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Le blog de Bernard SARLANDIE

Amateurs !

2 Août 2013, 09:05am

Publié par Bernardoc

         Quand nous avions interprété Terre sainte, la pièce de Mohamed KACIMI, à L’Entrepôt, en juin dernier, nous nous étions sentis comme des pros, avec les trois techniciens qui étaient là pour nous épauler et Yasmin, notre metteur en scène pour nous diriger et assurer le son. Il n’en est pas de même pour notre deuxième représentation haillanaise, puisque nous sommes seuls, aidés au son par le père de Lucile, dans une salle à priori pas destinée au théâtre puisqu’il s’agit de la salle du CLAD, là où nous avions accueilli la troupe de Cadaujac, chez qui nous nous produirons le 11 octobre.

         Nous avons donc passé, pour les membres disponibles de la troupe, l’après-midi d’hier à aménager cette salle du Forum pour la transformer en salle de spectacles. Nous avons pris l’option de jouer à même le sol et d’arranger les sièges en décalé : un véritable amphithéâtre ! Ce fut beaucoup de manutention pour certains, tandis que d’autres se préoccupaient des lumières et de la façon de les brancher pour que les comédiens disponibles puissent les gérer lorsqu’ils ne sont pas sur scène. Cela me rappelait tout à fait les gens des petits cirques qui font tout eux-mêmes, depuis la vente des billets jusqu’aux exercices de voltige, en passant par le placement sur les gradins.

         Nous avons évalué le nombre de spectateurs potentiels en fonction des réponses positives. C’est ainsi que nous aurons du public venant aussi bien de Poitiers que d’Hendaye. Y aura-t-il des Haillanais ? Je ne crois pas beaucoup aux invités de FB, car ce sont les mêmes que la dernière fois qui ont dit qu’ils viendraient « peut-être ».

         Notre première représentation coûtait 7 € ; cette fois-ci nous allons jouer « au chapeau » en espérant que le public sera généreux et ne considèrera pas la représentation comme étant gratuite. 

         Futurs spectateurs soyez à l’heure (20h30), car pour des raisons d’obscurcissement de la salle les portes seront fermées dès le début de la pièce.

Et ce n’est pas fini…

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MIMOS 2013.

1 Août 2013, 13:08pm

Publié par Bernardoc

         C’est la 31ème édition de ce festival des arts, du mime et du geste de Périgueux, mais c’est la première fois que j’y participais, et je me suis trouvé rajeuni de plus de quarante ans, lorsque j’avais participé au festival d’Avignon : la même foule cosmopolite, la course entre les différents lieux des différents spectacles ou expositions et…la chaleur. Une différence cependant : une très grande présence d’enfants à Périgueux, ce dont je ne me souviens pas à Avignon, mais peut-être cela a-t-il également évolué.   

         Nous avons alterné spectacles officiels (gratuits car en plein air) et off (avec gratification « au chapeau).

         Le premier spectacle, qualifié de théâtre de rue burlesque, nous fut proposé « in » par la troupe bretonne Fracasse de 12, qui nous a « embalais » avec son ballet de poubelles musicales, réglé au millimètre et à la seconde près, sans un temps mort : quel boulot ! Le lendemain, et j’ai trouvé ça sympa, l’un des acteurs se mêlait au public pour assister aux spectacles d’autres artistes.

         Le lendemain fut notre grosse journée avec pas moins de quatre spectacles et une exposition.

         A midi, dans le cadre de Mimoff, Carole FAGES nous fit vivre les déboires d’une secrétaire aussi stressée qu’acrobatique dans un spectacle intitulé « A vau l’eau ».

         Après le déjeuner au Café de la Place,         Quittant le off, nous nous retrouvâmes dans l’espace culturel François MITTERRAND pour assister à une courte et brillante danse de la Coréenne Sun-A Lee, où l’on vit véritablement la chrysalide se transformer en papillon, passant d’une position au sol où seuls les doigts commençaient à bouger jusqu’à la position verticale où elle déployait ses membres, le tout en parfaite synchronisation avec la musique.

         C’est à la fin du spectacle que nous avons visité, sur le même lieu,  l’exposition Catherine GUERARD, une sculpteuse qui donnait une impressionnante vie à ses statues modèles réduits.

         Retour au « off » : le Cirque Content Pour Peu nous fit une éclatante démonstration de ses prouesses acrobatiques  dans une prestation « Entre le Zist et le Geste ». C’est à ce moment que nous avons rencontré le seul spectateur qui semblait prendre un extrême plaisir à emmerder les autres en refusant de s’asseoir.   

Toujours  dans le « off », la Cie Frask nous a montré le résultat d’un atelier de l’acteur, avec les différentes expressions exprimées sans paroles et portées par la musique d’un accordéoniste-guitariste.

Enfin, dernier spectacle « in » : « Dis-le moi », spectacle prétendument pour « tout public », mais dont tout un passage consacré à des scènes de violence serait plutôt à déconseiller aux jeunes enfants. Ce théâtre d’images chorégraphiques a été primé en Belgique, mais il fut loin de faire l’unanimité des spectateurs et un bon nombre a déserté avant la fin du spectacle.

Deux journées bien remplies, donc, illustrées sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MimosBlog?authuser=0&authkey=Gv1sRgCM2RhPz3gtuqkwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Dérive.

31 Juillet 2013, 22:01pm

Publié par Bernardoc

         A la fin de la deuxième guerre mondiale, alors que la France exsangue construisait le système social qui persiste encore, le Royaume Uni mettait en place le welfare state, l’Etat providence. Souvent décrié à cause de sa rigidité, le système offrait aux Britanniques la possibilité d’être soignés gratuitement, longtemps avant l’existence du tiers payant en France ; mais ceci impliquait la fréquentation d’un seul et unique médecin, et certains contestaient cette obligation. En France, depuis, nous avons adopté le médecin référent et le parcours de soins, ce qui permet de bénéficier du tiers payant.

         Mais vinrent les années Thatcher et la déconstruction systématique du système solidaire en place outre-Manche, qui devait mettre en place la marchandisation de tous les services publics, par privatisations et démantèlement occasionnant des licenciements massifs et l’écrasement, pour un temps, des syndicats.

         Les hôpitaux privés firent donc florès avec des assurances privées qui se développèrent dans un tout autre esprit que celui de la solidarité. C’est un peu ce qui risque d’arriver avec la loi de juin 2013, qui officialisait l’ANI du mois de janvier, et qui est dénoncé par un certain nombre de syndicats et par le groupe Istya autour de la MGEN.

         Et maintenant, 40 ans après le thatchérisme, qu’en est-il ? Les assurés ont vieilli et ils sont de plus en plus malades et risquent donc de coûter, et non plus de rapporter à leur assurance. C’est pourquoi cette dernière préfère leur donner un dédommagement pour solde de tous comptes afin qu’ils aillent se faire soigner dans ce qu’il reste du service public. Et ce n’est pas brillant : depuis 2005, ce sont près de 13 000 décès qui auraient pu être évités s’il y avait eu suffisamment de moyens et de personnel !

         Soyons vigilants pour que ceci n’arrive pas chez nous !

Et ce n’est pas fini…

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Se fout-on de nous ?

30 Juillet 2013, 00:11am

Publié par Bernardoc

         Je n’arrive pas à me tourner vers des radios qui nous distillent quelques nouvelles ou quelques bribes d’émission entre deux séquences publicitaires, et je reste donc malgré tout (solidarité d’un fonctionnaire à la retraite ?) auditeur des radios du service public : Inter, Info, Bleu, Musique,…Mais je dois dire qu’en ce moment c’est devenu très pénible : c’est l’été, les auditeurs habituels sont en vacances, donc inutile de courir après les sondages Médiamétrie, et contentons-nous de proposer des rediffusions.

         Les rediffusions existaient déjà pendant l’année, car il fallait bien meubler l’antenne depuis qu’on avait supprimé les animateurs qui accompagnaient les insomniaques ou les travailleurs de la nuit, mais là, ça devient pire : on nous rediffuse dans la journée d’anciennes émissions qu’on nous repasse à nouveau pendant la nuit. Même les radios « libres » d’il y a quarante ans n’auraient pas osé se moquer ainsi de leur public.

         Même les émissions engagées et intéressantes comme celle quotidienne de caroline FOUREST, se trouve amputée de quelques minutes qui sont offertes à la rediffusion des tristes divagations des faux psy qui déclenchaient l’arrêt du poste l’an dernier.

         Non, vraiment, on est en droit d’exiger quelque chose de mieux de la part d’un service public. Mais je ne vois qu’une explication à ce foutage de gueule : il n’y a plus de sous pour ce service public de radiodiffusion : à l’image de ce qui s’est passé pour l’écologie, le budget a dû subir des coupes sombres pour obéir aux diktats de la troïka et l’austérité est déjà fortement perceptible dans cette attaque contre la radiodiffusion publique. A moins que les responsables des programmes soient victimes du principe de Peter ? Mais à ma connaissance ils n’ont pas changé.

         J’espère quand même que nous n’allons pas procéder à un enterrement de première classe.

Et ce n’est pas fini…

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MNOP.

29 Juillet 2013, 17:17pm

Publié par Bernardoc

         Cette suite alphabétique signifie en réalité Musiques Nouvelle Orléans en Périgord : c’est un festival qui existe depuis une douzaine d’années, et que j’ai découvert par hasard dans Sud Ouest dimanche de la semaine dernière. J’ai notamment été attiré par le fait qu’un des concerts organisés par cette association, avec le soutien du conseil général de la Dordogne, se déroulait dans ce magnifique lieu de l’histoire  industrielle du département : la forge de Savignac Lédrier (qui date de 1521), en bordure de l’Auvézère, juste à côté du pont de Savignac. Je me souviens y être venu avec mon grand-père charpentier y acheter des clous, qui étaient enveloppés dans le papier de paille de la papeterie de Vaux. Et sur les photos qui jalonnent le parcours découverte, que nous avions parcouru avec les élèves de Goya pendant l’école ouverte 2000, figure un Sarlandie, probablement un des frères de mon grand-père.

         Il y a bien longtemps que la forge a cessé toute production, et heureusement la décision a été prise de conserver ce patrimoine avant qu’il soit complètement tombé en ruines. C’est donc une bonne chose de faire revivre ce lieu, même, et pourquoi pas, surtout, par des actions qui n’ont rien à voir avec les activités d’origine.  

         Donc, le site accueillait ce jeudi 25 le Brother Tyrone Trio : un chanteur et deux guitaristes hors pair qui ont joué une introduction absolument époustouflante devant une foule relativement nombreuse (le temps s’y prêtait et l’orage nous a épargnés) avec beaucoup d’élus (il y en avait même un du Haillan !), mais surtout des vacanciers, car j’ai vu peu de résidents du village de Savignac.

         Nous étions arrivés très en avance pour piqueniquer au bord de l’eau, si bien que nous avons peu goûté au généreux buffet offert après le spectacle par les organisateurs. Nous avons profité de l’entracte pour visiter l’exposition consacrée aux soufflets qui se tenait dans un des corps de bâtiments.

         Donc : une belle soirée d’été, gratuite de surcroît, ce qui est fort appréciable en ces temps d’austérité.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/BluesALaForge?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNvA55P63PCofQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Contre le racket.

28 Juillet 2013, 18:04pm

Publié par Bernardoc

         Ce titre n’a rien à voir avec la future rentrée scolaire, mais il figure sur la couverture de Vie nouvelle, le magazine de l’union confédérale des retraités CGT, et il appelle à la mobilisation pour le 10 septembre. En effet, si une réforme des retraites est nécessaire, ce n’est pas en continuant sur le chemin tracé par la droite précédente que nous aboutirons à ce qui est un dû : une retraite méritée, libre et décente.

         Bien entendu, le patronat ne l’entend pas de cette oreille, comme il avait combattu en son temps les mesures sociales conquises de haute lutte et mises en place par des gouvernements de gauche : la réduction du temps de travail et les congés payés.

         Voici quelques-unes des propositions de la CGT pour envisager cette réforme :

-      Plus d’emplois et de salaires ;

-      Egalité salariale femmes-hommes (+ 10 milliards) ;

-      Mise à contribution des revenus financiers (+ 20 milliards) :

-      Afficher et garantir un niveau de pension pour toutes les générations ;

-      75% minimum du salaire d’activité et pas de pension inférieure au SMIC (1 700 €) ;

-      Les pensions doivent évoluer comme le salaire moyen ;

-      Validation des années d’études ;

-      Validation des périodes de précarité subies ;

-      Reconnaître la pénibilité par des départs anticipés ;

-      Rétablissement de la ½ part pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

En effet, contrairement à ce qu’on laisse entendre, les retraités ne sont pas des nantis ; sinon il faut expliquer comment les 50% de retraités qui touchent moins de 1 100 € mensuels peuvent se comparer avec les patrons du CAC 40, pour lesquels il s’agit du salaire horaire. C’est sûr, avec leur retraite chapeau, ils ne font pas partie des 10% qui sont obligés de se tourner vers les associations caritatives pour se nourrir.

Et n’oublions pas que refuser l’austérité est un bon moyen pour ne pas voir la dette publique exploser.

Et ce n’est pas fini…

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La havane année zéro.

26 Juillet 2013, 19:01pm

Publié par Bernardoc

         Je vous avais parlé plus haut du mois de février cubain au Haillan, et je viens, enfin, de terminer le livre de Karla SUAREZ. J’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, sûrement parce que j’avais trois ou quatre livres sur le feu en même temps. Et puis, une fois que ce fut parti, difficile de le quitter.

         Le titre : il s’agit de 1993, lorsque le bloc soviétique ayant éclaté, Cuba se retrouvait seule face au blocus états-unien, sans aucun soutien extérieur, et donc dans une grande période de pénurie. Pour utiliser les mots de l’auteure : « Nous vivions dans un pays qui avançait au ralenti et parfois en noir et blanc, où les seuls trucs qui n’exigeaient pas des efforts démesurés, c’était de sourire, de faire l’amour et de rêver. »

         Mais la trame de l’histoire, qui n’a pas grand-chose à voir avec le titre, c’est la recherche d’un document authentique d’un certain Antonio MEUCCI, Italien immigré à La Havane où il aurait inventé le téléphone avant Graham BELL. Et nous sommes alors plongés dans une intrigue policière où tout le monde couche avec tout le monde dans le but avoué de s’approprier cette relique.

         Malgré ce ton libertin présent tout au long du livre (il y a une tirade sur le pénis qui n’a rien à envier au Zizi de Pierre PERRET), les personnages ne sont pas des caricatures et présentent une profondeur certaine qui les rend tout à fait crédibles dans leur lutte quotidienne de survie.

         Après l’émotion ressentie tout au long du livre, la fin m’a un peu déçu, mais que cela ne vous empêche pas de vous précipiter sur ce roman, dont je ne peux m’empêcher de penser, après avoir entendu Karla, qu’il y a une grande part de similitude entre l’héroïne, Julia, et l’auteure.

Et ce n’est pas fini…

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La pauvreté n'est pas un crime.

25 Juillet 2013, 09:01am

Publié par Bernardoc

         Et pourtant la chasse aux pauvres continue de plus belle. Dans un pays soucieux des droits de l’homme, où « Un toit, c’est un droit » selon une loi votée sous la présidence Chirac, il semble qu’il soit préférable de faire courir les SDF, plutôt que d’essayer de leur fournir un abri.

         Leur précarité les conduit bien souvent à rechercher une encoignure ou, surtout en hiver, les bouches d’aération du métro d’où émane une certaine chaleur. Et qu’on ne me dise pas que c’est en pensant à leur santé, pour leur éviter d’inspirer du CO², qu’on met en place des dispositifs pour les priver de cette atténuation de la rudesse de leurs conditions.

         Vous trouverez dans le lien ci-dessous quelques dispositifs destinés à éloigner ces gens qu’on refuse de voir et de prendre en compte, par exemple en construisant des logements, ce qui, bien sûr, est beaucoup plus cher que ces dispositifs. Je n’ai pris que les photos des constructions dangereuses, c’est-à-dire susceptibles de blesser lors d’une chute par exemple, en laissant de côté ce que les propriétaires ont camouflé sous couvert de décorations artistiques. Si vous en connaissez d’autres, vous pouvez toujours envoyer vos photos à :

www.survivalgroup.org

site d’où sont tirées les photos suivantes :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/AntiSdf?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPLnl_fTu9SnGg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Claire.

24 Juillet 2013, 15:14pm

Publié par Bernardoc

         L’église du Haillan était trop petite pour offrir un banc à toutes les personnes qui étaient venues saluer Claire une dernière fois. Je n’étais pas encore Principal de Zola lorsque ses enfants y étaient scolarisés, mais elle avait tenu à ce que j’officie pour le mariage de son aîné. Il faut dire que plusieurs liens nous unissaient : c’était une prof de techno exceptionnelle, toujours souriante et enthousiaste, avec qui j’ai eu le bonheur de travailler pendant sept ans ; Guilhem l’a eue comme prof pendant la moitié de sa vie de collégien et Estelle s’est occupée du petit dernier en colonie. Je me souviens de la joie de Claire lorsque je lui avais annoncé la réussite de Loïc au Brevet des Collèges, examen qu’il avait passé au collège de Mérignac que je dirigeais à l’époque ; c’était avant qu’il participe aux chantiers jeunes organisés chaque été. Dans un autre domaine, j’étais présent lorsque Christian, son mari, s’était vu remettre la médaille du travail par le maire.  

         S’il y avait tant de monde, c’est que, depuis 1995, date de leur arrivée au Haillan, sa famille avait eu l’occasion de bien s’impliquer dans plusieurs associations locales ; j’ignorais ce volet, que j’ai découvert grâce à la présence de plusieurs présidents. Quant à nous, nous nous sommes retrouvés, les anciens de Goya, que j’avais prévenus par effet boule de neige pour lui rendre cet hommage indispensable et mérité.

         Et Claire avait tenu, sur une carte postale où elle posait lors de sa dernière randonnée pyrénéenne, à nous transmettre le message d’adieu et d’espoir ci-dessous :

         Le grand jour est arrivé !

        Je remercie de tout cœur, tous ceux (famille, amis,…) qui, aujourd’hui, sont venus partager ce moment très important.

        Je vous quitte pour un nouveau grand Voyage, destination PAIX-SERENITE.

        Le temps passe trop vite. Vous serez toujours dans mon cœur et je marcherai toujours à vos côtés.

        Vivez pleinement vos Passions.

        Observez et vivez tous les bonheurs simples que nous offre Mère Nature.

        Je vous ai aimés, appréciés et continuerai à vous AIMER.

        Au revoir à vous tous.

                                               Claire

Et ce n’est pas fini…

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Il n'y a pas qu'à Dubaï...

23 Juillet 2013, 00:32am

Publié par Bernardoc

         Vous n’avez pas pu échapper à cette Norvégienne condamnée à Dubaï pour avoir été violée. La façon dont la nouvelle était présentée sous-entendait que la religion de l’émirat n’était sans doute pas étrangère à ce fait de « justice ».

         Eh bien, que lis-je dans un des deux hebdos auxquels je suis abonné ? Il arrive la même chose en France. Enfin, lorsque je parle de la France, il ne s’agit pas de la France « laïque, une et indivisible », puisque cela s’est passé dans un des départements concordataires, au sein d’une école religieuse catholique.

         Lors d’un voyage scolaire à Berlin, des jeunes filles font connaissance de jeunes élèves polonais ; la religion a donc tout pour les rapprocher. Et elle y arrive très bien puisque la rencontre se termine par la connaissance charnelle…mais non acceptée par une jeune fille. Cela s’appelle au mieux une agression sexuelle, au pire un viol.

         Bien entendu, au retour les parents font ce que leur dicte leur devoir de parents : ils portent plainte. Et l’établissement privé catholique traduit les trois élèves impliquées devant le conseil de discipline sous prétexte qu’elles avaient fait le mur. Tu parles d’un soutien psychologique pour les victimes ! Pourtant, le viol n’est plus un délit, mais un crime, et les autorités du collège Notre-Dame ont appliqué le vieux principe machiste du siècle dernier : si elle s’est fait violer, elle l’avait bien cherché !

         Merci mon dieu !

Et ce n’est pas fini…

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