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Le blog de Bernard SARLANDIE

Doléances 2019.

9 Janvier 2019, 15:05pm

Publié par Bernardoc

Déposées ce jour en mairie.

 

RETABLIR L'ISF !

 

Considérer les vieux : - pas de pension au-dessous du SMIC revalorisé à 1 800 € ;

            • Indexation des pensions sur l'inflation (à défaut d'indexation sur les salaires) ;

            • Ne pas toucher aux pensions de réversion ;

            • Rétablir la demi-part pour l'impôt sur le revenu.

 

Travail : - Interdire les heures supplémentaires de façon à créer des embauches ;

        • Aucune suppression de cotisations sociales, nécessaires au financement de la sécu et de nos retraites ;

        • Considérer les syndicats comme interlocuteurs naturels ;

        • Aller vers le progrès et les 32 heures ;

        • Stopper la casse de ce qui reste du code du travail.

 

 

Finances publiques : - Faire la chasse aux fraudeurs ;

            • Ne pas intégrer dans les équipes de France les sportifs domiciliés fiscalement à l'étranger ;

            • Privilégier les impôts directs plutôt que les taxes (ex TVA).

 

Démocratie : - Interdiction du cumul des mandats électifs en même temps ;

            • Pas plus d'un mandat du même type dans le temps ;

            • Vote obligatoire (sanction financière);

            • Reconnaissance du vote blanc.

 

Education : - Revaloriser les métiers de l'éducation ;

        • Ne pas surcharger les classes ;

        • Reconnaître les AESH et en recruter en nombre suffisant.

 

Fonction publique : - Revalorisation du point d'indice ;

              • Maintien des services publics performants ;

              • Arrêter les ventes ou privatisations ;

              • Renationaliser, y compris les autoroutes qui deviendraient gratuites, SANS INDEMNITE NI RACHAT.

 

Police/Justice : - Halte à la justice de classe ;

                    • Mettre en examen pour appel au meurtre le sinistre Luc FERRY ;

                    • Rechercher et condamner les flics auteurs de blessures à la face ; s'ils ont obéi à des ordres, condamner leurs chefs.

                       

Société :

Fin 2017 : plus une personne sans hébergement.

Hier matin : un homme retrouvé mort à Hyères (Var). Combien à venir ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Voeux au Conseil départemental.

8 Janvier 2019, 09:55am

Publié par Bernardoc

La ronde des vœux officiels commençait hier soir par ceux de jean-Luc GLEYZE, Président du conseil départemental. Cela fait deux ou trois ans que j'y suis à nouveau invité, non plus en tant que Principal, mais comme Président de la section départementale de l'AMOPA.

Je me fais un devoir d'y participer, car cette invitation montre la reconnaissance de notre association et c'est l'occasion de croiser des gens de tous horizons que je ne côtoie pas forcément régulièrement, et ils étaient fort nombreux comme le montrent les photos.

Outre les conseillers départementaux il y avait la plupart des parlementaires (même mon député ! ), le préfet, le président de nouvelle Aquitaine et la figure tutélaire de Philippe MADRELLE. Je n'ai cependant pas vu ni la sénatrice de droite Françoise CARTRON ni le DASEN.

Ce soir vœux à Mérignac et à St Médard en Jalles. Notre secrétaire nous représentera à Mérignac et je me suis excusé auprès du maire de St Médard car une réunion à laquelle je ne peux me soustraire est prévue de longue date à Bordeaux. Je voulais remercier le maire de St Médard pour l'accueil de notre prochaine assemblée générale, mais il est parti tout de suite après le discours du Président, discours fort bien structuré qui rappelait les réalisations du département et ouvrait sur les perspectives à venir.

Le buffet, des huîtres à la galette des rois, était préparé par des producteurs locaux (circuits courts et bio) et tout le monde s'est régalé au son d'un orchestre de jazz qui a animé plusieurs séquences de cette soirée.

Et ce n'est pas fini...

 

Voeux au Conseil départemental.Voeux au Conseil départemental.Voeux au Conseil départemental.
Voeux au Conseil départemental.Voeux au Conseil départemental.Voeux au Conseil départemental.

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Impôts: Plus des deux tiers des Français favorables au rétablissement de l'ISF

7 Janvier 2019, 08:01am

Publié par Bernardoc

« On va faire un grand débat national, mais on ne va rien changer.»

Article de 20minutes.fr

Depuis janvier 2018, l’ISF a été supprimé et remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière, qui frappe les particuliers ayant des biens et droits immobiliers dépassant 1,3 million d’euros après abattement...

Plus des deux tiers (77 %) des Français sont favorables au rétablissement de l’impôt de la Solidarité sur la fortune (ISF) à l’issue du « grand débat national » voulu par Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. Dans cette étude, les sondés étaient invités à donner leur avis sur cinq mesures qu’ils souhaiteraient voir adoptées ou non à l’issue de cette grande concertation censée répondre à la crise des « gilets jaunes ».

Ils sont 82 % à se dire favorables à la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires, 80 % à vouloir la prise en compte du vote blanc dans les résultats des élections et 80 % pour l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC), l’une des principales revendications des « gilets jaunes ». Concernant le rétablissement de l’ISF, également réclamé dans toutes les manifestations, 77 % des sondés disent y être favorables. Ce souhait est partagé même par les partisans de La République en marche puisque 61 % de ceux qui se disent proches du parti présidentiel sont en faveur d’un retour de l’ISF.

L’opposition de gauche réclame son rétablissement pour financer des mesures sociales. Des membres de la majorité, dont le député Bruno Bonnell ou la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, s’y sont également dits favorables.

Si le président Emmanuel Macron a fermé la porte début décembre à un rétablissement de l’ISF, l’exécutif a maintenu sa promesse d’évaluer les effets de cette réforme, en disant ne pas « craindre le débat » sur ce sujet. À partir de la mi-janvier et jusqu’en mars, quatre thèmes seront au cœur du « grand débat national » auquel les citoyens sont invités à participer : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté (dont l’immigration), l’organisation de l’État et des services publics.

*Enquête réalisée en ligne par téléphone les 4 et 5 janvier auprès de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Et ce n'est pas fini...

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Durcir les droits de succession pour compenser l'ISF : une piste sérieuse pour Emmanuel Macron ?

6 Janvier 2019, 08:56am

Publié par Bernardoc

Vous n'êtes pas riche, mais vous avez une petite maison ? Même mort vous serez encore pressuré comme l'indique l'article ci-dessous tiré de LCI.

Le think tank "progressiste" -sic- (un de ses anciens patrons avait été élu député socialiste en 2012 et lui avait succédé François CHEREQUE ex-leader de la CFDT) Terra Nova suggère dans une note de durcir de la fiscalité sur les successions afin de compenser les pertes liées à la réforme de l'ISF. Le débat national ouvert par les Gilets jaunes peut-il remettre cette proposition au goût du jour ? Le gouvernement l'a écarté vendredi.

Un mouvement né du ras-le-bol fiscal peut-il aboutir à une hausse d'impôt ? La question peut se poser après la publication, vendredi, d'une note de Terra Nova préconisant, au nom de la justice sociale, non pas de rétablir l'ISF, supprimé par le gouvernement, mais de durcir la fiscalité sur les successions. Un sujet hautement inflammable en France.

Le think tank d'inspiration progressiste, proche de certains membres de la majorité LaREM, suggère dans cette note d'augmenter de 25% le rendement de la fiscalité sur les successions, pour générer près de 3 milliards d'euros supplémentaires, de quoi compenser les pertes liées à la récente réforme de l'ISF. Le document, qui marche sur des braises, propose pour cela de réduire l'abattement dont bénéficient les héritiers en ligne de directe. Il veut aussi rendre les successions plus progressives, réduisant le barème sur les petits héritages, pour le durcir fortement au delà d'un certain seuil. 

Il y est aussi question de durcir la taxation sur l'assurance vie et de revoir les avantages liés à la transmission d'entreprise issus du "pacte Dutreil" de 2003. 

Les auteurs de la note - une économiste et un haut fonctionnaire sous pseudonyme, ainsi que le banquier Guillaume HANNEZO, associé de la banque Rothschild & Cie et ex-directeur financier de Vivendi, et le directeur de Terra Nova Thierry PECH, suggèrent de rouvrir ce dossier dans le cadre du grand débat voulu par Emmanuel MACRON face au mouvement de contestation des Gilets jaunes. 

Ce n'est pas la première fois que la proposition refait surface dans les cercles proches de la majorité. En septembre dernier, l'ex-patron d'En Marche - et actuel ministre de l'Intérieur Christophe CASTANER avait mis sur la table l'hypothèse d'une réforme en profondeur des droits de succession, là encore dans un but affiché de justice sociale. "Je pense qu’il faut ouvrir ce débat-là", avait-il jugé. "On va discuter, et, je vous le dis, ces propositions seront reprises, ou pas."

Et ce n'est pas fini...

 

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Le nouveau scandale des autoroutes.

5 Janvier 2019, 16:02pm

Publié par Bernardoc

Autoroutes : le gouvernement demande aux concessionnaires un « geste » sur le prix des péages

A la veille d’une hausse des tarifs, les concessionnaires sont incités à procéder à un effort commercial pour ne pas attiser la colère des « gilets jaunes ».

lemonde.fr 5 janvier 2019

Encore une fois ce gouvernement reste aux ordres de ses amis, les actionnaires du CAC40. Il est capable, de façon ultra-autoritaire, de donner des leçons aux plus démunis des Français, il est capable de s'en prendre aux retraités d'une manière inconnue jusque là, il va mettre en difficulté la Sécu en supprimant les cotisations (prélude à sa privatisation),...mais il se met à plat ventre devant les puissances de l'argent.

Quand je pense que les autoroutes étaient payantes pour aider à la construction du réseau et qu'elles devaient devenir gratuites une fois ceci complété, on s'est bien fait avoir. Même Bayrou avait dénoncé cette vente inique. Depuis la location des concessions sur les aires a dû augmenter, car les prix des cafétéria ont flambé eux aussi. Quant à la « négociation » elle va se faire sur la base : « OK, on n'augmente pas tout à fait autant que ce dont on a envie, mais la concession sera prolongée de plusieurs années...afin qu'on continue à s'en mettre plein les poches. Sous entendu : Macron nous doit bien ça. »

Un gouvernement progressiste, c'est à dire de gauche, bien sûr, ne devrait avoir qu'une seule réponse : nationalisation sans indemnité ni rachat : ce que le peuple a payé doit lui revenir !

Et ce n'est pas fini...

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Cathédrale La Major

4 Janvier 2019, 11:54am

Publié par Bernardoc

La cathédrale de la Major se dresse sur une esplanade, un peu à l’écart du centre-ville, au pied du « Paniert », entre le Vieux-Port et le nouveau port de commerce, à proximité du quartier de la Joliette et du Fort Saint-Jean. Son architecture est grandiose, sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donne un aspect particulier pour un édifice religieux.

Depuis le Vè siècle plusieurs édifices religieux se sont succédé à cet emplacement.

Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée « la Major ») est la seule cathédrale édifiée en France au XIXe siècle. Construite entre 1852 et 1893. Ses dimensions sont comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome, et peut accueillir 3 000 personnes.

Bonaparte en posa la première pierre le 26 septembre 1852. Ses architectes successifs accordèrent une large part à l’historicisme. Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine mélange des éléments romans et gothiques.

La construction aura duré 40 ans et  les revêtements prévus pour les voûtes et les coupoles n’ont pas tous été achevés.

Les matériaux utilisés pour la construction de cette cathédrale de style byzantin sont très variés : pierre verte de Florence, marbre blanc de Carrare, pierres de Calissane et du Gard, onyx d’Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise.

Plusieurs architectes se sont succédé pour l’édification de la major : Léon VAUDOYER jusqu’en 1872,  Jacques Henri ESPERANDIEU, jusqu’en 1874 et enfin Henri Antoine REVOIL qui achèvera la construction.

Il remettra les clés de la cathédrale à Mgr Jean-Louis Robert le 30 novembre 1893. Celle-ci sera érigée en basilique mineure le 24 janvier 1896 par le pape Léon XIII, et consacrée le 6 mai 1897.

Les dimensions de la Major sont impressionnantes : 142 mètres de long, les tours du portique font 60 mètres de haut, la nef s’élève à 20 mètres, la coupole centrale culmine à 70 mètres pour un diamètre de 17,70 mètres, ce qui la classe parmi les plus grandes cathédrales du monde.

Sous les arcades, on peut voir sept statues qui représentent Le Christ au centre entouré des apôtres Pierre Paul et Lazare – premier évêque de Marseille – et ses compagnons (sa sœur Marthe, Maximin, Marie-Madeleine).

Tous les parties de la Major sont dignes d’intêret : la Nef constituée de trois grandes travées, le Transept long de 50 mètres, les sanctuaires avec son autel en marbre de carrare ou encore le déambulatoire et ses 6 chapelles absidiales.

La Major a été classée monument historique le 9 août 1906.

Comme nous étions entre Noël et le jour de l'an, une immense crèche attirait de nombreux visiteurs.

Et ce n'est pas fini...

 

Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major
Cathédrale La Major

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Le panier, le plus ancien quartier de Marseille

3 Janvier 2019, 13:42pm

Publié par Bernardoc

Ce n'était pas la première fois que j'y passais, mais c'est toujours aussi agréable ; même si en ce 30 décembre il y avait moins de monde qu'en été. Quelques lignes piquées ça et là pour accompagner les photos prises à cette occasion. Nous avons commencé par visiter la major, mais vous aurez les photos de l'intérieur de la cathédrale plus tard.

600 ans avant Jésus-Christ, Massalia voyait le jour en lieu et place de l’actuel Panier. Si les Grecs ont choisi ce lieu, c’est pour sa position privilégiée en hauteur et proche de la mer. Encore aujourd’hui, le Panier est un musée à ciel ouvert. Ses ruelles étroites, ses lieux culturels, ses artisans, créateurs et restaurateurs… les trois collines du Panier n’ont de cesse de nous surprendre.

Longtemps cantonné aux zones délimitées par les remparts, au-delà desquelles il était interdit de construire, le quartier du Panier s’est construit un visage de ruelles ramassées et étroites avec de grandes pentes raides. D’où cet entassement poussé à son paroxysme de maisons tassées les unes à côté des autres. Le souci de l’espace explique cette apparence qui a rendu ce quartier si célèbre. Visiter Marseille sans vous y rendre serait vraiment dommage tant le quartier fait partie des incontournables ! L’image du Panier ce sont ces ruelles escarpées qui gravissent la colline parfois dans des pentes raides comme des échelles. La hauteur se traduit dans le patois des habitants de la ville qui parlent de « monter au Panier », ou a contrario de « descendre sur le port ». Les immeubles sont hauts, quatre à cinq étages, et obscurcissent des rues déjà fermées et sombres.  Les murailles sont maintenant détruites, mais le quartier du Panier a conservé son atmosphère unique, un condensé de la carte postale marseillaise qui a inspiré la série à succès « Plus belle la vie ».

Nous retrouvons en fin de balade la cathédrale sous une lumière superbe, après être passés devant l'ancien Hôtel-dieu, transformé maintenant en hôtel de luxe.

Et ce n'est pas fini...


 

 

Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
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Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
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Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
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Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille
Le panier, le plus ancien quartier de Marseille

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Patience !

2 Janvier 2019, 20:55pm

Publié par Bernardoc

Demain, en principe, album sur le quartier du Panier à Marseille. En attendant, n'hésitez pas à relire mes voeux d'hier.

Et ce n'est pas fini...

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Bonne année !

1 Janvier 2019, 00:47am

Publié par Bernardoc

Le méprisant de la République a parlé. Il s'est glorifié de toute la casse réussie depuis 18 mois, notamment concernant le code du travail et la SNCF. Il a dit qu'il allait continuer en s'attaquant aux retraites et aux indemnités de ces fainéants de chômeurs. Après avoir remercié les forces répressives, les pompiers et les soignants  (sans parler de leurs conditions de travail ), il a reconnu que l'école était "presque " gratuite  (Jules, au secours ! ) mais s'est bien gardé d'avoir un mot pour les enseignants. 

Il a annoncé la future casse de notre système de retraite et lancé sa campagne pour les européennes. 

Il nous reste plus de trois ans à souffrir. ..à moins que l'opposition se structure et que des interlocuteurs  (les corps intermédiaires) se mobilisent et proposent une avancée vers la VIÈME République.  Mais j'ai des doutes : ce disciple de Thatcher et de Trump ira vraisemblablement jusqu'au bout de son entreprise de destruction massive : il doit bien ça au patronat qui l'a mis en place. 

Oserai-je malgré tout vous souhaiter une BONNE ANNÉE ?  Oui car, optimiste comme je suis, je veux encore croire à un sursaut de la gauche, même si certains pensent que ce concept est dépassé. 

Et ce n'est pas fini. ..

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Le pouvoir d'achat des plus modestes en berne.

29 Décembre 2018, 07:32am

Publié par Bernardoc

Extrait d'Alternatives économiques, décembre 2018

Au fond, cela aurait pu exploser bien avant. Car depuis dix ans, les revenus du bas de la distribution sont en berne. Selon les données de l’Insee, le niveau de vie moyen des 40 % de Français les moins riches a diminué entre 2008 et 2016 (dernière année connue), cette diminution étant d’autant plus importante que les revenus sont faibles. Le chômage élevé, l’évolution du montant du Smic plus lente que celle de l’ensemble des salaires (un seul « coup de pouce » en 2012) et le développement des emplois à temps partiel, voire très partiel, expliquent en bonne partie cet appauvrissement.

Une telle stagnation constitue un renversement de tendance historique : le niveau de vie moyen avait augmenté de plus de 10 % entre 2000 et 2008, mais aussi entre 1992 et 2000, et ainsi de suite... Si l’on regarde un peu plus loin que la crise financière, d’ailleurs, le creusement des inégalités apparaît nettement.

L’écart entre le niveau de vie annuel moyen des 10 % des Français les plus pauvres et celui des 10 % les plus riches était de près de 48 000 euros en 2016, alors qu’il était de « seulement » 37 000 euros en 1996.

Cette morosité a été aggravée par le poids pris par les dépenses contraintes (logement, assurances, abonnements, cantines) dans le budget des ménages. Un poids qui a toujours été croissant depuis soixante ans, mais qui a progressé fortement depuis le début des années 2000 et qui frôle désormais les 30 %. Une enquête récente de la Drees (sur des données de 2011) a de plus montré que ces dépenses contraintes représentent 61 % du budget des personnes vivant sous le seuil de pauvreté et 39 % de celui des foyers « modestes » (situés entre le seuil de pauvreté et le 4e décile de niveau de vie). Et si l’on inclut les dépenses alimentaires dans les dépenses préengagées, il ne reste alors aux 10 % des Français les moins aisés que 180 euros de revenu dit « arbitrable » pour payer les vêtements, les sorties ou encore... les pleins de carburant. Ce revenu arbitrable s’élève à 380 euros

pour les 10 % de Français de la tranche juste audessus et 540 euros pour les 10 % encore audessus. En 2015, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) avait calculé que le revenu mensuel minimum nécessaire pour vivre décemment dans notre société se situait entre 1 424 euros pour une personne active seule et 3 284 euros pour un couple avec deux enfants. Au dessus, bien au dessus de ce dont disposent nombre de ménages. On comprend mieux pourquoi le sentiment de pauvreté se diffuse en bas de l’échelle sociale, bien audelà de ce que saisissent les statistiques officielles.

Cela sentait donc la poudre depuis un certain temps. Mais si la hausse des taxes sur les carburants a déclenché l’explosion, c’est sans doute qu’elle

s’inscrivait dans une série de mesures prises par Emmanuel MACRON et son gouvernement, qui avaient en commun de grever le pouvoir d’achat des plus pauvres ou de conforter celui des plus aisés. On pense notamment à la diminution de cinq euros de l’aide personnalisée au logement (APL), à la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraites supérieures à 1 200 euros et, surtout, à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui semble avoir particulièrement choqué parmi les gilets jaunes. Des mesures emblématiques, face auxquelles l’augmentation en 2018 du minimum vieillesse et de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ne pèse que de peu de poids. D’autant que d’autres mauvaises nouvelles se

profilent à l’horizon : désindexées de l’inflation, les retraites, l’APL et les

allocations familiales n’augmenteront que de 0,3 % en 2019 et 2020.

De quoi contrebalancer les infos dont nous abreuvent les médias sur l'augmentation du pouvoir d'achat !

Et ce n'est pas fini...

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