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Le blog de Bernard SARLANDIE

Comment les smartphones et véhicules électriques transforment 40.000 enfants en esclaves

4 Mai 2022, 17:17pm

Publié par Bernardoc

Article d'Annaëlle LUCINA

Le lithium est un métal essentiel pour la production des piles et batteries rechargeables.

L’Australie, la Bolivie, le Chili et l’Argentine sont les pays qui concentrent l’essentiel des réserves mondiales de lithium. Un élément chimique à la base des technologies de batteries pour les véhicules électriques, les smartphones et d’autres objets électroniques.

Dans les régions productrices, l’utilisation massive d’eau pour la production de cet élément chimique provoque des conflits d’usages avec les populations locales. Et ce, au point de compromettre leur survie, alerte l’ADEME.

À l’horizon de 2040, les deux géants du pétrole ExxonMobil et BP misent sur 150 millions de véhicules électriques vendus. Un objectif qui devrait faire exploser la demande de lithium, un composant essentiel à la fabrication des batteries. Ainsi, d’après la Commission européenne, la demande de lithium sera multipliée par 18 d’ici 2030. Et 60 fois plus en 2050. Tout en sachant que, jusqu’à récemment, seuls 50 % du lithium contenu dans les batteries pouvaient être réutilisés en raison de processus de recyclage insuffisants et dangereux.

Dans ce contexte, depuis le 1er janvier 2021, un règlement européen est entré en vigueur dans toute l’Union européenne. Il tend à encadrer l’extraction des minerais nécessaires à la fabrication des smartphones et batteries. En plus de l’impact environnemental, le règlement estime que cette activité serait une source de conflits armés et de travail forcé.

D’un côté, le lithium garantit qu’une batterie puisse se recharger. De l’autre, grâce à sa densité énergétique élevée, le cobalt apporte un effet “boostant” à la batterie. Pour se faire une idée du problème, près de 60 % de ce métal rare est extrait en République démocratique du Congo. Autrement dit, le sud du Congo recèle une quantité de cobalt estimée à 3,4 millions de tonnes métriques, soit, près de la moitié des réserves mondiales connues. Tout en sachant que, dans cette région, la réglementation de cette industrie est pratiquement inexistante.

Les Portugais ont commencé à exploiter les gisements miniers du Congo à partir du XVe siècle, les Belges ont ensuite pris le relais à partir de 1885. Ainsi, dans le pays, on estime que plus de 40 000 enfants esclaves travaillent dans des mines, selon un rapport d’Amnesty International et Afrewatch qui date de 2016. L’organisation se base sur des chiffres rapportés par l’UNICEF en 2014. Plus précisément, une majorité travaillerait dans des mines de cobalt et de coltan, deux métaux particulièrement recherchés dans la fabrication des batteries Li-ion, les moteurs électriques, les générateurs des centrales électriques ou encore des éoliennes.

Suite à l’explosion de la demande, ce métal pourrait devenir une source de revenu considérable pour des groupes armés… Et forcer de plus en plus d’enfants à travailler dans des mines, dans des conditions déplorables.

Environ 70 à 80% des ressources globales en lithium se trouvent au-dessous des plaines salées de l’Argentine, de la Bolivie et du Chili. Dans ces régions, les machines à extraction et les nouvelles montagnes d’argile et de terre ont progressivement redessiné le paysage.

En Argentine et en Bolivie, la production du lithium a déjà engendré plusieurs conflits sociaux entre les populations locales et les agents d’extraction. En effet, la plupart du temps, les communautés “indigènes” résidant autour des zones d’extraction n’ont pas de voix lors des consultations sur les activités minières. Et ce, alors qu’elles ont déjà été témoins d’un passé d’esclavage brutal dans les mines coloniales. Autre source de conflit, d‘après le Pentagone, l’Afghanistan possèderait un des plus gros gisements de lithium.

La saumure est une eau contenant une très forte concentration de sel. C’est elle qui contient le chlorure de lithium, essentiel à la fabrication des batteries lithium-ion. Ces réserves se trouvent entre 1,5 et 60 mètres de profondeur, sous les salars. Pour rappel, les salars sont des déserts de sel. Autrement dit, des étendues naturelles ou superficielles de sel. Par exemple, les dizaines de bassins d’évaporation du salar de Uyuni, en Bolivie, servent à l’extraction du lithium. Ainsi, 17 % du lithium planétaire gît sous le plus vaste désert de sel du monde.

Lors de processus d’extraction du lithium, les saumures, donc les dépôts d’eau souterrains, sont pompées et déversées en surface dans des bassins d’évaporation. Le chlorure de lithium y est ensuite progressivement concentré puis récolté. Autrement dit, le lithium est extrait des sels séchés qui restent à la surface. Et ce, grâce à une méthode similaire à celle utilisée pour produire du sel dans les marais salants. C’est cette technique que certains accusent de consommer une quantité astronomique d’eau.

Ainsi, d’après de nombreuses études, l’extraction du lithium serait donc énergivore en eau, engendrait une pollution des sols et serait à l’origine de conflits locaux. D’autres, comme le site révolution énergétique, considèrent “que le procès fait aux batteries et aux véhicules électriques à cause de l’empreinte écologique du lithium est tout-à-fait scandaleux”. Pour aller plus lois, dans un article du journal Le Monde de 2019, Didier Julienne, expert du négoce et de l’industrie minière, avance que “la guerre du lithium n’aura pas lieu”.

Des alternatives aux batteries lithium-ion moins toxiques et fabriquées à partir de métaux plus accessibles sont en cours d’exploration. Par exemple, les batteries sodium-ion et les batteries à flux.

Le sodium est un métal dont les sels sont très abondants dans la nature. Plus précisément, le chlorure de sodium, se trouve dans l’eau de mer et est accessible facilement, partout dans le monde. De leur côté, les batteries à flux se composent de deux substances différentes. Elles sont dissoutes dans des liquides puis séparées et pompées à travers une membrane. Grâce à une série de réactions de réduction et d’oxydation cette énergie chimique est convertie en énergie électrique. C’est d’ailleurs de ce processus que vient le nom red-ox. En chimie, la “réduction” définit la réaction chimique par laquelle un atome d’une molécule ou d’un ion gagne un ou plusieurs électrons.

À noter tout de même qu’en terme de stockage de l’énergie, des développements supplémentaires seront nécessaires pour les rendre aussi efficaces que le lithium. Par exemple, un ion sodium étant environ 50 % plus volumineux qu’un ion lithium, les matériaux de la cathode sont électrochimiquement moins stables. Pour rappel, la cathode représente l’électrode sur laquelle se produit une réaction qui consomme des électrons. Enfin, les batteries à flux sont les fruits d’un processus de fabrication très complexe.

Et ce n'est pas fini...

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TRAVAILLEURS SANS PAPIERS SUR LES CHANTIERS DES JEUX OLYMPIQUES : L’OLYMPISME À L’ÉPREUVE !

3 Mai 2022, 16:02pm

Publié par Bernardoc

Douze salariés sans papiers, qui travaillaient sur le chantier du futur village Olympique, se sont rapprochés de la CGT pour faire valoir leurs droits.
Ils étaient employés, déclarés ou non, par des sociétés sous-traitantes de l’entreprise GCC, sur le chantier du village Olympique.
Malgré la complexité de l’habillage, le fond de cette affaire reste habituellement banal dans le BTP. Des entrepreneurs peu scrupuleux utilisent la précarité de travailleurs pour les surexploiter, et au passage éluder les cotisations sociales, leurs obligations conventionnelles (notamment les salaires, les indemnités de petit déplacement, le paiement des heures supplémentaires, etc.) en s’appuyant sur les failles de la législation et l’organisation du travail bien souvent à l’œuvre dans la branche.
La précarité endémique, la sous-traitance en cascade favorisent le moins disant social et créent les conditions de la surexploitation des travailleurs, la dégradation des conditions de travail et le dumping social.
La CGT a immédiatement saisi les autorités compétentes pour exiger que ces travailleurs bénéficient de l’égalité des droits et sortent de cette précarité administrative. Nous avons aussi fourni tous les éléments qui nous avaient été communiqués aux administrations de contrôle afin que les responsabilités de ces entreprises soient établies.

Les douze salariés ont obtenu mercredi 20 avril leurs titres de séjour. Pour la CGT, la deuxième étape consiste à obtenir leur embauche directe par le donneur d’ordre GCC.

Cependant la CGT reste d’une extrême vigilance sur la situation des chantiers des J.O. Nous continuerons à œuvrer pour faire respecter l’égalité des droits. Par ailleurs, nous revendiquons la présence syndicale au cœur des chantiers, ce qui ne doit pas se limiter aux entreprises principales, aux maîtres d’ouvrages. La CGT exige cette présence syndicale pour veiller au respect des droits de tous les travailleurs qu’ils soient de la sous-traitance, de l’intérim, ou détachés. En effet, ce sont plusieurs milliers de salariés qui seront bientôt en activité sur le site dont certains sans organisation syndicales ou de représentants du personnel.

Ces travailleurs ont besoin du syndicat, les patrons doivent lever cette obstruction !

Dans le cadre des Jeux olympique et paralympique 2024, les autorités, les organisations patronales avec les organisations syndicales, ont pris des engagements dans le cadre d’une charte sociale. Pour la CGT c’est celle-ci qui doit s’appliquer et nous ne lâcherons rien pour qu’elle le soit !

La situation des travailleurs sans papiers, participant à la construction des infrastructures des JO, ne doit pas faire oublier la réalité quotidienne que connaissent des milliers de travailleurs sans papiers de la construction, singulièrement en Ile de France. Pour ces raisons la CGT revendique leur régularisation sur la simple relation de travail et indépendamment de la décision de l’entreprise.

Nous exigeons aussi le renforcement des moyens de l’inspection du travail, particulièrement en Seine-Saint-Denis, où près de 30% des postes sont vacants.


Montreuil le 2 mai 2022

Et ce n'est pas fini...


 

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Guerre en Ukraine : résolution de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH)

2 Mai 2022, 17:36pm

Publié par Bernardoc

Toutes les guerres violent les droits humains. C’est aussi ce qui ressort de la récente invasion de l’Ukraine par la Russie. En temps de guerre, les États ne protègent pas leurs citoyens et le droit international humanitaire et le droit international des droits humains sont violés. Les crimes commis à l’occasion de la guerre en Ukraine doivent faire l’objet d’une enquête approfondie, mettant en évidence la responsabilité individuelle et celle de l’État dans leur exécution.

La FIDH ne peut rester indifférente et se tient solidaire de ceux qui appellent universellement à la fin de la guerre et au respect des droits humains dans des conditions difficiles partout dans le monde.

Ainsi la FIDH exhorte le Gouvernement de la Fédération de Russie à :
 cesser immédiatement les hostilités et rechercher la paix ;

 établir des couloirs de passage sûrs et dégagés et autoriser, sans restriction, l’accès à l’aide humanitaire indépendante et au monitoring des droits humains ;

 fournir une assistance humanitaire aux civil.e.s touchés par le conflit et une protection aux civils en danger ;

 retirer ses troupes et les groupes armés appuyés par elle de l’ensemble du territoire ukrainien internationalement reconnu ;

 mettre immédiatement fin à toute violation des droits humains internationaux et du droit humanitaire en Ukraine ;

 mettre immédiatement fin au harcèlement, y compris judiciaire, contre les journalistes et défenseur.e.s des droits humains et procéder à la libération immédiate de celles et ceux arbitrairement détenus ;

- garantir, en toutes circonstances, les droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association, tels qu’ils sont consacrés par le droit international relatif aux droits humains, et notamment par les articles 19, 21 et 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La FIDH appelle le Gouvernement ukrainien à :

- ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) et mettre son droit interne en conformité avec le droit international pénal, en finalisant la procédure d’adoption de la loi no. 1164-IX ;

 respecter le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits humains.

La FIDH appelle tous les États à :

 appliquer le droit international relatif aux droits humains et le droit international humanitaire en toutes circonstances ;

 faciliter un passage sûr et sans entrave vers des destinations à l’intérieur et à l’extérieur de l’Ukraine et l’accès à la protection internationale pour toutes les personnes fuyant le conflit, sans distinction ni discrimination fondée sur la nationalité, l’origine ethnique, la religion, la langue, le genre ou encore de la couleur de leur peau ;

 ouvrir des enquêtes en vue de poursuivre les auteurs de crimes internationaux devant les tribunaux nationaux sur la base de la compétence universelle - aux États qui n’ont pas de compétence universelle, à modifier leur droit pénal pour y inclure cette possibilité - ;

- soutenir, tant politiquement que financièrement, les libertés des organisations de la société civile et des défenseur.e.s des droits humains en Ukraine, en Russie, au Bélarus et dans les pays touchés par le conflit, afin de leur garantir l’accès aux ressources nécessaires pour faire face à l’urgence humanitaire, notamment en contournant les administrations nationales qui sont responsables des violations, qui ne travaillent pas pour prévenir et punir ces violations ou qui ne gèrent pas la crise ;

La FIDH appelle les États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, à coopérer avec la CPI et à la soutenir financièrement pour toutes les situations de crimes internationaux, en contribuant à son budget général plutôt qu’en lui allouant des fonds pour des situations spécifiques.

Et ce n'est pas fini...

 

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1er mai 2022.

1 Mai 2022, 16:44pm

Publié par Bernardoc

Petite manif bon enfant à Bordeaux : un peu moins de 5 000personnes ai-je entendu. Mais je n'ai pas beaucoup navigué vu que j'avais été réquisitionné pour tenir la banderole des 32 heures.

Banderole intersyndicale en tête (CGT, UNSA, FSU, FSE), mais présence de FO dans le cortège. J'ai vu des militants de Sud, mais je n'ai pas vu de camion de cette OS. Peu de politiques visibles, c'était vraiment un défilé syndical avec, comme d'hab, les plus gros bataillons fournis par la CGT. Un bataillon de femmes s'est joint au défilé, et bien entendu les Kurdes étaient présents, comme, hélas, les camarades qui réclament la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus vieux prisonnier politique de France, libérable depuis 1999 !

Nous avons également croisé les quatre espérantistes ukrainiennes que nous avions rencontré il y a huit jours.

Cela s'est terminé place de la Bourse (du commerce), puis devant la Bourse du travail pour un moment festif. Mais la mairie ayant mis du temps avant de donner les autorisations nécessaires pour occuper la rue, il n'y avait pas de repas chaud, mais que des sandwiches.

Mais j'ai trouvé que l'orchestre, Popshaker, était meilleur que ceux des années précédentes et leur répertoire me convenait, des Beatles aux Bee Gees en passant par les Beach Boys : l'époque des boomers, quoi !

Et ce n'est pas fini...

1er mai 2022.
1er mai 2022.
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Epuisé, vidé, vanné

30 Avril 2022, 18:38pm

Publié par Bernardoc

Première journée théâtre depuis avant les confinements. Ce fut long, mais nous avons bien progressé pour notre spectacle Vitale,  au Haillan le 2 juillet (notez bien la date sur vos agendas ! ).

J'espère qu'après une bonne nuit de repos, je serai en forme pour la manifestation de défense des droits des travailleurs, prélude à la grève générale reconductible du 20 juin ? Je vous en ferai le récit illustré demain.

Et ce n'est pas fini...

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En est-on rendus là ?

29 Avril 2022, 11:52am

Publié par Bernardoc

« La Société des Nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent ». Mussolini

Dans l’entre-deux-guerres, trois pays (l’Allemagne nazie, ainsi que le Japon en 1933, et l'Italie en 1937) quittent la SDN.

 

 « J'appelle à un cessez-le-feu mondial immédiat aux quatre coins du monde. » Antonio GUTERRES, secrétaire général de l'ONU, le 4 avril 2020 !

Cette dernière déclaration, pleine de bon sens, avait été prononcée au moment du pic de la pandémie, soit bien avant le conflit européen actuel.

 

Le bombardement de Kyiv par l'armée russe alors que le secrétaire de l'ONU était sur place est une véritable provocation : Putin se situe ainsi dans la droite ligne fasciste mussolinienne. Combien de temps la Russie va-t-elle encore rester au sein de l'ONU ? La prochaine fois y aura-t-il une frappe chirurgicale plus précise pour tenter d'éliminer le représentant de la plus grande organisation internationale ? L'ONU a-t-elle vécu ? Le monde a-t-il déjà tout oublié et se prépare-t-il à accélérer sa disparition ?

Habituellement, je suis plutôt optimiste (j'avais espéré qu'il y ait une alternative pour le deuxième tour de nos élections présidentielles!), mais là, je commence à douter, et même à avoir peur.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Ça continue.

28 Avril 2022, 11:33am

Publié par Bernardoc

In 20minutes.fr

« Narbonne : Une directrice d’école et une principale agressées en quelques jours

Les trois mises en cause sont poursuivies pour « violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public au sein d’un établissement scolaire » dans deux affaires distinctes. Elles sont toutes trois placées sous contrôle judiciaire et convoquées en septembre 2022 devant le tribunal correctionnel de Narbonne. »

 

Il y en a marre ! Agressions en avril, convocations au tribunal en septembre. Que va-t-il se passer entre temps ? Comment les collègues agressées parviendront-elles à se reconstruire ? Quelles aides apportées par le ministère de tutelle ? La Mgen et le PAS, mais est-ce suffisant ?

Ce genre de grave délit devrait être jugé en comparution immédiate et de lourdes sanctions prononcées. Cela fait également partie de la revalorisation de la fonction.

Un enseignant n'est pas un citoyen lambda : il a reçu une mission de service public, celle de former des citoyens responsables, et tout doit être mis en œuvre pour lui permettre d'accomplir cette mission dans la sérénité. Il en va de l'avenir de la République dont la pérennité ne saurait être mise en cause par des parents d'élèves voyous. Les valeurs que porte et transmet l’Éducation nationale ont besoin d'être défendues par tous les moyens, y compris (hélas!) judiciaires.

Et ce n'est pas fini...

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Des transports fossiles à diminuer… mais soutenus

27 Avril 2022, 17:18pm

Publié par Bernardoc

Extrait d'un article de Nicolas Desquinabo

Plus de 90 % des transports consomment du pétrole et sont responsables de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (seul secteur en hausse depuis 1990). Ceci expose la France à plusieurs problèmes majeurs :

  • une forte dépendance stratégique auprès de pays parmi les moins sûrs (ex-URSS, Moyen-Orient, Golfe du Niger, etc.) ;

  • une perte économique allant de 30 à 60 Mds € par an pour les seuls transports, soit la grande majorité du déficit commercial et l’équivalent d’au moins 500 000 emplois « perdus » ;

  • des dommages sanitaires divers, en particulier 4 000 morts/an liés aux accidents et au moins 50 000 morts/an liés aux pollutions des véhicules thermiques.

Objectifs : réduire la consommation des moyens de transport et augmenter la part « modale » des transports « non fossiles » avec comme cibles :

  • 25 % des voyages (en « voyageurs x km ») en transports collectifs non aériens en 2020 (contre 18 % en 2008), en augmentant les infrastructures de transports collectifs (trains, trams, bus en voie propre) ;

  • 25 % des marchandises (en « tonnes x km ») en ferroviaire et fluvial en 2022 (contre 13 % en 2008).

Les résultats sont très décevants. En effet : 

Les « inversions » : quasiment rien pour le ferroviaire, sur-soutien du fret routier et malus dérisoires ne sont pas la solution.

Et ce n'est pas fini...


 

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1er mai 2022

26 Avril 2022, 10:37am

Publié par Bernardoc

Agir pour le progrès social et la paix !


La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés partout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.
La première préoccupation des Français est de mieux vivre des fruits de leur travail. À l’heure où l’économie mondialisée crée en France et à travers le monde un accroissement sans précédent des inégalités sociales et où les prix des produits de consommation comme le prix de l’essence explosent, celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre subissent de plein fouet un système économique au seul service des intérêts du capital, des actionnaires dont les dividendes franchissent chaque année de nouveaux records.
L’argument qu’il ne faut pas augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux sous couvert de conjoncture économique difficile se fracasse sur la réalité d’un enrichissement indécent et sans précédent des ultras-riches !

C’est la conséquence des choix économiques et sociaux des gouvernements successifs, ce sont donc d’autres choix qu’il nous faut imposer par la mobilisation sociale, tant dans la rue qu’au sein des entreprises et des services publics !

Comme jamais les questions environnementales sont au cœur des préoccupations sociales : elles appellent à un durcissement des sanctions en
direction des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales, à une conditionnalité d’attribution des 200 milliards d’aide public, elles doivent aussi contraindre le nouveau gouvernement à agir et à respecter les textes et accords internationaux sur le climat.

Parce qu’il n’y a pas de progrès social possible sans l’assurance d’un avenir durable pour la planète, il n’y aura pas non plus de combat contre la « fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ».
Depuis l’après-guerre et tout particulièrement ces deux dernières années, l’utilité et l’efficacité des services publics ont été démontrées. Qu’en aurait-il été de la gestion de la crise sanitaire sans des services publics et des agents répondant présents ? Qu’en aurait-il été de l’approvisionnement énergétique, des transports et de leur régulation, des télécommunications, de l’enseignement et de la culture sans des salariés et agents résolument engagés dans leurs missions et des modes de financements publics ?
Qu’en aurait-il été des entreprises du secteur privé sans des financements publics de plusieurs milliards permettant de les soutenir en période d’arrêt de la production ?

Vous ne voulez pas en rester là! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus forts.

L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale
par le salaire brut. Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est à combattre, car c’est l’ensemble de notre protec-
tion sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).
Agir et se mobiliser ce 1 er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques à mettre en œuvre. C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles, c’est gagner un Smic à 2000 € brut et l’augmentation des salaires et des pensions en proportion... Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !

Parce que rien ne nous sera donné, il faut nous organiser pour agir au sein de nos entreprises de nos services ou de nos lieux de vie.
Agir ensemble pour obtenir satisfaction sur nos revendications, c’est possible en s’organisant au sein de la CGT. Pour cela, il faut se poser la question de son adhésion à la CGT ! Quelle belle occasion que la date du 1er mai pour cela !

Pour mieux vivre des fruits de son travail dans un environnement durable et un monde de paix, le 1er mai 2022, mobilisons-nous.

 

A BORDEAUX

10H30

PLACE DE LA REPUBLIQUE

Et ce n'est pas fini...

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Carte blanche ?

25 Avril 2022, 11:25am

Publié par Bernardoc

Ca y est, le méprisant de la République est reparti pour un dernier tour. Je m'attends au pire, car même si nous l'« obligeons », je l'imagine mal changer d'attitude, surtout s'il a un parlement à sa botte. La radio vient d'annoncer que c'est lui qui validerait les candidatures de son parti pour les législatives ; donc cela serait surprenant qu'il accepte de voir plusieurs têtes (des frondeurs ? Ahahah!).

Avant même d'annoncer sa candidature, il nous avait parlé des « Jours heureux » sans donner la référence historique, et surtout sans dire que depuis qu'il sévissait il s'appliquait à détruire ce que nos valeureux prédécesseurs avaient construit.

Assez inquiet entre les deux tours, il avait dit que « nos vies valent mieux que leurs profits », mais bien entendu, cela n'a rien à voir avec la suppression de l'ISF. Toute honte bue et sans citer ses sources, il nous annonce une planification écologique afin de bâtir un avenir en commun. Comme s'il allait appliquer une politique sociale pour ce second quinquennat !

Alors oui, effectivement, votons pour imposer la mise en place de ces idées aux législatives...dans l'UNITE !

Et ce n'est pas fini...

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