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Le blog de Bernard SARLANDIE

Encore une puissante manif.

27 Mai 2016, 19:09pm

Publié par Bernardoc

La CGT a compté 13 000 manifestants hier, ce qui n’est pas étonnant vu le dénigrement généralisé dans tous les médias et même sur les réseaux sociaux. D’habitude, on a l’impression que la place de la république n’est jamais remplie au départ, mais hier, j’arrive une vingtaine de minutes en avance et déjà la foule débordait sur le cours.

La CGT avait déployé un fort service d’ordre et des corporations étaient venues en masse, tels les dockers. Ces « salauds » d’ailleurs avaient tous des bouchons d’oreille, c’est dire qu’ils s’étaient préparés à faire du bruit, ce qui n’a pas manqué.

Deux moments très forts au cours de ce début d’après-midi : un nombreux cortège, dont pas mal de Toulousains, arrivait depuis Mériadeck pour s’intégrer devant le palais de justice au cortège qui arrivait de la République. Cela m’a rappelé certaine convergence d’il y a 80 ans…

Ensuite, un moment très fraternel, ai-je trouvé : lorsque, ayant dépassé le grand théâtre, tous les manifestants ont fait demi-tour pour remonter le cours de l’Intendance, où deux jeunes venaient d’être exfiltrés du cortège par des flics en civil parce qu’ils venaient de faire quelques taches de peinture sur la devanture de la Société générale. Nous ne sommes repartis que lorsque les deux ont été relâchés. Moment très fort où tout le monde était mélangé sans souci d’appartenance syndicale et qui reflétait une belle unité.

Au bout d’une petite heure, le cortège a repris sa marche, et la manifestation s’est bien terminée. L’agression contre le commissariat des Capucins n’avait rien à voir avec le cortège syndical.

Quelques photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6289415392244117217?authkey=COHbvO6M7LPZmQE

Et ce n’est pas fini…

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J'aspire au repos.

26 Mai 2016, 23:27pm

Publié par Bernardoc

Trop tard pour rédiger un billet ce soir ; demain compte-rendu de cette magnifique manif fraternelle de Bordeaux aujourd'hui et samedi mes impressions sur notre - très réussie - réunion "linky" de ce soir au Haillan...en principe.

Et ce n'est pas fini...

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De l’info, ça ?

25 Mai 2016, 00:05am

Publié par Bernardoc

Entendu ce soir aux infos de 23 heures sur la radio publique : « La CGT en lutte pour sa survie ».

Les petits soldats sont bien obéissants, malheureusement, ils ne pourront être récompensés. Qu’est-ce que c’est que ce nouvel élément de langage ? Depuis son 51ème congrès, dernièrement à Marseille, la CGT est parfaitement en ordre de marche et continue de recruter. C’est curieux d’ailleurs comme les médias sont muets lorsque des responsables de la CFDT, voire des sections entières, dégoûtés de la position de leur centrale adhèrent à la CGT, un syndicat qui ne se compromet pas.

Si les gens commencent à paniquer lorsque la CGT lance un puissant mouvement, c’est bien que ce syndicat est particulièrement mobilisé pour défendre, non seulement les travailleurs, mais aussi le bien public. On commence par le pétrole, puis le nucléaire, les transports en commun, et effectivement, ça bloque.

Ah ! La prise d’otages ! Autre élément de langage. Mais lorsque l’assemblée rechigne à dire « amen » à un texte qui rabote considérablement plus d’un siècle de conquêtes sociales, et que le gouvernement décide de passer outre en faisant une énorme pression sur des députés qui ont encore des attitudes de gauche, n’est-ce pas une prise d’otages alors ?

Alors que reste-t-il comme alternative au gouvernement ? Nous avons déjà vu les ordres agressifs qui sont donnés aux divers uniformes ; jusque-là il n’y a pas eu de nouveau mort depuis le regretté Rémi FRAISSE, seulement quelques éborgnés, mais ces gens armés commencent à avoir la gâchette qui les démange ; ils n’attendent qu’un ordre. Nos dirigeants vont-ils le donner cet ordre, Je les en crois capables : figurer au côté de Thiers et avoir autant d’avenues à leurs noms, c’est un rêve que caressent sans aucun doute le président et son premier ministre.

Et ce n’est pas fini…

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De mal en pis.

24 Mai 2016, 15:12pm

Publié par Bernardoc

Hier j’étais dans collège à la rencontre d’une classe de 4ème : 30 élèves. Je me souviens de mes premières années dans l’Education nationale : à l’époque, sous un gouvernement de la bonne droite officielle, on se battait pour 25 élèves par classe. Près de 50 ans plus tard, on ne constate aucune amélioration. La revendication a-t-elle été abandonnée ? Je crois que nous sommes le pays de l’OCDE qui a le taux d’encadrement le plus faible. Et l’on s’étonne après que nos résultats se trainent péniblement en milieu, voire en fin de classement ?

Mais ce n’est pas mon propos pour aujourd’hui. Depuis ce matin plusieurs chercheurs scientifiques se succèdent sur les ondes pour déplorer les coupes sombres dans leur budget. Ce qui devrait les conduire à fermer leur labo fin novembre, avec 256 millions d’euros en moins de budget annuel. Et là, difficile d’incriminer la CGT. Les chercheurs qui protestent se placent simplement en tant que résistants qui veulent empêcher notre pays de sombrer dans les abysses scientifiques.

Déjà, nombre de nos chercheurs de très haut niveau, formés aux frais du contribuable français, se trouvent obligés de s’expatrier pour pouvoir poursuivre leurs recherches. Est-ce ainsi qu’on se bat pour l’indépendance de notre pays ? Alors que, n’oublions pas, ils ont déjà dû au cours de leurs études secondaires, résister à la désespérance induite par certains profs de maths. Et ce n’est pas en dégoûtant les élèves des maths dès leur plus jeune âge qu’on encouragera leur avenir scientifique.

Et ce n’est pas fini…

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D’accord avec Macron !

23 Mai 2016, 22:49pm

Publié par Bernardoc

Ça vous étonne, hein ? Mais je viens d’entendre aux infos qu’il prônait la modération salariale. Comment ne pas être d’accord avec ce principe, lorsqu’on voit les salaires des patrons du CAC 40, largement supérieurs à 4 000 € par…jour. Oui je sais on a du mal à imaginer ce que représente une telle somme et comment pouvoir la dépenser utilement pour le bien-être de l’humanité.

Mais, venant d’un banquier de formation, on peut penser qu’une telle injonction prendra d’autant plus de poids et de valeur qu’elle sera appliquée à lui-même, et que par solidarité gouvernementale, nos ministres, même les millionnaires, le suivront dans cette démarche. Ne voulant pas demeurer en reste, les parlementaires prendront la même décision.

Ayant été éducateur à différents niveaux depuis bientôt cinquante ans, je crois aux vertus de l’exemple et de la vérité pour construire des relations confiantes et solides. Dommage qu’il ait attendu la fin du quinquennat pour penser à cette proposition.

Comment ? Qu’est-ce que vous dites ? J’ai rien compris ? Ce n’est pas de son salaire à lui qu’il parlait ?

Ah bon, ce qu’il voulait dire c’était de bloquer le Smic afin de ne pas mettre en difficulté les patrons et de satisfaire les actionnaires. Mais le gouvernement n’est-il pas socialiste ? Non ! Ah bon, mais alors on m’aurait menti ?

Et ce n’est pas fini…

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Contre-info.

22 Mai 2016, 18:06pm

Publié par Bernardoc

Pour ceux qui ont lu Sud Ouest aujourd’hui : un autre point de vue.

Dans RUE 89

Le Collectif de lutte de la rive droite bloque la distribution du journal Sud Ouest jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre au bout de deux heures.

‘‘Y en a marre de lire ce qu’ils racontent sur nous !’’ Les membres du Collectif de lutte de la rive droite font allusion à l’article de Sud Ouest qui les a qualifiés de casseurs. C’est pour cette raison qu’ils ont voulu bloquer le centre d’impression du journal Sud Ouest quai de Brazza à Bordeaux dans la nuit de vendredi à samedi 21 mai, à l’heure d’arrivée des camions pour la distribution des nombreuses éditions du journal dans la région.

Dès 23 heures, une soixantaine de personnes environ se sont retrouvées devant l’entrée des bâtiments. Très vite, le rédacteur en chef, Yves HARTÉ, a entamé une négociation et proposé au collectif une tribune dans l’édition de lundi prochain. Soumise au vote sur place, la proposition a été rejetée. La direction a, de ce fait, demandé l’intervention des forces de l’ordre.

À 1 h 15, plusieurs voitures et camions de la police sont arrivés sur les lieux. Un responsable a signifié au groupe « un attroupement illégal sur la voie publique » et prévenu que, après les sommations d’usage, la police aurait recours à la force pour effectuer l’évacuation. Malgré l’attitude pacifique des bloqueurs, il a fallu une charge et quelques bousculades pour que, finalement, l’accès soit dégagé à 1 h 35.

Dirigés vers le pont de Pierre, le groupe a été surveillé jusqu’à son passage devant la rédaction, quai des Queyries. La dispersion s’est effectuée sans incidents. Selon nos informations, les éditions de la Charente et du Pays basque n’ont pas pu être routées, les autres seront dans les kiosques ce matin.

Et ce n’est pas fini…

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Provocation.

21 Mai 2016, 05:52am

Publié par Bernardoc

Je n’étais pas à la dernière manif, un rendez-vous pris bien avant que la date soit arrêtée, m’en a empêché. Mais je viens de visionner sur FB une vidéo de la manif de Bordeaux.

Cela commence par des interviews de différents syndicalistes avant le départ, place de la République. Puis quelques images du défilé (plus de 10 000 personnes) se succèdent, montrant que tout se déroule de manière pacifique et responsable jusqu’à ce que le cortège atteigne le tunnel de Mériadeck.

C’est à ce moment-là que les robocops, qui se préparent à voter à près de 60% pour le parti d’extrême droite, s’insinuent avec toutes leurs armes au milieu du cortège, empêchant la queue, surtout composée de jeunes, de sortir de ce piège. Ils avaient sans doute reçu des ordres qui venaient de très haut, sinon, j’espère bien qu’il y aura une enquête de diligentée pour voir qui est l’auteur de cette grossière et violente provocation. Il faut absolument faire la lumière sur cette attaque, la flicaille cherchant visiblement l’affrontement avec des jeunes qui pour toute réponse aux matraques et aux lacrymogènes n’avaient pour mot d’ordre que : « La police avec nous ! ».

Fort heureusement, les militants syndicaux qui se trouvaient juste à l’endroit de la coupure sont restés et au bout de longues minutes enfumées sous le pont, ont réussi à obtenir le départ des forces qui étaient bien ce jour-là celles du désordre.

Le gouvernement est aux abois et cet épisode montre bien que lorsqu’on établit un rapport de force, on finit par gagner.

Hasta la victoria, sempre !

Et ce n’est pas fini…

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Journée d’action du 19 mai 2016 à Bordeaux.

20 Mai 2016, 13:36pm

Publié par Bernardoc

Communiqué UD CGT 33.

On lâche rien ! Les salariés, les étudiants, les lycéens, les privés d’emploi, les retraités, l’ont démontré ce jour à Bordeaux ; ce sont 10 000 manifestants qui ont battu le pavé !

Des secteurs professionnels en grève ont lié leurs revendications d’entreprises à la bataille pour le retrait de la loi travail.

Les cheminots, le transport, les ports et docks, la Smurfit, le livre, la santé, les services publics, Axa, l’énergie, la centrale du blayais, les activités postales, la métallurgie, etc..., les entreprises sont trop nombreuses pour toutes les citer.

Le Président de la République et son Gouvernement doivent maintenant arrêter d’écouter le MEDEF et satisfaire les revendications des salariés !

L’intersyndicale se réunit à nouveau demain vendredi pour décider de nouvelles actions et ce jusqu’au retrait de la loi.

La CGT s’emploie à élever le rapport de force en travaillant l’ancrage de la lutte sur les lieux de travail et rappelle qu’elle propose un Code du Travail du 21ème siècle avec la réduction du temps de travail à 32H00.

L’UD CGT de la Gironde remercie l’ensemble des camarades qui se sont investis pleinement à la sécurisation de la manifestation. Ce qui grâce à eux a permis aux manifestants de défiler et de faire entendre leurs revendications.

Les militants de la CGT ont une nouvelle fois fait preuve d’une grande responsabilité, démontrant ainsi leur détermination à gagner !

Et ce n’est pas fini…

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Initiative populaire ?

19 Mai 2016, 16:45pm

Publié par Bernardoc

Lors de la revue de presse ce matin, j’ai appris qu’il existait un appel de quarante personnalités pour légiférer sur le salaire des patrons. Quelle était la demande de cette pétition, signée par plusieurs anciens ministres ? Que les patrons ne touchent pas plus de 100 smics, soit 1,75 million d’euros par an !

Cette pétition a également été signée par la plupart des leaders syndicaux, hormis FO. Est-ce vraiment le bon combat, syndical entre autres ?

Un rapide calcul nous montre que cette somme représente un « salaire » de 4 861 € par jour. Oui, oui, vous avez bien lu : par jour !

On ne nous prendrait pas encore une fois pour des cons, nous les 99% ? Les signataires ne sont-ils pas en retard par rapport à de plus justes revendications ?

Il y a cinq ans, j’avais soutenu un candidat qui se battait pour réduire l’écart de 1 à 20, ce qui revenait à un salaire annuel de 350 000 € et donc à environ 1 000 € par jour. Combien d’entre vous ont besoin de davantage que cette somme journalière pour vivre ? J’ai du mal à me figurer ce que représente une telle somme, qui selon mon train de vie permettrait largement l’épargne et l’investissement au profit de l’économie de notre pays ; alors, 5 fois plus ! Panama ? Luxembourg ? Jersey ? Comment ceux qui touchent de telles sommes produites par la force des travailleurs et qui ne leur profitent pas peuvent-ils être considérés comme honnêtes ? Comme le dit si bien un fameux hymne : L'État comprime et la Loi triche,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois ;
"Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs
sans droits.

Il s’agit du troisième couplet de L’Internationale, très rarement chanté.

Et ce n’est pas fini…

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On continue !

18 Mai 2016, 07:30am

Publié par Bernardoc

Pas loin de 5 000 à midi place de la République ; surtout des militants de la CGT ; quelques FSU, peu de FO, 2 CFDT avec drapeau et chasuble ; me souviens pas d’avoir vu Solidaires ni l’UNEF. Mais les présents étaient très combatifs.

Police omniprésente dans leurs habits de robocop, pour ceux qui protégeaient les endroits sensibles (la rue Ste Catherine !), plus décontractés pour ceux qui étaient en retrait et canalisaient les automobilistes, puisque j’en ai même croisé un la cigarette allumée à la main.

La manif aurait dû s’arrêter place de la Comédie, devant le grand théâtre, mais vu le nombre nous avons poursuivi sur les quais avec dissolution devant la place de la Bourse, ce qui donnait un sentiment de non finitude. Mais certains ont rejoint la place de la Victoire où il y a dû y avoir quelques affrontements si j’en juge par la confluence de voitures de police, toutes sirènes hurlantes qui passaient devant la Bourse du travail pendant que nous entamions notre réunion de retraités.

On remet ça après-demain au même endroit, mais une heure plus tôt. Quand je dis « on », ce sera sans moi car depuis plus d’un mois un autre rendez-vous avait été pris en dehors de Bordeaux pour cette heure et ce jour-là. Mais espérons que les manifestants seront au moins aussi nombreux jeudi, surtout avec les nombreuses grèves qui se mettent en branle.

Les photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6285766578613347681?authkey=CLqVjZ-6--ihdg

Et ce n’est pas fini…

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