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Le blog de Bernard SARLANDIE

Un magnifique concert.

22 Janvier 2023, 18:31pm

Publié par Bernardoc

C'était hier, suite à l'assemblée générale de France-Cuba. Pendant une heure et demie, le duo Wayra, composé de Jean-Pierre JOLICARD et d'Eric GALERA (qui n'est autre que notre secrétaire général) nous a fait voyager dans diverses régions d'Amérique latine, et bien entendu de Cuba.

Tous les deux multiinstrumentistes nous ont enchantés par les différents rythmes joués par une multitude d'instruments. C'était un voyage également très pédagogique au cours duquel nous avons pu apprendre que les jésuites, non contents d'avoir importé les instruments à cordes, ont aussi formé les amérindiens à la construction de violons très réputés.

Nous n'avons pas vu le temps passer, et les spectateurs non-adhérents n'ont certainement pas regretté leurs 5 €, d'autant que pour ce prix était inclus le mojito traditionnel de l'association.

Vous aurez un aperçu musical d'ici quelques semaines sur la future page FB de France-Cuba-Gironde, mais en attendant les photos pour vous montrer l'utilisation des différents instruments par nos artistes.

Après l'AG nationale de 2023, nous envisageons de proposer la candidature du Haillan pour celle de 2024. Nous aurons besoin de bras ! Prêts à retrousser vos manches ?

Et ce n'est pas fini...

Un magnifique concert.Un magnifique concert.Un magnifique concert.
Un magnifique concert.Un magnifique concert.
Un magnifique concert.Un magnifique concert.Un magnifique concert.

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Va-t-en guerre.

21 Janvier 2023, 10:16am

Publié par Bernardoc

Emmanuel MACRON : "Nous devons avoir une guerre d'avance"

Quel bel espoir pour nos enfants et petits enfants ! On supprime les diplomates et on augmente d'un tiers le budget militaire auquel on attribue 400 milliards d'euros. Mais d'où sort cet argent magique, quand on sait que le gouvernement s'avoue incapable de trouver 12 milliards (environ 3% de 400) pour compenser le « déficit » passager des retraites ? Est-ce qu'on ne continuerait pas à nous prendre pour des imbéciles ? Est-ce qu'on a jamais résolu des problèmes planétaires par la guerre depuis les Romains jusqu'aux nazis en passant par Napoléon ?

Il me paraît nécessaire de rappeler cette phrase de Louis LECOIN, ce militant pacifiste qui avait réussi à arracher à de Gaulle le statut d'objecteur de conscience : S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre, mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non à la guerre. Car on n'élabore pas une SOCIETE HUMAINE sur des monceaux de cadavres.

Brassens disait à peu près la même chose : « Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami. »

Sans oublier le projet de loi déposé il y a une trentaine d'années par de courageux sénateurs socialistes, dont le Girondin Marc BOEUF, pour le désarmement unilatéral de la France.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Poubelles.

20 Janvier 2023, 16:13pm

Publié par Bernardoc

Mais qu'est-ce que c'est que cette nouvelle loi ? Les éboueurs ne vont plus passer à la maison, mais ce sont les habitants qui doivent se déplacer à plusieurs centaines de mètres pour se rendre dans des conteneurs avec leurs sacs. Si c'est pour faire des économies, cela ne sera que pour les collectivités territoriales qui, en réduisant la longueur des tournées, dépenseront moins d'essence et de frais d'entretien des véhicules. Mais cela ne rapportera rien aux ménages qui, en plus de la Taxe sur les Ordures Ménagères, devront payer une redevance supplémentaire s'ils ont plus de 44 x 60 litres d'ordures par an.

On remarque une nouvelle fois l'absence de souci écologique du gouvernement : multiplier le nombre de voitures qu'il faudra utiliser pour se rendre jusqu'aux conteneurs n'est certainement pas un bon point pour le bilan carbone. Sans compter que certains ménages seront amenés à construire un local réfrigéré pour ne pas être empesté en été.

Que risque-t-il de se passer alors ? Au lieu de faire du tri, les gens, lorsqu'ils auront dépassé le quota imposé, mettront leurs ordures dans les bacs en libre accès, ou alors, comme on l'a montré hier soir à la télé, ils laisseront leurs sacs devant le conteneur fermé. Est-ce cela que veut le gouvernement ?

Après la poste, maintenant les poubelles, quel sera le prochain service détruit par ce gouvernement ?

Et ce n'est pas fini...

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On va gagner !

19 Janvier 2023, 18:38pm

Publié par Bernardoc

Du jamais vu pour une manif syndicale ! A partir de l'école normale de Caudéran (pardon, je crois qu'il faut dire Inspé aujourd'hui), tous les dix mètres des grappes de personnes marchaient sur les trottoirs en direction de la place de la République. Les instits de l'ancienne école d'application n'avaient visiblement pas tout compris, comme les contrôleurs TBM qui attendaient le passage d'un bus histoire d'espérer verbaliser quelques malheureux qui avaient échappé au ruissellement et n'avaient pas les moyens de payer un ticket.

Donc, lorsque j'arrivais à la République, j'ai eu du mal à faire le tour afin d'aller saluer collègues et camarades tant la foule était compacte.

Nous sommes donc partis pour un grand tour de trois heures, au long duquel j'ai pu faire connaissance (grâce à mon drapeau) et discuter avec des camarades de divers horizons, actifs ou retraités.

Autre plaisir aussi : je me trouvais près du camion de l'UD les deux fois où il a balancé L'Internationale. Bien entendu je l'ai reprise, mais j'étais bien seul. Dommage. Manque de culture syndicale ?

J'étais assez proche de la tête et lorsque nous dépassions la place de la Bourse, la queue du cortège s'ébranlait à peine de la place de la République.

Alors combien ? 16 000 (police), 30 000, 45 000 ou 60 000 (intersyndicale) ? En tous cas, BEAUCOUP !

Et ce n'est pas fini...

On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
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On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !
On va gagner !

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C'est demain !

18 Janvier 2023, 15:21pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Racket

17 Janvier 2023, 17:10pm

Publié par Bernardoc

Ils ne savent plus comment alimenter leurs caisses : j'avais rendez-vous à la radio à 10 heures, donc je venais d'arriver et je me suis pris une amende (il paraît qu'il ne faut plus utiliser ce mot) de 30 € le temps que j'aille alimenter le parcmètre. Je suis outré, mais je me demande si je vais contester : quel poids aurai-je, moi simple citoyen retraité face à un agent "assermenté" ? Ras le bol !

Et ce n'est pas fini...

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Citations.

16 Janvier 2023, 11:29am

Publié par Bernardoc

CFDT : « Ce projet ne tient pas compte du travail réel ».

CFE-CGC : « Deux années supplémentaires, cela pèse sur l'espérance de vie en bonne santé ».

CFTC : « Nous n'avons pas d'autre choix que de frapper vite et fort ».

CGT : « L'unité syndicale, meilleur indicateur de la nocivité de la réforme ».

FO : « Il n'y a pas de problème de financement des retraites, mais un problème d'emploi ».

FSU : « Les pensions des femmes sont de 40% inférieures à celles des hommes ».

Solidaires : « Leur réforme, c'est mourir au travail ou la retraite à l'hôpital ».

UNSA : « Pas un jour, pas un mois de plus ».

Et ce n'est pas fini...

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Réforme des retraites : le système espagnol, un exemple défaillant

15 Janvier 2023, 11:57am

Publié par Bernardoc

In Libé Matin du 15 janvier 2023

Pour défendre son projet de loi, le gouvernement français fait la comparaison avec l’autre côté des Pyrénées, où l’âge de départ sera bientôt à 67 ans. Périlleux, tant les systèmes sont différents et tant celui de l’Espagne paraît en grande difficulté.

En Espagne, pays dirigé par les socialistes de Pedro Sánchez, allié à Podemos, la retraite est aujourd’hui à 65 ans (66 ans pour ceux qui ont cotisé moins de 37,5 ans) et sera en 2027 à 67 ans. Un héritage de l’ère Zapatero qui, en 2011, a fait voter ce report progressif de deux ans. C’est l’exemple brandi par les partisans de la réforme Macron-Borne pour justifier le report de l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64 ans. C’est oublier que là-bas, la durée de cotisation est très inférieure à celle fixée en France : en 2022, pour partir à 65 ans, il fallait 37,5 annuités contre 42 (et bientôt 43) en France pour une pension complète.

Oublier aussi que, de l’autre côté des Pyrénées, le taux de remplacement net – soit le montant de la première pension de retraite rapporté à la dernière rémunération perçue en activité – est, selon l’OCDE, de 80 % contre 74 % en France. Oublier, enfin, qu’un récent accord entre syndicats et patronat prévoit d’augmenter dès cette année les pensions de 8,5 %, soit l’équivalent du taux d’inflation moyen l’an dernier : les plus de 65 ans toucheront un minimum de 10 963 euros par an, 13 525 euros pour ceux qui ont la charge d’un ou d’une conjointe.

Mais le système espagnol se porte-t-il mieux que le français ? Pas vraiment… Pour l’heure, on compte environ deux actifs pour un retraité. Et ce, en vertu d’un fonctionnement où seuls 40 % des salariés espagnols touchent plus qu’un retraité moyen. Cette année, le paiement des retraites va demander 224 milliards d’euros, alors que les caisses de la sécurité sociale ne rapportent que 152 milliards d’euros : ce déficit sera comblé par le budget annuel, contribuant ainsi au gonflement de la dette publique au-delà de 125 % du PIB.

Les prédictions d’ici trois décennies sont encore plus inquiétantes. A en croire Eurostat, si rien ne change d’ici 2050, le pays comptera presque autant de salariés que de retraités. L’Autorité indépendante de responsabilité fiscale prédit alors une dette publique à 191 % du PIB. Le pays a l’une des plus longues espérances de vie, près de 84 ans en moyenne, et l’essentiel des baby-boomers (4 millions d’entre eux auront atteint l’âge de la retraite dans dix ans) disposent d’une épargne chiche. Intenable…

Il faudra néanmoins être patient pour connaître les futures règles espagnoles. Attendu fin 2022, l’accord entre partenaires sociaux pour assurer la continuité de l’actuel système se fait attendre. L’équation est ardue pour le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, José Luis Escrivà.

Les experts estiment qu’il n’existe que trois solutions. Baisser le montant des retraites ? Aucun parti de ne s’y risque. D’autant qu’un accord national, le pacte de Tolède de 1995, a gravé dans le marbre l’obligation de ne pas les désolidariser de l’inflation – accord qu’une commission a le devoir de vérifier tous les cinq ans. Repousser l’âge légal de la retraite ? Personne ne veut y toucher. Modifier le mécanisme de cotisations ? Le gouvernement socialiste – qui a déjà plafonné les retraites les plus élevées (au-dessus de 3 058 euros par mois) – propose une élévation graduelle du montant des cotisations, à hauteur de 30 % entre 2025 et 2050. Mais la Ceoe, syndicat du patronat, s’y refuse, arguant que cela porte préjudice aux entrepreneurs. La négociation est donc pour l’instant bloquée, même si Bruxelles fait pression pour la déverrouiller.

Du côté de l’opposition, les conservateurs du Parti populaire pour qui le «pays a un problème énorme de soutenabilité à moyen et long terme» n’apportent pas d’autres propositions concrètes. A l’orée de cette année électorale – municipales et régionales en mai, générales en décembre –, leur leader, Alberto Núnez Feijóo, s’est fendu d’une promesse d’aides publiques : un chèque de 200 à 300 euros pour 6 des 9 millions de retraités s’il parvient au pouvoir.

L’économiste Javier Díaz-Giménez voit une solution à moyen terme pour régler ce casse-tête d’un système par répartition où tout consensus semble impossible à arracher : «Il faudrait dire aux entreprises que dorénavant toutes les conventions doivent inclure un plan d’épargne retraite et qu’elles ont jusqu’à 2025 pour s’y adapter.» A plus long terme, il recommande de s’inspirer du modèle suédois, mixant des apports au système de répartition global et à des fonds de pension personnalisés.

Et ce n'est pas fini...

 

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Collector.

14 Janvier 2023, 14:50pm

Publié par Bernardoc

Offert par une professeure émérite d'anglais à l'université Bordeaux-Montaigne.

Ege dankon mia karega fratino Cécile !

Et ce n'est pas fini...

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Contre la réforme des retraites, un front syndical uni et déterminé

13 Janvier 2023, 18:13pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'Options, le magazine de l'Ugict-Cgt

Sans surprise, c’est en dramatisant les déséquilibres à venir des régimes de retraite qu’Élisabeth Borne à officiellement présenté la réforme des retraites. En utilisant jusqu’à saturation le verbe «  préserver  » ou ses dérivés pour argumenter le sauvetage d’un système qui, selon le gouvernement, serait en péril, la Première ministre a pour une fois omis de citer le dernier rapport du Cor (Conseil d’orientation des retraites) qui s’inscrit en faux contre cette affirmation. C’est ce qu’a confirmé son président, Pierre-Louis Bras, lors de la présentation du rapport en septembre 2022  : «  Dans la plupart des hypothèses, la charge que représente les retraites pour les actifs diminuera, sauf dans la plus défavorable  ».

Le déficit évoqué incessamment par le gouvernement à l’horizon 2030 représenterait en effet à peine 3 % des masses financières consacrées aux retraites (plus de 300 milliards d’euros par an). En appelant à une journée de mobilisation interprofessionnelle de grèves et de manifestations dès le 19 janvier, l’intersyndicale (Cfdt, Cgt, Fo, Cfe-Cgc, Cftc, Unsa, Solidaires et Fsu) dans un front uni et déterminé, l’affirme : « Le système de retraite par répartition n’est pas en danger. Rien ne justifie une réforme aussi brutale ». Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, n’en démord pourtant pas. Et insiste : « C’est un fait, un fait incontestable (…), c’est grave », a-t-il martelé lors de son intervention.

Ce qui est grave, c’est en réalité la baisse continue du niveau relatif des pensions par rapport à la rémunération des actifs. Un décrochage documenté par le Cor et que va accentuer la réforme annoncée, le «  travailler plus longtemps  » et dans des conditions de plus en plus mauvaises se traduisant par une difficulté toujours accrue à atteindre le taux plein. Comme cela était annoncé au cours des dernières semaines, l’âge légal à partir duquel il sera possible de partir à la retraite, si le projet devait être mis en œuvre, sera progressivement relevé à compter du 1er septembre 2023, à raison de trois mois par année de naissance. Il faudra avoir 63 ans et 3 mois en 2027, 64 ans en 2030 pour les personnes nées après 1968.

Le taux plein est en outre conditionné à une durée de cotisation allongée : 43 ans, soient 172 trimestres dès 2027 pour les personnes nées à partir de 1965, contre 169 avant la réforme. C’est une accélération du calendrier envisagé par la réforme Touraine de 2014. Elle ouvre la voie à un nouvel espace pour le développement de l’épargne retraite, notamment par les cadres, les professions intermédiaires et techniciennes dans l’espoir d’un maintien du niveau de vie. Tous les agents publics, fonctionnaires comme contractuels, sont concernés, sur les trois versants de la fonction publique.

Et ce n'est pas fini...

 

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