Bientôt Agen.
Je voulais vous parler de ma visite d'Agen, mais pas le temps de récupérer toutes les photos. Patience : ce devrait venir cette fin de semaine.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Je voulais vous parler de ma visite d'Agen, mais pas le temps de récupérer toutes les photos. Patience : ce devrait venir cette fin de semaine.
Et ce n'est pas fini...
Je viens de découvrir l’existence de ce festival : au bout de 18 ans, il était temps ! Mais sans doute nombre d’entre vous étaient dans la même ignorance que votre serviteur ; alors, j’informe !
Le Festival de Ciné Français de Cuba célèbrera à partir du 30 avril prochain son 18ème anniversaire !
A partir du 30 avril 2015, à La Havane, Santiago de Cuba, et dans plus de 40 villes de province.
Ce qui était une simple semaine dédiée au cinéma français au moment de sa création en 1997 est aujourd’hui un évènement reconnu aussi bien à Cuba qu’en France, ou même à l’international.
C’est grâce à notre passion commune pour le 7ème art, et grâce au dévouement des professionnels de l’ICAIC, de Cinémania, de l’Alliance Française et du soutien de l’ensemble des partenaires, que le public pourra découvrir, cette année encore, une programmation impressionnante – plus de 25 propositions ! - et une délégation prestigieuse de cinéastes et de représentants des grandes institutions françaises comme Costa Gavras , célèbre réalisateur et Président de la Cinémathèque Française, Laurent CANTET, réalisateur lauréat de la Palme d’Or du Festival de Cannes 2008, la productrice Sylvie PIALAT, l’économiste du cinéma René BONNELL, sans oublier Christophe BARRATIER et Noureddine ESSADI, les directeurs artistiques du festival ; une délégation qui sera par ailleurs emmenée par la Présidente du Centre National du Cinéma Français, Madame Frédérique BREDIN.
Et ce n’est pas fini…
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« Toyota peut se vanter d’avoir une Yaris ‘made in France’ alors que Renault ne peut pas en dire autant avec sa Twingo et ce, malgré son slogan ‘French Touch’. Ces voitures sont certes élaborées en France par des ingénieurs français mais elles sont ensuite assemblées en Slovénie. »
Lorsque Rose a voulu changer son Opel Corsa, nous avons fait le choix d’acheter 100% français, et en plus écolo. Ce qui nous a valu une réduction de 100 € de la Maif pour nous encourager dans notre démarche citoyenne. J’ai mis du temps à oser la conduire car les voitures hybrides ont une boîte automatique et je ne connaissais pas le maniement.
Puis vint le temps de changer la Scénic, que je croyais avoir en LOA (Location avec Option d’Achat). Eh bien non, Renault m’avait roulé, et ne m’avait fait payer qu’un crédit ordinaire, avec obligation de rendre la voiture à Périgueux, alors que nous habitons à moins de 4 km d’un concessionnaire de la marque. Vraiment, j’ai eu l’impression de ne pas être un client intéressant pour la firme française. De plus, la tentation écolo continuait de me titiller, et ce n’est pas la voiture électrique qui aurait pu m’aider, non pas à cause du nucléaire, mais à cause du peu d’autonomie, et comme nous traversons la France plusieurs fois par an…
Donc, nouvelle visite chez Toyota, pour LOA du seul véhicule hybride capable de tracter une remorque. Excellent accueil à nouveau, rachat de la Scénic au prix du dernier loyer et donc nouvelle conduite au quotidien, beaucoup plus reposante. Mais la Maif a réduit son rabais : je n’ai touché que 80 €, et la voiture vient d’Angleterre (mais avec un volant à gauche quand même !). Et dans trois ans, à nouveau voiture neuve.
Et ce n’est pas fini…
C’est le titre d’un rapport publié cette année par l’ONU qui liste les dix pays les plus heureux du monde. C’est Go Voyages qui me propose d’y aller pour des sommes qui varient entre 47 € et 972 € pour le plus loin. Mais quels sont-ils ? J’en connais 6/10 et je vais vous dire ce que j’en pense.
1. La Suède : cela fait 25 ans que nous y avions passé une bonne semaine ; nous en avions été enchantés ; et je me souviens d’avoir été fort bien accueilli par Volvo (qui à l’époque était fiancée avec Renault) pour la révision de notre break 240GLD. Se baigner dans un lac début août reste un bon souvenir. Et c’est à Stockholm que nous avions rencontré un étudiant chinois qui accueillait deux Japonaises espérantistes. Sa première question fut : "Est-ce que vous voyagez au moyen de l’esperanto ? » (Question à méditer).
2. La Norvège : beau pays, mais qui devient de plus en plus cher au fur et à mesure que l’on monte vers le nord. Je me souviens d’être repassé trois fois par le même péage avant de trouver comment entrer dans Oslo ! Ce fut notre unique vision du soleil de minuit (aux îles Lofoten) : magnifique ! Et un étonnant passage du cercle polaire avec un microclimat qui s’étend sur une dizaine de kilomètres.
3. Les Pays-Bas : c’était prévu ce mois-ci, mais ça n’a pu se faire ; toujours dans les cartons.
4. La Suisse : il y a une quarantaine d’années : ça m’avait déjà paru très cher à l’époque et je pensais que tout le monde était trilingue ; que nenni : on ne trouvait aucun francophone dans la partie alémanique.
5. Le Danemark : c’était juste avant la Norvège, puis juste après la Suède : je me souviens d’un temps magnifique et des angoisses quant au ferry, mais aussi des désagréables passages de frontières avec l’Allemagne où, avec le Clip Car et les trois enfants la police allemande nous prenait pour une famille de terroristes.
6. La Finlande : on a juste longé la frontière entre Norvège et Suède : je me souviens d’avoir précipitamment réintégré la voiture à une pause, assailli que j’étais par les moustiques.
7. L’Islande : absolument pas attiré par ce pays.
8. Le Canada : surtout le Québec, seul à Pâques dans le froid, et avec Rose à la Pentecôte, où nous avons assisté à la courte transition entre hiver et été.
9. L’Australie : ça nous avait tentés depuis BoraBora, mais trop cher à 5.
10. La Nouvelle Zélande : un magnifique pays que j’ai visité en hiver (juillet-août) et en été (décembre-janvier). Un accueil remarquable et des paysages splendides. Malheureusement Christchurch a été en grande partie détruite par un tremblement de terre il y a quelques années.
Et ce n’est pas fini…
Cela m’arrive très rarement, mais hier soir je me suis assis devant ma télé vers 19h45 pour la fin du match de rugby Clermont-Toulon. Je suis ensuite resté tout naturellement sur cette chaîne du service public pour le journal télévisé qui s’est ouvert sur…le match de rugby.
Le deuxième sujet fut la naissance princière avec tous les poncifs qu’on a l’habitude d’entendre à chaque fois que cela se (re)produit.
Le troisième sujet par ordre d’importance pour les journalistes, du moins je le suppose, concernait les inondations dans les Alpes, mais comme ce n’était que le premier jour et que cela devrait continuer, je suppose que le JT aura l’occasion d’y revenir.
Ensuite vint un reportage sur le meurtre, à la mode marseillaise, du jeune de Trappes.
Depuis le temps que ça dure, ce ne sont plus vraiment des nouvelles, et c’est maintenant qu’arrive l’épisode népalais.
Mais il est temps maintenant de se replonger dans le monde commercial avec différents points de vue sur la foire de Paris et son concours Lépine.
C’est à ce moment-là qu’on célébra la chute de Berlin il y a 70 ans et la prise du Reichstag par les troupes soviétiques : images d’époque commentées, et c’est tout.
Puis, comme cela nous manquait, le ci-devant ministre Bernard LAPORTE fut interrogé sur la victoire du RCT.
Transition culinaire (patate douce) vers les loisirs : touristiques (visite de l’île d’Yeu), cinéma, littérature (mort d’une auteure britannique de polars), sport (foot).
Et le journal se termine, pour le cas où l’on aurait oublié la principale info, par des images de rugby.
J’aurais sûrement été recalé à mon examen de journaliste, car ce n’est pas ainsi que j’aurais organisé le déroulement du journal sur le service public.
Et ce n’est pas fini…
« L’Etat a réussi jeudi à imposer le principe des droits de vote doubles à l’assemblée générale des actionnaires de Renault après un bras de fer qui durait depuis près d'un mois. » (AFP)
A la Libération, sous l’impulsion du gouvernement du général de Gaulle, eurent lieu de nombreuses nationalisations de banques ou entreprises françaises, notamment celles appartenant à des industriels ayant collaboré avec les occupants nazis. L’entreprise Renault fut de celles-là et elle devint la RNUR (Régie Nationale des Usines Renault). C’est à partir de cette époque que sont nées des expressions telles que : « Il ne faut pas désespérer Billancourt » ou « Quand Renault tousse, la France s’enrhume ». C’était l’ère de la toute-puissance de la CGT et du PCF au sein de la Régie (alors que chez les autres producteurs de voitures en France, dominaient les « syndicats » d’extrême droite et une féroce répression patronale.
Et c’est un gouvernement de gauche qui lança la privatisation en 1990. Et voilà que 25 ans plus tard, malgré les prétendus garde-fous mis en place, l’Etat se rend compte qu’il serait bon qu’il ait son mot à dire dans la gestion de cette entreprise dont il est toujours actionnaire (avec un peu moins de 20%). Est-ce un retour en arrière ou la redécouverte que les richesses produites par l’industrie nationale devrait contribuer à enrichir le pays plutôt que de verser d’énormes dividendes aux actionnaires et d’énormes salaires aux dirigeants ?
Zat ize la question.
Et ce n’est pas fini…
Un Premier mai de plus sous la pluie ! Cela n’avait pas empêché plusieurs milliers de militants de venir défiler dans les rues de Bordeaux pour demander l’arrêt de l’austérité. En effet, contrairement à ce que nous serinent les média, le 1er mai n’est pas la « Fête du travail », création pétainiste de 1941, pas plus que celle de Jeanne d’Arc, mais une journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs.
Cela a commencé le 1er mai 1886 à Chicago avec la revendication de la journée de 8 heures, gagnée pour certains mais au prix de nombreux assassinats commis par la police (déjà !).
Puis, deux ans après, lors du congrès de la Fédération Nationale des Syndicats au Bouscat, Raymond LAVIGNE, un bordelais émet l’idée d’une journée de lutte, idée qui sera reprise et votée à son initiative l’année suivante à Paris, au congrès de la II° Internationale : il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»
Et ce fut le début d’une longue série de luttes, souvent sanglantes, telle celle de Fourmies (Nord) le 1er mai 1891. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont huit de moins de 21 ans.
C’est pour tout cela que, tant que mes jambes me porteront, je continuerai de manifester le 1er mai.
Des photos pluvieuses sous le lien :
Et ce n’est pas fini…
Le président de la République, chef des armées, a annoncé le maintien des crédits alloués au ministère de la défense (de l’attaque ?) en 2015 (31,4 milliards d'euros) ainsi qu'une rallonge de 3,8 milliards d'euros sur la période 2016-2019.
La décision du président de la République rompt avec plusieurs années de baisse du budget de la défense, même si ce ministère est actuellement le deuxième le plus doté, derrière celui de l'éducation nationale (47,4 milliards d'euros en 2015). Depuis 2009, année où un effort budgétaire avait été réalisé par rapport aux années précédentes, les crédits alloués aux forces armées ont diminué de 11 %.
En « euros constants », c'est-à-dire avec pour référence la valeur de l'euro en 2014, les chiffres indiquent que le budget de la défense est passé de 33,3 milliards d'euros en 1980 à 31,4 milliards d'euros en 2014. Il a connu un pic en 1990 à 39 milliards d'euros avant de baisser progressivement jusqu'à aujourd'hui, soit une diminution de 20 % depuis vingt-cinq ans. (d’après Le Monde).
Effectivement les généraux ont raison de protester : après tout, nous n’avons jamais été autant en guerre que depuis le début de ce quinquennat. Ne serait-il pas temps que notre rôle de gendarme en Afrique s’estompe ? Ce n’est pas par les victoires militaires qu’un pays se grandit au XXI° siècle. Il me plaît de rappeler la mémoire du sénateur socialiste Marc BŒUF, qui avait signé il y a plus de vingt ans un projet de loi pour le désarmement unilatéral de la France. Il existe une force de l’ONU, les « casques bleus », dans laquelle la France pourrait envoyer un contingent afin de contribuer à la paix mondiale lorsque cela s’avère nécessaire…après les négociations indispensables si celles-ci n’avaient pas abouti. Plus de trente milliards de dépenses militaires trouveraient certainement une utilisation plus adaptée pour le bonheur de nos concitoyens.
Mais peut-être me rapproché-je trop de l’utopie socialiste ?
Et ce n’est pas fini…
13, 7 millions de retraités au 31 décembre 2014 : plus nombreux (+1,4%), plus vieux 73,6 ans (au lieu de 73,4). 19 000 retraités « amiante ».
L’âge moyen de départ à la retraite augmente (mais ça on le savait déjà) : 61,9 ans pour les hommes, 62,5 ans pour les femmes (enfants, etc…), ce qui donne une moyenne de durée de retraite d’un peu plus de 11 ans. Un peu court, non, pour profiter de la vie ?
Pension moyenne : 1 032 €.
Voici la réponse : profiter de la vie avec 1 000 € par mois, pas de quoi faire des folies. C’est déjà inférieur au Smic qui lui ne permet pas de vivre décemment. D’ailleurs Monsieur Sapin le sait bien, lui qui demande des « sacrifices » à tout le monde.
Rappelons quand même que les syndicats, au moins ceux qui revendiquent et ne se contentent pas de négocier la longueur de la chaîne, ont réclamé depuis des années que pas une pension ne soit inférieure au Smic, qui lui-même devrait être réévalué à 1 700 €. Tiens ça me rappelle une partie du programme soutenu par 4 millions de français lors des dernières présidentielles. Je ne serais pas étonné qu’une bonne partie de ces électeurs qui se considèrent trahis – et à juste titre – éprouvent certaines difficultés à se déplacer lors des prochaines présidentielles.
Et ce n’est pas fini…
Je ne vais pas commenter ce que propose la ministre, mais je vais jouer les anciens combattants.
J’ai été Principal-adjoint dans un petit collège ZEP de centre-ville. A l’époque, sur les trois classes de 6ème, il y avait deux 6èmes bilangues : anglais-espagnol et anglais-portugais, cette dernière débouchant ensuite sur une classe européenne portugais. C’était un des pôles d’excellence du collège. Mais, dans ce collège très métissé, environ la moitié des élèves étudiaient (avec plaisir !) le latin, et en 3ème, c’était un quart de l’effectif qui devenait helléniste. La professeure avait l’habitude d’inscrire ses élèves à des concours de langues anciennes, et les Karim ou Fatima étaient au moins aussi nombreux que les François ou Marie parmi les lauréats. C’était la preuve que, lorsque les moyens sont présents, on peut sans hésiter proposer l’excellence à des élèves, y compris, et surtout issus de milieux défavorisés, et les conduire à la réussite.
On fait mine de réinventer ce qui, de mon temps, avait pour nom IDD, c’est-à-dire Itinéraires De Découvertes. Je les ai toujours encouragés et ménagé le temps pour qu’ils puissent être pratiqués. Ils avaient un immense avantage : celui d’obliger les profs à travailler ensemble, et à sortir de la boîte noire de leur classe. Quelque chose que les gens de ma génération qui étaient passés par l’ENNA avaient toujours pratiqué. C’est vrai que la pédagogie enseignée dans ces Ecoles Normales était très en avance par rapport à ce qui se pratiquait majoritairement dans l’enseignement secondaire « ordinaire » (c’est-à-dire ni technique, ni professionnel). Peut-être étais-je à côté de la plaque, mais j’ai toujours considéré que les IDD ne devaient pas se substituer au cours, mais aller plus loin et permettre de faire le lien entre différentes disciplines afin de montrer la cohérence de ce qui était enseigné par plusieurs collègues. Ce n’est pas après un cours de géographie sur les îles britanniques qu’on va déboucher sur l’étude de l’anglais (à la limite le gallois !), alors comment l’étude de la civilisation romaine pourrait-elle déboucher « naturellement » sur les déclinaisons du latin ? Je dois dire que là, ma réflexion pédagogique bute.
Et ce n’est pas fini…