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Le blog de Bernard SARLANDIE

Coimbra

17 Mars 2010, 08:58am

Publié par Bernardoc

carte portugal-2-20a20         Nous y sommes allés deux fois à Pâques pour rendre visite à Guilhem qui fréquentait la superbe fac, dans le cadre des échanges nécessaires à son inscription à la section intégrée franco-portugaise.

         La première année, nous sommes restés à Coimbra, dans la pension de famille conseillée à Guilhem par Anne-Marie ROUDIER, sa prof de portugais de Kju. Depuis six mois Guilhem était devenu un étudiant portugais typique et, entre ses cours il nous a accompagnés pour visiter les environs. Je me souviens notamment d’une anecdote à Conimbriga, où nous souhaitions déjeuner dans le restaurant qui se trouvait dans l’enceinte des ruines romaines, une excellente table selon le guide du routard. Las ! il était fermé. Nous allâmes donc en ville et nous nous installâmes dans un restaurant. Nous avons, demandé après la traduction de la carte par Guilhem, qu’il se renseigne sur un des plats proposés, ce qu’il fit, en portugais, bien entendu. Et lorsqu’il eut les explications Rose lui demanda de traduire, et avant qu’il ait pu dire un mot, la patronne nous a expliqué à toute vitesse en français ce qu’elle venait de lui dire. Visiblement, ce devait être quelqu’un qui était revenue au pays après la P7280001révolution des œillets. C’est au cours de cette visite que nous avons offert à Guilhem son costume d’étudiant, mais quelle histoire pour arriver à trouver suffisamment d’argent liquide, car le petit morceau de plastique bleu était fort peu usité.

         Nous sommes retournés au Portugal deux ans plus tard, avec Maeva, et là nous avons été hébergés chez les parents de Catarina…et heureusement que Guilhem est venu nous chercher sur une petite route car nous n’aurions sûrement pas trouvé. Après une virée par Coimbra, où les rives du fleuve Mondego étaient toujours aussi agréables, nous avons fait un court séjour SNB10776SNB10787dans la banlieue de Lisbonne, au bord de la mer, et Cat nous a fait visiter Sintra et Lisbonne, où, à l’invitation du directeur, nous avons déjeuné à l’Alliance Française, qui était le lieu de stage de Guilhem. J’avais reçu deux profs de cette ville à Langevin, mais elles n’avaient jamais donné suite à notre offre d’échange. Il faut dire que vu l’état de délabrement dans lequel le propriétaire SNB10815avait laissé sombrer le collège, il ne correspondait pas aux critères bourgeois de la ville de Sintra. SNB10839Et c’est peu après que nous eûmes la douloureuse surprise de voir notre voiture fracturée, à Cabo Esbichel, au sud de Lisbonne, ce qui entraîna la disparition du téléphone mobile de Guilhem, nos cartes d’identité et la carte Visa de Rose. Lorsque nous avons porté plainte auprès de la gendarmerie, ils SNB10841n’ont pas été étonnés, car cela arrivait régulièrement. Je l’ai signalé au Guide du Routard, mais il n’a pas intégré cette donnée. Au retour, j’ai voulu faire refaire la carte d’identité, mais lorsqu’on est pénalisé par le vol de ses papiers, il faut payer pour les refaire : il s’agit de toute évidence d’une double peine. Alors pour le moment, nous nous passons de CNI, en nous disant que peut-être un jour elle va revenir.SNB10849

         Nous attendons le mois de juillet pour notre prochain voyage : ce sera Cuba !SNB10868

Et ce n’est pas fini…

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Comenius, etc...

16 Mars 2010, 08:00am

Publié par Bernardoc

images-copie-12

         Dès que je fus devenu personnel de direction, j’ai eu envie de participer à différents programmes européens. J’avais plusieurs critères de choix : ils ne devaient pas se dérouler pendant les vacances, ils devaient être organisés dans un pays (ou une région) que je ne connaissais pas et une des langues de travail devait être l’anglais, que j’avais de moins en moins l’occasion de pratiquer.

         Parallèlement, je proposais d’accueillir chaque année des « assistants Comenius ». Successivement, il y a eu une Espagnole, puis une Italienne, une Hongroise et une Grecque ; même une Portugaise est venue faire quelques heures à Langevin.

         Ma première expérience fut un stage à Evora, au Portugal. J’y découvris que les Portugais de ma génération préféraient parler le français plutôt que l’anglais, et je dus servir d’interprète plusieurs fois.  C’est dès ce moment-là que je décidai d’inscrire dans chacun de mes rapports : « Si tous les participants suivaient pendant six mois avant le stage deux heures de cours d’esperanto par semaine, la compréhension serait largement suffisante pour permettre d’échanger sans passer par le truchement d’un traducteur ». Une grosse surprise, dans un coin perdu près de la frontière espagnole, je fus accueilli par un parent d’élève en tahitien : c’était un ancien de la légion étrangère qui avait épousé une Marquisienne et qui était rentré au pays avec sa famille à la fin de son contrat.

         Je participais aussi à un stage assez long à Weimar, en Allemagne. Là, il y avait deux langues de travail : le français et l’anglais. L’équipe organisatrice avait embauché une prof de langues à la retraite pendant trois jours. Comme tout le monde n’était pas devenu bilingue, on me sollicita pour lui succéder. Je n’avais jamais fait ce genre de boulot, et je dois dire que je ne me souviens pas avoir jamais été aussi attentif lors d’un stage. Ma prestation a plu, puisque je fus sollicité pour faire partie de l’équipe lors du deuxième stage six mois plus tard. Je profitai de ce stage pour monter un projet avec une collègue de Pologne et un collègue de Madère…Et c’est cette année-là, après avoir obtenu une entrevue au ministère, que j’ai enfin eu ma mutation. La Pologne, Madère, ce n’aura pas été pour moi, mais le projet que j’avais initié à Goya a vécu pendant une demi-douzaine d’années. C’est à Weimar que j’ai découvert l’opéra : Don Giovanni. Je m’étais sapé, comme j’aurais pu le faire en France, et je me suis rendu compte que jeans et baskets convenaient parfaitement. Weimar, c’est aussi la ville de Buchenwald, et en visitant le camp de concentration en ce mois de janvier, après avoir longé la rue Marcel PAUL, vu la plaque « Henri KRASUCKI », alors qu’il m’était impossible de parler tant la pression émotionnelle était forte, résonnait dans ma tête la chanson de Jean FERRAT (qui vient de mourir samedi dernier) Nuit et Brouillard.

         Autre visite « Arion » : Iglésias, au sud de la Sardaigne, organisée par des francophones, pour une majorité de francophones, mais avec nécessité de traduire en anglais (qui était censé être la langue de travail) la plupart des interventions effectuées en français ou en italien. Mais cette fois-ci, ils se sont passés de moi. Une merde à l’aéroport à Paris m’a donné le plaisir de revoir James qui a accepté de m’héberger pour une nuit. Suite à ce séjour, le collège Paul Langevin a reçu Paul, le Proviseur d’un lycée slovaque pour mettre en place un échange Comenius avec l’Italie comme troisième partenaire. Et bien, la Slovaquie, qui avait accordé une bourse de mille euros à ce collègue pour venir en France mettre en place le projet, a été le seul des trois pays à le refuser ensuite ! C’était décidément du grand n’importe quoi !

         Je voulais repartir une dernière fois et je remplis donc un dossier de la même façon que j’avais remplis tous les autres. Et deux « donneurs d’avis » ont refusé mon dossier en des termes insultants. Je n’ai pas tendu l’autre joue, mais j’ai envoyé un courriel qui, paraît-il, a circulé à l’agence Socrate, dont une employée m’a fait dire que cela faisait du bien de voir que tout le monde ne se mettait pas à plat ventre devant les bureaucrates éducatifs européens.

         Arrivé à Zola, j’ai proposé aux collègues de se lancer dans de tels projets, mais comme j’étais en froid avec Socrates, je leur ai dit que je les aiderais, mais que je ne serai pas l’initiateur. Donc, il ne s’est rien passé.

Et ce n’est pas fini…

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Ghana 1975 -Sénégal 2005

15 Mars 2010, 12:07pm

Publié par Bernardoc

         afrique  Trente ans après, retour en Afrique de l’ouest, à la découverte d’un nouveau pays : le Sénégal. Le cadre était différent : je n’y étais pas pour deux ans, mais pour deux semaines, et dans la cadre du comité de jumelage de Mérignac. En effet, cette ville est jumelée avec Kaolack et a un partenariat avec les îles du Saloum. Ma participation au voyage, outre la découverte de ce pays, avait un but pédagogique : intégrer davantage le collège Paul Langevin à la vie de la commune en lui offrant la possibilité de participer aux échanges avec une des villes jumelles. J’ai donc eu le feu vert de l’Inspecteur d’académie de l’époque, Roger SAVAJOLS, qui était toujours prêt à encourager les initiatives.

        carte-senegal1   Arrivée à Dakar après un vol au cours duquel j’ai pu voir le dernier film de Sembène Ousmane consacré à l’excision (film en wolof, sous-titré en français). Première surprise à l’aéroport : une Chinoise faisait partie de notre groupe et elle fut retenue à la police des frontières jusqu’à ce qu’un de nos contacts allonge le nombre de billets nécessaires pour qu’elle puisse passer. Deuxième surprise en arrivant à l’hôtel : alors que nous étions censés avoir des chambres individuelles, nous nous sommes retrouvés à trois dans la même chambre : Michel VERNEJOUL, le maire de Martignas, un autre membre du comité de jumelage et moi-même. Avec Michel nous encadrions le troisième larron qui n’a pas fermé l’œil de la nuit car apparemment Michel et moi ronflions en alternance. Une chambre fut attribuée à notre « coloc » dès le deuxième soir, mais ce n’était pas évident car il y avait un congrès à Dakar au moment où nous arrivions.

         Après deux jours de visite de la capitale, dont l’île de Gorée où nous accueillit le gardien, ancien combattant aujourd’hui décédé, nous partîmes dans un minibus climatisé vers St Louis, où nous fûmes hébergés à l’hôtel de la poste, celui dans lequel Jean MERMOZ avait sa chambre. Une grosse verrue au milieu de St Louis : le monument aux tirailleurs sénégalais morts au champ d’honneur pour la liberté du colonisateur. Ce monument est en ruines, et son entretien n’est sûrement pas la priorité de l’état sénégalais. Mais pourquoi la France ne contribue-t-elle pas à la restauration de ce monument ?

         Une petite virée au nord nous conduisit au parc national Djoud, un havre pour les innombrables pélicans. La visite se fait en bateau, ce qui nous permet de découvrir les spécificités des flore et faune tropicales.

         Notre voyage vers Kaolack nous fit traverser Touba, ville sainte musulmane dont nous visitâmes la superbe mosquée. A Kaolack, nous fîmes les visites prévues, je pris les contacts nécessaires avec un collège, et nous poursuivîmes vers les îles du Saloum. L’accueil fut excessivement chaleureux (et je ne parle pas du climat !) : ces gens qui n’ont rien sont prêts à tout vous donner. Un collège venait de s’ouvrir : le gouvernement avait nommé les enseignants, mais les parents devaient construire les bâtiments pour abriter les élèves. Il n’y avait pour le moment que les niveaux 6ème et 5ème avec, si je me souviens bien, 56 élèves par division ! Ce collège aussi était très demandeur d’ouverture sur le monde, et je notais soigneusement les coordonnées.

         Le retour vers Dakar, car nous arrivions au terme de notre périple, nous fit traverser Joal-Fadiouth, le village natal de Léopold Sedar Senghor, dans lequel nous fîmes une halte.

         Enfin, retour vers le froid mérignacais, puisque nous étions en novembre. J’approchai différents profs et par différents biais (B2i, français, Printemps des poètes,…) pour les inciter à éveiller nos élèves au contact avec l’Afrique. Rien ! Enfin, si certains aboutissent à Bourran après la fermeture de Langevin, ils pourront toujours prendre le train en marche.

Et ce n’est pas fini…

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Régionales

14 Mars 2010, 01:37am

Publié par Bernardoc

  Pas d'article aujourd'hui : je tiens un bureau de vote. Bien sûr, je vais voter FRONT DE GAUCHE. Si vous ne l'avez pas encore fait, pensez à aller voter.
Et ce n'est pas fini... 

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Notre croisière

13 Mars 2010, 13:59pm

Publié par Bernardoc

         Septembre 2003 : le Club Camif annonce pour la Toussaint 2004 la dixième croisière du Club. Toussaint 2004 ? Mais ce sera notre trentième anniversaire de mariage ! Nous décidons donc de nous faire ce plaisir. Club Camif sous-traite avec « Taitbout voyages » qui achète des places à « Costa croisières ».

         Sur tous les bulletins d’inscription figure une ligne : « date du mariage ». J’avais entendu dire qu’en ces occasions on ne manquait pas de fêter ça sur les navires, et donc nous nous apprêtions à faire la fête.

         En attendant, nous nous embarquâmes donc à Savone, un port italien spécialement construit pour cette entreprise touristique, après avoir débarqué du train à Nice, d’où nous étions pris en charge. Dès l’embarquement nous fûmes pris en photo et ce n’était que le début, car tout est organisé sur le bateau pour vous faire dépenser votre argent, et on ne vous présente la facture qu’à la fin du voyage. Il faut donc être très prudent si l’on ne veut pas subir de désagréables surprises.

         Notre croisière devait nous emmener jusqu’à Istanbul après différentes escales en Italie, en Sicile et en Grèce. Nous avions réservé les excursions dès le départ, et nous ne fûmes pas déçus de nos choix. Enfin, plusieurs années après nos enfants, nous découvrîmes nous aussi Pompéi (à l’aller) et Rome (au retour). L’escale à Palerme nous conduisit jusqu’à Taormina, cité perchée et très touristique. Une journée en mer nous amènera à Istanbul, où nous avons failli nous perdre dans le bazar après avoir visité la ville. Je fus content de remonter sur le bateau après le repas du soir dans un restaurant animé par des danseuses orientales, car le spectre de l’attentat n’avait cessé de me hanter. Fort heureusement, il n’en fut rien.

         Après une escale sur l’île volcanique de Santorin, dont la structure n’était pas sans nous rappeler celle de BoraBora, où nous nous fîmes des frayeurs en gravissant la montagne à dos d’âne, notre bateau fit une escale en Grèce, et après deux heures de route nous arrivâmes à Kalambaka, au pied des Météores, pour découvrir un panneau « LE HAILLAN », qui est sa ville jumelle. J’étais loin de m’imaginer alors que quatre ans plus tard je serai Conseiller municipal délégué aux jumelages et aux relations internationales et que Kalambaka deviendrait bien plus familier.

         Lors d’une nuit en mer, nous passâmes au large du Stromboli, ce qui fut également un spectacle très impressionnant.

         Tout au long des excursions nous étions « encadrés » par des jeunes gens dont le seul but était de nous compter et de lever une pancarte pour nous inviter à les suivre, et je me disais que, même s’ils étaient payés avec un lance-pierres, c’était tout de même une agréable façon de voyager qui ne m’aurait pas déplu.

         Lors de la première réunion des passagers dans la salle de théâtre, il nous fut bien recommandé de surtout ne pas importuner le personnel pour lui rappeler un anniversaire, une fête,…Bien discipliné, nous avons respecté la consigne…et fûmes bien déçus de ne voir rien arriver le 31 octobre, alors que tout au long de la croisière les anniversaires de naissance étaient célébrés en grande pompe. Je questionnais les accompagnateurs le lendemain, qui me demandèrent si j’avais rappelé la date. A ma réponse négative, il me fut répondu que c’était un oubli et que j’avais eu tort de respecter les consignes.

         Les bulletins d’inscription comportent toujours une ligne pour la date de mariage, et lorsque j’ai écrit pour dire que ça ne servait à rien vu notre expérience personnelle, je n’ai jamais reçu la moindre excuse ni la moindre offre de compensation.

         Il est possible que nous refaisions une croisière, mais nous tâcherons d’éviter ces trois coorganisateurs que sont « Club Camif », « Taitbout voyages » et « Costa croisières » : mauvaises adresses !

Et ce n’est pas fini…

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N'importe quoi !

10 Mars 2010, 00:01am

Publié par Bernardoc

    Oh comme je me réjouis d'être "retraité" et non pas "honoraire", déclassé de 1ère classe. Au moins on ne viendra pas me réquisitionner pour aller boucher les trous que le gouvernement CSF (Châtel-Sarkozy-Fillon) creuse dans les rangs des enseignants afin de garantir les profits des traders, puisque les économies réalisées par l'Etat servent à renflouer les banques.
 Mais il aurait bien tort de changer sa politique puisque les fonctionnaires qui restent sont satisfaits. Il me semble que la dernière grève à laquelle j'ai participé lorsque j'étais en activité avait motivé un autre collègue de l'établissement. Il reste donc de la marge avant que les titulaires se sentent menacés !
Et ce n'est pas fini !

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La Guadeloupe

9 Mars 2010, 00:04am

Publié par Bernardoc

         Carte+Guadeloupe+copie  Toussaint 1994 : vingt ans de mariage. Je propose que nous allions découvrir la Guadeloupe, d’autant qu’un collègue y était Proviseur-adjoint d’un Lycée Professionnel, et qu’il nous avait invités. Comme les enfants avaient insisté pour venir avec nous, nous avions choisi d’aller dans une résidence hôtelière images-copie-11du Gosier et un pack de visites organisées qui nous occupaient un jour sur deux, ce qui nous laissaient la moitié du séjour pour nous retrouver avec Michel. En ces temps anciens où internet était encore dans les limbes, la communication était épistolaire, et quelques jours avant notre départ nous reçûmes une lettre dans laquelle il nous souhaitait un bon séjour, mais que lui serait en Métropole pendant ces vacances. Ce fut un choc ! et je me suis senti trahi. J’ai mis du temps à m’en remettre, mais, et surtout maintenant qu’il nous a quittés, je pense à son excellente cuisine, aux nombreux tableaux qu’il nous a offerts, et surtout à la merveilleuse petite graine qu’il avait semée en moi et qui a germé une vingtaine d’années plus tard.

         Nous avons malgré cette déception beaucoup aimé la Guadeloupe, avec ses couleurs qui nous rappelaient celles de BoraBora, les balades dans une jungle aux senteurs africaines, et bien entendu la plage et la mer dont la température était…tropicale. Pour compléter, nous avons effectué une balade en bateau à fond de verre pour admirer coraux et poissons. Là encore, les souvenirs envahissaient nos têtes.

         images-copie-7Nous avons été surpris de voir la façon dont les Guadeloupéens briquaient leurs tombes en ces temps de Toussaint, et nous avons même dû patienter un jour en voiture derrière un enterrement avec orchestre en tête : j’imagine que cela ressemblait à ce qu’on peut trouver en Louisiane, même si c’est un pays dans lequel je ne suis jamais allé.

         images-copie-8Enfin, sans doute le point d’orgue de notre séjour, notre visite aux Saintes, îles protégées des voitures, même si elles sont surtout dédiées à l’accueil des touristes. Nous avions une guide d’origine européenne et ça faisait tout drôle de l’entendre passer du français que nous pratiquons vous images-copie-10et moi au créole : le bilinguisme existe vraiment, et les gens ont beaucoup de chance de pouvoir maîtriser également deux langues. Et nous avons eu le bonheur de visiter le Fort Napoléon avec un guide local qui possédait un humour dévastateur.

         Après cette courte période « estivale », il était temps de retrouver les brumes automnales bordelaises.

Et ce n’est pas fini…

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Le Danemark

8 Mars 2010, 14:26pm

Publié par Bernardoc

         carte-danemarkVisité en deux fois : en « montant » et en « redescendant ».

         images-copie-5A l’aller, avant de nous embarquer à Frederikshavn, en route pour Oslo, nous n’avons pas manqué de visiter « Legoland » à Billund, dont nous avions beaucoup entendu parler, et dont un certain nombre d’éléments jonchaient habituellement le sol de la maison. Cela n’avait rien à voir avec Disneyland de Los Angeles que nous avions visité en rentrant de Polynésie, histoire de couper le long voyage de retour, mais nous y avons pris du plaisir (et nos enfants également !).

         Un peu plus au nord, je me souviens d’Århus, comme d’une ville à la fois artistique et touristique (je ne suis pas allé vérifier sur une encyclopédie, ma mémoire est-elle bonne ?) se prélassant sous un soleil estival très chaud.

         images-copie-4Le retour se fit par le bac entre Helsingborg (Suède) et Helsingor (Danemark). Ca ne vous dit rien ? « To be or not to be ? », c’était là ! Et avec des sauts de puce entre plusieurs îles, nous aboutîmes à Copenhague. Le camping se trouvait à l’extérieur de la ville, mais une bonne liaison ferroviaire nous y images-copie-6conduisait en quelques minutes. Tout de suite, visite de la ville, avec, évidemment, la petite sirène ; c’était la deuxième fois que je la voyais et j’étais toujours aussi déçu que la première fois. Et pourtant, que de monde ! Un séjour à Tivoli s’imposait : parc d’attractions délicieusement kitsch où nous avons passé une bonne journée.

         Les soldes commençaient à Copenhague, et nous en avons donc profité pour faire du magasinage et renouveler une partie de notre garde-robe.

         Il fallait maintenant songer à regagner nos pénates, via l’Allemagne, car nous voulions faire une halte en Alsace pour contacter des amis que nous n’avions pas revus depuis BoraBora.

         Nous traversâmes la frontière à un autre endroit qu’à l’aller, et bien entendu, quelle fut la voiture arrêtée ? La nôtre !

Et ce n’est pas fini…

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La Suède

7 Mars 2010, 01:22am

Publié par Bernardoc

         Carte-suede  Nous étions au moment où Renault avait épousé Volvo, et partout en Suède les garages Volvo affichaient le panonceau Renault en taille équivalente. La réciproque était loin d’être vraie en France. Notre voiture ayant besoin d’une révision périodique, nous profitâmes d’un garage à proximité d’un terrain de camping pour la faire exécuter.images-copie-3

         IKEA, qui affiche les couleurs suédoises en France, n’a pas besoin de cela dans son pays d’origine, et là, toutes les enseignes sont rouges.

         cercle-polaireNous avions retrouvé l’été et nous nous sommes même baignés en eau vive lors d’une halte, je ne me souviens plus si c’était au nord ou au sud du cercle polaire, dont le passage est beaucoup moins frappant que du côté norvégien : pas de microclimat ni de grande structure, juste un petit immeuble qui peut vous délivrer un certificat de passage.

         images-copie-61Nous avons beaucoup apprécié Stockholm, son métro, lesimages-copie-1 balades en bateau, et c’est là que nous fîmes une rencontre surprenante. Nous étions montés dans la tour de la télévision pour avoir une vue d’ensemble sur la capitale. Et là-haut, alors que je faisais le tour, je suis tombé sur trois asiatiques (un homme et deux femmes) qui parlaient entre eux une langue que je connaissais : l’esperanto. Bien entendu, nous entamons tout de suite une conversation, et la première question que m’a posé le Chinois (les deux filles étaient japonaises) fut : « Est-ce que vous voyagez au moyen de l’esperanto ? » (Je traduis, la langue apparaîtra sans doute plus tard sur le blog). Moi qui avait pas mal bougé avant la Scandinavie, on ne m’avait jamais demandé « Est-ce que tu voyages au moyen de l’anglais (ou du français) ? » C’est qu’il existe plusieurs annuaires mondiaux d’espérantistes qui se déclarent prêts à accueillir et à faciliter la prise de contact avec le « vrai » pays, c'est-à-dire pas le pays réservé aux touristes. Et le meilleur moyen de se comprendre entre deux Japonaises et un Chinois à Stockholm, et bien c’était la langue-pont anationale, l’esperanto. Nous avons pris ensemble l’ascenseur pour redescendre et nous étions tant occupés à nos échanges que pas un d’entre nous n’avait pensé à appuyer sur le bouton !images-copie-2

Et ce n’est pas fini…

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La Laponie

6 Mars 2010, 00:33am

Publié par Bernardoc

         images-copie-54  drapeauElle se trouve à cheval sur trois pays scandinaves : la 4236952772 0a5ba9f26f mNorvège, la Suède et la Finlande. Il paraît que c’est le pays du Père Noël, c’est pour cela que son traîneau est tiré par des rennes. noel-laponCet animal, central pour les Lapons, leur fournit à peu près tout ce dont ils ont besoin. Il y a vingt ans, il était déjà concurrencé par les scooters des neiges en hiver, voire les 4x4 en été. Mais je suppose que le téléphone mobile de maintenant ne fait pas partie de ses rivaux. 

         ImageVaultHandlerMais avant de quitter la Norvège, il me faut quand même rappeler deux spécificités qui nous ont étonnés : les églises en bois debout et les maisons au toit végétalisés, qui, avant le maison-typique« développement durable », n’étaient pas connues en France.

         Nous quittons donc la Norvège, pour rejoindre la Suède en passant par la Finlande. Nous étions juste en transit et nous n’avons rencontré aucun douanier ni garde frontière entre la Norvège et la Finlande. Nous nous arrêtâmes juste une fois dans ce pays pour satisfaire des besoins naturels, et nous regagnâmes bien vite notre voiture car, dès que nous avions mis le pied dehors, nous fûmes assaillis par des hordes de moustiques agressifs. Fort heureusement, sous ces latitudes, ils n’étaient pas porteurs du paludisme.

         L’entrée en Suède, qui marquait le début de notre redescente vers le sud, se fit sans encombre, et lorsque nous nous arrêtâmes dans le premier terrain de camping, nous fûmes agréablement surpris de voir que les douches chaudes étaient gratuites, et que les prix étaient sensiblement inférieurs à ceux pratiqués en Norvège.images-copie-59

         Nous en étions à notre quatrième pays scandinave, et je peux dire que contrairement à ce qui est généralement colporté, tous les Scandinaves ne sont pas bilingues (leur langue + l’anglais). Lorsque nous arrivions dans une ville, nous nous dirigions vers l’Office du Tourisme local et je m’adressais en français à l’hôtesse (nous y avons rarement vu des hommes) ; soit la réponse était en français, soit j’avais droit à des excuses en français me disant qu’elles ne maîtrisaient pas assez notre langue pour me donner les explications nécessaires. Je continuais alors par : « Ĉu vi parolas esperanton ? », et hélas, la réponse était immanquablement « No ». Je consentais alors à utiliser la langue de Thatcher et Reagan et adaptais le niveau de langue en fonction de celui de mon interlocutrice.

Et ce n’est pas fini…

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