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Le blog de Bernard SARLANDIE

Bénévolat ?

6 Novembre 2023, 11:48am

Publié par Bernardoc

Par Cyprien Boganda in L'humanité du 6 novembre 2023


Ce lundi 6 novembre, les femmes commenceront à travailler gratuitement jusqu’à la fin de l’année, selon les calculs du collectif féministe Les Glorieuses. L’Humanité s’est procuré plusieurs bilans sociaux d’entreprises françaises affichant des scores excellents à l’index égalité. L’occasion de dresser le vrai bilan de l’outil lancé en 2018 par le gouvernement pour réduire les inégalités dans les entreprises.

C’était en novembre 2017. Dans un discours enflammé, le chef de l’État érigeait l’égalité hommes-femmes en grande cause nationale de son quinquennat, et déclarait la guerre aux discriminations pesant sur les femmes, « à l’embauche et au cours de leur carrière professionnelle ». Six ans plus tard, il pourrait prononcer le même discours.

Selon l’Insee, les inégalités salariales ont certes continué à se réduire, comme c’est tendanciellement le cas depuis 2000, mais les revenus des femmes sont toujours inférieurs de 24,4 % à ceux des hommes. Et, ce lundi 6 novembre, à 11 h 25, elles commenceront à travailler gratuitement, selon les estimations du collectif Les Glorieuses.

Les 5 indicateurs de l’index

À ses détracteurs qui l’accusent d’immobilisme, l’Élysée brandit souvent l’index de l’égalité professionnelle, censé mesurer les niveaux d’inégalité au sein des entreprises afin de les inciter à s’amender.

Tous les ans, les sociétés de plus de 50 salariés ont pour obligation de publier les résultats d’une autoévaluation, notée sur 100 points, composée de 5 indicateurs : les écarts de rémunération hommes-femmes, des augmentations individuelles, de répartition des promotions, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé maternité et la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations. En cas de note globale inférieure à 75 points, les entreprises doivent publier des mesures de rattrapage.

En mars, l’Institut des politiques publiques (IPP) a publié une analyse concluant que l’index promu par le gouvernement n’avait probablement servi à rien. D’abord, seulement 50 % des entreprises normalement assujetties déclareraient une note, ce qui signifie que les trois quarts des salariés du secteur privé échappent à l’index.

Ensuite, « les entreprises de moins de 50 salariés (non assujetties à l’index) et celles de plus de 50 salariés ont des trajectoires remarquablement parallèles en termes d’inégalités hommes-femmes, écrit l’IPP. On n’observe pas de changement pour les entreprises assujetties après la mise en place de l’index en 2018 ».

Une réalité que ne reflètent pas les résultats communiqués par le gouvernement. En 2023, la note moyenne déclarée par les entreprises atteint 88/100. Est-ce parce qu’elles ont fourni un effort remarquable ? En réalité, l’index cumule les biais méthodologiques, qui minimisent les inégalités. C’est le cas des augmentations de salaire.

Les entreprises ont pour obligation de rendre public le nombre de femmes bénéficiaires, mais pas les différences de montants. Autrement dit, à proportion de femmes revalorisées équivalentes, l’entreprise gagne des points, même si elle a augmenté ses salariées de 10 euros et leurs collègues masculins de 200.

 Par ailleurs, l’index ne permet pas vraiment d’évaluer la réalité du « plafond de verre » auxquelles se heurtent les femmes. L’Humanité s’est procuré plusieurs bilans sociaux d’entreprises françaises affichant des scores excellents à l’index égalité. Decathlon se vante, par exemple, sur son site Internet, d’avoir décroché une note de 89/100. Néanmoins, ce bon résultat ne dit rien de la sous-représentation des femmes à des postes à responsabilité : d’après les bilans sociaux, elles ne représentent que 34 % des cadres de l’entreprise.

À Carrefour (les supermarchés se targuent d’avoir obtenu un flamboyant 94/100), la situation est un peu plus reluisante, mais on observe aussi une surreprésentation des femmes parmi les employés (56,4 %) et une sous-représentation parmi les managers (43,7 %). Le géant de la grande distribution reconnaît par ailleurs ne compter que 25,3 % de femmes directrices.

Les deux groupes se félicitent pourtant de multiplier les formations destinées à cultiver les « aptitudes » des femmes au management – chez Carrefour, un programme dédié leur permet ainsi « de travailler leur posture de leaders ».

« Chez nous, la direction essaie aussi de développer le « leadership au féminin », ironise Sébastien Chauvin, délégué CFDT chez Décathlon. Mais il me semble plus pertinent de changer la mentalité des hommes qui recrutent à des postes à responsabilité, plutôt que de laisser entendre que c’est celle des femmes qui poserait problème » !

 L’un des points aveugles les plus criants de l’index concerne les écarts de rémunération. L’index n’oblige pas les entreprises à rendre publique la ventilation des salaires par catégories. Teleperformance revendique ainsi une note de 39/40 pour l’item « écart de rémunération des femmes et des hommes ». Les bilans sociaux montrent cependant que, si les écarts sont très faibles pour les employés, ils explosent chez les cadres, où les femmes sont payées 15 % de moins que leurs collègues masculins. C’est particulièrement vrai pour celles qui viennent d’être nommées, payées 35 % de moins que les hommes.

Ensuite, pour une raison assez inexplicable, les entreprises qui déclarent leurs écarts de salaires bénéficient d’un « seuil de tolérance » de 5 points, autrement dit, un écart affiché de 5 % peut signifier un écart réel de 10 %.

Dernier biais méthodologique, l’index ne permet pas d’évaluer l’effet des temps partiels : les écarts de salaire sont exprimés en équivalents temps plein. C’est pourtant la surreprésentation des femmes dans les temps partiels subis qui explique une part non négligeable des inégalités de revenu. Chez Décathlon, par exemple, elles occupent 60 % des temps partiels de l’entreprise, ce qui n’empêche pas le groupe d’afficher un beau 39/40 pour l’indicateur d’écart des rémunérations.

Lors de la Conférence sociale, en octobre, la première ministre a fini par admettre que son index nécessitait d’être remanié. Une concertation doit se tenir entre syndicats et patronat pour concocter un nouveau baromètre plus efficace… Et faire taire définitivement les critiques ?

Et ce n'est pas fini...

 

 

↩︎

 

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Dernière parution

5 Novembre 2023, 14:00pm

Publié par Bernardoc

 Comme tous les mois je suis allé acheter mon mensuel préféré chez mon marchand de journaux habituel. Plus ça va, plus j'apprécie ce magazine engagé dont la profondeur des analyses contribue beaucoup à l'éducation populaire. Contrairement à ce que vous pouvez lire sur le bandeau, les dessins ne sont pas là seulement pour se détendre, mais certains sont de véritables éditos.

 Outre les chroniqueurs habituels, il y a des invités et ce mois-ci, c'est Christophe, prof qui termine sa chronique ainsi : "On n'en veut pas de votre Légion d'honneur, on aimerait juste faire notre boulot sans se faire buter!"

Et ce n'est pas fini...

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"La question n'est pas de savoir si le wokisme s'autodétruira, mais quand"

4 Novembre 2023, 17:59pm

Publié par Bernardoc

In Marianne du 3 novembre 2023 (début)

Dans « Comprendre la révolution woke », paru dans la collection « Le Débat » de Gallimard, le jeune essayiste Pierre Valentin livre une synthèse qui rebat les cartes du débat sur le mouvement woke. Aussi bien sur ses origines, ses contradictions, que sur la façon dont cette tendance idéologique risque de finir (mal).

Il y a parfois, en France, une tendance qui consiste à dire que face au retour du tragique, du réel, les militants woke accepteront de laisser de côté leur paradigme intellectuel binaire pendant un certain temps. Cela ne s’est pourtant vérifié ni pour la crise du Covid-19, ni pour la guerre en Ukraine. Avec les agissements du Hamas, les Occidentaux ont découvert avec stupéfaction qu’une part non négligeable de leur jeunesse étudiante – celle-là même qui lutte contre les « micro-agressions » et « la violence symbolique du mégenrage » – irait jusqu’à refuser de condamner des décapitations de nourrissons, retirer des affiches sur les bébés juifs utilisés comme otages, ou encore porter fièrement des autocollants à l'effigie des parachutistes du Hamas.

La grille de lecture « colons dominants contre décolonisateurs dominés » fait que tout ce que feront les seconds pour « résister » face aux premiers se verra justifié. Pour mieux comprendre cette façon de réfléchir, il faut se plonger dans leur logiciel intellectuel. Ce qui compte, c’est l’ennemi et son « système de domination ». C’est cette entité qui permet de faire perdurer l’infâme statu quo. Ceux qui ne le combattent pas en permanence deviennent des « réactionnaires », et ceux qui veulent l’abolir des « révolutionnaires ». Or, chez l’intellectuel allemand Herbert MARCUSE, qui est une de leurs influences premières, la violence « révolutionnaire » n’est pas comparable à la violence « réactionnaire », et afin de lutter contre la société violente, il faudra être violent.

Pierre VALENTIN
Et ce n'est pas fini... 

 

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Respect et devoir de mémoire.

3 Novembre 2023, 10:40am

Publié par Bernardoc

 Voilà Maman, on continue, comme promis.

 Du nouveau dans les cimetières de St Mesmin et St Sulpice : un jardin du souvenir. Dans ce dernier il y avait une tombe Leymarie ; je ne l'ai pas fleurie mais prise en photo (clin d'oeil). A St Mesmin en plus, un ossuaire (pour les concessions qui ont été récupérées par la mairie ?). Il n'y avait plus l'étiquette de récupération sur la mémé Anna, mais notre pot de l'an dernier avait disparu ; alors j'ai planté un arbre.

Et ce n'est pas fini...

Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.
Respect et devoir de mémoire.

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Y a-t-il du mieux depuis 6 mois ?

30 Octobre 2023, 18:44pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Protéger inconditionnellement chaque enfant

25 Octobre 2023, 19:00pm

Publié par Bernardoc

Le 7 octobre 2023, l’interminable conflit entre Israël et l’Etat de Palestine a pris une tournure dramatique. La montée d’effroyables violences a eu des conséquences dévastatrices sur des milliers de familles. Le nombre de victimes est sidérant des deux côtés. Parmi elles, un nombre invraisemblable d’enfants.

L’escalade des hostilités qui dure depuis 18 jours dans la bande de Gaza et en Israël est la plus meurtrière depuis 2006.

Au 24 octobre, le bilan faisait état d’au moins 1 400 morts et plus de 5 000 blessés en Israel. Dans la bande de Gaza, au moins 4 385 personnes dont 1 756 enfants sont décédés. Sur les 13 561 personnes blessées, près de 4 385 sont des enfants.

Les images et les récits sont sans équivoque : de nombreux enfants souffrent et sont traumatisés. L’attaque de l’hôpital d’Al Ahli illustre l’impact meurtrier de cette guerre sur les familles. Rien ne justifie les meurtres, les mutilations ou les enlèvements d’enfants.

Les attaques contre les populations et les infrastructures civiles comme les hôpitaux sont inacceptables et doivent cesser immédiatement. L’UNICEF réitère son appel urgent en faveur d’une cessation immédiate des hostilités, garantissant la protection des enfants et facilitant l’accès rapide et sûr de l’aide humanitaire.”

Catherine Russell

directrice générale de l’UNICEF France

En Israël, les enfants et les familles déplacées cherchent refuge dans des écoles ou dans les abris d’urgence mis en place.

Dans la bande de Gaza, les maisons et les infrastructures essentielles sont en ruine et plus de 600 000 personnes ont déjà fui leur domicile. La majorité cherche refuge dans une des 102 écoles gérées par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). L’unique centrale électrique de la région a épuisé ces dernières réserves d’énergie le 11 octobre. Désormais l’eau, l’électricité et le traitement des eaux usées sont coupés. Ces conditions mettent en péril la vie des enfants. En accord avec le droit international humanitaire, il est impératif que les services essentiels soient protégés et accessibles à tout instant.

A travers la déclaration de sa directrice générale, l’UNICEF demande la libération et la protection immédiate de tout enfant séquestré. Nous rappelons aussi l’obligation d’accorder une protection spéciale pour chaque enfant dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Nous demandons également un cessez-le-feu immédiat, étape importante dans la recherche d’une solution durable dans l’intérêt de chaque enfant.

Les acteurs humanitaires ont également été exhortés à quitter la ville de Gaza, mais l’UNICEF restera présent dans la partie sud de l’enclave afin d’aider les enfants dans le besoin. Une première cargaison de fournitures humanitaires vitales des Nations unies et du Croissant-Rouge égyptien, bien que limitée, est entrée à Gaza samedi 21 octobre à bord de 20 camions, en passant par le point de passage de Rafah. Il s’agit d’une aide d’urgence pour quelques-uns des centaines de milliers de civils, principalement des femmes et des enfants, qui ont été privés d’eau, de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité.

L’acheminement de l’aide est une question de vie ou de mort pour les enfants de Gaza. Le carburant est d’une importance capitale pour le fonctionnement d’installations essentielles notamment pour les hôpitaux.

Et ce n'est pas fini...

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Une petite manif.

24 Octobre 2023, 17:37pm

Publié par Bernardoc

Les vieux n'étaient pas très nombreux ce matin au départ de Gambetta. Je dirais deux petites centaines à peine, mais dans l'unité. Cela faisait plaisir à voir, cette unité maintenue dans la continuité des luttes du printemps. A Bordeaux le "groupe des 9" était représenté par 6 structures, les trois autres étant inexistantes en Gironde.

 A notre arrivée à la préfecture, nous eûmes droit au compte-rendu de l'entrevue de notre délégation qui a largement insisté sur l'augmentation immédiate de 10% et qui a fait remarquer au représentant du préfet (qui a pris beaucoup de notes) que si le président avait reçu par deux fois les chasseurs, il n'avait jamais daigné recevoir les retraités.

Et ce n'est pas fini...

Une petite manif.Une petite manif.
Une petite manif.Une petite manif.
Une petite manif.Une petite manif.
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Retraités, pas en retrait !

23 Octobre 2023, 12:36pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Une commémoration sous le soleil.

22 Octobre 2023, 18:29pm

Publié par Bernardoc

Une foule nombreuse était présente pour cette 79ème cérémonie d'hommage aux fusillés de Souge. Ce fut l'occasion pour moi de revoir des camarades que je n'avais pas vus depuis quelque temps. Il faut marcher un certain temps entre les panneaux qui rappellent le nom des martyrs de la barbarie nazie. Il n'y avait pas assez de sièges pour tous les participants, mais les porte-drapeaux pouvaient s'asseoir, ce qui n'était pas le cas des jeunes de la « classe défense » dont un s'est trouvé mal et a dû être évacué.

Un bon discours de Dominique MAZON, axé sur la résitance féministe et la mise en garde contre la résurgence des idées d'extrême droite, et un discours républicain du préfet ont précédé l'appel des 256 morts et le dépôt des gerbes des différentes associations, corps constitués ou collectivités locales.

Beaucoup de représentants des municipalités alentour, mais pas de la mienne, ce qui n'est pas nouveau. Peut-être n'y a-t-il eu aucun fusillé du Haillan ? Je vais vérifier.

Et ce n'est pas fini...

Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
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Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
Une commémoration sous le soleil.
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Repas d'automne au CLAD

21 Octobre 2023, 18:38pm

Publié par Bernardoc

 

Encore une belle journée au Forum, où nous étions plusieurs centaines de vieux à venir partager de joyeuses agapes ce midi. Une nouvelle attraction : l'exposition des travaux artistiques des adhérents.

 Le repas était fort bon, accompagné par un sonorisateur, Eric, qui connaissait bien le public auquel il avait affaire et nous passait les musiques qui nous rappelaient notre jeunesse. Il n'y avait qu'à voir le nombre de danseurs qui retrouvaient les jambes de leurs vingt ans.

L'estrade était également occupée par Sandra, qui nous a fait étalage de différents costumes adaptés aux musiques qui étaient jouées.

 Comme à chaque fois, la journée se termina par le tirage de la tombola, tirage qui ne nous fut pas favorable.

 Prochaine réunion à laquelle nous participerons : le repas de Noël (j'essaierai de venir avec le costume adéquat.

Et ce n'est pas fini...

Repas d'automne au CLAD
Repas d'automne au CLADRepas d'automne au CLADRepas d'automne au CLAD

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