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Le blog de Bernard SARLANDIE

Un appel de transparency international.

12 Février 2017, 08:09am

Publié par Bernardoc

FINANCEMENT DE LA VIE POLITIQUE

Pour lutter contre la corruption, 41% des français jugent très efficaces un encadrement plus strict du financement de la vie politique*

Prévoir la publication par les parlementaires des dépenses prises en charge par leurs indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM)

Prévoir la publication et le contrôle chaque mois des dépenses des candidats et des partis politiques en période d′élection présidentielle

INTÉGRITÉ DES RESPONSABLES PUBLICS

I nterrogés sur la première mesure à prendre pour lutter contre la corruption, 9 français sur 10 répondent spontanément et citent l’inéligibilité des personnes condamnées*

Exiger un extrait de casier judiciaire (B2) de tout candidat à une élection au suffrage universel

Vérifier la situation fiscale des Ministres, hauts fonctionnaires et responsables publics nommés en conseil des Ministres préalablement à leur nomination

RENOUVELLEMENT DE LA CLASSE POLITIQUE

1 français sur 2 juge la limitation du cumul des mandats des responsables politiques « très efficace » pour lutter contre la corruption*

Faire pleinement appliquer dès 2017 la loi sur le non-cumul entre un mandat national et un mandat exécutif local

Limiter dans le temps le cumul des mandats électifs à 3 mandats successifs

ENCADREMENT DU LOBBYING

Pour lutter contre la corruption, 42% des français jugent très efficaces un encadrement plus strict des lobbies*

S′assurer de l′inscription au registre des représentants d′intérêts de tous les acteurs publics et privés qui exercent une action d′influence

INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE

Plus d’1 français sur 3 estime qu’il faut garantir l’indépendance de la justice pour lutter efficacement contre la corruption*

Assurer l′indépendance des magistrats du Parquet à l’égard du pouvoir exécutif

PARTICIPATION CITOYENNE

50% des 18-24 ans pensent qu’une plus grande participation des citoyens aux décisions publiques rendrait la vie politique plus transparente*

Instaurer un droit de pétition national pour permettre aux citoyens d′inscrire des questions ou des propositions à l′ordre du jour des Assemblées parlementaires

Promouvoir la consultation en ligne des citoyens et des parties prenantes sur les projets et propositions de loi préalablement à leur examen par le Parlement

PRÉVENTION DE LA CORRUPTION DANS LES COLLECTIVITÉS LOCALES

74% des français estiment efficace la mise en œuvre de mesures de prévention de la corruption dans les collectivités-

Inciter les grandes collectivités locales à mettre en place un plan de prévention de la corruption

 

*Chiffres tirés du sondage Harris Interactive pour Transparency International France et Tilder

Et ce n'est pas fini...

 

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Márcio FARACO.

11 Février 2017, 08:50am

Publié par Bernardoc

Il se passe toujours quelque chose au Haillan : hier soir c'était un concert de musique brésilienne qui occupait L'Entrepôt. Je ne connaissais pas le chanteur, mais c'était les trois mots de présentation « samba, bossa/jazz » qui m'avaient attiré. Le programme ne le mentionnait pas, mais il était accompagné de trois musiciens : un excellent accordéoniste, un percussionniste qui arrivait à faire entendre des bruits de forêt amazonienne et un bassiste que j'ai assez peu entendu, mais peut-être était-ce dû à une défaillance de mes oreilles.

Agréable surprise, Márcio s'exprimait en français et nous expliquait le thème de chaque chanson. La langue brésilienne est toujours aussi agréable à entendre et si elle coule davantage que le portugais européen, je pense que c'est surtout dû aux rythmes différents. Nous étions enfermés par cette froide nuit d'hiver dans une salle de spectacle qui rayonnait de chaleur et de soleil : quel contraste lorsque nous sommes ressortis ! Mais sûrement que par une belle journée d'été, dans le théâtre de verdure par exemple, ce spectacle prendrait une tout autre dimension ;

Il n'y a pas eu d'entracte, mais l'accordéoniste est resté seul en scène pour un très beau morceau qui semblait raconter une histoire et ses soubresauts, notés par les changements de rythme et de ton.

Surprise au retour du chanteur : il nous a interprété en français Que je t'aime, en mode bossa. Puis ce fut A quoi ça sert l'amour et une chanson de sa composition en français : tout ça pour annoncer la prochaine sortie d'un album en français : ne le manquez pas !

Au premier rappel il a joué la version originale, composée par Baden Powell, de Bidonville ; il en a profité pour nous parler de son amitié avec Nougaro, et au deuxième rappel, après une improvisation pour mettre en valeur chacun des musiciens, il nous a « congédiés » en français.

Non, décidément, Le Haillan n'est pas une ville dortoir.

Et ce n'est pas fini...

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Enclave español

10 Février 2017, 00:02am

Publié par Bernardoc

En plata

 

Hier soir, spectacle de danses espagnoles au Pin galant, encadré d'un cocktail salé avant et d'un cocktail sucré après. L'auditorium était plein et nous étions face au milieu de la scène au huitième rang. Quatorze artistes : huit hommes et six femmes nous ont entraînés pendant 1h40 dans un tourbillon éblouissant qui nous a enchantés, même si nos connaissances en danses espagnoles sont des plus réduites. Alors, on va procéder par des ressentis et des comparaisons qui feront sans doute hurler les connaisseurs.

Tous les danseurs étaient parfaitement synchronisés et la régularité parfaite de leurs mouvements m'a fait parfois penser à ces figurines qui tournent sur des boîtes à musique, tandis que leurs mouvements saccadés n'étaient pas sans rappeler ces marionnettes mis en mouvement par des fils. Qu'on ne se méprenne pas, je ne suis pas en train de dénigrer, mais j'essaie de traduire ce que j'ai ressenti.

Ensuite, costume sombre et jeux de lumières pour la démonstration solitaire du chorégraphe m'ont fait penser à certains tableaux de Goya, tout dans l'obscurité avec une tache de lumière qui suffit à éclairer la scène.

Ensuite, retour du groupe dans des costumes austères et une chorégraphie qui rappelait l'oppressif univers concentrationnaire. Lui succéda une scène qu'on aurait cru tirée d'un des nombreux ballets de West side story.

Un autre épisode fut l'apparition sous une douche de lumière des deux chorégraphes, d'abord l'un après l'autre, puis ensemble dans un parfait effet miroir.

Le dernier tableau, plus flamenco, était joyeux et j'ai admiré le coup de talon habile pour rejeter la longue traîne de la robe volantée vers l'arrière.

De longs applaudissements récompensèrent cette troupe qui ne fit qu'un très court rappel, mais on les comprend : il n'y avait pas eu d'entracte et malgré les changements de costumes, la sueur pointait à travers les habits de chaque danseur ou danseuse.

Un excellent spectacle : précipitez-vous y s'il passe par chez vous.

Et ce n'est pas fini...

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Mal aux dents.

9 Février 2017, 09:39am

Publié par Bernardoc

Mes lecteurs savent bien ce que je pense de la Cour des comptes (pas que du bien !), j'ai déjà eu l'occasion de le dire. Mais hier matin j'ai dressé l'oreille lorsqu'ils ont parlé de l'ordre des chirurgiens dentistes.

« L'ordre des chirurgiens-dentistes veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l'exercice de l'art dentaire et à l'observation, par tous [ses] membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie prévu à l'article L. 4127-1 (du code de la santé publique).

Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession de chirurgien-dentiste.

Il peut organiser toutes œuvres d'entraide et de retraite au bénéfice de [ses] membres et de leurs ayants droit. »

C'est ce dernier paragraphe qui a attiré l'attention des comptables : les œuvres d'entraide comprenaient des séjours en thalasso, dans des hôtels de luxe, des voyages,...

Je suppose que les cotisations – obligatoires - à l'ordre sont d'un montant élevé, ce qui explique les tarifs exorbitants pratiqués par certains cabinets. D'où la présence des « sans dents » méprisés par notre président sur le départ.

Je fréquente les cabinets dentaires depuis l'âge de sept ans, et malgré une hygiène que je pense correcte, plusieurs dentistes à différents endroits de la planète m'avaient prédit que je serai léger de la mâchoire lorsque j'atteindrai la quarantaine.

Effectivement je n'ai pas hérité des dents de ma grand-mère maternelle qui avait dépensé cent sous pour se faire arracher une dent juste après la guerre de 14-18 et deux cents francs à la fin des années '70 pour sa seconde visite dans un cabinet dentaire. Ses dents, elle les avaient toutes conservées en excellent état, en mouillant un coin de sa serviette de toilette tous les dimanches pour se frotter les dents avec !

Donc depuis de nombreuses années j'ai des appareils. Le dernier, provisoire car il s'agissait de rajouter des dents sur un dentier existant, m'a quand même coûté 500 €. Le devis pour refaire deux appareils neufs me reviendrait à 1 500 euros de ma poche : je garderai donc le « provisoire » tant qu'il ne sera pas cassé.

La Mgen a des contrats avec les opticiens qui permettent de ne pas avoir de reste à charge ; il serait temps que la couverture dentaire soit similaire.

Et ce n'est pas fini...

 

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3919.

8 Février 2017, 11:00am

Publié par Bernardoc

Non, ce n'est pas le nom de la marque des Fralib, c'est le numéro vert, c'est à dire gratuit, de « viols femmes information ». Numéro à faire connaître, car apparemment seules 12% en ont entendu parler. Alors que les violences sexuelles sont un phénomène massif : 62 000 femmes et 2 700 hommes sont victimes d’un viol ou d’une tentative chaque année selon les dernières données de l’institut national d’études démographiques. Mais ces chiffres sont largement minorés vu qu'ils ne concernent que les majeurs, alors que les mineur(e)s constituent 60% des victimes. La honte et la culpabilité continuent à peser, peut être parce que les faits se produisent majoritairement dans l’espace privé (famille, entourage, connaissances). Près d’une victime sur cinq n’a jamais parlé de ce qu’elle a subi à personne et 31 % de celles-ci estiment que les faits ne sont « pas graves ». Pourtant, le viol est devenu un crime puni de 15 ans de réclusion criminelle en 1980. L'article 222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».

Les victimes s’en remettent à d’autres interlocuteurs : 21 % en ont parlé à un médecin, 29 % à un psychiatre ou un psychologue, 9 % à une association, 16 % aux services sociaux, et surtout 63 % à leur entourage. Mais cela ne suffit pas. Le viol reste un tabou pour de nombreuses victimes et selon une enquête de l’Observatoire national de la délinquance, seule une victime sur cinq se rend à la police ou à la gendarmerie, mais 13 % ont porté plainte, 4 % ont déposé une main courante, et 2 % sont reparties sans effectuer aucune des deux démarches, soit 1 personne qui s’est déplacée sur 10. Le chiffre des professionnels amenés à prendre en charge des victimes de violences sexuelles et conjugales est en augmentation, mais encore largement insuffisant.

Les chiffres sont tirés d'une enquête publiée fort opportunément aujourd'hui, au moment où les accidents de matraques bouleversent la population « protégée » !

Et ce n'est pas fini...

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Dans le sens du vent.

7 Février 2017, 10:48am

Publié par Bernardoc

Nous arrivons en fin d'un quinquennat qui n'aura pas vu lui non plus le droit de vote pour les immigrés qui contribuent depuis des années au fonctionnement de l’État et de la sécu par leurs impôts et leurs cotisations sociales.

Nous avons vu la loi Macron approuvée par tous les suivistes du gouvernement sortant. Maintenant, cet ancien ministre devient un adversaire car il menace de continuer et d'amplifier la politique qu'il a initiée.

Nous avons vu la loi travail massivement approuvée par toute une alliance de syndicats réformistes et défendue à la hussarde par le premier ministre sorti. Ce dernier n'étant plus candidat mais n'ayant pas encore officiellement rejoint son ancien ministre de l'économie est lâché par ceux qui l'avaient soutenu et qui rallient maintenant un candidat qui prétend vouloir abroger cette loi qu'ils avaient pourtant défendue bec et ongles.

Rappeler ces faits a le don d'énerver ceux qui se sentent visés : ce n'est pourtant pas une attaque, juste une constatation.

Mais alors pourquoi tant de haine ? N'étant impliqué dans la campagne d'aucun candidat, même si mon choix est fait, et ce sera le même au premier comme au deuxième tour, j'observe avec beaucoup de détachement ce qu'il se passe et je continuerai à écrire ce dont j'ai envie en toute liberté de conscience et sans idolâtrie.

A bon entendeur...

Et ce n'est pas fini...

 

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Stop à la précarité !

6 Février 2017, 19:13pm

Publié par Bernardoc

Article publié dans UGICT-Ifos

Collab' un jour, précaire toujours ? Les collaborateurs parlementaires se mobilisent

Alors que le Penelope Gate défraie la chronique depuis deux semaines, les syndicats dénoncent le manque d’encadrement de la profession de collaboratrice et collaborateur parlementaire. Pour eux, cette affaire est "l'arbre qui cache la forêt puisque leur "profession souffre, à la fois, d’une insuffisante reconnaissance statutaire mais aussi d’une forte précarité. Chaque renouvellement électoral entraîne un plan social silencieux, des centaines de licenciements."

À l'occasion des prochaines élections 1.300 collaboratrices et collaborateurs parlementaires pourraient perdre leur emploi à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Mardi 7 février les syndicats organisent une mobilisation et une conférence de presse autour du slogan "On ne veut pas de passe-droits, simplement la loi !".

Depuis des années, ils réclament en effet un meilleur encadrement de la profession et des outils de modernisation du dialogue social qui permettraient d’apporter les garanties nécessaires :

  • l’établissement d’une convention collective pour les collaboratrices et collaborateurs parlementaires, qui en sont jusqu’à présent dépourvus;

  • la requalification des licenciements en licenciements économiques en fin de mandat ;

  • la mise en place d’un Comité Hygiène et Sécurité au travail (CHSCT) ;

  • la compensation de la précarité de notre métier ;

  • l’arrêt du transfert des dotations salariales vers les groupes parlementaires ;

  • une branche professionnelle pour les collaboratrices et collaborateurs d’élus.

    Mais après tout, cette « profession » n'est-elle pas le marchepied vers la députation (ou le mariage!) ?

    Et ce n'est pas fini...

 

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Une première.

5 Février 2017, 12:22pm

Publié par Bernardoc

Hier soir j'ai eu l'occasion d'assister au match des Girondins contre Rennes, deux équipes situées vers le milieu du tableau. C'était la première fois que j'entrais dans le nouveau stade. J'en avais déjà fait le tour, mais n'avais vu que la boutique, fort bien conçue selon moi.

Rappelons que ce GRAND stade a été construit, comme l'autoroute Langon-Pau, dans le cadre d'un partenariat public-privé. Puisqu'il y a du privé, derrière il y a des actionnaires qui veulent des dividendes, et si ceux-là ne sont pas à la hauteur des espérances, et bien ce sont nos impôts métropolitains qui vont servir à compenser ce manque à gagner. Or, qui fournit les revenus ? Les spectateurs...Encore faut-il qu'ils viennent ! Les photos ci-dessous montrent bien que lors du match d'hier soir le stade Lescure aurait amplement suffi pour accueillir le public. Heureusement que le virage sud était présent pour l'animation.

Deux mots sur le match quand même : les Girondins ont ouvert la marque lorsqu'ils ont tiré, action nécessaire pour marquer des buts. Puis en seconde mi-temps les Rennais ont égalisé par Gourcuff. Loin de baisser les bras « notre » équipe est partie à l'assaut des buts adverses et nous avons eu un dernier quart d'heure éblouissant, qui n'a cependant pas abouti, les poteaux jouant complètement en faveur de nos adversaires.

J'entendais ce matin chez notre marchand de journaux deux spectateurs fort critiques envers l'équipe girondine. Je ne me suis pas mêlé de la conversation, car, comme vous avez pu le lire, ma reprise de contact depuis 2009 ne m'a pas vraiment déçu.

Et ce n'est pas fini...

Une première.Une première.
Une première.Une première.
Une première.Une première.Une première.
Une première.Une première.Une première.

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Pour les amoureux de l'histoire et de Bordeaux.

4 Février 2017, 09:43am

Publié par Bernardoc

Publicité gratuite et désintéressée.

 

- La Mémoire de Bordeaux Métropole -

 

Bonjour,

 

Vous trouverez, en pièce jointe, l'invitation à la projection


BORDEAUX,
des quartiers pour mémoire
(1920 - 2000)


qui se tiendra Jeudi 16 février 2017 à 18h
Auditorium Bibliothèque de Bordeaux
85, Cours Maréchal Juin
33000 BORDEAUX


 

ATTENTION! Places limitées. Réservation OBLIGATOIRE!

Et ce n'est pas fini...


 

 

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JO 2024 : le slogan de Paris sera en anglais !

3 Février 2017, 15:40pm

Publié par Bernardoc

Titre et arfticle tiré de franceinfo.

Mais où va-t-on ? Est-ce ainsi que l'on défend la langue française ? Quelle que puisse être l'idéologie droitière (extrême)véhiculée par Coubertin, est-ce une raison pour se mettre une fois de plus à plat ventre devant l'inculte réactionnaire Trump et la première ministre du royaume d'outre-manche, qui de toute façon n'est plus en concurrence avec nous. Un peu de fierté, que diable ! Et ce n'est pas avec trois mots en anglais que les Français défavorisés se mettront à apprendre le globish. La période qui s'annonce demande, que dis-je, exige, la Résistance face à une langue étrangère. Et au passage, rappelons-nous que les compétitions d'escrime, discipline où la France est capable de briller, se déroulent en français !

Les trois mots du slogan de la ville de Paris pour sa candidature aux Jeux olympiques 2024, seront dévoilés vendredi, mais les organisateurs ont déjà annoncé qu'ils seront en anglais.

Le français est bien la langue officielle du comité international olympique (CIO). Pourtant, Paris a choisi un slogan dans la langue de Shakespeare.

À l'occasion, vendredi 3 février, du dépôt à Lausanne, en Suisse, de la troisième et dernière partie du dossier technique de la capitale française pour l'organisation des JO de 2024, le comité de candidature va dévoiler son nouveau slogan, profitant ainsi du lancement de la campagne internationale.

Ce slogan en anglais va accompagner la candidature jusqu'au vote de Lima, le 13 septembre prochain. Un choix stratégique.

Avec un slogan, il s'agit de convaincre le monde, et surtout les membre du CIO de donner les jeux à la France. Les porteurs de la candidature ont cette ambition. Il veulent aussi éviter de répéter les erreurs du passé.

"L'Amour des jeux", le slogan de la campagne de Paris 2012, n'a certainement pas torpillé les chances tricolores face à Londres en 2005, mais ce choix n'avait fait que renforcer l'attachement trop fort à l'héritage du baron, Pierre de Coubertin.

Cette fois, avec trois mots en anglais et un message court et percutant, il s'agit de s'adresser directement aux 87 votants, sachant que 80% d'entre eux demandent à ce que les dossiers leur soient transmis en anglais. "Ce slogan doit à la fois montrer notre vision, autour du partage, autour de passions, et aussi parler au plus grand nombre à l'international", explique Etienne THOBOIS, le directeur général de Paris 2024.

Il est donc logique de choisir la langue de Shakespeare, sans pourtant oublier le français puisqu'une déclinaison dans la langue de Molière existera. "Il y a deux langues officielles de l'olympisme, français et anglais, et on ne l'oublie pas", explique Etienne THOBOIS. Ce nouveau slogan devrait être dévoilé vendredi soir.

Et ce n'est pas fini...


 

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