Guy avait décidé de fêter ses 70 ans autour des plages du débarquement ; c'était l'occasion pour nous de découvrir un coin de france dans lequel nous n'étions jamais venus. Nous commençons donc notre périple par Colleville-sur-mer, sa plage, son cimetière américain (on pénètre dans ce morceau des USA sans visa) et son musée « Overlord ».
Beaucoup de monde, un certain nombre déguisés en uniformes d'époque, quelques jours avant la visite de Macron ; qu'est-ce que ça va être l'an prochain pour le 80ème anniversaire !
Beau temps très venteux pour une belle découverte.
Après avoir déambulé dans le parc au milieu des 9 387 tombes, nous sommes entrés dans le musée, assez poignant, lieu de mémoire indispensable, même si les gens semblent prêts à revivre en Europe l'expérience fasciste qui porte en elle les germes de la guerre.
C'est le titre de la pièce que j'ai vue après l'expo sur les poils le 31 mai dernier, au Théâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaîté.
Didier et Corinne, mariés depuis 25 ans, tentent de pimenter leur vie amoureuse endormie, et raviver leur romance, lors d’un week-end dans un hôtel chic et branché.
Equipée d'un guide du « Sexe pour les nuls », loin de la maison, des enfants, du travail et de la routine quotidienne, Corinne espère séduire à nouveau son mari. Didier, de son côté du lit, se satisfait de pouvoir garder les choses telles qu'elles sont : confortables, sûres et ennuyeuses…
Ave César est un voyage touchant et hilarant au cœur du couple et de sa longévité, par l’autrice canadienne primée Michele Riml.
Mis en scène par Éric Laugerias, le duo Frédéric Bouraly et Christelle Reboul vous fera vivre un week-end endiablé et plein de surprises.
C'est le titre d'une exposition au Musée des Arts décoratifs de Paris, que j'ai visitée à notre retour de Corse.
Il s'agit d'une exploration des poils et des « cheveux et surtout [de] leur domestication sous toutes ses formes. »
« Le poil renvoie à notre origine animale et à de nombreuses symboliques. Il se voit également associé à la place sociale et lié à l'évolution de l'idéal de beauté. »
« L'importance des métiers, techniques et savoir-faire qui se sont développés pour dompter la pilosité est alors mise à l'honneur. »
C'est ainsi que Pariscope du 31 mai 2023 présente l'exposition.
Lorsque j'y étais, il y avait beaucoup de monde. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais, mais je dois dire que je n'ai pas trouvé cela enthousiasmant, intéressant, oui, mais sans plus.
Et oui, ça y est, je viens de revivre notre voyage. Juste quelques photos du vol retour Ajaccio-Mérignac au cours duquel, entre les photos par le hublot, j'ai continué de lire le polar Le manchot de Marinella de Jean-Pierre ORSI : ambiance corse à toutes les pages !
Après la visite guidée avec Nathalie, nous avons choisi d'aller visiter le palais Fesch, construit entre 1828 et 1852. Ce fut le premier grand musée de Corse. Joseph FESCH, oncle de Napoléon fit des aller-retours dans la religion pour terminer cardinal. Il a constitué une collection de 16 000 œuvres. C'est la plus vaste collection de peintures italiennes après celle du Louvre.
Le musée s'étend sur quatre étages et chronologiquement on commence par le deuxième étage : des primitifs italiens jusqu'au XVII° siècle. Au premier étage, on découvre la salle des batailles.
En redescendant au rez-de-chaussée, ce sont les salles napoléoniennes (ben oui, on est en Corse!).
Et on termine au rez-de-marine par une exposition de peintures corses des XIX° et XX° siècles.
Nous n'étions que tous les deux pour cette visite, mais nous ne l'avons pas regrettée.
Après le tour panoramique, visite à pied à travers certains quartiers remarquables de la préfecture de Corse du sud. Balade centrée autour des lieux napoléoniens. De la statue de Napoléon à la citadelle (dans laquelle nous ne pénètrerons pas), en passant par la cathédrale Santa Maria Assunta et la maison Bonaparte, c'est sous un beau soleil que nous ferons cette dernière promenade du Clad en Corse. Les photos vous montreront nos déambulations.
Après ce petit intermède théâtral il est temps de terminer le récit de notre voyage en Corse.
Premier arrêt : le port de Porto-Vecchio, troisième ville de Corse, d'où nous voyons la vieille ville se dresser sur la colline. Le temps ne nous permettait pas de la visiter, mais visiblement ce n'était pas la tasse de thé de notre guide.
Ensuite nous repartons vers un site remarquable, traversé par le GR 20 : les aiguilles de Bavella, que nous atteignons après avoir traversé la forêt de l'Ospedale. Nous nous arrêterons pour déjeuner au col situé à 1218 mètres. Une statue de la Vierge avec de nombreux ex-voto ou bougies décore ( ? )ce lieu battu par les vents comme en témoigne la forme de certains arbres. Les forêts de pin, sapins, cèdres et châtaigniers entourent ce lieu, mais c'est surtout en contrebas qu'elles prospèrent.
Le repas, à base de produits corses, préparés par le propriétaire, fut très apprécié...et nous repartons pour Ajaccio, dont nous ferons un tour panoramique avant de rejoindre notre hôtel, le même qu'à l'arrivée. Mais un peu de patience.
Mais ça on le savait déjà, et cela s'est confirmé lors de l'évènement culturel qui s'est déroulé à L'Entrepôt le week-end dernier, avec pas moins de cinq représentations théâtrales.
Celles qui concernaient les écoliers ou les collégiens avaient attiré au moins les parents, qui se sentaient un peu obligés, donc une majorité de spectateurs haillanais, ce qui ne fut pas le cas pour les spectacles adultes, remarquables et fort appréciés. Mais c'est un peu normal, c'est (presque) toujours le cas pour les spectacles de la salle municipale.
Samedi, nous avons pu assister à une production de TocToc, la pièce de Laurent BAFFIE, qui a du contenu et dont le thème, pour une fois, ne se situe pas au-dessous de la ceinture. La mise en scène était originale et les acteurs ont fait montre d'un jeu qui n'avait rien à envier à celui de certains « professionnels ». Cette représentation mettait fin à la malédiction qui semblait frapper cette pièce au Haillan, puisque par deux fois (confinement et double maladie), nous n'avions pas réussi à la mener jusqu'au bout. Et pour la première fois depuis 2010, une conseillère municipale (de la majorité) a utilisé les invitations que nous envoyons chaque année à la municipalité, répondant ainsi positivement à la charte que nous avons cosignée avec la maire.
Samedi après-midi, je n'ai pu personnellement assister aux représentations écolières, car avec l'autre atelier adulte, nous nous produisions aux Scènes buissonières à Léognan, où nous avons remporté un joli succès, puisque nous avons été sollicités pour participer à un autre festival l'an prochain.
C'est donc dimanche que nous avons donné notre représentation devant un public nombreux, de tous âges (le plus âgé avait 98 ans) et venant d'un peu partout hors Le Haillan, de Limoges, du Berry, d'Ile de France ou du département du Nord par exemple. Les comédiens de TocToc étaient venus nous observer leur présenter Pièces à mourir debout avec leur œil aguerri, et ils ont été emballés, comme l'ensemble des spectateurs. Nous avons pu nous en rendre compte lors des discussions autour du pot que nous offrions après le spectacle, discussions qui ont débouché sur le recrutement d'un ou deux acteurs à la rentrée.
Tous les spectacles se sont admirablement déroulés grâce aux techniciens, avec qui nous avons établi une véritable complicité depuis le temps, et aussi grâce à l'accompagnement de Maylis et Romane qui ont tout fait pour nous faciliter l'accueil, qui fut assuré pour trois spectacles sur cinq par la Présidente et la Vice-Présidente du CTL.
Avant le festival de l'an prochain et nos représentations des 29 et 30 juin 2024 (ça fait des années que le mois de juin nous était interdit) nous redonnerons cette pièce à Salleboeuf le 7 octobre : à vos agendas ! Comme nous jouerons « au chapeau », rien ne vous empêchera de laisser un billet de 20 € si vous avez aimé !...
L'année prochaine, je proposerai à l'assemblée générale d'établir un passe de 15 € permettant d'assister à l'ensemble des spectacles sur les deux jours.