Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Services publics : quand dématérialisation rime avec marchandisation

10 Février 2022, 08:04am

Publié par Bernardoc

In la gazette

« C’est une rente sur le dos des usagers ! » : l’alarme a été donnée via une volée de courriers envoyés le 9 janvier dernier. L’expéditeur, Joran Le Gall, président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas), alerte sur une situation qu’il juge critique : un acteur privé qui propose des services payants pour permettre aux usagers d’accéder aux aides sociales auxquelles ils sont éligibles. Destinataires   une ribambelle d’administrations, telles que la Cnaf, la Cnam, la Cnav mais aussi le ministre de la Santé, Olivier Véran, ainsi que Claire Hédon, la Défenseure des droits.

« La Gazette » a enquêté sur l’apparition de ces intermédiaires d’un nouveau genre, qui s’immiscent au cœur du service public : parmi eux, on retrouve notamment le site « Mes-allocs », « Wizbii », « Toutes mes aides », ou encore l’application Fastoche développée par Payboost, filiale de Veolia, qui ne semble, toutefois, plus en activité.

Leurs slogans se veulent très engageants et aidants :

Comme la plupart des gens, vous ne connaissez peut-être pas toutes les aides auxquelles vous avez droit, et les démarches administratives vous découragent. Vous hésitez avant de vous lancer ? »  (…)
Découvrez vite les aides auxquelles vous pouvez prétendre !
Fini de se perdre dans la jungle administrative, on s’occupe de trouver les aides auxquelles vous êtes éligible.

« On ne devrait pas pouvoir faire de l’argent sur le dos des personnes pauvres et de la Sécurité sociale », se désole Joran Le Gall, selon qui ces pratiques « viennent pointer l’accès aux services publics et les difficultés que rencontrent les personnes dans l’accès aux droits ».

Un point qui avait aussi été dénoncé par plusieurs chercheurs à l’occasion d’un colloque sur les impacts de la dématérialisation sur les droits des usagers, organisé par l’université de Lorraine en juin dernier. A ce stade, difficile de connaître le nombre d’usagers utilisant ces intermédiaires, et donc la largeur du trou dans la raquette des services publics.

Simulateur gratuit, démarches payantes

Concrètement, le mode opératoire de ces acteurs privés est sensiblement le même et se décline en deux temps : d’abord mettre à disposition un simulateur agrégeant des aides sociales, à l’utilisation gratuite, basé sur le logiciel « Open Fisca », une API mise à disposition par l’Etat depuis 2014 dans une logique d’ouverture des données et des codes sources publics. Elle permet de simuler des prestations sociales, afin de montrer à l’usager qu’il est potentiellement éligible à des aides.
Ensuite, deuxième étape, proposer de réaliser les démarches administratives à la place de l’usager afin de les lui faire percevoir, moyennant rétribution.

Cette logique en deux temps est celle qu’applique le site « Mes-Allocs », qui s’est lancé en 2018 et propose un simulateur agrégeant 1 200 aides tant nationales, régionales, que locales.

L’utilisation du simulateur est gratuite, mais pour obtenir les aides en passant par l’accompagnement de Mes-Allocs, il en coûtera 29,90 euros de frais d’inscription, auxquels s’ajoute également un forfait de 29,90 euros par trimestre à compter du mois suivant (un forfait résiliable).

L’entreprise apparaît labellisée dans les start-up à impact dans la catégorie « inclusion et lien social », selon le classement de la BPI et France Digitale, lui-même présenté comme rassemblant les « Porte-étendards de la Tech for Good ».

« Plus d’un million de personnes se renseignent sur notre site chaque mois, et 22 000 personnes sont passées par nos services d’accompagnement », détaille Joseph Terzikhan, fondateur du site, qui assure lutter contre le non-recours puisqu’en moyenne, un utilisateur de Mes-Allocs récupère 3 200 euros d’aides par an. Il précise également que si Mes-Allocs a démarré avec Open Fisca, désormais « au moins 99,5 % des aides sont calculées en interne sur nos serveurs ».

Viser de nouveaux publics ?

« L’accès à l’information sur les aides est gratuit. Je comprends que certains puissent avoir du mal à concevoir notre concept, qui est nouveau, mais il est possible de faire payer un service tout en ayant un impact concret sur la vie des utilisateurs. Sans nous, ils ne feraient rien. Ces publics ont des revenus, ils sont en situation intermédiaire et oubliés des aides sociales. Ce ne sont pas les mêmes que ceux qui viennent voir des assistantes sociales et qui sont en situation de grande précarité », assure-t-il, considérant que l’initiative est « complémentaire » des services publics. Ainsi, il indique à « La Gazette » que les aides les plus demandées par son intermédiaire sont celles liées au logement, au soutien familial, à la prime d’activité, et pas forcément le RSA.

Et ce n'est pas fini...

 

 

Voir les commentaires

Où vont les Segpa ?

9 Février 2022, 11:25am

Publié par Bernardoc

SEGPA : Section d'Enseignement Général et Professionnel Adaptés.

La lettre la plus importante dans le sigle est le A pour Adapté. Il s'agit d'une structure au sein d'un collège où les enseignements généraux sont assurés par des enseignants spécialisés du premier degré, dans des classes moins nombreuses et les enseignements professionnels en groupes réduits par des PLP.

Je viens de participer à une réunion syndicale concernant ces structures : c'est une catastrophe ! On est en plein dans les économies, ce qui se traduit par des fermetures de classes (dans tel établissement, il y avait 35 dossiers pour l'admission en 6ème, et seuls 16 ont été acceptés). Des ateliers, refaits à neuf par le conseil départemental ferment suite à la suppression de sections. Les profs d'atelier voient de plus en plus d'heures en classe entière, ce qui débouche sur une explosion d'exclusions.

N'oublions pas que les Segpa sont une voie de réussite pour des élèves « à besoins particuliers ». Est-ce en leur coupant les moyens et en envoyant les élèves à la dérive dans le cycle dit « normal » (ah ! l'école inclusive!) que l'on donnera leur chance aux élèves qui réussissaient grâce à ces structures et à l'encadrement dont ils bénéficiaient ? Mais le ministre est toujours fier de ce qu'il casse.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Musée des Arts décoratifs.

8 Février 2022, 08:23am

Publié par Bernardoc

Dernière visite lors de ce court séjour à Paris. J'avais été attiré par une expo sur le design. Mais le parcours n'était pas évident et il y avait tellement d'autres choses à découvrir que j'ai rapidement abandonné : ce n'est pas une visite à faire juste avant de prendre le train et il vaut mieux prévoir au minimum une demi-journée pour s'imprégner des beautés de ce musée.

La même mésaventure m'était arrivée il y a quelques années au musée de la musique.

Eh bien, il n'y aura plus qu'à y revenir !

Et ce n'est pas fini...

Musée des Arts décoratifs.Musée des Arts décoratifs.
Musée des Arts décoratifs.Musée des Arts décoratifs.
Musée des Arts décoratifs.Musée des Arts décoratifs.Musée des Arts décoratifs.

Voir les commentaires

Musée Picasso.

7 Février 2022, 10:13am

Publié par Bernardoc

Les musées Rodin et Picasso avaient réalisé une exposition en parallèle. Mais celle du musée Rodin était terminée ; j'ai donc profité de celle du musée Picasso qui se prolonge jusqu'au 6 mars.

Expo très pédagogique, complétée par « Picasso à l'image », dans un lieu fort agréable, sans trop de monde en ce mercredi matin. Seul hic, le vestiaire fonctionnait seulement pour les sacs (because le covid), alors il faisait très chaud.

Comme d'habitude, je partage avec vous quelques photos pour vous inviter à la visite.

Et ce n'est pas fini...

Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.
Musée Picasso.

Voir les commentaires

Drôle de genre.

6 Février 2022, 10:50am

Publié par Bernardoc

Carla (Victoria ABRIL) est une femme élégante et dynamique qui voue un soutien inconditionnel à son mari, François, homme politique en pleine campagne électorale. Ils forment un couple solide depuis 30 ans. Leur vie, bien installée, tourne beaucoup autour de François, mais lorsque Carla ouvre ce jour-là un courrier qui lui annonce une nouvelle peu banale, toute cette belle stabilité va fortement être remise en cause. Et comme une catastrophe n’arrive jamais seule, Louise, leur fille adoptive, arrive avec des nouvelles plus contrariantes que rassurantes la concernant.

Ce tsunami de révélations va faire prendre conscience à chacun la valeur de ses croyances, de sa place et dévoiler leurs vrais visages.

En fait, j'ai assisté à la première au Théâtre de la Renaissance (qui fête ses 150 ans cette année). Le théâtre n'était pas plein. Du coup, malgré ma place en 4ème catégorie, j'ai été surclassé. Je pense que la critique et le bouche à oreille feront la pub méritée.

J'ai été bluffé : la fille adoptive me paraissait être une petite jeune débutante, ravie de jouer avec Victoria ABRIL ; en fait il s'agissait de Jade Rose PARKER, l'autrice de la pièce.

Je ne vais pas dévoiler toutes les surprises de cette pièce qui ébranle pas mal d'idées reçues. Et vous avez deux mois pour en profiter !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Banksy à Paris.

5 Février 2022, 10:27am

Publié par Bernardoc

Je ne sais pas depuis quand ce centre d'exposition existe, mais il a l'avantage d'être ouvert tous les jours jusqu'à 21 heures (sauf le dimanche, 19 heures). Donc après la Halle St Pierre, une petite marche à pied jusqu'au Faubourg Montmartre pour découvrir « The world of Banksy, the immersive experience ».

Le Figaro en parle comme « Une mise en scène exceptionnelle ». Nous faisons donc un circuit au milieu d'endroits défavorisés, qui nous conduisent jusqu'au mur israélien, et les reproductions des œuvres les plus connues jalonnent ce parcours : expérience émouvante, comme dit Le Parisien.

Laissons parler les photos.

Et ce n'est pas fini...

Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.
Banksy à Paris.

Voir les commentaires

HEY ! Le dessin.

4 Février 2022, 13:40pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre de l'exposition qui restera jusqu'au début décembre à la Halle Saint Pierre, au pied de la butte Montmartre.

Ma réunion syndicale des retraités de la CGT-Educ'action s'étant terminée à l'heure prévue, ce fut ma première sortie de la soirée.

Comme les précédentes expositions que j'avais vues à cet endroit, celle-ci est aussi dérangeante. Pour citer la présentation : elle « manifeste d'emblée son intention : convoquer la surprise, la curiosité, l'émerveillement, le rejet, l'attraction, l'émotion, l'angoisse ». Pari réussi, comme vous le montrent les photos ci-dessous, une (toute) petite partie des œuvres des soixante artistes internationaux participants.

Rappel : la station de métro la plus proche est Anvers.

Et ce n'est pas fini...

HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.
HEY ! Le dessin.

Voir les commentaires

Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.

3 Février 2022, 18:44pm

Publié par Bernardoc

Qu'est-ce que j'ai bien fait d'acheter ce guide à la boutique CGT de Montreuil il y a bien longtemps. Mais ce genre de bouquins a disparu, comme les recueils de poésie.

Donc, lundi après-midi, j'ai commencé par l'entrée principale du Père Lachaise (la première fois que je l'utilisais), avec cette fois-ci non pas les tombes communistes ou franc-maçonnes, mais plutôt artistiques : Colette, Rossini, Musset, Géricault, La Fontaine, Molière – j'ignorais que ces deux derniers reposaient là –, Oscar WILDE avec un monument très symbolique, et deux politiques : Félix FAURE et Victor NOIR. Une des deux dernières est largement usée au niveau de la braguette, et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas celle de l'ancien Président de la République !

Au hasard de mes pérégrinations, j'ai croisé Bashung (avec une stèle couverte de rouge à lèvres), Higelin (recouvert de galets, mais néanmoins fleuri) et Michel LEGRAND. Ce n'est pas étonnant qu'ils ne figurent pas dans mon guide, ils n'étaient pas encore morts lors de sa publication.

En revanche j'ai croisé un trio qui cherchait la tombe de Jim MORRISON et je leur ai dit qu'il ne faisait pas partie de ma visite de ce jour. Je devais avoir la tête d'un fan !

J'ai poursuivi ensuite par des petites rues tranquilles, quasiment sans voiture, jusqu'à la porte de Bagnolet où j'ai pris le métro pour rentrer à l'hôtel.

Et ce n'est pas fini...

Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.
Une nouvelle promenade buissonnière à Paris.

Voir les commentaires

On ne va pas les plaindre !

30 Janvier 2022, 08:39am

Publié par Bernardoc

Prix de l’électricité : un premier fournisseur  (Bulb) suspend son activité en France.
Une quarantaine de fournisseurs alternatifs en France.

L’association de consommateurs CLCV a récemment assigné quatre opérateurs en justice pour pratiques commerciales trompeuses : Ovo Energy, ekWateur, GreenYellow et Mint Energy. Quant aux clients de Bulb, ils ont été transférés à EDF, au tarif réglementé.

 

Quand on voit ce que « la concurrence libre et non faussée » oblige EdF à faire (vendre à perte pour que les autres distributeurs fassent du profit afin d'engraisser les actionnaires), il ne reste plus qu'une solution : la renationalisation, bien entendu sans indemnité ni rachat, du formidable outil créé à la Libération par le gouvernement du général de Gaulle, sous l'impulsion du ministre communiste Marcel PAUL. Ainsi le fournisseur historique retrouvera le monopole égalitaire et si l'Europe n'est pas contente, on s'en fout, comme pour les autres remarques (armée, prisons,...) qui déplaisent à nos gouvernants et qu'ils refusent d'appliquer.

Et ce n'est pas fini...

 

 

Voir les commentaires

UMR : Une Manoeuvre Rapetout.

29 Janvier 2022, 15:21pm

Publié par Bernardoc

Lorsque je suis entré comme Surveillant d'Externat (ne cherchez pas, ça n'existe plus) à l’Éducation nationale, en plus de la carte du Snes, on m'a vendu également la Mgen, l'Autonome, la Maif et la Mrifen. Toutes ces organisations étaient gérées par des militants. C'était il y a...bien longtemps.

La Mrifen (Mutuelle Retraite des Instituteurs et des Fonctionnaires de l’Éducation Nationale) avait été créée comme un complément-retraite pour les instituteurs-secrétaires de mairie bénévoles. Elle était fondée sur une retraite par répartition assortie d'une retraite par points.

Puis, après plusieurs erreurs de gestion, elle est devenue le Cref puis l'Umr. A chaque fois la Mgen a abondé les fonds, jusqu'à jeter l'éponge et refuser d'avoir quoi que ce soit à voir avec ce qui, à mon avis, usurpe le terme de mutuelle.

Toute communication écrite a disparu avec ce monstre nantais, et je ne suis pas un fervent visiteur de leur site informatique. Mais je viens de voir fin janvier, sur mon relevé bancaire, une baisse importante de mon complément retraite. Je suis donc allé chercher une explication ; je vous la livre ci-dessous.

La baisse de valeur de service du point : une disposition réglementaire…

Pour assurer la pérennité du régime, le Conseil d’administration a voté une baisse de 12,6 %

La valeur de service du point pourra potentiellement être revalorisée selon le contexte économique.

 

Quand le gouvernement présent, et hélas futur, veut nous imposer la retraite par points, voilà ce qui nous attend. Inflation : + 2,8%, retraite : - 12,6% ; c'est sans doute ce qu'on appelle l'amélioration du pouvoir d'achat. Alors, vous vous mobiliserez avec nous pour refuser ce recul social la prochaine fois, ou vous attendrez sagement d'être tondus ?

Et dire que j'en ai placé des contrats Mrifen, parce que j'y croyais !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires