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Le blog de Bernard SARLANDIE

Vers l'Ile Rousse.

16 Juin 2023, 14:00pm

Publié par Bernardoc

Nous retraversons donc l'île, d'est en ouest cette fois-ci, en direction de la côte nord-ouest.

Nous prenons la route à travers le maquis du désert des Agriate, route que notre guide aurait bien aimé nous épargner, car de peu d'intérêt et cela nous aurait fait gagner deux heures de car, mais ce n'était pas possible compte-tenu de la feuille de route de notre programme (question d'assurance). Nous étions assis au premier rang, donc photos à travers le pare-brise.

Nous nous arrêtons à l'Ile Rousse, port fondé en 1758 par Pasquale PAOLI, dans le but de concurrencer Calvi, tenue par les Génois. Il paraît qu'en pleine saison cette station balnéaire déborde de touristes, mais lors de notre visite, sous un magnifique ciel bleu, cette bourgade de 3 100 habitants nous a paru bien tranquille.

Et ce n'est pas fini...

Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
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Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.
Vers l'Ile Rousse.

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Première traversée transversale.

15 Juin 2023, 21:05pm

Publié par Bernardoc

Oui, car il y en aura plusieurs au cours de ce voyage de 1200 km ! Rappelons que la Corse mesure environ 183 km par 83, ce qui la place au quatrième rang des îles méditerranéennes. Nous étions partis d'Ajaccio, sur la côte ouest, en Corse du sud et nous allons arriver à Folleli (feu follet), sur la côte est au sud Bastia, en Haute Corse. Notre point de chute sera l'hôtel San Pellegrino, au bord de la plage (nous avons seulement mouillé nos pieds) pour deux nuits.

Après le repas, direction le col de Vergio en passant par les gorges de Spelunca où Arnaud, notre chauffeur, nous a montré tous ses talents. Personnellement, il me semble que j'aurais beaucoup de mal à conduire en Corse. Je ne suis sans doute pas le seul, si j'en juge par le nombre de cyclistes et de motards qui circulaient.

Une fois le col passé, nous sommes dans le Niolo, « le royaume de la randonnée » selon Le Routard. Mais c'est à travers les vitres de notre autocar que nous pouvons admirer le monte Cinto qui culmine à 2706 mètres.

Et ce n'est pas fini...

Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.
Première traversée transversale.

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La calanche de Piana.

14 Juin 2023, 18:46pm

Publié par Bernardoc

Quoi de plus excitant que cette balade marine dans ce golfe de Porto, site classé au patrimoine mondial pour se mettre en appétit ? Après l'avoir découverte par la route qui la surplombait, c'était un tout autre aspect que nous voyions de la mer, et nous avons pu apprécier les commentaires bien rodés et pleins d'humour de l'équipage.

Le paysage, qui n'est pas sans rappeler l'Estérel, n'a guère changé depuis le XIX° siècle si l'on en croit la description qu'en faisait Maupassant : « Une vraie forêt de granit pourpré...des roches aux formes étranges, des moines en robe, diables cornus, oiseaux démesurés, tout un peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar pétrifiée par le vouloir de quelque dieu extravagant ». Eh bien, c'était exactement cela !

Et ce n'est pas fini...

La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.
La calanche de Piana.

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Le début de notre périple.

13 Juin 2023, 17:45pm

Publié par Bernardoc

Nous partons vers le nord par une route de montagne (la Corse est une montagne dans la mer) pour rejoindre la mer à Cargèse « la grecque » qui surplombe le golfe de Sagone.

Auparavant, nous avions fait une escale à Vico, bourg typique de 900 habitants, aux hautes maisons séparées par des ruelles étroites, entouré de montagnes et étape nécessaire si j'en juge par le nombre de cars et le nombre de boutiques de souvenirs. L'église m'a paru intéressante.

Nous repartons ensuite vers Porto (pas la portugaise!) où nous nous embarquerons pour une excursion maritime, mais ce sera pour la prochaine chronique.

Comme nous ne nous sommes pas arrêtés en route (fort peu d'endroits pour un stationnement sécurisé de car) les photos (à part celles de Vico) ont été prises à travers les vitres, d'où les reflets.

Et ce n'est pas fini...

Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.
Le début de notre périple.

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Ajaccio.

12 Juin 2023, 18:02pm

Publié par Bernardoc

Nathalie et Arnaud nous attendaient à l'aéroport pour nous conduire jusqu'à l'hôtel Fesch, situé dans la rue piétonne du même nom.

Après avoir pris possession de notre chambre, nous sommes partis découvrir les environs de l'hôtel : statue de Napoléon, bien entendu, mais aussi monument dédié à la Résistance (la Corse fut le premier département français libéré en 1943) avec des inscriptions vraiment républicaines, quelque peu éloignées de certains slogans que nous avons croisés, tagués, au cours de cette semaine de découverte.

Une librairie très bien achalandée se trouvait sur notre route vers le port de pêche. Puis, de retour à l'hôtel, nous grimpâmes jusqu'au « rooftop » (comme on dit en corse) d'où nous avions une belle vue sur la baie de la capitale de l'île.

Et ce n'est pas fini...

 

Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.
Ajaccio.

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En route ou plutôt en vol !

11 Juin 2023, 21:02pm

Publié par Bernardoc

 Lundi 22 mai 2023, un peu avant midi, nous étions au Forum des associations pour prendre le car qui nous conduirait à l'aéroport. Pour la troisième fois nous participions au voyage du CLAD. Après la Roumanie puis le Portugal, cette année, direction la Corse.

 Comme d'habitude, nous étions plus d'une quarantaine, mais il me semble qu'il y avait pas mal de renouvellement. Toujours est-il que nous étions heureux de retrouver des amis avec qui nous avions partagé les deux précédents voyages.

 Un peu de cafouillage à l'aéroport et la découverte de la disparition de personnel aux guichets d'enregistrement. Peut-être la prochaine fois nous demandera-t-on de remplacer le pilote ?

 Enfin, le vol s'est bien passé et comme j'étais côté hublot, j'ai fait comme d'habitude et j'ai pas mal mitraillé.

Et ce n'est pas fini...

 

En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !

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Les retraités ne veulent plus être à la rue, alors ils sont DANS la rue !

10 Juin 2023, 20:53pm

Publié par Bernardoc

Le groupe des 9 a décidé de faire de la journée du 15 juin une grande manifestation de la population retraitée pour l’augmentation des pensions.

Les prix flambent…

Dès le premiers mois de 2022, l’énergie dans son ensemble et les carburants ont enregistrés de très fortes hausses ainsi que l’alimentaire. Cette réalité dénoncée par les retraités s’est d’ailleurs traduite par des manifestations sur tout le territoire le 24 mars 2022.

Et pourtant, MACRON et le gouvernement BORNE n’ont décidés d’accorder seulement que 4% en juillet et les retraités n’en ont vu la couleur qu’en septembre ! Quand dans le même temps les prix des produits frais légumes, fruits, viandes prenaient leur envol allant jusqu’à +14% pour le poisson.

Pour les complémentaires, L’AGIRC-ARRCO concédée péniblement une revalorisation des pensions de 5,12%, tardivement en novembre 2022 et ironie, dont 0,1% au titre de rattrapage de 2021.

Selon l’INSEE l’inflation pour l’ensemble de l’année 2022 a été de 5,2% et les ménages dont la personne de référence à plus de 60 ans on subit la plus forte hausse de prix (+5,8 %).

C’est de fait une perte de 1,8% de capacité à vivre que les retraités ont perdu en 2022 ! à laquelle s’ajoute désormais les 2,9% d’inflation des 5 premiers mois de l’année de 2023.

Pire, depuis 2013 c’est l’équivalent de 2,8 mois de pension de retraite volatilisés !

Les pensions ne suivent pas les prix et condamnent nombres de retraités à se priver de produits essentiels et à se nourrir correctement. L’INSEE révèle dans son enquête parue le 8 mars dernier que le niveau de vie des retraités recule, notamment chez les plus de 75 ans et les veuves!

Le très libéral Observatoire de l’Epargne s’inquiète que 65 % jugent que leurs pensions sont ou seront insuffisantes pour vivre correctement à la retraite, et considère que les femmes et les titulaires de revenus modestes sont les plus impactés concernant leur niveau de vie à la retraite.

En Gironde, les organisations USRCGT33, UDRFO33, FSU33, Solidaires33, FGRFP33 et LSR33 se sont rencontrées et ont décidé d’organiser un rassemblement place Gambetta à 10h, une conférence de presse à 10h30 sur la même place et une manifestation vers le grand théâtre.

Elles appellent les retraités à venir nombreux pour faire entendre leurs voix.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Etil n'y aura pas que l'Educ dans la rue le 6 !

2 Juin 2023, 09:37am

Publié par Bernardoc

 Les salarié·es de l’Éducation nationale, pas plus que les autres, n’envisagent toujours pas de travailler 2 ans de plus alors que leurs conditions de travail ne cessent de se détériorer. Les promesses de revalorisation salariale n’ont pas été tenues et excluent un certain nombre de personnels. Le Pacte, dont les contours se précisent dangereusement, est une duperie qui annonce une attaque en règle de nos statuts. Par ailleurs, l’École subit de plein fouet les effets des réformes successives engagées par le pouvoir en place qui y ajoute désormais une destruction programmée de la voie pro et une généralisation du SNU sur temps scolaire.
La coupe est pleine et la CGT Éduc’action appelle à se mobiliser massivement le 6 juin.

Pas d’augmentation générale mais le « travailler plus pour perdre moins » du Pacte et la poursuite d’une politique salariale à coup de primes non corrélées à la valeur du point d’indice...

 Revalorisation du Socle : une moyenne de 10% dont une partie est déjà versée depuis 2 ans sous forme d’une prime (et qui comprend la prime d’attractivité).
RIEN pour les personnels administratifs, de laboratoire, sociaux et de santé, AESH et AEd alors que certaines catégories sont tombées sous le SMIC...
Augmentation immédiate de tous les personnels de 400 € net

SMIC à 2000 € brut

 Dégel de la valeur du point d’indice avec le rattrapage des pertes antérieures
Indexation de la valeur du point d’indice sur l’indice des prix à la consommation
Égalité salariale entre les femmes et les hommes

Revalorisation conséquente et immédiate des pensions

C’est un engagement contractuel annuel renouvelable avec lettre de mission entre l’administration et les volontaires.

Hormis en lycée professionnel (où le Pacte est la courroie de transmission de la réforme de la voie professionnelle et constitué d’une seule brique de plusieurs missions «complémentaires»), c’est 1 à 3 missions «complémentaires» (les briques), cumulables et chacune rémunérée 1250 € brut par an (sur 9 mois en fait)...

C’est le retour du travailler plus pour gagner plus ou plutôt travailler plus pour perdre moins... À vous de choisir...

Toutes ces propositions reposent sur l’idée que les personnels ne travaillent pas assez alors que plus de la moitié travaillent plus de 43h/semaine et plus de 30 jours pendant les vacances.

Elles oublient que les missions supplémentaires et la rémunération indemnitaire accentuent les inégalités femmes-hommes.

 Les primes ne sont ni pérennes ni comptabilisées pour la retraite et non indexées sur l’inflation.

 Dès septembre prochain, les enseignant·es de lycée pourront, par l’intermédiaire du Pacte, déposer une candidature pour que leur classe réalise un séjour de cohésion de 12 jours, en uniforme et sur temps scolaire.
Face à la levée de boucliers quasi unanime contre la généralisation, l’exécutif souhaite désormais lancer une forme de « volontariat collectif » avec la création de « classes d’engagement » thématiques dans les lycées. Ce dispositif s’ajoutera à la forme actuelle du SNU, basée sur le « volontariat individuel » des jeunes (qui ne remporte pas un franc succès d’ailleurs).
Depuis plusieurs décennies, tous les échelons de notre système éducatif sans exception, sont l’objet de contre-réformes dont le but est le plus souvent d’engranger des économies ou de pratiquer une sélection sociale de plus en plus féroce.

Le LGT subit de plein fouet les effets pervers de la réforme du bac et de la généralisation du contrôle continu ainsi que des impératifs de Parcoursup. Au tour du Lycée pro d’être dévoyé et mis au service des entreprises.
Comment alors prétendre à un dispositif sous la forme du volontariat quand le fait de refuser pourra pénaliser le cursus des élèves !

PLANS SOCIAUX POUR LES DISCIPLINES (Technologie) et SECTIONS QUI VONT FERMER en LP

PERTE DE SENS DU METIER

DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

TACHES CHRONOPHAGES AUTOUR DE L’ÉVALUATION PERMANENTE DES ÉLÈVES...

Et ce n'est pas fini...

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Délai

30 Mai 2023, 09:11am

Publié par Bernardoc

Il vous faudra attendre un peu avant que je vous narre notre voyage en Corse.

A bientôt.

Et ce n'est pas fini...

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G7 : les impairs de Macron qui font tache au Japon

21 Mai 2023, 11:06am

Publié par Bernardoc

In Libération du 21 mai 2023

Présent à Hiroshima pour le sommet du G7, le président français a visiblement été mal conseillé sur les us et coutumes de l’archipel. Et le voici multipliant les gaffes sans même s’en rendre compte.

C’est en se trompant qu’on apprend. Telle est la devise par laquelle se rassure, après chaque impair commis, tout étranger qui vit au Japon. Il y a en terre nippone des gestes et attitudes qui chagrinent, même si les Japonais, tout en le remarquant, ne lui en tiendront nullement rigueur.

Le chef de l’Etat français adore la panoplie costume noir, chemise blanche et cravate noire et la porte souvent. Las, au Japon c’est une tenue que l’on revêt pour des funérailles et pas en d’autres occasions. «En France il est possible de s’habiller ainsi hors obsèques ?» s’étonne une journaliste d’un grand quotidien japonais. «Est-ce qu’il a voulu montrer ainsi la compassion pour les victimes de la bombe atomique s’interroge-t-elle à haute voix. Pas impossible. Mais il faut rappeler que le Président avait commis la même erreur en juin 2019 lors d’un événement économique «Tech for good» à Tokyo. Dommage que personne de son entourage ne le lui ait rappelé pour éviter la récidive.

Par ses attitudes, notre Président tend aussi malgré lui à se distinguer : main gauche ostensiblement rentrée dans la poche sur plusieurs photos de groupe, il est aussi le seul qui n’a pas entendu les photographes demander un signe de la main droite pour les vidéos prises samedi au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsukushima. Sur une autre image, il pose la main dans le dos du Premier ministre japonais lorsque tous les dirigeants sont debout, droits face aux gerbes de fleurs déposées quelques instants plus tôt devant le cénotaphe des victimes de la bombe atomique. Cela part d’un bon sentiment, bien sûr, mais le côté tactile répétitif du Président peut aussi gêner un tantinet les Japonais qui sont plutôt rétifs au contact physique, encore plus depuis le Covid. Heureusement, l’interprète de la visite du sanctuaire a juste été un peu surprise quand il lui a serré la main (ce qu’ont évité les autres chefs d’Etat) et, face au même geste, les enfants qui ont accueilli le Président et ses homologues sur l’île Itsukushima ont carrément ri aux éclats.

Lors de l’ouverture de la première session de discussions, les Sept et les deux représentants de l’Union européenne sont assis autour d’une table ronde, où photographes et vidéastes sont acceptés pour filmer et immortaliser les premières minutes. Un sac noir est fâcheusement posé par terre contre la chaise du président Macron. Manifestement son sac. Personne n’ose l’enlever. Au Japon, on pose rarement ses affaires au sol. Les organisateurs n’avaient pas prévu qu’un président aurait un tel bagage, sinon ils auraient préparé, comme partout au Japon (dans les cafés, les restaurants, les cabinets médicaux), une bannette spéciale pour y recueillir les effets personnels de l’invité. Le protocole veut aussi que le président Macron soit toujours immédiatement à la droite du Premier ministre japonais, donc souvent dans le champ des caméras nippones. Et parfois, une grimace involontaire, une pose étrange, un regard insistant du président français sur son voisin sont un rien perturbants.

Pour clore cette série de gaffes, dans le livre d’honneur signé par les dirigeants du G7 au musée d’Hiroshima pour la paix, le président Macron a écrit «avec émotion et compassion, il nous appartient de contribuer au devoir de mémoire des victimes d’Hiroshima et d’agir en faveur de la paix, seul combat qui mérite d’être mené». Or, contrairement aux Premiers ministres canadien et britannique, il n’a mentionné que les victimes d’Hiroshima, sans citer celles de Nagasaki, trois jours plus tard. Dans l’archipel, c’est mal vu. Les deux forment un ensemble de victimes qu’il ne faut pas séparer.

Au Japon, pour s’intégrer, il faut savoir «lire l’air» et juger que faire et dire, une aptitude qui se développe au fil du temps, et en suivant les conseils.

Et ce n'est pas fini...

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