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Le blog de Bernard SARLANDIE

Pardonu min.

10 Octobre 2023, 13:27pm

Publié par Bernardoc

  En formation comptabilité des assos. Pas le temps d'écrire aujourd'hui.

Et ce n'est pas fini...

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A Mayotte, l’eau, «c’est vraiment de l’or bleu, c’est presque aussi cher que le pétrole»

9 Octobre 2023, 23:21pm

Publié par Bernardoc

In Libération du 9 octobre 2023 (extraits)

Bornes-fontaines payantes et lessive en plein air : dans un bidonville de Mayotte, «le problème de l’eau, ici, c’est toute l’année»

Au sein de l’énorme quartier précaire de la Vigie, la majorité des habitants n’a pas accès à l’eau courante à domicile. Les coupures d’eau ne font que rendre plus tendue une situation qui l’est déjà le reste de l’année.

Sur l’archipel, chacun s’adapte comme il peut face à une crise de l’eau qui empoisonne le quotidien. La majorité des Mahorais n’y a accès qu’un jour sur trois.

La cuisine d’Haladi a une drôle d’allure. Sur son plan de travail, les bouteilles en plastique s’accumulent. Un peu plus loin, par terre, des bidons de 5 litres avoisinent bassines, casseroles et autres récipients, tous de l’eau à ras bord. Quelques packs de bouteilles pas encore déballés sont aussi cachés comme un trésor sous une couverture, parce «qu’on ne sait jamais». Aux robinets du Mahorais de 55 ans, qui habite M’Tsapéré, un quartier excentré de la capitale, Mamoudzou, le débit a déjà commencé à baisser. Nous sommes samedi 7 octobre, il est bientôt 16 heures. Dans quelques minutes, plus une goutte n’en sortira. Il faudra attendre deux jours, au moins, pour la voir à nouveau couler. «Ne pas savoir avec certitude quand l’eau reviendra, si vous en aurez pour faire à manger ou vous laver, je vous jure, ça vous met le moral à zéro.»

Depuis des mois, comme tous les habitants de Mayotte, Haladi et sa famille jouent de débrouille et vivent au rythme des coupures. La faute à une sécheresse plus vue depuis 1997, combinée à des infrastructures sous-dimensionnées et défaillantes, l’archipel manque d’eau. Au 2 octobre, les deux retenues collinaires, dont dépendent en grande majorité les Mahorais, n’étaient remplies qu’à 15% et 7,2% (contre 90% et 65% l’année passée à la même date). Et comme la saison des pluies ne doit pas commencer avant au mieux mi-novembre, l’eau est précieuse et doit être rationnée.

Et ce n'est pas fini...

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6 raisons de se mobiliser

8 Octobre 2023, 17:07pm

Publié par Bernardoc

En grève, en manifestation intersyndicale.
le 13 Octobre


Pour nos salaires.

Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires. Pendant ce temps, les grandes entreprises continuent de multiplier leurs profits sans rien lâcher en contrepartie. Grâce à nos mobilisations, c’est l’augmentation générale des salaires qui est aujourd’hui le mot d’ordre commun : du salaire net pour vivre au jour le jour et du salaire brut (maladie, maternité, chômage, retraite…) pour nos protéger tout au long de nos vies.

La CGT est mobilisée pour l’indexation des salaires sur les prix pour que les fiches de paye ne soient plus amputées par l’inflation et l’ouverture de négociations dans l’ensemble des entreprises, des branches et dans la fonction publique.

Pour l’égalité.

Malgré l’affichage « grande cause nationale », les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes, en moyenne.
La CGT est mobilisée pour l’égalité salariale et professionnelle :

- revalorisation des métiers à prédominance féminine ;

- refonte et transparence pour l’Index ;

- pénalisation des employeurs qui discriminent.

Pour nos services publics.

Hôpitaux, petite enfance, aide à l’autonomie, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche…nos services publics sont à l’agonie.

La CGT est mobilisée pour des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité qui privilégient l’accueil physique des usagers.

Pour l’environnement.

Les conséquences du dérèglement climatique sont dramatiques. Il est urgent d’agir pour une transition écologique socialement juste et une réelle planification, construite avec les travailleuses et travailleurs, afin d’anticiper les besoins en formation et qualification ainsi que la création ou recréation de filières entières.

La CGT est mobilisée pour conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentants.
Pour nos retraites.

La réforme des retraites qui s’applique depuis le 1er septembre est toujours aussi injuste, brutale, injustifiée et impopulaire. Le combat se poursuit en mettant la pression dans les négociations en cours pour l’Agirc-Arrco (retraites complémentaires) et celles qui doivent s’ouvrir dans les branches au sujet des départs anticipés.

La CGT est mobilisée pour la retraite à 60 ans et avant en cas de pénibilité, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite.

Pour nos droits.

De nombreuses luttes font irruption dans le paysage médiatique. Elles ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout où les salariés s’organisent dans un syndicat, le rapport de force se renverse et des avancées concrètes et quotidiennes deviennent possibles.

La CGT est mobilisée pour rassembler les salariés, écouter et porter les revendications, les représenter dans les instances et dans les mobilisations et gagner des avancées réelles et durables dans l’intérêt du monde du travail.
 

CHERCHEZ L’ERREUR !


142 milliards d’€ de bénéfices en 2022 pour les entreprises du CAC 40
Le nombre de millionnaires baisse partout... sauf en France !

La France est sur le podium des pays du monde qui en comptent le plus : 2,8 millions ;

3890 personnes en France détiennent + de 100 millions d'€ et 82 ont plus de 500 millions.

Au 1er trimestre 2023, les profits des entreprises agroalimentaires ont
progressé de 18 % pour s’établir à 7 milliards d’€.

Suite à l’inflation, presque la moitié des personnes gagnant autour du smic sautent un repas par jour.

Depuis 2022, la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation, le reste provient des coûts de l’énergie et des matières premières.
Entre 2010 et 2023, le salaire brut horaire réel a baissé de 3,7 % tandis que les profits ont augmenté de 45,6 %.

Dans le monde, les plus grandes entreprises ont versé plus de 560 milliards de $ de dividendes au 2nd trimestre 2023.

La France compte 30 % des dividendes reversés en Europe soit 46 milliards d’€ ; 200 milliards d’aides sont données aux entreprises sans contrepartie chaque année.

En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abimant les services et les biens publics - mais aussi nos industries - au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail. Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminés, unis dans une intersyndicale à l’offensive pour gagner des droits en faveur du monde du travail.

D’autres choix sont possibles !

Chaque année, 200 milliards d’euros d’aides publiques fiscales ou sociales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bientôt discutés au Parlement. C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.

Et ce n'est pas fini...

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Rappel

7 Octobre 2023, 09:22am

Publié par Bernardoc

C'est ce soir à 20h30

Salle Rosa BONHEUR

à SALLEBOEUF

Les Tamalous

présentent

Pièces à mourir debout.

On vous y attend nombreux.

Et ce n'est pas fini...

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Encore un coup bas du gouvernement Macron, Borne, Lemaire !

6 Octobre 2023, 14:46pm

Publié par Bernardoc

Encore une attaque de l’État-patron !


Les plus pauvres et les plus modestes des retraités ont appris, en pleine période de vacances d’été, par le bouche à oreille et quelques syndicats, qu’à compter du 1er octobre, les retraités fonctionnaires seraient écartés du dispositif des chèques vacances au prétexte d’économies budgétaires (alors que des milliards partent ailleurs).

Ces chèques vacances permettaient aux plus pauvres et aux plus démuni(e)s des fonctionnaires retraités (principalement les femmes, souvent veuves dont les retraites sont les plus faibles) de s’octroyer, soit quelques jours de vacances, soit quelques sorties culturelles, soit d’inviter leurs petits enfants….
Encore un coup bas et mesquin sur le pouvoir d’achat !

Il faut s’emparer de ce problème et en faire une des nos revendications pour la journée du 24 octobre.

Et ce n'est pas fini...
 

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Siné mensuel, octobre 2023

5 Octobre 2023, 17:34pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Des propos indécents et honteux du Ministre des Armées

4 Octobre 2023, 15:26pm

Publié par Bernardoc

« La guerre en Ukraine est une opportunité »
 

Communiqué du SNTE-CGT


La deuxième visite sur le sol Ukrainien du ministre des Armées français tenait plus du VRP des marchands d’armes que d’une démarche diplomatique.
M. Lecornu a fait le déplacement à Kiev la semaine dernière pour appuyer la vingtaine d’industriels de l’armement français présents au premier forum de l’armement organisé par l’Ukraine. 252 entreprises venues de 30 pays participaient à ce forum international voulu par le président Zelensky pour créer une « alliance des industries de défense ». 13 entreprises de premier plan auraient déjà rejoint cette « alliance » afin d’aider l’Ukraine à créer un « arsenal moderne et puissant ». Il s’agit pour le président Ukrainien de convaincre les industriels de s’implanter dans le pays. Ceux qui accepteront, bénéficieront d’un « régime économique spécial ».

C’est dans ce contexte que le Ministre des Armées entend agir pour que la France prenne sa part de ce marché potentiel. C’est un ministre décomplexé qui affirme que ce sont des « opportunités » pour les entreprises françaises. Conscient de ses mots il a cru bon d’ajouter qu’ « il faut l’assumer ». Et il assume facilement.

Cette position pose de nombreuses questions.

Tout d’abord pour la paix. La France semble avoir abandonné sa volonté de gagner un cessez-le-feu. En travaillant à la production d’armement par des entreprises françaises, y compris directement sur le sol Ukrainien, nous donnons un très mauvais signal notamment à ceux qui pourraient agir pour ouvrir des négociations entre belligérants. Inscrire la guerre dans un temps long en y voyant des opportunités économiques est tout simplement indécent. Un cadre dirigeant d’une entreprise française d’armement bien
connue avait déclaré que la montée des tensions dans le monde était une opportunité pour l’entreprise. M. Lecornu reprend à son compte ces propos, nous n’aurons pas la naïveté de croire qu’ils ne sont pas partagés par beaucoup d’industriels de l’armement. La différence aujourd’hui est qu’un ministre le dise publiquement …et l’assume.

Ensuite, M. Lecornu reste évasif sur la façon dont il envisage cette « opportunité ». Quid des transferts de technologies, quid des risques pris par les entreprises et salariés français s’installant en Ukraine, quid du débat démocratique au sein des instances de notre pays sur ce changement de stratégie.
Enfin, il est bon de le rappeler, l’Ukraine est toujours un pays fortement corrompu. La guerre n’a rien changé à cela selon plusieurs ONG. D’ailleurs le Ministre de la Défense a été limogé début septembre pour diverses affaires de corruption. Classée 116ème sur 180 au classement des pays les plus corrompus, commercer, notamment avec de l’armement, avec un tel pays pose véritablement question sur la fiabilité des échanges commerciaux.
Depuis plusieurs années, la France se classe dans les trois premiers pays exportant le plus d’armement. Ces ventes d’armes alimentent des pays engagés dans des conflits sans fin comme celui du Yémen. Le positionnement du Ministre des Armées démontre que la France entend bien tout faire pour rester sur le podium, il est vrai qu’il faut financer la Loi de Programmation Militaire !

M. Macron avait rebaptisé le Ministère de la Défense en Ministère des Armées en 2017. Au vu des positionnements, la tentation pourrait être forte de le transformer à nouveau en Ministère de la Guerre.

Et ce n'est pas fini...
 

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Les invisibles se montrent.

3 Octobre 2023, 17:16pm

Publié par Bernardoc

Mardi 3 octobre 2023
Mobilisation nationale des personnels AESH et AED !


En grève pour nos salaires et nos conditions de travail !


Les ministres passent mais rien ne change pour les AESH et AED. Toujours pas de progrès concernant la reconnaissance du métier et les salaires demeurent toujours aussi faibles. Pire le gouvernement souhaite imposer son dangereux projet d’ARE qui prévoit de fusionner les métiers d’AESH et d’AED. La CGT Educ’action s’oppose à cette mesure qui ne ferait qu’aggraver les conditions de travail de l’ensemble des personnels concernés. Ainsi nos collègues AESH et AED deviendraient des salarié.es multi-tâches, corvéables à merci au gré des besoins fluctuants des
écoles et des établissements. Ce projet ignore les contraintes et les spécificités de chacun de ces métiers, nous sommes très loin de notre revendication d’un statut de la fonction publique pour nos collègues.
L’accompagnement des élèves porteurs de handicap par les AESH et le travail de vie scolaire par les AED sont des métiers indispensables au bon fonctionnement des établissements scolaires. La spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels doit être reconnue par
l’obtention d’un statut et d’un salaire qui permette de vivre correctement de son travail.

La question des salaires est aujourd’hui une urgence alors que de nombreux collègues se trouvent en grande difficulté financière. La faiblesse des rémunérations, l’absence de progression de « carrière » et le temps partiel imposé maintiennent les personnels dans des situations indignes.

Dans le même temps, les conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail sont toujours aussi catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes…
Nous devons nous faire entendre et obtenir du ministère une véritable reconnaissance de notre travail. Nous revendiquons :

  • la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH

  • l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière

  • la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures

  • l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens
    - l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.


    Les invisibles de l’Éducation nationale ne veulent plus le rester !

    Et ce n'est pas fini...


 

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La relance du nucléaire ne doit pas sacrifier la sécurité

2 Octobre 2023, 11:18am

Publié par Bernardoc

Tribune


Aujourd’hui, la régulation des risques nucléaires et radiologiques est assurée principalement par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Autorité administrative indépendante, son autorité morale n’a jamais été mise en cause, son arsenal juridique s’est renforcé au cours du temps, et elle jouit d’un capital de confiance certain auprès du public. Depuis sa création, elle n’a perdu aucune bataille face aux pressions industrielles, réussissant à imposer des mesures, coûteuses mais justifiées, de renforcement de la sécurité à la suite de la catastrophe de Fukushima, en 2011. D’autres autorités participent également à cette régulation dans les domaines de la défense nationale, des risques professionnels, de la santé, des risques industriels.
Ces autorités tirent une part notable de leur légitimité technique de l’appui que leur fournit l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), dont la mission centrale est de créer et de renouveler les savoir-faire d’expertise et les connaissances scientifiques, indispensables pour évaluer les solutions technologiques et organisationnelles proposées par les exploitants nucléaires, premiers garants de la sûreté de leurs installations, et par tous les utilisateurs des rayonnements ionisants.

Au-delà de l’électronucléaire, l’expertise de l’IRSN concerne également la propulsion navale, la non-prolifération, la protection des populations et de l’environnement. L’institut a su apporter l’expertise nécessaire pour faire face à Fukushima, aux conséquences d’accidents de radiothérapie (hôpital d’Epinal), mais aussi pour éclairer les débats, par exemple sur les effets
des « faibles doses ». Son existence assure, depuis deux décennies, une distinction claire entre les fonctions d’évaluation des risques et de décision, distinction dont de nombreuses réflexions ont confirmé l’importance dès les années 1980 pour la gestion des risques sanitaires et environnementaux.

S’il est légitime de questionner l’organisation de la sécurité nucléaire, comme cela a déjà été fait dans le passé, les propositions de réforme ne doivent pas être examinées au regard d’arguments simplistes (« On va ainsi créer la seconde plus grande autorité de sûreté nucléaire au monde », « un seul organisme, c’est forcément plus efficace que deux »). Car ce dont il s’agit, c’est de l’organisation chargée de la régulation d’activités sources de risques majeurs, présentes à travers les territoires et clés de la souveraineté énergétique de la France.

Mesdames et messieurs les parlementaires, quatre questions essentielles doivent guider l’examen de cette nouvelle organisation :

  • Disposera-t-elle de plus d’autorité morale, juridique, technique et scientifique pour « faire le poids » face à des exploitants nucléaires puissants, aux exigences du monde médical, aux enjeux croissants de sécurité, en cas de divergences de vue sur des questions engageant la
    santé et la sécurité de nos concitoyens ?

    Sera-t-elle davantage apte à susciter et à maintenir la confiance du public, même dans des situations difficiles, l’histoire du nucléaire étant jalonnée de crises plus ou moins aiguës ?

    Sera-t-elle plus efficace, au regard de son coût pour le contribuable et des contraintes qu’elle fera peser sur les entreprises assujetties à son contrôle (délais de procédures, caractère proportionné des décisions prises) ?

    La transition vers cette nouvelle organisation pourra-t-elle s’effectuer sans perturbations majeures des processus du contrôle, dans un contexte de relance ambitieuse du programme électronucléaire ?

    Bien que le projet de loi du gouvernement ne soit pas encore connu dans le détail, nous voulons dès à présent vous alerter sur les risques de dégradation qu’il fait peser sur la compétence de l’IRSN. Les « experts » de l’IRSN n’existent pas « sur étagère ». Leur compétence est collective et résulte de leurs interactions longues et pluridisciplinaires avec les problématiques de recherche et avec leurs pairs. Il y a tout lieu de craindre que cette « fabrique d’expertise » assurée par l’IRSN ne soit pas déplaçable vers l’ASN, organisme à vocation essentiellement administrative du fait de son statut, de sa culture et de ses modes de recrutement. De nombreux départs de personnels sont à craindre, avec, à la clé, un affaiblissement du système d’expertise qui surviendra d’autant plus rapidement que la transition sera émaillée de difficultés juridiques et statutaires, longues à résoudre.
    A court terme, cet affaiblissement risque de perturber sérieusement le plan de relance de la production électronucléaire. A moyen terme, le système évoluera insensiblement vers une expertise de « conformité réglementaire », au détriment d’une véritable « expertise scientifique », peu à peu oubliée. Or, s’agissant du risque nucléaire, la « conformité » à la réglementation ne suffit pas. Nos concitoyens sont en droit d’attendre le recours aux meilleures technologies, aux meilleures modalités d’organisation, aux meilleures capacités de gestion de crise.

    Notre organisation actuelle de la sécurité nucléaire est renommée dans le monde entier et s’est acquittée plus qu’honorablement de ses missions. Elle bénéficie de la confiance du public, sur le plan national comme au niveau de chaque territoire concerné. S’il respecte bien la promesse de « veiller à ce que l’ensemble des missions de l’ASN et l’IRSN soient préservées et leurs moyens humains renforcés », le processus engagé par le gouvernement est une occasion d’en poursuivre la consolidation, face aux enjeux actuels.

    Nous appelons les parlementaires à veiller à ce que l’organisation de la sécurité nucléaire maintienne une séparation claire entre expertise et décision et un lien fort entre expertise et recherche. Elle doit garantir une évaluation globale des risques intégrant sûreté des installations civiles et de défense, protection contre la malveillance et radioprotection des populations et de l’environnement. Cette organisation doit favoriser un dialogue permanent avec la société civile et disposer des moyens et de l’attractivité nécessaires à la réalisation de ses missions.


    Sophie BINET, secrétaire générale de la CGT ; Claude BIRRAUX, membre honoraire du Parlement, ancien président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ; François HOMMERIL, président confédéral CFE-CGC ; Jean-Yves Le Déaut, membre honoraire du Parlement, ancien président de l’OPECST ; Marylise LEON, secrétaire générale de la CFDT ; Dominique Le Guludec, ancienne présidente du conseil d’administration de l’IRSN ; Jacques REPUSSARD, président de l’Institut pour la maîtrise des risques, ancien directeur général de l’IRSN ; Philippe VESSERON, ancien délégué aux risques majeurs ; Cédric VILLANI, mathématicien, ancien président de l’OPECST.

    Et ce n'est pas fini...
     

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Béotiennes pensées footballistiques

1 Octobre 2023, 16:02pm

Publié par Bernardoc

Le FCGB (Football Club des Girondins de Bordeaux) s'est mis au diapason de la ville qui l'héberge, Le Haillan, ville lente (cittaslow dans un sabir novlangue), et se dirige avec sérénité vers une descente de division.

  Je me suis laissé dire que le club amateur du Haillan en pleine croissance exponentielle depuis qu'il ne fait plus partie de l'ASH (le club omnisport), aimerait bien recruter certains des joueurs de l'ancien grand club aquitain. Mais en attendant, ce dernier pourrait venir jouer au stade Abel LAPORTE qui, dans le cadre de l'agenda 21, va inaugurer son terrain synthétique issu de carburants fossiles. Je suis sûr que la location reviendrait moins cher que celle du grand stade.

  Et si les Girondins ont du mal à entretenir leur château, ce serait un beau lieu pour accueillir notre mairie, devenue trop petite. Un euro symbolique me paraît le prix adéquat.

  Comme vous le voyez, j'ai sans doute dit de grosses âneries, mais je n'ai jamais eu de licence de foot ; j'ai eu pratiqué d'autres sports collectifs avant d'obtenir un petit grade dans les arts martiaux. Et si vous prenez au sérieux ce que je viens d'écrire, c'est que vous ne me connaissez pas très bien, et vous ne savez pas ce que vous perdez !

Et ce n'est pas fini...

 

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