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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ajaccio.

12 Juin 2023, 18:02pm

Publié par Bernardoc

Nathalie et Arnaud nous attendaient à l'aéroport pour nous conduire jusqu'à l'hôtel Fesch, situé dans la rue piétonne du même nom.

Après avoir pris possession de notre chambre, nous sommes partis découvrir les environs de l'hôtel : statue de Napoléon, bien entendu, mais aussi monument dédié à la Résistance (la Corse fut le premier département français libéré en 1943) avec des inscriptions vraiment républicaines, quelque peu éloignées de certains slogans que nous avons croisés, tagués, au cours de cette semaine de découverte.

Une librairie très bien achalandée se trouvait sur notre route vers le port de pêche. Puis, de retour à l'hôtel, nous grimpâmes jusqu'au « rooftop » (comme on dit en corse) d'où nous avions une belle vue sur la baie de la capitale de l'île.

Et ce n'est pas fini...

 

Ajaccio.
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En route ou plutôt en vol !

11 Juin 2023, 21:02pm

Publié par Bernardoc

 Lundi 22 mai 2023, un peu avant midi, nous étions au Forum des associations pour prendre le car qui nous conduirait à l'aéroport. Pour la troisième fois nous participions au voyage du CLAD. Après la Roumanie puis le Portugal, cette année, direction la Corse.

 Comme d'habitude, nous étions plus d'une quarantaine, mais il me semble qu'il y avait pas mal de renouvellement. Toujours est-il que nous étions heureux de retrouver des amis avec qui nous avions partagé les deux précédents voyages.

 Un peu de cafouillage à l'aéroport et la découverte de la disparition de personnel aux guichets d'enregistrement. Peut-être la prochaine fois nous demandera-t-on de remplacer le pilote ?

 Enfin, le vol s'est bien passé et comme j'étais côté hublot, j'ai fait comme d'habitude et j'ai pas mal mitraillé.

Et ce n'est pas fini...

 

En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
En route ou plutôt en vol !
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En route ou plutôt en vol !

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Les retraités ne veulent plus être à la rue, alors ils sont DANS la rue !

10 Juin 2023, 20:53pm

Publié par Bernardoc

Le groupe des 9 a décidé de faire de la journée du 15 juin une grande manifestation de la population retraitée pour l’augmentation des pensions.

Les prix flambent…

Dès le premiers mois de 2022, l’énergie dans son ensemble et les carburants ont enregistrés de très fortes hausses ainsi que l’alimentaire. Cette réalité dénoncée par les retraités s’est d’ailleurs traduite par des manifestations sur tout le territoire le 24 mars 2022.

Et pourtant, MACRON et le gouvernement BORNE n’ont décidés d’accorder seulement que 4% en juillet et les retraités n’en ont vu la couleur qu’en septembre ! Quand dans le même temps les prix des produits frais légumes, fruits, viandes prenaient leur envol allant jusqu’à +14% pour le poisson.

Pour les complémentaires, L’AGIRC-ARRCO concédée péniblement une revalorisation des pensions de 5,12%, tardivement en novembre 2022 et ironie, dont 0,1% au titre de rattrapage de 2021.

Selon l’INSEE l’inflation pour l’ensemble de l’année 2022 a été de 5,2% et les ménages dont la personne de référence à plus de 60 ans on subit la plus forte hausse de prix (+5,8 %).

C’est de fait une perte de 1,8% de capacité à vivre que les retraités ont perdu en 2022 ! à laquelle s’ajoute désormais les 2,9% d’inflation des 5 premiers mois de l’année de 2023.

Pire, depuis 2013 c’est l’équivalent de 2,8 mois de pension de retraite volatilisés !

Les pensions ne suivent pas les prix et condamnent nombres de retraités à se priver de produits essentiels et à se nourrir correctement. L’INSEE révèle dans son enquête parue le 8 mars dernier que le niveau de vie des retraités recule, notamment chez les plus de 75 ans et les veuves!

Le très libéral Observatoire de l’Epargne s’inquiète que 65 % jugent que leurs pensions sont ou seront insuffisantes pour vivre correctement à la retraite, et considère que les femmes et les titulaires de revenus modestes sont les plus impactés concernant leur niveau de vie à la retraite.

En Gironde, les organisations USRCGT33, UDRFO33, FSU33, Solidaires33, FGRFP33 et LSR33 se sont rencontrées et ont décidé d’organiser un rassemblement place Gambetta à 10h, une conférence de presse à 10h30 sur la même place et une manifestation vers le grand théâtre.

Elles appellent les retraités à venir nombreux pour faire entendre leurs voix.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Etil n'y aura pas que l'Educ dans la rue le 6 !

2 Juin 2023, 09:37am

Publié par Bernardoc

 Les salarié·es de l’Éducation nationale, pas plus que les autres, n’envisagent toujours pas de travailler 2 ans de plus alors que leurs conditions de travail ne cessent de se détériorer. Les promesses de revalorisation salariale n’ont pas été tenues et excluent un certain nombre de personnels. Le Pacte, dont les contours se précisent dangereusement, est une duperie qui annonce une attaque en règle de nos statuts. Par ailleurs, l’École subit de plein fouet les effets des réformes successives engagées par le pouvoir en place qui y ajoute désormais une destruction programmée de la voie pro et une généralisation du SNU sur temps scolaire.
La coupe est pleine et la CGT Éduc’action appelle à se mobiliser massivement le 6 juin.

Pas d’augmentation générale mais le « travailler plus pour perdre moins » du Pacte et la poursuite d’une politique salariale à coup de primes non corrélées à la valeur du point d’indice...

 Revalorisation du Socle : une moyenne de 10% dont une partie est déjà versée depuis 2 ans sous forme d’une prime (et qui comprend la prime d’attractivité).
RIEN pour les personnels administratifs, de laboratoire, sociaux et de santé, AESH et AEd alors que certaines catégories sont tombées sous le SMIC...
Augmentation immédiate de tous les personnels de 400 € net

SMIC à 2000 € brut

 Dégel de la valeur du point d’indice avec le rattrapage des pertes antérieures
Indexation de la valeur du point d’indice sur l’indice des prix à la consommation
Égalité salariale entre les femmes et les hommes

Revalorisation conséquente et immédiate des pensions

C’est un engagement contractuel annuel renouvelable avec lettre de mission entre l’administration et les volontaires.

Hormis en lycée professionnel (où le Pacte est la courroie de transmission de la réforme de la voie professionnelle et constitué d’une seule brique de plusieurs missions «complémentaires»), c’est 1 à 3 missions «complémentaires» (les briques), cumulables et chacune rémunérée 1250 € brut par an (sur 9 mois en fait)...

C’est le retour du travailler plus pour gagner plus ou plutôt travailler plus pour perdre moins... À vous de choisir...

Toutes ces propositions reposent sur l’idée que les personnels ne travaillent pas assez alors que plus de la moitié travaillent plus de 43h/semaine et plus de 30 jours pendant les vacances.

Elles oublient que les missions supplémentaires et la rémunération indemnitaire accentuent les inégalités femmes-hommes.

 Les primes ne sont ni pérennes ni comptabilisées pour la retraite et non indexées sur l’inflation.

 Dès septembre prochain, les enseignant·es de lycée pourront, par l’intermédiaire du Pacte, déposer une candidature pour que leur classe réalise un séjour de cohésion de 12 jours, en uniforme et sur temps scolaire.
Face à la levée de boucliers quasi unanime contre la généralisation, l’exécutif souhaite désormais lancer une forme de « volontariat collectif » avec la création de « classes d’engagement » thématiques dans les lycées. Ce dispositif s’ajoutera à la forme actuelle du SNU, basée sur le « volontariat individuel » des jeunes (qui ne remporte pas un franc succès d’ailleurs).
Depuis plusieurs décennies, tous les échelons de notre système éducatif sans exception, sont l’objet de contre-réformes dont le but est le plus souvent d’engranger des économies ou de pratiquer une sélection sociale de plus en plus féroce.

Le LGT subit de plein fouet les effets pervers de la réforme du bac et de la généralisation du contrôle continu ainsi que des impératifs de Parcoursup. Au tour du Lycée pro d’être dévoyé et mis au service des entreprises.
Comment alors prétendre à un dispositif sous la forme du volontariat quand le fait de refuser pourra pénaliser le cursus des élèves !

PLANS SOCIAUX POUR LES DISCIPLINES (Technologie) et SECTIONS QUI VONT FERMER en LP

PERTE DE SENS DU METIER

DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

TACHES CHRONOPHAGES AUTOUR DE L’ÉVALUATION PERMANENTE DES ÉLÈVES...

Et ce n'est pas fini...

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Délai

30 Mai 2023, 09:11am

Publié par Bernardoc

Il vous faudra attendre un peu avant que je vous narre notre voyage en Corse.

A bientôt.

Et ce n'est pas fini...

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G7 : les impairs de Macron qui font tache au Japon

21 Mai 2023, 11:06am

Publié par Bernardoc

In Libération du 21 mai 2023

Présent à Hiroshima pour le sommet du G7, le président français a visiblement été mal conseillé sur les us et coutumes de l’archipel. Et le voici multipliant les gaffes sans même s’en rendre compte.

C’est en se trompant qu’on apprend. Telle est la devise par laquelle se rassure, après chaque impair commis, tout étranger qui vit au Japon. Il y a en terre nippone des gestes et attitudes qui chagrinent, même si les Japonais, tout en le remarquant, ne lui en tiendront nullement rigueur.

Le chef de l’Etat français adore la panoplie costume noir, chemise blanche et cravate noire et la porte souvent. Las, au Japon c’est une tenue que l’on revêt pour des funérailles et pas en d’autres occasions. «En France il est possible de s’habiller ainsi hors obsèques ?» s’étonne une journaliste d’un grand quotidien japonais. «Est-ce qu’il a voulu montrer ainsi la compassion pour les victimes de la bombe atomique s’interroge-t-elle à haute voix. Pas impossible. Mais il faut rappeler que le Président avait commis la même erreur en juin 2019 lors d’un événement économique «Tech for good» à Tokyo. Dommage que personne de son entourage ne le lui ait rappelé pour éviter la récidive.

Par ses attitudes, notre Président tend aussi malgré lui à se distinguer : main gauche ostensiblement rentrée dans la poche sur plusieurs photos de groupe, il est aussi le seul qui n’a pas entendu les photographes demander un signe de la main droite pour les vidéos prises samedi au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsukushima. Sur une autre image, il pose la main dans le dos du Premier ministre japonais lorsque tous les dirigeants sont debout, droits face aux gerbes de fleurs déposées quelques instants plus tôt devant le cénotaphe des victimes de la bombe atomique. Cela part d’un bon sentiment, bien sûr, mais le côté tactile répétitif du Président peut aussi gêner un tantinet les Japonais qui sont plutôt rétifs au contact physique, encore plus depuis le Covid. Heureusement, l’interprète de la visite du sanctuaire a juste été un peu surprise quand il lui a serré la main (ce qu’ont évité les autres chefs d’Etat) et, face au même geste, les enfants qui ont accueilli le Président et ses homologues sur l’île Itsukushima ont carrément ri aux éclats.

Lors de l’ouverture de la première session de discussions, les Sept et les deux représentants de l’Union européenne sont assis autour d’une table ronde, où photographes et vidéastes sont acceptés pour filmer et immortaliser les premières minutes. Un sac noir est fâcheusement posé par terre contre la chaise du président Macron. Manifestement son sac. Personne n’ose l’enlever. Au Japon, on pose rarement ses affaires au sol. Les organisateurs n’avaient pas prévu qu’un président aurait un tel bagage, sinon ils auraient préparé, comme partout au Japon (dans les cafés, les restaurants, les cabinets médicaux), une bannette spéciale pour y recueillir les effets personnels de l’invité. Le protocole veut aussi que le président Macron soit toujours immédiatement à la droite du Premier ministre japonais, donc souvent dans le champ des caméras nippones. Et parfois, une grimace involontaire, une pose étrange, un regard insistant du président français sur son voisin sont un rien perturbants.

Pour clore cette série de gaffes, dans le livre d’honneur signé par les dirigeants du G7 au musée d’Hiroshima pour la paix, le président Macron a écrit «avec émotion et compassion, il nous appartient de contribuer au devoir de mémoire des victimes d’Hiroshima et d’agir en faveur de la paix, seul combat qui mérite d’être mené». Or, contrairement aux Premiers ministres canadien et britannique, il n’a mentionné que les victimes d’Hiroshima, sans citer celles de Nagasaki, trois jours plus tard. Dans l’archipel, c’est mal vu. Les deux forment un ensemble de victimes qu’il ne faut pas séparer.

Au Japon, pour s’intégrer, il faut savoir «lire l’air» et juger que faire et dire, une aptitude qui se développe au fil du temps, et en suivant les conseils.

Et ce n'est pas fini...

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Retraites : l’Etat condamné par la justice administrative pour le fichage de manifestants gardés à vue

20 Mai 2023, 16:12pm

Publié par Bernardoc

In Le monde du 19 mai 2023

Le ministère de la justice avait reconnu l’existence de ce fichier lundi en audience, le présentant comme un simple « outil de gestion », alors que plusieurs associations dénonçaient un « fichage politique ». Le tribunal administratif de Lille a tranché en faveur de ces dernières vendredi 19 mai, ordonnant au ministre de la justice et au parquet de Lille d’effacer les données personnelles des manifestants gardés à vue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, selon sa décision consultée par l’Agence France-Presse.

Le tribunal avait été saisi de deux requêtes en référé déposées par l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) et le Syndicat des avocats de France (SAF) ainsi que par la Ligue des droits de l’homme (LDH), après la publication d’un article de Mediapart dénonçant un tel fichage. Il a également condamné l’Etat à verser une somme globale de 3 000 euros aux requérants.

Dans sa décision, le juge des référés « estime que la constitution par le parquet de Lille, en dehors de tout cadre réglementaire, d’un fichier recensant les nom, prénom et date de naissance de chaque manifestant placé en garde à vue à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites, ainsi que les suites pénales données, porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée des personnes concernées et ordonne l’effacement des données à caractère personnel qu’il contient », résume un communiqué diffusé par le tribunal.

L’avocat de l’Adelico et du SAF, Jean-Baptiste Soufron, a salué vendredi auprès de l’AFP une décision « extrêmement importante », se réjouissant que « le tribunal administratif ait pu jouer pleinement son rôle de contrôle des décisions du gouvernement ».

« Il est avéré qu’un fichier politique a été constitué par le parquet de Lille sur les instructions du ministère de la justice », a-t-il souligné, déplorant que « le gouvernement, depuis plusieurs mois, enchaîne les décisions illicites ». « Il s’agit clairement d’un vrai rappel à l’ordre », s’est, elle, félicitée l’avocate de la LDH, Marion Ogier.

Nommé « Suivi des procédures pénales − mouvement de la réforme des retraites », le fichier en question est un tableur Excel détaillant les nom, prénom, date de naissance des personnes placées en garde à vue lors des manifestations contre la réforme des retraites à Lille, et les suites pénales données à leur interpellation. Selon la LDH, il a été constitué depuis le 17 mars, à la suite du durcissement de la mobilisation après le recours au 49.3 par le gouvernement devant l’Assemblée nationale.

A l’audience lundi, un représentant du ministère de la justice avait assuré que ce fichier était autorisé par le décret encadrant la base Cassiopée, qui rassemble dans un logiciel sécurisé les données des prévenus, victimes ou témoins des procédures judiciaires des dix dernières années. Simple outil de gestion, il « permet le pilotage d’un évènement particulier » avec une forte « volumétrie des gardes à vue », avait ajouté une autre représentante, évoquant l’existence d’autres fichiers de ce type dans d’autres villes.

Sollicités par l’AFP, le parquet de Lille et le ministère de la justice n’avaient pas réagi dans l’immédiat.

Et ce n'est pas fini...

 

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Peine de mort

19 Mai 2023, 10:48am

Publié par Bernardoc

Le bilan du nouveau rapport d'Amnesty international est alarmant : il recense 883 personnes exécutées dans 20 pays en 2022, soit une hausse de 53 % par rapport à 2021. Ce chiffre est le plus élevé qu’Amnesty International ait enregistré au cours des cinq dernières années.

De façon inquiétante, 90% des exécutions recensées dans le monde en dehors de la Chine ont été réalisées par seulement trois pays : l’Iran, l’Arabie Saoudite et l’Égypte.

Tandis que le nombre des exécutions a augmenté, celui des condamnations à mort prononcées en 20

Dans ce contexte peu réjouissant, l’espoir vient de six pays qui ont aboli, entièrement ou partiellement, la peine de mort durant l’année : Kazakhstan, Papouasie-Nouvelle Guinée, Sierra Leone, République Centrafricaine, et pour les crimes de droit commun : Guinée équatoriale et Zambie.
À la fin de l’année 2022, 112 pays avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes, et neuf uniquement pour les crimes de droit commun.
« Au moment où de nombreux pays continuent de faire tomber la peine de mort dans les oubliettes de l’histoire, il est temps que les autres suivent cet exemple », déclare la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard.
Continuons à nous mobiliser jusqu’à ce que la peine de mort soit abolie partout dans le monde ! Défendons ensemble ces personnes qui sont condamnées à mort telles que Majid Kazemi, Saleh Mirhashemi et Saeed Yaghoubi. La condamnation à mort de ces trois hommes iraniens vient d’être confirmée par la Cour suprême iranienne et ils risquent d’être exécutés à tout moment. Demandez l’annulation de leur condamnation à mort !

Et ce n'est pas fini...

 

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Déclaration de la CGT à la suite du rendez-vous avec Elisabeth Borne

18 Mai 2023, 11:58am

Publié par Bernardoc

Plus de 4 mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT a été reçue ce jour par la Première ministre, Mme Elisabeth Borne.
Aujourd'hui, la CGT s'est déplacée en qualité de porte-parole des salariés engagés dans un mouvement social historique au sein duquel, par tous les moyens, les syndicats ont essayé de faire entendre raison au gouvernement.
Aujourd'hui, nous avons porté la voix des syndicats, des unions départementales, des fédérations et plus largement des travailleuses et travailleurs qui se passent le relai de la mobilisation depuis plusieurs mois.

Notre demande est simple : nous exigeons toujours le retrait de la réforme des retraites. Nous avons rappelé à Madame la Première Ministre que cette réforme est violente, injuste et injustifiée.

Encore une fois, le gouvernement s'est dérobé alors que des millions de manifestantes et manifestants défilent dans les rues depuis le 19 janvier.

Encore une fois, le gouvernement a fait la sourde oreille.

Encore une fois, le gouvernement nous a méprisé.

La CGT a rappelé que les manœuvres pour empêcher l'expression démocratique n'étaient plus possibles et qu'il serait gravissime que la majorité gouvernementale retire de l'agenda parlementaire la PPL du groupe LIOT
prévoyant la suppression de la réforme des retraites le 8 juin prochain.

Une chose est sûre : il n'y aura pas de retour à la normale tant que cette réforme ne sera pas retirée.

Ce rendez-vous a été aussi l'occasion d'aborder les sujets de préoccupation majeurs des salariés et notamment :

l'augmentation des salaires grâce à leur indexation sur l'inflation ;

la révision des ordonnances Macron ;

la conditionnalité des aides publiques aux entreprises ;

la réduction du temps de travail ;

l'égalité salariale et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
La CGT a rappelé son exigence de négociation tripartite sur les demandes syndicales. L'agenda social est celui des syndicats, pas celui du gouvernement ou du patronat. L'intersyndicale présentera donc le 30 mai ses
premières propositions communes.

Nous ne voulons plus de mesures en coquille vide. Nous refuserons également de discuter sur la base d'un agenda patronal ou gouvernemental régressif. La CGT a notamment rappelé son refus de mesures stigmatisant
les salariés privés d'emploi, son combat contre la réforme des lycées professionnels et son désaccord sur toute mesure discriminant les travailleurs sans papiers.

Ce rendez-vous de « dialogue social » s’est avéré être un monologue patronal.
Sur tout le territoire, dans tous les secteurs nous appelons les salariés à la mobilisation générale le 6 juin.

Montreuil, le 17 mai 2023

Et ce n'est pas fini...

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Sobriété macronienne.

17 Mai 2023, 12:04pm

Publié par Bernardoc

Selon une étude publiée par le Crédoc mercredi 17 mai et que franceinfo révèle, 16 % des Français déclaraient à la fin de l'année dernière ne pas pouvoir manger à leur faim. Cette proportion a beaucoup augmenté ces derniers mois, selon les résultats de cette enquête du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie.

En moins de six mois, la part de ceux qui se privent de nourriture a augmenté de 4 points, ce qui est considérable. C’est la conséquence directe de la hausse des prix des produits alimentaires dans les rayons, d’une inflation qui dépasse les 10 % sur certains produits. Pour bien comprendre la dimension du phénomène, en 2016, il y avait presque deux fois moins de personnes en situation de précarité alimentaire.

L’enquête montre aussi que quand les Français ont les moyens de manger à leur faim, presque 1 sur 2 confie quand même ne pas avoir accès à tous les aliments qu’il souhaiterait. Comme les tarifs sont devenus inabordables par rapport à leurs revenus, ils n'ont pas d'autres choix que de se priver de viande, de poissons ou encore de fruits et légumes.

Alors que ces privations restaient plutôt marginales quand l’inflation se maintenait à moins de 2%, là aussi, elles ont beaucoup augmenté ces derniers mois selon cette étude. Les Français, du coup, s’adaptent : ils achètent des produits premier prix, pas toujours de bonne qualité, et moins de produits frais qui sont plus chers.

La précarité alimentaire a des conséquences sanitaires au sein des familles. Pour les foyers avec enfants, le Crédoc montre que ce sont surtout les femmes qui sont exposées au manque de nourriture ou encore les jeunes. Il y a 24 % des moins de 40 ans en précarité alimentaire contre 7 % des 60/69 ans.

Et ce n'est pas fini...

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