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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Merci Mesdames

8 Mars 2022, 09:07am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Des gens radicalisés à l’hôpital ?

6 Mars 2022, 23:15pm

Publié par Bernardoc

Propos recueillis par Jean-Loup Adenor

Un nouveau front ? Le président de l'Association des médecins urgentistes de France et chroniqueur à Charlie Hebdo et Siné Mensuel Patrick Pelloux a remis, jeudi 3 mars, au gouvernement un rapport sur la prévention et la lutte contre la radicalisation des agents exerçant au sein des établissements de santé. Sept ans après l'attentat de Charlie Hebdo, il a déroulé à Marianne ses conclusions et plaidé pour une prise de conscience de l'urgence de la situation.

Marianne : Pourquoi vous a-t-on confié cette mission sur la radicalisation en milieu hospitalier ?

Patrick Pelloux : Depuis l'attentat de Charlie, je suis resté extrêmement attentif à l'application de la laïcité dans le système de santé. En fait, j'ai été alerté fin 2019 de dérives dans le service de radiologie d'un hôpital à Orléans, le médecin faisait dire la prière trois fois par jour aux soignants de son équipe. J'ai fait remonter l'information à Katia Julienne, la directrice générale de l'offre de soins au ministère des Solidarités et de la Santé. C'est elle qui s'est renseignée et m'a rapidement dit qu'il y avait une situation à traiter dans le monde de la santé. Disons les choses clairement : un problème avec l'islam politique.

« Aujourd'hui, parler de ces problèmes, c'est être raciste. Or, ce rapport souligne les dérives religieuses, il n'a rien à voir avec les "races". »

En France, un travail considérable a été réalisé par le ministère de l'Intérieur, par le ministère des Transports, ainsi que dans le ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais dans le domaine de la santé, rien n'avait encore été fait. On m'a donc proposé cette mission : rendre compte de la situation et proposer des solutions. On a conduit un important travail bibliographique et quelque 70 auditions qui ont été très riches.

Et qu'a fait apparaître ce travail ?

D'abord et c'est vraiment important de l'entendre : oui, le radicalisme et le prosélytisme religieux à l'hôpital sont un vrai sujet en France. Tous les interlocuteurs qu'on a eus nous disent que jusqu'aux années 1980-1990, c'était un phénomène inexistant. Les étudiants en médecine étaient plutôt chez SOS racisme, Médecins sans frontière, ce genre d'engagements là. Au milieu des années 1990, la question du voile surgit à l'hôpital comme ailleurs dans la société, on commence à se poser la question de la présence des religions et même de certaines dérives sectaires dans le milieu hospitalier.

Ce qu'il faut également comprendre, c'est que le personnel qui travaille à l'hôpital est d’une profonde tolérance et très résilient. Alors quand ils se retrouvent face à ce type de dérives, que ce soit, dans l'islam ou chez les catholiques ou les protestants, ils ne réagissent pas forcément. Pendant nos auditions, une aide-soignante d'un hôpital de l'Ouest nous a confié qu'un de ses collègues, musulman intégriste, faisait du prosélytisme auprès de ses collègues, tâchant de les convertir. Personne ne savait quoi faire : les directeurs des agences régionales de santé (ARS) estiment souvent que le sujet est trop complexe, sulfureux. Évidemment, depuis des années une partie de la gauche et des militants islamistes ont œuvré à inverser la problématique : aujourd'hui, parler de ces problèmes, c'est être raciste. Or, ce rapport souligne les dérives religieuses, il n'a rien à voir avec les « races ».

Certains territoires sont-ils plus touchés que d'autres ?

Les territoires où l'on manque de mixité sociale, dans le nord et le sud du pays. On y trouve un certain entrisme, notamment d'un islam conservateur. Aux Antilles, alors que beaucoup se sont étonné que des médecins participent aux manifestations anti-vaccination, personne n'a pointé le rôle des églises évangéliques qui ont fait un véritable coup contre la vaccination !

Et quels sont les dérives et les dangers qu'on vous a fait remonter ?

La première expression de ces radicalisations dans le personnel hospitalier, extérieur ou chez les aumôniers, c'est le sexisme et l’homophobie, avant l’antisémitisme, qui n'est jamais très loin derrière. Ce genre de problèmes conduit des médecins à refuser de soigner ou d'utiliser certaines techniques, un phénomène heureusement encore très marginal. On a notamment eu le cas d'un médecin qui a refusé de faire une transplantation d'organe car c'était haram. Autre exemple : le cas d'un étudiant en médecine qui refusait catégoriquement de soigner les femmes, mais qui lui était membre d'un groupe à tendance sectaire sioniste. On sait que certains médecins refusent l'accès à l'avortement en surdatant la grossesse…

C'est tout simplement ce qu'on appelle un refus de soin et c'est pour ça qu'il faut à tout prix réaffirmer le principe de laïcité dans le milieu hospitalier. Il faut arrêter l’angélisme et réagir dans ce milieu comme nous avons déjà commencé à réagir dans l'éducation ou le sport.

Vous placez la réaffirmation de la loi de 1905 sur la laïcité comme préconisation première pour prévenir ces problèmes, pourquoi ?

Le sujet du radicalisme est intimement lié à celui de la laïcité. On pense que c'est un principe acquis et définitif mais c'est une idée usée, notamment à l'hôpital. Pourquoi ? Peut-être d'abord parce qu'on a redonné la parole aux religions sur les questions qui relèvent du domaine de la santé – l'avortement, la procréation médicalement assistée, la fin de vie… Ensuite aussi parce que l'islam politique et conservateur a gagné du terrain en France.

« Si on ne fait pas attention, on peut se retrouver avec des gens très dangereux, radicalisés, à l’hôpital. »

Alors oui, l'une de nos préconisations, c'est de faire signer à toutes les personnes travaillant à l'hôpital une charte de la laïcité, quel que soit leur statut, leur grade, leur rôle. Je suis très heureux que les organisations syndicales me suivent sur cette initiative.

On constate malheureusement chez les jeunes générations une réinterprétation du principe de laïcité dite « ouverte » ou « inclusive »…

C'est vrai, certains jeunes ont une vision aménagée de la laïcité. Dans les facultés de médecine, on trouve beaucoup d'étudiantes – et beaucoup des converties – qui militent notamment pour le voile et qui ont souvent des éléments de langage fournis par des associations cultuelles.

Il y a aussi la question des médecins étrangers appelés en renfort pour travailler en France.

Ces prochaines années, on va faire venir des milliers de médecins étrangers pour répondre à la crise du personnel à l'hôpital. Je regrette qu'on n'augmente pas le numerus clausus pour former des jeunes ici et qu'on préfère piller les ressources humaines de l'étranger. Mais cette décision interroge surtout le rapport de ces médecins, dont certains viennent de pays où l'islam est la religion officielle, à la laïcité française.

Diriez-vous que l'hôpital est une cible aujourd'hui pour les groupes religieux fondamentalistes ou prosélytes ?

Oui, évidemment que l'hôpital est une cible ! Regardez Baraka City, une association humanitaire dissoute par le gouvernement pour sa proximité avec des milieux islamistes, ils avaient pignon sur rue à l'hôpital ! N'oubliez jamais que le principal moyen d'action de Daech en Syrie, c'était l’accès aux soins gratuits pour les populations. La santé gratuite, ce n’est pas rien ! Zineb El Rahzoui, qui a traduit des lettres politiques des Frères musulmans, a montré que leur objectif, surtout en France, était d'utiliser le système de protection sociale et de conquérir le système hospitalier.

Il faut le comprendre et l'analyser pour pouvoir se défendre ; et augmenter la compétence et la vérification des associations cultuelles habilitées à intervenir en milieu hospitalier car nous manquons de vigilance. Il faut une mobilisation pour garantir aux malades l'accès aux soins dans un environnement protégé du prosélytisme, du fondamentalisme et des dérives sectaires. Aujourd'hui, l'hôpital est très en retard : on vient seulement de nommer des référents laïcité dans les hôpitaux et les ARS. Si on ne fait pas attention, on peut se retrouver avec des gens très dangereux, radicalisés, à l’hôpital.

Allez-vous poursuivre ce travail à l'extérieur de l'hôpital ?

C'est exact ! Des médecins libéraux m'ont contacté en m'expliquant qu'ils rencontraient de plus en plus de problèmes avec leur patientèle et des environnements de plus en plus communautarisés. Il y a aujourd'hui un sujet global sur l'ensemble du sanitaire médico-psycho-social.

Espérons que ce rapport ne va pas être vilipendé par la Libre Pensée, la LDH et la Ligue de l'enseignement, comme elles avaient dénigré le dernier rapport Obin sur l'école.

Et ce n'est pas fini...

 

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Macron se représente.

3 Mars 2022, 18:04pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Hier soir au Pin galant.

2 Mars 2022, 09:57am

Publié par Bernardoc

Le spectacle était donné par Fabien ROUSSEL, candidat communiste à la présidentielle. Cela faisait un moment que je n'avais assisté à un meeting politique. Le ton était donné dès mon arrivée sur le parvis : il y aurait du monde ! Je connaissais beaucoup de monde, mais je ne sais pas s'il y avait beaucoup de personnes comme moi, c'est à dire non-adhérents.

Je suis entré tout de suite, il y avait déjà du monde dans la salle, mais à 19 heures, heure où devait débuter la réunion, il restait encore beaucoup de places vides.

Nous avons d'abord assisté à une partie de l'intervention du député à l'Assemblée nationale l'après-midi, puis un couple de jeunes a joué les maîtres de cérémonie, introduisant le secrétaire fédéral, un collègue enseignant que j'avais salué avant de m'asseoir, deux représentantes de la commission féministe du PCF, et annonçant la projection de différents clips. Parmi ceux-ci, deux témoignages de soutien marquants : celui d'une député européenne espagnole et celui de Henri PEÑA RUIZ, toujours aussi clair dans ses explications qui motivent son soutien au candidat. Tout cela a duré une heure, le temps que sièges et strapontins soient occupés.

Puis le candidat est arrivé par le haut, il jubilait devant la salle comble ; il en a serré des mains en descendant jusqu'à la scène ! Il est passé juste à côté de moi, mais mes photos sont floues !

Il a commencé par remercier la Sncf et les cheminots qui lui avaient permis, après l'Assemblée, d'être là à l'heure pour le meeting et a dit qu'il avait salué les 300 personnes qui n'avaient pu trouver place à l'intérieur.. Il a ensuite salué et remercié tous les élus qui lui avaient apporté leur soutien, et a commencé son discours par un plaidoyer pour la paix. Roussel n'est pas Mélenchon : il lit son discours, mais est quand même suffisamment à l'aise pour s'en détacher de temps en temps.

Ensuite, le thème principal de son discours était consacré au féminisme, en hommage à Chahinez, la dernière femme assassinée à Mérignac. Il a enchaîné sur la promesse de créer une quatrième fonction publique, celle du lien afin de faire sortir toutes ces professions, à plus de 90% féminines, de la précarité ; elles sont 1,3 million et il a promis d'en recruter 500 000 de plus au cours de son quinquennat « si je suis président ». Dommage qu'il n'y croie pas davantage et n'ai pas utilisé la formule « quand je serai ». Mais il s'est rattrapé plus tard en disant qu'il fallait rester mobilisés jusqu'au 24 avril.

Il a bien entendu fustigé ces patrons du CAC 40 qui après des bénéfices faramineux se contentent de donner des primes (et « les primes, c'est la déprime ») plutôt qu'augmenter les salaires. Les luttes locales (papeterie de Bègles, Ford,...) n'ont pas été oubliées et hommage a été rendus aux syndicalistes qui avaient mené les batailles.

Au bout d'une heure de discours, ponctuée de l'agitation de drapeaux rouges et tricolores, ce furent La Marseillaise et L'Internationale, reprises en choeur par les milliers de personnes présentes qui clôturèrent le meeting.

Après le programme de l'Union populaire, il me reste maintenant à lire celui des jours heureux.

Et ce n'est pas fini...

Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.
Hier soir au Pin galant.

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Et ma pension ?

28 Février 2022, 18:43pm

Publié par Bernardoc

Inflation : la hausse des prix atteint 3,6% sur un an en février 2022

France : les prix à la consommation augmentent fortement en février 2022

Les données provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiées vendredi 25 février 2022 concernant l’inflation de février 2022 montrent une claire accélération de la hausse des prix à la consommation. Alors qu’en janvier 2022, sur un an, les prix avaient augmenté de 2,9%, les données provisoires de février 2022 affichent une inflation à 3,6% sur un an.

La pression sur le budget des ménages s’accentue donc encore en France, portée tout particulièrement par les prix de l’énergie dont la hausse atteint 21% sur un an en février 2022 (contre 19,9% en janvier 2022). Et si les prix du gaz et de l’électricité sont désormais gelés par le gouvernement, après l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité de 4% le 1er février 2022, ce n’est pas le cas des prix des carburants qui continuent de grimper.

La nourriture coûte de plus en plus cher

L’ensemble des produits à la consommation en France augmente, soulignent les données de l’Insee. C’est le cas des produits manufacturés (+2,2%) ou encore des services (+2,2%).

Mais les ménages doivent également composer avec une hausse des prix de l’alimentation : +1,9%. Une augmentation qui est surtout marquée au niveau des prix des produits frais qui enregistrent, en février 2022, une hausse de 5,6% sur un an.

Et ce n'est pas fini...

 

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Ils n'ont pas bien compris.

23 Février 2022, 14:30pm

Publié par Bernardoc

TRIBUNE. 52 élus appellent à parrainer Taubira pour « donner une voix aux votants de la Primaire populaire » JDD 20 février 2022

Pendant combien de temps va-t-on encore singer les Etatsuniens et nous bassiner avec ce truc importé qui ne débouche sur rien ? Surtout quand cette primaire dite « populaire » relève de la mauvaise foi la plus évidente, le but déclaré étant de tenter d'empêcher Mélenchon d'avoir ses parrainages d'élus (lui dont la candidature ne fut officielle que lorsque 150 000 citoyens l'eurent plébiscité) et d'être une écurie pour Taubira.

Mais nous ne sommes plus en 2002 ! A l'époque le candidat de gauche se défendait d'avoir un programme socialiste, ouvrant ainsi la voie royale à Chirac. Et vingt ans plus tard, nous sommes en présence de deux programmes de gauche travaillés et aboutis : L'avenir en commun et Les jours heureux. Alors pourquoi vouloir propulser une candidature de division, qui rivalise en intentions avec celle de la candidate socialiste, sinon pour favoriser la réélection du président des riches qui ne fera qu'amplifier les catastrophes sociales qu'il a initiées au cours des cinq dernières années ?

En plus, tout comme Macron, Taubira s'est également commise avec Hollande, qui n'a pas vraiment mené la politique pour laquelle il avait été élu.

Donc, rideau !

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Je ne sais plus lire.

20 Février 2022, 11:27am

Publié par Bernardoc

D'aucuns diront qu'ils le savent bien, et pourtant je m'y efforce.

Je viens de trouver Le mag du Haillan dans la boîte aux lettres d'une association car je ne l'ai pas reçu à la maison. Dans la page de l'édito, je vois une photo ainsi légendée : « La Maire, Andréa Kiss, accompagnée des élu(point médian – je n'ai pas ça sur mon clavier)e(point médian)s du Conseil municipal et des conseiller(point médian)ères(point médian)s départementaux(point médian)ales pour l'inauguration... »

Moi, qui ai tenté d'enseigner la langue française et sa beauté à l'étranger et en France à des élèves en difficulté, je suis désolé de voir comment une institution de la République s'applique à détruire tout ce que, nous, les enseignants, avons eu du mal à inculquer à nos élèves.

Dans la légende citée ci-dessus, où est la logique ? Pourquoi utiliser des formules différentes ? Pour compliquer encore davantage ? On parle de Conseil municipal, n'aurait-on pas pu parles des « élu(point médian)e(point médian)s du Conseil départemental ? » Cela aurait au moins eu le mérite de montrer une certaine maîtrise dans la manipulation dévoyée de notre langue.

Enfin, dans son édito, la maire nous promet une année « riche en projets ». J'essaie de deviner :

    • Le retour à une écriture grammaticalement correcte ?

    • Après une rue au nom d'une officière de l'Armée du salut, une rue Jeanne d'Arc ou Bernadette Soubirous, à moins qu'on préfère, dans le cadre de la politique internationale, une rue mère Teresa ? (Uniquement des noms de femmes seront attribués pendant ce mandat).

    • Une révision démocratique de l'application de la loi sur la démocratie de proximité ? A Bordeaux, les deux élus de « Bordeaux en luttes » ont autant de surface d'expression que la majorité municipale.

Il n'est pas interdit de rêver. Après tout, dans un silence assourdissant, une loi vient de réhabiliter collectivement les fusillés pour l'exemple.

Et ce n'est pas fini...

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Eh oui !

19 Février 2022, 08:28am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Écho de l'Assemblée nationale.

15 Février 2022, 09:43am

Publié par Bernardoc

Texte de loi N° 4782

Proposition de loi

Article 1er

L’article L. 3231 4 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter du 1er février 2022, le montant du salaire minimum de croissance servant de référence pour le calcul de l’indexation prévue au présent article ne peut être inférieur à 1 827,89 euros brut mensuel. »

Article 1er

Supprimer cet article.

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à supprimer l’article 1er de cette proposition de loi, qui prévoit d'augmenter le SMIC de 15 % à 1827, 89 euros brut mensuel.

Notre député a voté POUR la suppression de cet article. Les smicards apprécieront et nul doute qu'ils s'en souviendront au moment de voter.

NB : c'était une proposition de loi du groupe socialiste ; que n'en ont-ils pas fait un projet lorsqu'ils étaient au pouvoir !

Et ce n'est pas fini...

 

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Intergénérationnel, vraiment ?

13 Février 2022, 11:52am

Publié par Bernardoc

Devrait s'élever bientôt au Haillan une habitation dite « intergénérationnelle ». Louable initiative...mais qu'en est-il exactement ? Le journal d'hier, dans son compte-rendu du conseil municipal nous indique que cette résidence ne sera accessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite), c'est à dire, plus simplement, aux personnes en fauteuil, qu'au niveau du rez-de-chaussée. En effet, si un ascenseur est bien prévu, il ne partira que du premier étage. Il paraît que c'est légal, et en plus cela fait sans aucun doute réaliser de grandes économies.

Dans une ville qui se targue de faire beaucoup pour les vieux, pardon, pour les seniors – soyons politiquement corrects, un étage à grimper, lorsque l'on revient de faire les courses, même un seul étage peut se révéler très pénible à gravir. De même, certains accidents de la vie peuvent se produire et monter un étage avec un déambulateur ou des béquilles est assez périlleux.

Alors pourquoi ces économies de bouts de chandelles ? La municipalité n'avait-elle pas les moyens d'imposer au promoteur un immeuble réellement accessible ? Une personne en situation de handicap n'aurait-elle pas le droit d'avoir une vue qui porte au-delà des pots d'échappement ? Il me semble que pour le moment les travaux, s'ils ont commencé, n'en sont vraiment qu'à leur tout début, et ne serait-il pas encore temps de faire du bien pour notre future population vieillissante ?

Et ce n'est pas fini...

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