, dans la précipitation et au mépris de toute règle démocratique. Bien entendu, comme on peut s’y attendre, cette négation des principes du débat parlementaire ne sera pas soumise à l’appréciation du Conseil constitutionnel.

La LDH condamne absolument une loi d’exception adoptée par une procédure d’exception.

Paris, le 21 juillet 2016

Et ce n'est pas fini...

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Orsay.

21 Juillet 2016, 09:24am

Publié par Bernardoc

La dernière fois que j'étais à Paris, j'avais tenté d'y venir, mais il y avait trop de queue. Comme je savais que je devais y revenir début juillet, je n'ai pas insisté. Donc, ce mardi 5, j'arrivai un quart d'heure en avance, et il y avait déjà des gens qui attendaient, mais pas trop.

Ce qui m'intéressait particulièrement cette fois-ci (c'est un musée que je fréquente régulièrement), c'était la rétrospective consacrée au douanier Rousseau. Je hais les douaniers, mais je fais exception pour celui-ci, d'autant qu'il n'en était pas vraiment un.

Pas de photos bien entendu, donc uniquement la mémoire visuelle et le ressenti devant ces tableaux et ceux des peintres qui ont inspiré Rousseau. Chacun a en mémoire les tableaux de jungle imaginée par celui qui avait peu voyagé à part dans sa tête, mais j'ai découvert le concept dont il était le plus fier : « le portrait-paysage », c'est à dire un portrait au premier plan, avec un paysage à l'arrière plan qui n'était pas là seulement pour meubler, mais avait également son importance.

Une autre exposition au dernier étage avait lieu en même temps : le romantique repenti : Charles GLEYRE, un artiste né en Suisse et passablement oublié (c'est un euphémisme). Ce fut un grand voyageur qui accompagna pendant trois ans un riche Américain de Rome à Khartoum, chargé de faire des croquis des choses vues. Mais il s'effraya devant les dangers encourus et rentra à Paris. Son protecteur poursuivit son voyage et il mourut en Asie quelques mois plus tard. Quelques titres de tableaux vont vous faire comprendre d'où il tenait son inspiration : Les Brigands romains (1831), Intérieur du temple d'Amon, Karnak, Le déluge (particulièrement intéressant, car il dépeint la fin du déluge avec l'arche échoué). Il s'éteint en 1874, après avoir ouvert un atelier où il enseignait gratuitement.

Au fond de la galerie centrale, se tenait une exposition sur le palais Garnier (l'opéra).

Contrairement à la plupart du temps,je ne suis pas resté déjeuner au restaurant, mais me dirigeait vers le musée de l'orangerie, en passant par la passerelle Léopold SEDAR SENGHOR dont les grilles commencent à se remplir de cadenas ; il y a d'ailleurs des vendeurs à la sauvette qui en proposent sur le pont.

https://goo.gl/photos/RPsQGjE7Hcawoxdz9

Et ce n'est pas fini...

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La balade de la lune rouge.

20 Juillet 2016, 22:50pm

Publié par Bernardoc

La balade de la lune rouge.

C'était la troisième édition à Limeyrat, mais c'était la première fois que nous y participions. Rassemblées devant la salle des fêtes, une bonne centaine de personnes bien chaussées, avec leur pliant et leur lampe de poche, attendaient le signal du départ, qui allait être donné par Josiane qui expliqua le déroulement : nous allions arpenter les chemins et petites routes du village, avec des pauses régulières, pendant lesquelles le conteur, Daniel CHAVAROCHE, allait nous régaler de ses histoires. Aucun souci quant à ce qui nous attendait : il y a 16 ans, j'avais fait venir Daniel à St Mesmin lors de l'école ouverte du collège Goya et il avait animé toute une soirée ; j'avais également participé, lors d'une régionale MGEN, à une visite contée de Sarlat.

Avant même le départ, il nous mit en garde contre lo leberou, personnage bien connu de notre Occitanie, puis nous nous mîmes en marche (non, non, « il » n'était pas là, c'était un public populaire et largement d'origine campagnarde) pendant une vingtaine de minutes et tout le monde s'installa à un carrefour pour écouter l'histoire de Marcellin, le tailleur ambulant qui ne put se résoudre à tuer un loup et qui finit tragiquement à la guerre de '14, sous les balles de « la machine à découdre ».

La deuxième halte, avec un verre d'eau bienvenu, fut l'occasion d'une histoire moins tragique : elle nous conta les mésaventures de l'équipe de rugby d'un petit village à une génération d'intervalle, avec des « partenaires » écossais.

Troisième étape : l'histoire du gabarrier Joan LAGIBE (le bossu) qui jouait du violon à l'auberge pour accompagner Adeline (tiens, il y en avait une parmi les spectatrices) ; là aussi, destins tragiques.

Dernière étape : il faisait nuit et donc retour au village, sur la place de l'église, pour bénéficier de l'éclairage public ; l'église avait été vidée de ses chaises, si bien que tout le monde put s'asseoir pour deux histoires : le GR, qui nous dépeint une étude sociologique des randonneurs, et pour finir : lo cagadou, la cabane au fond du jardin que tous les gens de ma génération ont connue ; je ne vous en dirai pas plus.

Tout n'a pas fini par des chansons (même si en son temps Daniel CHAVAROCHE fit partie d'un trio occitan Pissafreg), mais par une salade de fruits accompagnée d'une variété de boissons pour tous les goûts. Et comme nous avons l'habitude au Haillan, chacun là-bas aussi a aidé à rentrer les chaises dans l'église avant l'extinction des feux.

Le lendemain (ce matin), visite privée de l'exposition de Pierrot noir dans la bibliothèque Andrée CHEDID.

Et ce n'est pas fini...

La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
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La balade de la lune rouge.
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La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
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La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.
La balade de la lune rouge.

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Une quatrième prorogation de l’état d’urgence ? La démagogie au lieu du débat démocratique

19 Juillet 2016, 09:15am

Publié par Bernardoc

Communiqué LDH

Le gouvernement vient d’annoncer une quatrième prorogation de l’état d’urgence et celle-ci sera sans doute avalisée par le Parlement. Tous les parlementaires, y compris celles et ceux qui prétendent le contraire, le gouvernement lui-même, savent que cette prorogation est inutile. Elle relève de la gesticulation et non d’une gestion raisonnée et démocratique de la situation. En revanche, maintenir pendant près d’un an, à ce jour, ce régime, c’est faire de l’exception la règle.

Alors que les pouvoirs publics ont fait voter des dispositions extrêmement graves pour les libertés au prétexte qu’il fallait organiser une sorte d’état d’urgence sans l’état d’urgence, voici qu’ils conjuguent ces textes répressifs et l’état d’urgence. Une telle attitude, à laquelle s’ajoutent les propos démagogiques d’une grande partie de l’opposition, ne permet nullement de lutter efficacement contre les actes de terrorisme mais porte atteinte à tous les ressorts de la vie démocratique.

Ainsi que la LDH l’a déjà rappelé, c’est bien en s’appuyant sur l’état de droit et les libertés, en s’éloignant de toute démagogie, que nous ne céderons pas à la peur et que nous préserverons notre démocratie.

Paris, le 18 juillet 2016

Et ce n'est pas fini...

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Bégaiement.

18 Juillet 2016, 14:16pm

Publié par Bernardoc

Je n'ai pas vérifié, mais je suis presque sûr d'avoir écrit un article similaire il y a un an. Sur quel sujet ? Le manque de profs ! Soyons honnêtes, je ne suis pas allé chercher mes chiffres sur le site du ministère, mais sur Marianne, qui publie dans le même numéro une remarquable interview d'Alain SEKSIG sur la laïcité.

La plupart des disciplines sont touchées, mais voici les pourcentages : il manque 306 postes en maths (21,25%) ; 170 en anglais (14%) ; 237 en lettres modernes (18%) ; 196 en allemand (57%) ; 162 en lettres classiques (70,43%),...Bien plus de 1 000 postes non pourvus...et donc nécessaires puisqu'ils avaient été mis aux concours.

Je ne sais si la tendance s'accélère, mais cette défection provoque-t-elle un questionnement au gouvernement ? Je n'en ai pas l'impression : tant qu'il n'y aura pas eu de revalorisation massive de la profession, les étudiants à bac+5 se tourneront vers des carrières plus rémunératrices. Lorsque j'étais pion, oui, je sais, il y a bien longtemps, nous étions payés comme un instit au premier échelon ; maintenant, les assistants d'éducation touchent le SMIC.

Toute ma carrière, je me suis battu pour des classes limitées à 24 élèves par classe ; je me demande quel est le taux d'encadrement maintenant ; mais quand je me suis arrêté, on en était à 28 (en hausse).

Qu'il y ait un ralentissement de l'enseignement de l'anglais n'est pas pour me déplaire, mais malheureusement ce n'est pas compensé par l'allemand.

Pourtant, le ministère va s'efforcer de mettre un prof devant chaque classe. Comment ? En recrutant comme contractuel ceux qui n'ont pas été reçus. Résultat : considérés comme trop mauvais, ils travailleront à plein temps et sans aucune formation. Heureusement que les résultats sont là pour conforter le satisfecit du ministère : presque 90% de reçus au bac (davantage qu'au brevet) : on a dépassé de beaucoup les 80% envisagés il y a une trentaine d'années par Chevènement.

Qui osera se plaindre alors ?

Et ce n'est pas fini...

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Paris juillet 2016.

17 Juillet 2016, 21:40pm

Publié par Bernardoc

« Mai, mai, Paris mai... », « A Paris au mois d'août » : deux chansons pour célébrer la capitale, mais je ne connais pas de texte similaire pour juillet. Pourtant, il y a des choses à faire en ce début d'été.

Première visite : l'Hôtel de ville et l'exposition sur 1936. Un étonnement : contrairement aux autres expositions que nous avions visitées en ce lieu, pas la moindre queue. Nous fûmes un peu surpris après les luttes contre la loi travail qu'elle n'attirât pas plus de gens. Un collègue qui était venu à un autre moment a confirmé ce fait.

C'était cependant, comme la plupart d'ailleurs, une remarquable exposition qui utilisait énormément le cinéma d'époque, militant bien entendu, mais aussi les actualités filmées pour nous replonger dans l'ambiance de ce printemps-là.

Ce qui en ressortait, c'était l'esprit à la fois joyeux et solidaire qui animait ces foules en lutte pour conquérir les droits et libertés que nous avons de plus en plus de mal à conserver aujourd'hui. Des photos montraient les défilés populaires du 14 juillet de cette année. Tiens, au fait, ça ne vous rappelle pas la proposition tant décriée d'une candidate aux dernières présidentielles ? Les discours militants, socialistes comme communistes, les rassemblements syndicaux, les occupations d'usine et les bals qui les animaient, tout cela mêlé aux chansons d'époque créaient une ambiance remarquable que personnellement j'aurais envie de revivre. En effet, voter ne suffit pas et ce sont par les luttes qu'on peut obtenir des lois protectrices.

Bien entendu, une part était faite aux ligues factieuses et à leur presse injurieuse, indispensable pour montrer que tout n'était pas venu tout seul.

Comme d'habitude, une abondante librairie complétait l'exposition. J'en ai profité pour acheter un recueil des discours de Blum et un coffret de trois DVD et un livre intitulé La vie est à nous, qui est une anthologie du cinéma du Front Populaire ; de bonnes soirées en perspectives.

Mais j'avais quand même un peu le blues en sortant et en pensant que, à l'extérieur, ce n'est plus l'espoir qui nous attendait, mais Valls et Macron.

Et ce n'est pas fini...

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Charlie...Paris...Nice...

15 Juillet 2016, 09:22am

Publié par Bernardoc

Charlie...Paris...Nice...
Et ce n'est pas fini...

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La Marseillaise nouvelle.

14 Juillet 2016, 08:57am

Publié par Bernardoc

La France est un pays de rêve

Et l'on est fier d'y être né,

La gaîté y règne sans trêve

Même quand son coeur est blessé.

Elle est digne de son beau passé,

De ses génies, de son histoire,

Hugo, et Blériot, et Pasteur,

Tous ceux qui ont fait sa grandeur

Son éternité et sa gloire.

A nous, la Liberté !

A nous l'Egalité !

Chantons

Chantons

Dans l'unité

Et la Fraternité.

Alexandre ANSALDI

Et ce n'est pas fini...

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L'Europe, l'Europe, l'Europe...

13 Juillet 2016, 13:15pm

Publié par Bernardoc

Rassurez-vous, je ne vais pas sauter comme un cabri, et encore moins vous parler de Macron. Je laisse à ses partenaires du gouvernement le soin de lui dévoiler leur soutien.

Plus qu'Européen, je me considère Citoyen du Monde. J'ai d'ailleurs une carte délivrée le 18 juin 1974 qui l'atteste, et j'avais demandé qu'elle soit rédigée en espéranto, avant même d'avoir étudié la langue.

Mais dans cette Europe que viennent de quitter plusieurs dizaines de millions de pique-assiettes (c'est bien ainsi que malheureusement il faut qualifier les habitants du Royaume Uni – à ne pas confondre avec les Britanniques, qui incluent également les Irlandais), les dirigeants non élus semblent avoir du mal à apprendre certaines leçons.

Les infos nous apprennent que l'Espagne et le Portugal, deux pays à l'économie pas trop florissante, risquent de devoir payer une amende au vu de leurs résultats, inférieurs à ceux qui étaient attendus par nos commissaires. Cela me rappelle la sanction qui était appliquée pour absentéisme dans un bahut dans lequel j'ai travaillé : absence non justifiée ? Sanction : exclusion temporaire !

Mais, nom de dieu, à quoi servent les élections nationales si c'est l'Europe et ses oligarques désignés qui imposent la politique nationale ? Alors, autant le dire tout de suite, on édite une directive déclarant la dissolution immédiate des parlements nationaux et la commission européenne nommera des délégués dans chacun des pays pour faire appliquer les directives venues de...Strasbourg ? Bruxelles ? Berlin ?

Dans ma jeunesse, j'ai eu l'occasion de voyager dans un certain nombre de pays géographiquement, mais non politiquement, européens. Ce n'était pas si simple et l'UE m'a paru un énorme progrès. Mais quand on voit l'attitude de certains des derniers arrivants, qui s'appliquent à construire des murs plutôt que des ponts, on ne peut que constater que cette belle idée qu'était l'UE est, sinon morte, du moins largement malade. Hélas !...

Et ce n'est pas fini...

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