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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et pourquoi pas ?

7 Avril 2015, 07:23am

Publié par Bernardoc

Le 1er avril, la rédaction de Planet.fr  a réussi à piéger ses lecteurs en annonçant que le vote allait devenir obligatoire suite au fort taux d'abstention des élections départementales.

Après être allé à la rencontre des gens au cours de ces quelques semaines de campagne, je me demande si on ne devrait pas effectivement étendre ce qui existe pour les élections sénatoriales, c’est-à-dire le vote obligatoire pour les grands électeurs, avec amende en cas de non-participation au vote. Bien entendu il ne serait quand même pas question de rembourser les frais de déplacement, les bureaux de vote étant, en principe, atteignables à pied.

En effet, j’ai pu observer un président d’association, qui déplore le manque d’engagement de bénévoles, refuser de prendre le tract que lui proposait ma colistière, en déclarant que cela ne servait à rien. De même, un père de famille, accompagné de ses deux enfants de 7- 8 ans, a eu la même réaction de rejet. Quel travail pour l’école qui va essayer de former des citoyens malgré ces exemples !  

Peut-être, si l’amende était suffisamment dissuasive, les différentes représentations, de la locale jusqu’à l’européenne, reflèteraient-elles alors davantage le spectre de la population. En effet, d’aucuns hurlent à la démission du gouvernement après chaque élection, alors que moins de la moitié des électeurs inscrits se sont déplacés, les autres continuant de râler dans leur coin tout en refusant non seulement de mettre les mains dans le cambouis, mais même d’ajouter du carburant pour faire avancer la machine.

Donc pour râler (et je ne m’en prive pas), il faut voter ; sinon on se tait et on continue de subir.

Et ce n’est pas fini…

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Suis-je devenu centriste ?

6 Avril 2015, 16:52pm

Publié par Bernardoc

Certains de mes lecteurs, de façon loyale en se revendiquant de leur militantisme au PS, ou à la manière de ce qu'il est convenu d'appeler des corbeaux, c'est à dire dans un anonymat que je ne qualifierai pas, me reprochent parfois  (souvent ?) l'appréciation que j'émets concernant  ce qui se passe autour de nous, notamment lorsque j'exprime certaine désapprobation quant à ce que je subis en tant que retraité. En gros, on m’accuse de prôner le retour de Sarkozy lorsque j'émets des doutes sur la fabuleuse politique menée par le tandem Hollande - Valls.

Je ne vais pas entamer une polémique, juste donner un exemple : c'est Sarko qui a décalé la revalorisation des pensions, mais c'est Hollande qui les a gelées. Pendant ce temps-là, les députés se votaient le doublement de la durée de leur indemnisation si le peuple les renvoyait au boulot.

En revanche, j'invite ces lecteurs à consulter l'article de Jean -François KAHN dans le dernier numéro de Marianne  (eh oui, je ne lis pas que l’Huma-dimanche). Partant des écrits ou des discours de la campagne socialiste de 2012, il en arrive à la conclusion suivante  : "Sur tous ces fronts, Hollande a reculé. Toutes ces mesures promises, il y a renoncé. Or, de deux choses l'une : soit il a eu tort de le dire, soit il a eu tort de ne pas le faire.

En réalité, pour partie, il a eu tort de le dire. Pour partie, il a eu tort de ne pas le faire.

Le verdict : c'était dimanche. "

Et à ma connaissance, JFK n'est pas un affreux gauchiste.

Et ce n'est pas fini...

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Garde des sceaux, garde des mots.

5 Avril 2015, 09:17am

Publié par Bernardoc

"La gauche a subi depuis une dizaine d'années des défaites culturelles et sémantiques terribles. La gauche a adopté les mots de la droite – c'est une faute – parce qu'elle a cru qu'elle devait constamment démontrer ses capacités gestionnaires. Elle a renoncé à l'idéal, aux utopies".

Merci Madame ; je suis fier d’avoir voté pour vous en 2002. Vous êtes dans la lignée des grands intellectuels qui, de Voltaire à Badinter, en passant par Jaurès et Hessel nous permettent de conserver l’espoir dans l’avenir de l’Humanité en général et de notre pays en particulier.

Heureusement, depuis que nous avons aidé Sarkozy à laisser la place, on ne nous parle plus du « nombre d’or », même si la politique menée est dans le droit fil de ce qui existait, Europe oblige.

Mais il y a d’autres termes qui persistent. Combien de fois ne m’insurgé-je pas dans des réunions, associatives entre autres, lorsque j’entends parler de « charges » sociales ? Vocabulaire patronal s’il en est, tout comme le mot « collaborateur », qui, sans compter le souvenir des périodes les plus sombres de notre histoire, masque la relation de subordination entre un patron et son salarié. Effectivement, ça sonne mieux qu’« inférieur hiérarchique », qui serait pourtant le terme approprié ; on n’entend jamais un sous-fifre parler de son patron en terme de « collaborateur », alors pourquoi torturer la langue française ?

Un commentaire anonyme dans un billet précédent disait qu’il était dépassé de parler de « lutte des classes » : c’est pourtant un célèbre patron du Merdef qui disait (je cite de mémoire, pardonnez les approximations) : « Bien sûr que la lutte des classes continue…et nous sommes en train de la gagner. » Choisis ton camp camarade !

J’ai oublié le titre de la pièce dans laquelle une célèbre réplique disait en substance : « La révolution passera d’abord par le vocabulaire. » Quelqu’un a-t-il une idée ?

Et ce n’est pas fini… 

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Journée des vieux.

4 Avril 2015, 19:05pm

Publié par Bernardoc

         Aïe aïe aïe ! Je suis politiquement incorrect : j’aurais dû dire les anciens, les aînés, les seniors…M’en fous : je suis vieux et je l’assume, il n’y a rien de péjoratif à utiliser ce terme. La preuve, c’est qu’il me sert parfois à obtenir des réductions aux spectacles ou à la Sncf.

         Donc aujourd’hui, c’était le repas dansant au Haillan. Pour la première fois, j’y allais en tant que vieux, après y avoir participé pendant six ans en tant qu’élu. Comme je dis souvent, si ce n’était par plaisir (mais ça l’était), ç’aurait dû être par devoir. Bien maigre participation des élus, j’ai trouvé : à part la maire, nous trouvions quatre élus de la majorité, une de l’opposition. Il faut dire qu’avec l’étranglement budgétaire imposé aux communes par le gouvernement, les conjoints n’étaient pas invités : économies obligent. De plus certains étaient occupés par des affaires religieuses tout au long de ce long week-end qui avait commencé jeudi par une manif dans la rue Ste Catherine. A se demander pourquoi il existe tant de lieux de culte si les manifestants sont obligés de se répandre dans la rue ? A moins que ce soit une question de prosélytisme ? Merde, j’y avais pas pensé !

         Revenons à la journée : trois cents personnes, pas mal de bises et de poignées de main, un abondant apéro et un succulent repas. L’orchestre « Céleste » (ça me rappelle Babar) a fait valser, doblepasser, tangoter, madisoner de nombreux couples, certains nous faisant de véritables démonstrations. Mais tous ceux qui avaient des fourmis dans les pieds ont pu se lever et virevolter. Nous sommes partis avant le rock, mais peut-être fallait-il suffisamment chauffer les articulations avant de s’y lancer.

         Bref, une belle journée et à l’année prochaine.

         Quelques photos :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6133930326649142673?authkey=CIbPnsex48-FeQ

Et ce n’est pas fini…

 

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Arrêt de l'austérité - Assez de régression.

3 Avril 2015, 07:44am

Publié par Bernardoc

Les inégalités sociales, les impasses de la politique d’austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, ne peuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale.

Le Gouvernement Hollande‐Valls a utilisé l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force la Loi Macron. Cette loi intervient dans une situation économique et sociale très dégradée. Depuis le pacte de responsabilité, toutes les mesures prises ne font qu’aggraver le quotidien de la grande majorité des salariés. La méthode autoritaire du gouvernement n’est là que pour cacher son absence de base

sociale. A gouverner pour les patrons, on nous impose l’austérité à marche forcée. C’est augmenter les inégalités, la précarité, la pauvreté (plus de 6 millions de chômeurs, plus de 8 millions de pauvres, 3,5 millions de mal logés dont 41 000 foyers privés d’énergie…).

La Loi Macron va plus loin encore que l’extension du travail nocturne et dominical dans le commerce, ou l’affaiblissement de la justice prud’homale, elle entend aussi en modifiant l’article 2064 du Code civil en supprimant le deuxième alinéa et en abrogeant l’article 24 de la loi du 8 février 1995 supprimer le droit spécifique du travail, le Code du travail.

Il n’y a pas de fatalité, SEUL le rapport de force permettra de mettre un coup d’arrêt à la politique d’austérité !

La contestation et les résistances sociales montent dans plusieurs pays d’Europe (Grèce, Espagne, mais aussi Belgique et … Allemagne). En France, des mobilisations ont lieu dans le privé comme dans le public, contre les licenciements, pour des augmentations de salaire, pour des moyens pour le service public, pour l’amélioration des conditions de travail.

Nous ne sortirons de la crise qu’avec des mesures sociales en faveur des salariés, des retraites, des jeunes, des privés d’emplois.

PUBLIC-PRIVÉ TOUTES ET TOUS EN GREVE LE JEUDI 9 AVRIL !

DÉCLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES CGT, FO ET SOLIDAIRES

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minima sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroit en période de crise.

Le ≪ pacte de responsabilité ≫, la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale ≪ Macron ≫ ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salariés, des retraités et des chômeurs.

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraités et les chômeurs à se mobiliser et appellent l’ensemble des salariés, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.mme)

En Gironde, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble de leurs syndicats et militants à préparer dans l’unité la grève interprofessionnelle du 9 avril.

Elles appellent tous les salariés, jeunes, privés d’emplois, précaires et retraités à faire grève et manifester à 10h30 allées de Tourny.

Et ce n’est pas fini…

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Journée interprofessionnelle d'action et de grève.

2 Avril 2015, 08:57am

Publié par Bernardoc

 Le 9 avril 2015, ensemble d’une seule voix : la crise, c’est eux, la solution, c’est nous !

La CGT vous propose d’agir collectivement en convergence avec l’ensemble des salariés pour la mise en œuvre d’alternatives, porteuses de modernité sociale. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu’à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l’exemple de la proposition de loi Macron. Elle invite les salariés, les retraités et les privés d’emplois, du privé et du public, à agir tous ensemble et à prendre leurs affaires en main !

Depuis plus de quarante ans, on nous rabâche, de crise en crise, qu’il faut se serrer la ceinture sans autre résultat que la dégradation de notre qualité de vie et de nos conditions de travail.

Le problème, ce ne sont pas des salaires trop élevés, trop peu de temps passé au travail ou encore l’âge de départ en retraite : la CGT, pour sortir de la crise, se prononce pour une autre répartition des richesses afin d’investir dans des mesures sociales, pour une véritable relance de l’éco­nomie, pour des services publics accessibles à tous sur tout le territoire, pour une politique industrielle et énergétique créatrice de richesses et d’emplois, pour répondre à des priorités sociales permettant la satisfaction de revendica­tions, telles que :

1                    - l’augmentation des salaires dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la hausse des minima sociaux, la revalorisation des pensions pour les retrai­tés ;

2                    - l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l’écart se situe aujourd’hui à 27 % et 40 % à la retraite. L’égalité salariale d’ici 2024 permettrait de résoudre 46 % des problèmes des caisses complémen­taires ;

3                    - une réduction du temps de travail avec des embauches correspondantes ;

4                    - des créations d’emplois pour combattre le chômage et améliorer les conditions de travail ;

5                    - le développement des prestations sociales (santé, retraites, indemnisation du chômage, …).

 

Oui, de l’argent, il y en a, beaucoup trop pour les actionnaires et pas assez pour les salariés !

Les récents chiffres publiés sont sans appel : les dividendes versés aux actionnaires restent maintenus à un haut niveau, par contre les investissements baissent. À l’échelle de la planète, 80 individus détiennent le patrimoine de 3,5 mil­liards de personnes !!!

La France se situe sur la troisième marche du podium mondial en ce qui concerne les faveurs envers les action­naires.

Un salarié travaille aujourd’hui plus de six semaines pour rémunérer les actionnaires, contre deux semaines, il y a trente ans ! Où est la modernité ?

Les entreprises du CAC 40 ont réalisé + 30 % de profits en 2014, soit 60 milliards d’euros.

C’est le coût du capital qui est le véritable problème !

S’y attaquer, c’est trouver des solutions pour sortir de la crise.

Ainsi, à longueur d’antenne, économistes, experts, se relaient pour accréditer l’idée, portée par le Medef et le gouvernement que la solution à nos problèmes serait d’accepter de nouveaux sacrifices en matière d’emplois, de salaires ou de retraites, de démanteler les services publics qui nous accompagnent au quotidien. Ils vou­draient imposer leurs éternels mauvais remèdes qui conduisent au niveau de chômage et de précarité que nous connaissons, à un gel voire une baisse du pouvoir d’achat pour les plus modestes.

Les négociations qui s’ouvrent sur les retraites complé­mentaires AGIRC/ARRCO en sont un nouvel exemple. Ce sont les salariés et les retraités qui devraient assu­mer le manque de recettes de ces caisses en cotisant plus longtemps tout en voyant leur pension de retraite dimi­nuer.

Ces politiques consistant à chaque fois à culpa­biliser et à « faire payer » ceux qui n’ont que le fruit de leur travail comme revenu, c’est ce qu’on appelle l’austérité.

Les salariés ne sont pas dupes. Ce début d’année est marqué par de nombreux conflits sociaux dans différentes professions comme la santé, l’énergie, les transports avec les routiers, les cheminots, la chimie, etc. Des conflits sont marqués par des succès en matière de salaires, de primes obtenues, d’emploi.

Ces luttes, on les retrouve dans de nombreux pays euro­péens à l’image des métallurgistes allemands qui viennent d’obtenir une augmentation générale de 3,4 %.

Oui, le progrès social est possible aujourd’hui

La journée du 9 avril doit constituer une étape forte de mobilisation des salariés dans chaque entreprise et établissement public.

Elle doit être une journée pour se faire entendre sur les lieux de travail et dans la rue pour construire collectivement un autre avenir social et économique.

Le 9 avril, moi aussi, j’en suis !!!

Ensemble, imposons d’autres choix !

Et ce n’est pas fini…

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Copinage : Communiqué du GEP.

1 Avril 2015, 00:28am

Publié par Bernardoc

Le Groupe Espérantiste Périgourdin se félicite de la décision, imminente selon ses sources, d'ajouter l'Espéranto comme matière à option au baccalauréat et ce, dès la rentrée scolaire de septembre 2015. Le GEP remercie Madame la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qui n'aura donc pas été insensible aux arguments des associations en faveur de l'espéranto : langue équitable, favorisant les rapports pacifiques entre les peuples, neutre sur les plans politique, philosophique et religieux, d'apprentissage facile et rapide, et enfin aux vertus propédeutiques indéniables. Une pétition appelant à cette décision, réunissant 33000 signatures, avait d'ailleurs été remise il y a quelques mois au ministère de l'éducation nationale.

Cette bonne nouvelle s'accompagne d'une autre : le président de la république François HOLLANDE serait en effet sur le point d'annoncer qu'il présidera, en compagnie de Martine AUBRY, l'ouverture le 25 juillet prochain du Congrès universel de Lille, qui réunira pendant une semaine près de 3000 espérantistes venus de plus de 70 pays.

Bien sûr, le fait que ces deux annonces soient publiées le lendemain du 31 mars pourrait les décrédibiliser quelque peu. En tous cas, nous pouvons confirmer aujourd'hui que le Congrès de Lille aura bien lieu et qu'une quinzaine de Périgourdins y rencontreront leurs amis et correspondants de nombreux pays.

Et ce n’est pas fini…

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"Macron" : 3ème épisode.

31 Mars 2015, 13:49pm

Publié par Bernardoc

Il faut que je me dépêche un peu, puisqu’on parle d’une loi « Macron2 ». Dans la cadre de l’augmentation de la sécurité ( ?) sur nos routes, l’examen du code et le permis poids lourd seront privatisés. C’est sûrement mes quatre décennies de fonctionnaire qui m’inspirent, mais je continue de penser que, pour ce qui concerne la sécurité de la population, c’est quand même à la puissance publique que je fais confiance.

Le projet va mettre en place ce que Sarkozy avait proposé : la priorité au logement « intermédiaire ». Mais les gens aux petits revenus continueront de souffrir pour arriver à se loger. Les analyses de la fondation abbé Pierre sont parlantes à ce sujet.

Le travail du dimanche : sur la base du volontariat, nous dit-on. Mais si on n’est pas volontaire, eh bien cela risque d’être difficile de prendre ses congés entre juin et septembre. Et ce ne sera plus le code du travail qui le gèrera, mais des accords de branches voire d’entreprises. Et tout dépendra alors de la puissance syndicale dans les négociations pour permettre aux gens d’avoir une vie familiale à la maison et non à l’entreprise. En parallèle on peut ajouter le raccourcissement du travail de nuit qui ne commencera plus à 21 heures, mais à minuit : des économies sur trois heures pour les patrons : soyons modernes, que diable !

La loi supprime toute référence aux licenciements collectifs en deçà de dix salariés : il suffira donc d’étaler les licenciements dans le temps pour échapper à tout contrôle administratif : sans doute ce qu’on appelle le choc de simplification !

Dernier point, et non des moindres : la réforme des prud’hommes. Il faut dire que les conseillers sont incompétents dans leur fonction et partiaux dans leur jugement. Donc, plus d’élection, mais des désignations, les conseillers se trouvant alors muselés dans leur action syndicale.

Une belle loi de gauche en somme !

Et ce n’est pas fini…

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Audition.

30 Mars 2015, 07:22am

Publié par Bernardoc

         Il y a un peu plus d’un mois, je suis allé passer le bilan quinquennal offert par la Sécu. Les résultats ont montré une nette diminution auditive. Il faudrait peut-être que je songe à me faire appareiller car j’ai l’impression d’avoir été frustré en n’entendant pas tout ce qu’a dit notre premier ministre hier soir. En effet, après ces élections « départemandales » comme le dit un dessin sur FB, voici ce que j’ai réussi à entendre : …j’ai entendu le message…nous allons poursuivre et même amplifier et accélérer notre politique…

         Il doit me manquer des négations dans ces affirmations, non ? Car dit comme cela on dirait bien que le message qu’il a compris n’est pas vraiment celui qui lui a été envoyé.

         Bon sang, mais c’est bien sûr ! Ce n’est pas moi qui ai des problèmes d’audition, c’est lui ! D’ailleurs nous irons lui rappeler le message le 9 avril dans la rue (je me suis même laissé dire qu’il y aurait deux ou trois socialistes, qui prétendent redevenir « frondeurs » une fois les élections passées). Gageons qu’à l’instar de Sarkozy il nous sortira en rigolant – non, ce n’est pas son style - que « lorsqu’il y a une grève dans ce pays, personne ne le remarque ».  Et je suis prêt à parier que le résultat de cette grève générale intersyndicale et des manifestations qui l’accompagneront sera une nouvelle déclaration insistant sur l’urgence d’accélérer la politique.

         Puissé-je me tromper !

         Allez, JFL et Andromède, à vous !

Et ce n’est pas fini…

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Pourvu que ça n'arrive pas en fin de journée !

29 Mars 2015, 08:17am

Publié par Bernardoc

 

2h30 : c’est ce que nous perdons chaque mois à tenter de retrouver nos clés égarées, notre téléphone portable ou encore un vêtement bien caché dans nos armoires, selon une enquête Ipsos publiée il y a quelques jours

Ramenée à l’échelle d’une vie, cela représenterait même deux mois de perdus dans notre vie à chercher tous ces objets. Et pire encore, cela aurait un véritable impact économique. "Si nous poussons le raisonnement plus loin et ramenons cela à une donnée économique, cela représenterait même jusqu’à 11,5 milliards d’euros de perte chaque année en France si on valorise le temps perdu au taux horaire SMIC".

86% des Français déclarent ainsi avoir déjà perdu du temps à chercher un objet personnel égaré. Et 53% d’entre eux admettent que cela représente une véritable source de stress. "12% des Français avouent être déjà arrivés en retard à un rendez-vous professionnel à cause d'un objet égaré. 4% des Français ont raté un voyage à cause de cela !".

Parmi les objets les plus égarés, on retrouve évidemment les clés (61%), les téléphones (59%) ou encore les gants, bonnets et écharpes, selon 41% des Français interrogés. Des objets oubliés après une sortie nocturne pour 25% d’entre eux. 

Toujours selon ce sondage, 79% des plus de 65 ans disent avoir perdu du temps à chercher un objet perdu. Un taux qui monte même jusqu’à 91% chez les moins de 35 ans.

Encore tiré de planet.fr

Et ce n’est pas fini…



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