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Le blog de Bernard SARLANDIE

Santé à l’hôpital.

4 Mars 2016, 16:27pm

Publié par Bernardoc

Les syndicats CGT, FO, SUD et Unsa de la santé, se référant a plusieurs études scientifiques, ont pointé que les personnes travaillant 12 heures d'affilée présentent des troubles musculo-squelettiques supérieurs, une hausse des possibilités d'erreurs trois fois plus grande, etc.

Cet horaire est hélas souvent appliqué. Aberration dites-vous ? Il y a pourtant une explication : le travail étant tellement stressant vu le manque chronique d’effectifs, le personnel soignant a hâte d’en avoir fini au plus vite, et c’est pourquoi certains optent pour la semaine de trois jours.

Optent ? Enfin, c’est une façon de parler. Quelquefois, c’est la direction, et pas seulement dans les cliniques privées guidées par le profit des actionnaires, qui choisit cet horaire en dehors de toute légalité. C’est ce qui s’est passé à l’hôpital Tenon (AP-HP), qui est pourtant censé être un fleuron du service public hospitalier. Mais sûrement la direction de l’hôpital ne faisait qu’obéir aux directives du directeur général, nommé à ce poste pour, sous couvert de modernisation, remettre en cause les acquis sociaux.

Mais heureusement les syndicats veillaient et ont réussi à faire annuler juridiquement ces mauvais coups.

A la suite d'une action juridique, le tribunal administratif (TA) de Paris vient d'annuler « la mise en place d'une organisation du travail en 12 heures au sein d'une unité de réanimation » à l'hôpital Tenon, se félicite le syndicat CGT des Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le syndicat souligne que dans son jugement, le TA note que la mise en place de journées de 12 heures s'était faite avant une consultation du CHSCT pourtant légale.

De plus, le TA note que l'AP-HP n'a pas démontré que dans l'ancienne organisation du travail la continuité du service public n'était pas assurée, alors qu'elle met en avant cette explication pour justifier les 12 heures.

On parie qu’il va y avoir appel ? A moins qu’on attende la mise en place de la loi Valls/El Khomri et qu’un référendum vienne régler ce problème.

Encore une raison d’être dans la rue le 9 à 13 heures, un peu partout en France.

Les textes en italique sont tirés de L’Humanité de ce jour.

Et ce n’est pas fini…

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Langage.

3 Mars 2016, 11:37am

Publié par Bernardoc

Ce n’est pas un article sur l’orthographe, non, mais sur la langue de bois, enfin ce que l’on appelle maintenant les « éléments de langage ». Pendant des années on nous a bassinés avec « la courroie de transmission » qui faisait référence aux liens de subordination qui existaient entre le PCF et la CGT, ce qu’on ne peut nier, la charte d’Amiens ayant été largement ignorée après 1920, et ce jusqu’à la fin du siècle dernier. Ceci a largement changé et la CGT accueille en son sein des défenseurs intransigeants du PS, comme Gérard FILOCHE, jusqu’à des militants des différents courants de l’extrême gauche, ainsi que les représentants du PCF (sauf dans l’éducation, la majorité des militants de ce parti ayant investi la FSU). Mais la CGT a néanmoins conservé son attitude syndicale qui implique une position de force avant d’aller négocier, position que les média, relayant patronat et gouvernement, se plaisent à qualifier d’archaïque.

Or, ce matin, j’ai entendu une nouvelle expression : « point d’appui ». Cela rappelle le mot « relais » utilisé par la CGPME il y a quelques jours. L’objectif étant de tout faire pour éviter un front syndical uni, en s’appuyant sur ceux qui vont négocier la longueur des chaînes plutôt que l’émancipation (cf. certains dessins de FB). Et il faut dire que la multiplication des syndicats favorise grandement ce projet.

En 1947, lors de la scission syndicale CGT/FO (je ne parle pas du syndicat chrétien qui s’appuyait sur la « doctrine sociale de l’église »), une fédération décidait de rester unie en prônant la réunification ; il s’agissait de la FEN. Mais les sirènes du pouvoir, de l’attachement aux postes de direction, ont fait éclater cette fédération et abandonner l’idée de réunification provoquant au contraire une division supplémentaire avec l’UNSA, la FSU et SUD. Et je dois dire que nous avons été très peu à rejoindre « la maison-mère » lors de cet éclatement.

Donc, effectivement, les points d’appui peuvent être nombreux selon les détricotages programmés. Bien entendu, cela n’a rien à voir avec une quelconque courroie de transmission !

Et ce n’est pas fini…

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Primaire ?

2 Mars 2016, 07:12am

Publié par Bernardoc

Le parti gouvernemental souhaite organiser une primaire de toute la gauche, lui compris, ce qui est un peu surprenant vu la politique menée. S’il insiste là-dessus, c’est justement une manœuvre désespérée pour éviter le crash d’ici quatorze mois, crash annoncé sans parachute, les électeurs de 2012 n’étant pas prêts à renouveler l’expérience. Et ce parti espère bien que ce sera un candidat issu de ses rangs qui remportera cette primaire, les autres devant se contenter d’un poste de ministre, premier éventuellement, s’il remporte remporte l’élection présidentielle.

Plus probablement, au second tour, le parti toujours aux manettes fera la campagne de l’actuel maire de Bordeaux. Et comme Chirac avait appelé à voter Hollande, ce dernier appellera à voter Juppé (comme en son temps Deferre avait appelé à voter Poher).

Il y aurait une seule raison qui me ferait penser que la primaire mériterait quelque intérêt, c’est si les élections législatives suivantes se déroulent à la proportionnelle intégrale, sans limitation de représentativité. Ainsi, si les trotskystes par exemple recueillaient 2% des suffrages, ils auraient 10 ou 11 députés. Et l’assemblée reflèterait bien la composition politique de notre pays. Puisque les voix auraient été confisquées au premier tour, il serait bien normal que le citoyen puisse exprimer ses choix lors des législatives.

Depuis longtemps on entend parler « d’une dose de proportionnelle », eh bien, il y en a marre d’attendre. Et ce n’est pas la droite officielle qui y changera grand-chose. Quant aux verts-centristes, on ne les entend plus sur ce sujet, ils préfèrent négocier une place directement avec leurs mentors respectifs, le PS pour les uns, le parti dit « les républicains » pour les autres.

Et ce n’est pas fini…

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On a voté en Irlande.

1 Mars 2016, 13:25pm

Publié par Bernardoc

Il y a 33 ans, lorsque je bossais en Irlande, j’avais demandé à des collègues de m’expliquer leur système électoral. Quand je parle de collègues, il s’agissait de profs, donc des gens ayant acquis une certaine culture. La réponse fut unanime : « Demande à Seamus, lui saura t’expliquer ». C’est donc avouer que le système est un peu compliqué. Mais c’est une conséquence de la libération du joug anglais, alors que se pratiquait la caricature de démocratie que constitue le vote uninominal à un tour.

Dans sa volonté de démocratie, la nouvelle république de l’Eire a imaginé un système dans lequel aucune voix n’est perdue. Il s’agit d’un scrutin où les candidats figurent sur une liste. On vote pour son candidat préféré, mais lorsqu’il a atteint le nombre de voix suffisant pour être élu, la voix de l’électeur est transférée sur le candidat de deuxième choix, puis de troisième, et ainsi de suite.

C’est pour cela que le dépouillement prend du temps et que les résultats, même s’ils reflètent avec précision l’état de l’opinion, ne débouchent pas forcément sur une majorité évidente.

Le gouvernement sortant, droite alliée au parti travailliste (pour qui Valls serait un dangereux gauchiste) s’est fait balayer, ça, c’est sûr.

« Le peuple a parlé. Mais cela va prendre du temps pour comprendre exactement ce qu’il a voulu dire. » a déclaré un député récemment élu.

Va-t-on demander au peuple de voter à nouveau ? Peut-être, mais cela n’aura rien à voir avec le vote concernant le TCE, où il était prévu de refaire voter « le peuple » jusqu’à ce qu’il vote « oui ».

Dans les blagues, pour les Anglais, les Irlandais sont l’équivalent des Belges pour les Français. Et pourtant, ne sont-ils pas là pour nous montrer une nouvelle voie ?

Et ce n’est pas fini…

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Le MEDEF en a rêvé HOLLANDE l’a fait.

29 Février 2016, 18:30pm

Publié par Bernardoc

Les Unions Départementales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF, UNL se sont réunies en Gironde le vendredi 26 février.

Elles dénoncent le projet de loi Travail dit « EL KHOMRI ».

Ce projet de loi, détruit le Code du Travail, remet en cause l’avenir de la jeunesse, va accentuer la précarité par le biais de la flexibilité.

Le forfait jour sera étendu, ce sont nos salaires, nos temps de travail, nos droits, nos garanties collectives qui seraient remis en cause.

Quelques exemples :

 Plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas ;

 L’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connaît pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité ;

 Des semblants « d’accords d’entreprises » primeraient sur la loi ;

Durée du travail : flexibilité totale pour les patrons… même sans accord !

Quelques exemples :

 La durée hebdomadaire moyenne pourra être portée à 46 heures par semaine sur 16 semaines par accord contre 12 aujourd’hui ;

 La durée quotidienne pourra être portée à 12h00 par accord d’entreprise même si l’accord de branche ne le prévoit pas ;

 Les majorations des heures supplémentaires pourront descendre à 10% par accord d’entreprise ;

 Le travail pourra être organisé par accord sur une période allant jusqu’à 3 ans en ne payant les heures supplémentaires qu’à la fin, et dans les petites entreprises elles pourront être payées au bout de 16 semaines sur simple décision du patron ;

 Les cadres des petites entreprises pourront passer au forfait-jour sans qu’il y ait besoin d’accord ;

 Le temps de repos des cadres au forfait jour pourra être fractionné ;

 La durée du travail des apprentis pourra être augmentée sur simple décision du patron là où il fallait auparavant une dérogation de l’inspection du travail.

En conséquence les Unions Départementales et les organisations de jeunesse sont déterminées à combattre ce projet de loi inacceptable et scandaleux.

Projet qui contrairement aux arguments avancés ne créera jamais d’emploi, et bien au contraire en détruira.

Elles décident de mobiliser les salariés et les jeunes et de préparer la grève et manifestation pour obtenir le retrait du projet dit « loi El Khomri » qui n’est ni amendable ni négociable.

Et ce n’est pas fini…

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Romain.

28 Février 2016, 11:58am

Publié par Bernardoc

Aujourd’hui c’est sa fête (heureusement que ce n’est pas le 29, comme l’anniversaire d’une de ses arrière grande tante) et il est venu voir son pépé et sa mémé.

Le journal nous dit qu’il a de la fantaisie et de l’authenticité et que sa couleur est le rouge. C’est bien : son drapeau ne déparera pas dans la famille. Son chiffre est le 7, pourquoi pas ? Et l’on dit : « Beau ciel à la Saint-Romain, il y aura des denrées et du bon vin. » Bien joué cette année mon petit. Et il faudra que tu te souviennes qu’en 1956 (il y a bien longtemps au siècle dernier) l’Assemblée nationale avait adopté les trois semaines de congés payés.

Et ce n’est pas fini…

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Et ils voudraient qu’on les plaigne ?

27 Février 2016, 14:19pm

Publié par Bernardoc

Trouvé sur planet.fr il y a deux jours, et donc à connaître après l’ouverture du salon de l’agriculture.

Organiser un voyage à 80 000 euros en Afrique du Sud pour 25 personnes, en plein crise des éleveurs. Telle est la (mauvaise) idée qu’a eu la Chambre d’agriculture du Finistère. D’après un communiqué de la Coordination rurale, 11 élus, deux administratifs et 12 de leurs conjoints sont partis en escapade pendant 10 jours, du 28 novembre au 11 décembre.

Mercredi, deux syndicats minoritaires dans la Chambre d’agriculture, la Confédération paysanne et la Coordination rurale, ont tenu une conférence de presse, relayée par le Télégramme, pour avoir des explications. Rappelant qu’ils n’étaient absolument pas au courant de ce projet, ils ont précisé : "Les finances de la chambre sont très serrées. Nous voulons savoir ce que l'on fait de l'argent qui doit revenir aux agriculteurs".

"Aller là-bas [en Afrique du sud, ndlr] en période de crise, c'est être déconnecté de la réalité. Beaucoup de professionnels n'ont plus confiance dans leurs syndicats, cette opération risque de les discréditer encore plus", s'est indigné Véronique Le Floc'h de la Coordination rurale.

Interviewé par le site Terra, André SERGENT président de la Chambre d’agriculture du Finistère a répondu à la polémique : "Je sais que des SMS circulent encore à propos du voyage d'étude que nous avons effectué l'année dernière avec des chiffres démesurés sur le coût de ce déplacement. De tous temps, l'agriculture bretonne s'est développée chaque fois qu'elle est allée voir ailleurs et c'est un devoir pour les responsables de toutes les organisations agricoles. On ne prépare pas l'avenir en restant chez soi".

C’est vrai, quoi, je suis sûr que ce monsieur est tout à fait aussi innocent que Platini !

Et ce n’est pas fini…

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Associations et collectivités, ensemble contre le décrochage démocratique !

26 Février 2016, 09:16am

Publié par Bernardoc

Depuis son origine le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) alerte sur les difficultés qui pèsent sur l’action indispensable des associations citoyennes. Celles-ci sont particulièrement menacées par les changements profonds de l’action publique, avec la conjugaison de trois phénomènes :

- la recomposition territoriale (regroupement et coopération intercommunaux, métropolisation, conseils départementaux, le rôle d’animation des Régions, …), qui crée de nombreuses incertitudes jusqu’en 2017 ;

- la poursuite de la baisse de la dotation globale de fonctionnement en 2016 pour les collectivités locales, notamment les Départements, alors que de la pauvreté et les situations de détresse sociale augmentent ;

- la régression des actions d’intérêt général financées par la subvention, pourtant consolidée par la loi ESS, la circulaire Valls1 et la charte d’engagements réciproques, qui sont vidées de leur sens par le plan de rigueur.

Parallèlement à ces phénomènes, quel que soit le domaine d’activité (social, santé, culture, éducation populaire, environnement, sport, …), les associations citoyennes sont attaquées, disqualifiées, ... de la même façon que l’action publique est considérée comme improductive et inefficace. Progressivement tout ce qui relève de l’initiative citoyenne, majoritairement sous forme associative, est appelé à disparaitre pour cause de ringardise et d’inutilité. Le marché, l’entreprenariat lucratif et spéculatif et la philanthropie « intéressée » sont convoqués pour prendre le relais d’une action publique et citoyenne considérée comme une impasse.

Tout en adressant des courriers aux présidents de régions, à l’Association des maires de France et à l’Assemblée des départements de France2, le Collectif des Associations Citoyennes lance un appel à l’ensemble des parlementaires, des élus et des techniciens territoriaux pour s’opposer à ce processus et s’engager à :

  • Organiser d’urgence des rencontres avec les associations citoyennes de nos territoires ;
  • Prendre en compte dans leurs fonctionnements la dimension citoyenne des associations par la mise en place d’espaces permanents de concertation ;
  • Reconnaitre l’indépendance du projet associatif, de son apport libre et inventif ;
  • Refuser les Social Impact Bonds3 (SIB), nouvelle forme de partenariat public-privé PPP ;
  • Mettre en place des conventions pluriannuelles d’objectifs et dans l’immédiat maintenir les subventions aux associations.

Le CAC soutient que les associations ne peuvent pas être une variable d’ajustement dans une politique de restriction budgétaire.

Collectif des Associations Citoyennes

contact@associations-citoyennes.net - www.associations-citoyennes.net

Et ce n’est pas fini…

1 Cf Circulaire Valls (sept. 2015) et Charte nationale d’engagements réciproques entre l’Etat, les Collectivités et les Associations (fév. 2014)

2 Cf. ces différents courriers (fév. 2016)

3 Cf. Les SIB, une tentative de la financiarisation de l’action associative

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Sécuriser la rupture.

25 Février 2016, 09:28am

Publié par Bernardoc

C’est l’expression qui revenait sans arrêt dans la bouche du patron de la CGPME pour défendre la proposition de loi El Khomri, qui est censée, ne l’oublions pas favoriser l’emploi. Pour ceux qui avaient encore des doutes sur l’orientation de la loi, c’est bien la preuve éclatante que ce n’est pas la protection des travailleurs qui est visée mais le bien-être et les profits des patrons. Encore une fois, malgré toutes ces tentatives pour amadouer les riches, ils ne voteront pas pour ceux qui se réclameront de cette continuité gouvernementale ; et même s’ils le faisaient, ils sont moins nombreux que la masse des non-possédants.

Autre terme utilisé par ce patron pour qualifier les représentants syndicaux : « relais ». Même la représentante de la CFDT qui se trouvait en face de lui s’est insurgée contre ce terme qui n’a absolument rien à voir avec la description du rôle d’un délégué du personnel. D’où la nécessité de renforcer la représentativité syndicale au sein de l’entreprise pour pouvoir peser lors des négociations annuelles obligatoires pour l’amélioration des conditions de travail et de salaires. Mais au fait, ces NAO sont-elles toujours prévues dans cette future loi ?

Enfin, le patron a terminé en disant que pour embaucher il fallait remplir les cahiers de commandes. Pourtant depuis quatre ans on nous bassine avec la loi de l’offre qui devrait renforcer la consommation. Preuve est donc avouée par ce patron que ces gouvernements avaient tout faux : avec le gel des salaires et des pensions, les gens restreignent leurs achats au maximum, alors que si les salaires avaient augmenté (et non les dividendes) la reprise aurait été là.

Quelques vieux chevaux de retour protestent dans un journal contre la politique gouvernementale, mais une tribune n’a jamais rien changé : c’est à l’assemblée qu’on a la possibilité de s’opposer !

Et ce n’est pas fini…

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Le droit collectif n’est pas l’ennemi de l’emploi.

24 Février 2016, 18:10pm

Publié par Bernardoc

Communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, UNSA, UNEF, UNL, FIDL

Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse signataires se sont réunies ce jour pour faire le point sur la situation sociale et économique notamment après la publication du projet de loi dit El Khomri, concernant la modification du Code du travail. Ensemble et à des degrés divers, elles constatent que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salariés et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi.

Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barèmisation des indemnités prudhommales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.

Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’organisation du travail et la santé au travail, l’apprentissage, …

Les organisations signataires, conscientes des enjeux et des responsabilités du mouvement syndical sont porteuses de propositions et sont disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salariés.

Les organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs analyses.

Montreuil, le 23 février 2016

Et ce n’est pas fini…

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