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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Erasmexit.

27 Décembre 2020, 15:24pm

Publié par Bernardoc

Mais qu'est-ce qu'ils sont cons !...en plus d'être perfides. Abandonner ce remarquable programme européen en direction de la jeunesse et au-delà, je sens que les regrets ne vont pas tarder à se manifester chez les jeunes Grands-bretons.

A moins que le gouvernement de sa gracieuse majesté ne se dise qu'en 33 ans de présence au sein de l'UE ils auront eu suffisamment d'influence pour que leur langue soit devenue le vecteur indispensable de communication parmi les 27 membres. Rappelons-nous quand même que la langue européenne parlée par le plus grand nombre est l'allemand.

Lorsque j'étais parti comme assistant en Angleterre, de Gaulle était encore au pouvoir (plus pour longtemps) et il s'était toujours opposé à l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE (depuis la guerre, il savait à quoi s'en tenir). La quasi totalité des étudiants européens étaient comme moi : ils faisaient des études d'anglais et cette période était incluse dans leur cursus. D'ailleurs, lors de mon premier séjour je n'étais pas inscrit en fac ni dans un pays, ni dans l'autre : année sabbatique de ce point de vue.

Mais Erasmus était une autre conception : une ouverture internationale qui allait bien au-delà de la seule étude de la langue. C'est ainsi que dans un collège que j'ai dirigé j'ai pu accueillir successivement une étudiante italienne, une hongroise et une grecque, toutes langues qui n'étaient pas enseignées dans ce collège.

Lorsque j'étais élu municipal, j'ai essayé de mettre en place des projets Erasmus, mais je me suis heurté à une apathie, voire à une résistance et un refus de construire quelque chose, notamment avec nos villes jumelles, en particulier l'anglaise qui avait proprement envoyé paître le collège qui avait proposé de renouer des liens distendus.

Alors, messieurs les Anglais, bon vent, et vivement que l'Ecosse nous rejoigne.

Et ce n'est pas fini...

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Quelques chiffres en ces temps de bamboche.

24 Décembre 2020, 12:00pm

Publié par Bernardoc

Dans le monde, entre 30 et 50% des aliments seraient inutilement gaspillés. 
Iraient à la poubelle :

  • 30% des céréales produites, 

  • 50% des tubercules des fruits et légumes,

  • 20% des oléagineux, de la viande et des produits laitiers, 

  • et un tiers du poisson. 

Le gaspillage alimentaire représenterait 1,3 milliard de tonnes par an dans le monde et 8% des gaz à effet de serre !

Et en France ? 

10 millions de tonnes d'aliments d'une valeur commerciale de 16 milliards d'euros sont jetées tous les ans sur le territoire français.
Les consommateurs seraient responsables d'un tiers de ce gaspillage. En moyenne, ils jetteraient 29 kg par personne, dont 7 kg de produits encore emballés dont la date de péremption est dépassée.

C'est une perte de 108 € par individu en moyenne. Cela veut dire que dans les familles, ces pertes peuvent monter à 200 ou 300 € par an.

Mais la plus grande partie du gaspillage vient de la chaîne alimentaire.

Agriculteurs, négociants, transporteurs et distributeurs jettent les deux tiers des aliments non consommés. Ce sont les légumes biscornus, abimés, tombés à terre, mal calibrés, voire tout bêtement les invendus.

Ce gâchis n'est pas qu'alimentaire : c'est le travail des agriculteurs, souvent mal payés, qui n'est pas respecté.

Ce sont également de précieuses ressources naturelles qui sont gaspillées pour rien : de l'eau, des terres arables, de l'énergie fossile.

800 millions d’affamés dans le monde 

Et évidemment, dans le même temps, des populations entières ne mangent pas à leur faim.

Les raisons de ce drame sont politiques.

Ces populations vivent dans des pays instables ou en guerre où les denrées alimentaires ne circulent pas. Les aides alimentaires ou sanitaires y sont même parfois détournées au profit des groupes de prédateurs. Ce serait cas au Yémen par exemple ou encore en Somalie.

Il n'empêche, en théorie, si l'on utilisait les denrées gaspillées pour nourrir les populations affamées, le problème de la faim dans le monde serait résolu.

Et ce n'est pas fini...

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Peur de rien.

22 Décembre 2020, 11:20am

Publié par Bernardoc

Une ancienne ministre, redevenue députée après s'être faite virer du gouvernement (décidément les femmes girondines font long feu en tant que ministre), me demande comme ami sur FB. Curieux ; est-ce qu'elle prend les noms girondins au hasard ? Est-ce qu'elle cherche à se faire une clientèle politique ? Elle a annoncé qu'elle souhaitait être candidate aux départementales, mais je ne suis pas de son canton, ni de la circonscription où elle a été élue.

C'est vrai qu'elle était moins connue que Sibeth ; je me souviens être rentré de Paris dans le même TGV qu'elle (pour une fois j'étais en 1ère classe, la SNCF m'ayant généreusement proposé une place moins chère qu'en 2nde) et j'étais bien le seul de la voiture à l'avoir remarquée. Au moins elle n'a pas été dérangée et a pu se pencher sur ses papiers pendant tout le trajet.

Je suis allé voir sur son profil : elle aime : « Jeunes avec Macron », « La République en Marche Bordeaux », « En Marche Bordeaux Caudéran ». Il n'y a pas vraiment de quoi m'enthousiasmer, moi qui suis plutôt « Vieux contre Macron ». Nous avons 38 amis en commun, apparemment ce sont surtout des socialistes, ou d'anciens socialistes qui sont restés à gauche. J'en conclus donc, mais peut-être me trompé-je, qu'elle a commencé à faire ses armes au PS avant, opportunément, de tourner sa veste. Elle n'a pas dû regarder mon profil ni ce que je partage sur le réseau, car sinon je doute qu'elle m'ait envoyé une invitation.

Eh bien non, Madame, je suis désolé, je vais décliner votre invitation ; le gouvernement dans lequel vous avez sévi et que vous continuez de soutenir m'a fait trop de mal à moi fonctionnaire retraité et je n'ai qu'une hâte, le virer ainsi que tous ses suppôts.

Et ce n'est pas fini...

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Effets de la crise de la Covid sur les jeunes 

21 Décembre 2020, 13:56pm

Publié par Bernardoc

Voici brièvement ses conclusions principales, en attendant que le rapport soit rendu public :

Tout d’abord, nous avons été alertés tout le long de nos auditions par les mouvements de jeunesse, les syndicats étudiants, les professionnels de l’enfance sur ce déficit de représentation de la jeunesse dans les débats et dans les politiques publiques.

Pour reprendre le terme d’un des auditionnés, nous devons mettre de l’enfance partout.

Plusieurs propositions du rapport vont dans ce sens : renforcement du collège des jeunes dans plusieurs instances comme le HCVA, création d’une délégation permanente à l’enfance au sein de l’Assemblée, participation d’un pédiatre et d’un pédopsychiatre au sein du Conseil scientifique.

Bien que sensiblement préservés, des effets dramatiques de la Covid-19, les conséquences sanitaires sont réelles pour les enfants et adolescents. En effet, les témoignages recueillis font état d’une dégradation de l’état physique de la jeunesse, à raison de deux grands facteurs de risques : en premier lieu, la sédentarité et les déséquilibres alimentaires ; en second lieu, des retards possibles dans la prévention et le suivi des traitements curatifs.

De plus, notre pays souffre d’un déficit très important en pédopsychiatrie. Le nombre de pédopsychiatres a fortement diminué au cours des dernières années : en 2006, près de 1 200 pédopsychiatres formés exerçaient leur activité en France, contre 600 actuellement, et leur moyenne d’âge atteint entre 61 à 62 ans.

Le rapport propose ainsi plusieurs pistes pour remédier à ce déficit, en agissant notamment au niveau de la spécialisation par sa revalorisation.

De même, le soutien psychologique aux étudiants et à leur santé mentale est extrêmement lacunaire, notre pays est très en retard dans ce domaine. Le ratio du nombre d’étudiants par professionnels de santé est préoccupant : le nombre d’étudiants par équivalent temps plein de médecin de service de santé universitaire atteint 15 813 et le nombre d’étudiants par équivalent temps plein de psychologue est encore plus élevé, avec 29 882 étudiants. Un psychologue pour près 30 000 étudiants alors que les standards internationaux recommandent un ratio de 1 pour 1500.

Concernant la fermeture des établissements scolaires, le constat partagé est celui du creusement des inégalités que cela a entrainé. Les disparités en termes de dotations matérielles, de connaissance du numérique, de conditions de vie ont eu un impact très significatif sur la possibilité ou non, pour les enfants, de continuer à avoir un lien avec l’école, de connaître une véritable continuité pédagogique bien que les équipes pédagogiques aient déployé l’ensemble des moyens mis à leur disposition pour maintenir ce lien. Le rapport propose ainsi un renforcement des efforts dans l’identification des difficultés des élèves et des familles en termes de matériels mais aussi d’illectronisme.

Nous avons tenu collectivement à ce que nos travaux abordent en profondeur la situation des jeunes les plus vulnérables avec leurs problématiques spécifiques et notamment les questions autour de la protection de l’enfance.

Les témoignages recueillis font d’état d’un fort engagement des personnes de l’aide sociale à l’enfance, notamment de la présence renforcée des éducateurs auprès des enfants pris en charge.

Pour les aider dans leurs missions, le rapport propose de renforcer le pilotage national et territorial de la politique de la protection de l’enfance, en réaffirmant l’impératif d’une prise en charge équivalente des enfants sur l’ensemble des territoires. Cet objectif, suppose de réaffirmer le rôle de l’État dans la définition des orientations de cette politique et dans le contrôle de leur mise en œuvre.

La pauvreté infantile atteint 21% des enfants. La crise aggrave les inégalités mais surtout la pauvreté. Les associations caritatives nous ont alerté sur l’urgence de moyens supplémentaires pour aider les ménages pauvres, amplifier la lutte contre la précarité car les enfants sont les premières victimes de la crise économique.

De même, la précarité étudiante, exacerbée par la perte des jobs étudiants, n’aura de cesse de perdurer si nous n’agissons pas structurellement sur l’accompagnement que proposent l’État et les établissements d’enseignement supérieur, le système de bourses actuel peine à répondre efficacement.

Enfin, l’absence de filet de sécurité pour notre jeunesse nous a été relatée à toutes les auditions si bien que la question des moyens de l’autonomie des jeunes doit être au cœur de notre action et le rapport propose l’engagement d’une réflexion sur les moyens de l’autonomie financière et matérielle des étudiants et l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.

Et ce n'est pas fini...

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Décrets scélérats.

20 Décembre 2020, 16:07pm

Publié par Bernardoc

Et dire que certains prétendaient défendre les libertés en votant Macron ! Si l'extrême droite succède à la droite extrême en 2022, rien à changer, le terrain est prêt.

Extraits d'un blog de La quadrature du net

Jusqu’à présent, les fichiers de renseignement de la police (PASP) et de la gendarmerie (GIPASP) ne concernaient que des personnes physiques considérées comme dangereuses par les autorités. Nouveauté importante : depuis la semaine dernière, les fichiers pourront aussi concerner des personnes morales ou des « groupements ». On imagine qu’il s’agira d’associations, des groupes Facebook, de squats, de ZAD ou même de manifestations.

Si une fiche est ouverte pour une manifestation, le PASP et le GIPASP permettent aussi de lister les personnes « entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites » avec ce « groupement ». Jusqu’à présent, les fiches du PASP et du GIPASP ne pouvaient lister l’entourage des « personnes dangereuses » que de façon succincte, sur la fiche principale de la personne dangereuse. Désormais, si la police le juge nécessaire, chaque membre de l’entourage pourra avoir une fiche presque aussi complète que celle des personnes dangereuses (activités en ligne, lieux fréquentés, mode de vie, photo…).

Ces deux évolutions semblent officialiser une pratique (jusqu’alors illégale) qui commençait à apparaître dans le rapport de 2018 : « certaines notes se bornent à faire état de faits collectifs, notamment pour les phénomènes de bande ou les manifestations, avec une tendance à inclure dans le traitement toutes les personnes contrôlées ou interpellées alors qu’il n’est fait état dans la note d’aucun fait personnel qui leur est reproché ». C’est ainsi l’ensemble des participants (« ayant entretenu une relation directe et non fortuite ») à une manifestation (« groupement » considéré comme dangereux) qui pourraient se voir attribuer une fiche particulièrement détaillée sur la base d’informations obtenues par la police sur le terrain (vidéo captées par drones et caméra mobile, par exemple) ou sur les réseaux sociaux.

Les trois décrets augmentent considérablement la variété et l’ampleur des informations pouvant être enregistrées. Sont visées les « habitudes de vie » et les « activités en ligne ». Dans son avis préalable, la CNIL souligne que « l’ensemble des réseaux sociaux est concerné », « les données sont à ce titre collectées sur des pages ou des comptes ouverts » et « porteront principalement sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne ». Une forme de surveillance devenue monnaie courante à défaut d’être encadrée dans la loi, et d’autant plus dangereuse qu’elle peut facilement être automatisée.

Inquiète, la CNIL demandait à « exclure explicitement la possibilité d’une collecte automatisée de ces données ». Le gouvernement a refusé.

Les notes individuelles peuvent désormais contenir des informations qui relèvent « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale » là où, avant, seules pouvaient être enregistrées des informations se rattachant à des « des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales ».

S’agissant des personnes considérées comme dangereuses, le fichier pourra désormais recueillir des données de santé supposées « révéler une dangerosité particulière » : « addictions », « troubles psychologiques ou psychiatriques », « comportement auto-agressif ». La CNIL souligne qu’il ne s’agira pas d’une information « fournie par un professionnel de santé [mais] par les proches, la famille ou l’intéressé lui-même ». Difficile de comprendre en quoi la police aurait besoin d’une telle variété de données aussi sensibles, si ce n’est pour faire pression et abuser de la faiblesse de certaines personnes.

Encore plus grave : alors que, depuis leur origine, le PASP et le GIPASP interdisaient de ficher des enfants de moins de 13 ans, les nouveaux décrets semblent désormais indiquer que seules les mineurs considérés comme dangereux bénéficieront de cette protection d’âge. Ainsi, en théorie, plus rien n’empêche la police d’ouvrir une fiche pour un enfant de 5 ou de 10 ans se trouvant dans l’entourage d’une personne considérée comme dangereuse ou parce qu’il se trouvait dans une manifestation qui a dégénéré.

Le rapport de 2018 précité explique que « l’accès à l’application PASP se fait par le portail sécurisé « CHEOPS » qui permet de donner accès, sous une même configuration, à différentes applications de la police nationale [et qui] dispose d’une fonctionnalité originale, en cours d’enrichissement par des développements complémentaires. Il s’agit d’une gestion de liens pertinents entre individus du fichier qui aboutit à élaborer graphiquement des sociogrammes (leader d’un groupe, membres du groupe, antagonistes…) ».

Cette constitution de graphes sociaux fait directement écho à l’entourage des « groupements » décrit plus haut. Mais ce commentaire renvoie aussi à une autre réalité, décrite par la CNIL dans son avis préalable : de nombreuses catégories d’informations comprises dans les trois fichiers « seront alimentées manuellement par d’autres traitements » – les agents nourriront les fichiers PASP, GIPASP et EASP (enquêtes administratives) en allant manuellement chercher des informations dans d’autres fichiers. Pour leur faciliter le travail, les nouveaux décrets prévoient que les notes individuelles mentionneront si la personne concernée est aussi fichée dans l’un des 5 autres grands fichiers de police (TAJ, N-SIS II, fichier des personnes recherchées, FSPRT, fichiers des objets et véhicules volés ou signalés).

Autre nouveauté facilitant considérablement le recoupement des fichiers : les décrets prévoient que le PASP, le GIPASP et l’EASP participent non seulement à la sécurité publique, mais désormais aussi à la « sûreté de l’État », qui est définie comme recouvrant les « intérêts fondamentaux de la Nation ». Il s’agit d’une notion très large, que la loi renseignement de 2015 a défini comme couvrant des choses aussi variées que « les intérêts économiques et industrielles majeurs de la France », le respect des engagements internationaux pris par la France ou la lutte contre les manifestations non-déclarées et les attroupements. Un des intérêts de cette notion juridique est de donner accès aux photographies contenues dans le fichier TES, destiné à centraliser les photos de tout détenteur de passeport et de carte d’identité. Une fois obtenue, les photographies pourront être ajoutées au PASP ou au GIPASP et, pourquoi pas, aussi au TAJ, où elles pourront être analysées par reconnaissance faciale.

D’ailleurs, les décrets ont pris le soin de supprimer la mention qui, depuis leur origine, précisait que le PASP comme le GIPASP « ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale ». Peut-être le gouvernement a-t-il simplement préféré remettre à plus tard la légalisation de cette fonctionnalité controversée.

Alors que la loi sécurité globale autorise des techniques de captation d’informations en masse (drones et caméra piétons), ces trois nouveaux décrets concernent la façon dont ces informations pourront être exploitées et conservées, pendant 10 ans. Si, via la loi sécurité globale, tous les manifestants pourront être filmés en manifestation et que, via le fichier TAJ, une grande partie d’entre eux pourra être identifiée par reconnaissance faciale, le PASP et le GIPASP leur a déjà préparé une fiche complète où centraliser toutes les informations les concernant, sans que cette surveillance ne soit autorisée ni même contrôlée par un juge.

Et ce n'est pas fini...

 

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Une demi-baguette.

16 Décembre 2020, 14:16pm

Publié par Bernardoc

Ca ruiselle, ça ruisselle ! Dans sa grande générosité, le gouvernement, qui se préoccupe de venir en aide aux plus démunis, vient de proposer aux smicards de pouvoir se payer chaque jour une partie de sandwich. Reste plus qu'à trouver de quoi mettre dedans...

+ 0,99% d'augmentation du Smic ; la ministre du travail se glorifie de cet immense effort d'accorder une hausse de 15 € par mois, pour ceux qui ont la « chance » de pouvoir travailler 35 heures. Souvent ce n'est malheureusement pas le cas, et pourtant, la plupart font partie des premiers de corvée, qui n'ont pas abandonné leur poste au moment des confinements. N'en doutons pas, grâce à cette hausse mirifique, ils, ou plutôt devrais-je dire « elles », pourront contribuer à la relance de l'économie. Cette augmentation du pouvoir d'achat contribuera sans aucun doute à permettre d'augmenter les dividendes des actionnaires.

Non pardon, là j'ai tout faux : les dividendes seront augmentés grâce aux aides de l'Etat (nos impôts) et aux licenciements (en langage économique on dit PSE – Plan de Sauvegarde de l'Emploi, ça sonne mieux) qui s'ensuivent régulièrement.

Mais ça va durer combien de temps ce mépris, qui lui ruisselle bien : parti de la tête de l'Etat le voilà affiché par l'ensemble des membres du gouvernement. J'avais lu quelque part une analyse qui comparaît la situation actuelle à celle du premier semestre 1789. Chiche ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Scandaleux !

11 Décembre 2020, 09:48am

Publié par Bernardoc

Sans doute, comme moi, êtes-vous envahis de pourriels vous proposant d'investir dans les EHPAD afin d'avoir un rendement et une distribution de dividendes très abondante ? A côté de cela les personnels de ces établissements sont en lutte depuis des mois, pour ne pas dire depuis des années, pour réclamer des embauches massives de personnels afin de cesser d'être obligés de maltraiter les résidents (rendement oblige!). Mais voilà, embaucher du personnel, le payer avec un salaire décent et revalorisé, cela signifie une perte de bénéfices.

Il est plus que temps de créer un service public du grand âge, bien entendu sans but lucratif : la fin de vie n'est pas une marchandise.

Avant hier soir, au JT de F2, on nous vantait un EHPAD de Périgueux qui avait trouvé LA solution : faire appel à des bénévoles (donc gratuitement et sans obligation). Une responsable expliquait que sans ces personnes volontaires (et qui touchaient une pension de retraite) l'établissement ne pourrait pas fonctionner. Honte à eux !

Je ne suis pas contre le bénévolat, bien au contraire, et je milite dans un certain nombre d'associations, mais ce n'est sûrement pas pour cacher les carences d'un état de fait révoltant et prendre le boulot rémunéré que tant de personnes, les jeunes notamment, souhaiteraient obtenir.

Jusqu'à quand allons-nous tolérer l'engraissement des actionnaires ou la destruction de l'hôpital public ? Cela n'a que trop duré !

Et ce n'est pas fini...

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Cynique.

8 Décembre 2020, 13:29pm

Publié par Bernardoc

La République accueille en grande pompe le chef de l'état égyptien. Pour mémoire, rappelons qu'il y a déjà eu 90 exécutions capitales depuis le début de l'année, soit environ deux par semaine. Ce sont des milliers d'Egyptiens qui sont emprisonnés pour avoir pensé vivre en démocratie et émettre des critiques.

En son temps, un des prédécesseurs (et inspirateur ?) de notre méprisant avait accueilli Khadafi, ce qui avait provoqué une digne sortie de la ministre des Droits de l'Homme. Ce poste n'existe plus, et il ne faut surtout pas gêner nos acheteurs. Mais qu'est-il venu nous acheter ce maréchal qui place la loi de dieu au dessus de celle des hommes ? Des biens culturels ? Des biens agricoles ? Des biens industriels ? Là, il aurait peut-être du mal, vu l'état de désindustrialisation où les gouvernements successifs ont conduit notre pays.

Non ! Il est venu acheter des ARMES et du matériel de surveillance ! Il faut bien continuer à mater les mauvaises langues dans ce pays de 105 millions d'habitants et armer le million de militaires, 1% de la population.

Grâce à nos Rafales, ils pourront aller porter la mort bien au-delà de leurs frontières, voire, pourquoi pas, attaquer les pays de mécréants.

Donc, chut ! Laissons les démocrates crever en silence, pourvu que les actionnaires de Dassault soient satisfaits...et partons à la recherche d'autres acheteurs, car pour entretenir les ventes il est bien entendu nécessaire qu'une guerre permette la destruction réciproque de ces instruments de mort.

Et ce n'est pas fini...

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Bonne question !

6 Décembre 2020, 17:51pm

Publié par Bernardoc

« Où sont passés les cahiers de doléances ? » se demande Sud ouest dimanche aujourd'hui.

Initié par le gouvernement pour tenter d'étouffer les revendications sur le terrain, ces cahiers étaient disponibles dans les mairies, qui les ont transmis à la préfecture après la « consultation ». 16 337 registres, 600 000 pages : pour quoi faire ? Apparemment il y a eu une synthèse de faite, puis on l'a enterrée. Tous les gouvernements ont pratiqué l'enfumage, mais là en plus il y a le cynisme.

J'avais rempli une page dans ma mairie ; j'étais allé sur le site du « grand débat », j'avais rempli le questionnaire allégé, puis fait des suggestions dans le questionnaire développé : ça m'avait occupé et pendant ce temps-là j'étais moins attentif à ce qu'il se tramait dans les hautes sphères. J'avais participé à un débat organisé par une commune voisine : à quoi bon ?

Il y a eu la conférence sur le climat : on s'en fout, c'est le parlement qui fait les lois (c'est vrai!).

Des députés ont lancé une enquête sur le monde d'après : jamais eu de nouvelles.

Et après on voudrait que les gens s'intéressent à la chose politique ? Mais à quoi bon. Comme le disait si bien une affiche que j'avais mise dans mon bureau de CPE : « Le fascisme c'est Ferme ta gueule ; la démocratie c'est : Cause toujours. »

Non vraiment, plus je vieillis, plus je pense qu'il faut tout bloquer pour conquérir des améliorations tant quantitatives que qualitatives, tant financières que sociales : nos parents nous l'ont montré en '36 et nous les avons imités en '68. Les quadras sont perdus, tous macronistes, restent les jeunes, mais quand ?

Et ce n'est pas fini...

 

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Le confinement a accentué les inégalités sociales

4 Décembre 2020, 16:03pm

Publié par Bernardoc

Introduction d'un article de La Tribune

Surmortalité chez les plus âgés et les pauvres, pertes d'emplois chez les plus jeunes, aggravation des disparités hommes-femmes, tensions familiales, logements surpeuplés… dans leur dernier portrait social, les chercheurs de l'Insee passent au crible les effets dévastateurs du confinement et de la pandémie sur les fractures sociales.

Depuis qu'il était ministre de Hollande, Macron n'avait de cesse que de travailler pour les riches. Bien entendu, dès que ses obligés lui eurent permis, lui de droite extrême, d'éliminer l'extrême droite en finançant abondamment sa campagne (un repas à 5 000 € la place n'est pas à la portée de toutes les bourses et il devait y avoir plus que le coût de la nourriture), il a renvoyé une nouvelle fois l'ascenseur en commençant par la suppression de l'ISF. Et comme il fallait compenser cette perte dans les finances de l'état, quoi de plus facile que d'augmenter de plus de 20% la CSG des vieux ? Le résultat ne s'est pas fait attendre et les écarts se sont fortement agrandis entre la frange la plus riche (les premiers de cordée) et la frange utile de la population (les premiers de corvée).

Sur ce, arrive une crise sanitaire et une abondance de mensonges pour masquer (c'est le cas de le dire) l'incompétence flagrante de nos dirigeants. La crédibilité ayant définitivement disparu, comment n'avoir, ne serait-ce qu'une once de confiance dans ce qui nous est annoncé au jour le jour ?

Heureusement (?) pour le gouvernement, une loi liberticide dans son ensemble (et pas seulement dans son article 24) est venue à point pour détourner l'attention.

Mais nous sommes nombreux à dire que « nous n'oublierons pas ! ».

Le régime est à bout de souffle, il est temps de changer de République.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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