Metz, ville impériale.
Je parle de l’époque située entre 1870 et 1918, où le Kaiser régnait sur cette partie de l’hexagone. Svetlana (je pense que ce prénom vient encore de plus loin à l’est !), notre guide nous a précisé que l’annexion avait été ressentie beaucoup plus douloureusement que dans les départements voisins, car Metz était une ville entièrement francophone. C’est pour cela que, pour bien s’imposer, les Prussiens ont bâti à tour de bras.
Notre hôtel, situé en face de la gare, devait dater presque de la même époque, et à l’époque, il était certainement très moderne. Mais l’accueil y était très cordial.
La gare dont, j’ai parlé plus haut, en est le symbole le plus évident, et juste en face se dresse l’imposant bâtiment de la poste : déjà les communications constituaient le nœud central du pouvoir. Cette gare, richement ornée était déjà à l’avant-garde concernant les pictogrammes qui indiquaient les différents endroits et leur destination en fonction des publics. Au coin du salon impérial, se trouve une statue qui a changé quatre fois de tête au cours de l’histoire, pourtant courte, en fonction des maîtres de la ville. L’arsenal a été transformé en auditorium, et c’est là que se déroulait l’AG de la MGEN.
En ce qui concerne les immeubles privés, il n’y a pas d’unité de style, les propriétaires ayant fait venir des architectes de toute l’Europe pour construire leurs maisons.
L’art moderne est présent dans la ville : nous voyons trois exemples de cubes terrestres déjà patinés, et qui venaient d’être installés lors de notre visite.
Et enfin, placardé en plusieurs endroits de la ville, une étonnante « proclamation » que je n’avais pas vue sur Bordeaux, mais que j’ai retrouvée en Bretagne après le 14 juillet.
Diverses photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…