Devedjian, homme de gauche ?
Bien sûr que non, et il s’en défend bien. Mais ce matin, sur France inter, cet ancien d’Occident (groupe fasciste des années ’60) m’est apparu très raisonnable et modéré. Rien à voir avec un autre de ses amis, Claude GOASGUEN, qui n’a en rien renié ses idées de jeunesse.
Donc, ce matin, ce fils d’apatride a posément exprimé son opposition fondamentale à la déchéance de nationalité, en se référant à l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, texte fondateur de notre République laïque.
Il a dit le respect que lui inspirait Christiane TAUBIRA, qui a préféré démissionner pour rester fidèle à ses idées.
D’après lui, ils seraient une quarantaine de parlementaires de la droite officielle à être sur la même longueur d’onde. Avec les autres militants de la droite extrême qui s’opposeront à la modification de la constitution pour des motifs diamétralement opposés, et avec le soutien des véritables militants de gauche qui défendent les droits de l’Homme, il croyait à la chance du rejet de la modification.
Mais en arriver à proposer un tel titre à cette chronique montre bien la dérive (extrême)droitière de ce gouvernement nommé par le président que nous avions élu sur des propositions complètement opposées à ce que nous subissons. Il y a quelques années Le Pen disait qu’entre de Villiers et lui, il valait mieux choisir l’original que la copie, et je crains que d’ici quinze mois ce soit hélas ce qui arrive.
Et ce n’est pas fini…