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Le blog de Bernard SARLANDIE

Blocus de Cuba sans distinctions

23 Décembre 2021, 11:58am

Publié par Bernardoc

Le blocus imposé par les États-Unis à Cuba pour plus de 60 ans touche de nos jours tous les Cubains, indépendamment de leurs âges, genres, états de santé ou positions idéologiques

Par : Orlando Oramas Leon

Cette politique hostile crée une sensation de place assiégée et condamne les citoyens dans leurs besoins.

Ce n’est pas étonnant car le but exprès de l’encerclement économique, financier et commercial de Washington consiste précisément à provoquer les plus grands dommages possibles aux habitants de l’île voisine.

Et pour comble de malheur, c’est écrit. Lester D. Mallory, sous-secrétaire adjoint pour les Affaires interaméricaines l’a reporté dans un mémorandum secret du Département d’État, le 6 avril 1960.
«  La majorité des Cubains soutiennent Castro… La seule manière prévisible de minimiser cet appui interne passe par la déception et le mécontentement que provoqueront la pénurie économique et les difficultés matérielles… Il faut employer rapidement tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique de Cuba. »

Et il a ajouté : « …une ligne d’action, aussi habile et discrète que possible, assurant des avancements importants dans la privation d’argent et de fournitures qui réduiront les ressources financières de Cuba et les salaires réels afin d’entraîner la famine, le désespoir et la chute du gouvernement. »
On pourrait se demander jusqu’où un pays peut s’immiscer dans les affaires internes d’un autre et si le pays assiégé dispose des moyens pour solutionner ses problèmes.

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, la question pourrait être le prétexte pour argumenter que la politique de blocus nord-américain constitue le plus grand obstacle pour l’exercice des Cubains de ces droits.

En vertu d’une telle politique, la plus grande puissance du monde se sert de sa force pour empêcher l’accès de son voisin aux financements que des organismes internationaux, comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, mettent à la disposition de tous les autres pays du monde.
Le blocus tue, dit Cuba, et il a raison puisque le pays s’est vu refuser les ressources, les consommables et les médicaments pour faire face à la pandémie du Covid-19.

Il n’est pas seulement question d’argent. Pour les Cubains tout est interdit depuis l’accès aux technologies de pointe jusqu’à une simple aspirine. Et cette politique est beaucoup plus perfide lorsqu’il s’agit d’enfants malades.

Au moment où Cuba lutte pour la vie de ses citoyens et soutient la bataille internationale contre la terrible maladie, l’encerclement se montre dans toute sa cruauté.

La preuve en est l’interdiction à un transitaire chargé d’acheminer à La Havane les moyens de protection, les consommables médicaux et les tests diagnostic depuis la Chine.

Washington ne cache pas ses efforts pour couper les fournitures en combustible de l’île antillaise afin de paralyser les services à la population.
Et s’il pouvait la priver d’oxygène, il le ferait. C’est ce qui s’est passé d’ailleurs quand, au milieu d’une forte reprise du Covid-19, l’oxygène médical est venu à manquer suite à une panne de la centrale de production.

Pour ces raisons, Cuba affirme, auprès de l’Assemblée générale de l’ONU et d’autres forums internationaux, que le blocus économique, commercial et financier des États-Unis constitue une violation flagrante et systématique des droits de tous les Cubains.

Cuba affirme également qu’il s’agit d’une politique cruelle et inhumaine, qualifiée comme acte de génocide selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, de 1948.

Le monde a célébré ces jours-ci la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

L’article nº 2 établit que : «  Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. »

Le blocus de Cuba ne fait pas de telles distinctions

Et ce n'est pas fini...

 

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Mourir pour des idées.

22 Décembre 2021, 09:37am

Publié par Bernardoc

Ils seront allés jusqu'au bout. La radio vient de nous apprendre que deux leaders syndicalistes martiniquais, farouches opposants à la vaccination, viennent d'être emportés par le covid. Tous leurs adeptes doivent être fiers d'eux et sûrement certains se bousculent pour leur succéder.

Quoi ? La science pourrait aider à sauver des vies ? Balivernes que tout cela, c'est encore la propagande des illuminati (ou du gouvernement colonialiste) qui veulent injecter un poison dans nos corps. Restons sains et battons-nous avec nos armes, tisanes ou hydroxychloroquine, si le virus voulait s'en prendre à nous. Nos chefs nous ont montré le chemin, restons dignes d'eux, et refusons la vaccination jusqu'à la mort !

Peut-être pourrons-nous quand même bénéficier de l'hôpital public et de ses soignants dévoués mais épuisés ? Peut-être priverons-nous un malade grave ou accidenté d'un lit nécessaire ? Ce ne sera pas notre faute, il n'y avait qu'à pas supprimer des lits et recruter davantage de personnel.

Faut-il déplorer ces morts ou les citer en exemple ? Je vous laisse seuls juges, moi j'ai mes trois doses.

Pour ceux qui auraient des doutes, il y a pas mal de deuxième degré dans mon propos.

Et ce n'est pas fini...

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Traditions

21 Décembre 2021, 14:47pm

Publié par Bernardoc

Nous avons profité d'un lundi soir, froid mais sans grande foule pour aller voir les illuminations de Bordeaux et Mérignac. Un peu déçus par le Grand théâtre car on pensait que la mise en lumière était dynamique. mais c'était beau quand même. Le sapin, lui, est mieux en photos qu'en vrai.

Et ce n'est pas fini...

Traditions
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Baromètre « Confiance & Bien-être des Français » 2021

20 Décembre 2021, 14:45pm

Publié par Bernardoc

Quel est le moral des Français en 2021 ? Pour la sixième année consécutive, les mutuelles MGEN et Solidaris, avec l’aide d’OpinionWay, sondent les Français sur leur rapport à la société, au travail et à la santé, et publient le baromètre « confiance et bien-être ».

Etabli sur une échelle de 0 à 100, l’indice global de confiance et bien-être des Français progresse à 56,9 en 2021, soit +2,5% de plus qu’en 2020. La majorité des indices le composant augmentent en 2021 à l’exception de la santé mentale, au plus bas depuis 2016, et le rapport de confiance envers la société reste contrasté.

  • Le moral des femmes progresse lui aussi de 2,6% (54,7 en 2021 contre 53,3 en 2020), mais reste en-deçà de l’indice global. Sur cinq des six indicateurs clés (exceptée la qualité du relationnel), les femmes ont des scores de bien-être systématiquement inférieurs à ceux des hommes et leur santé mentale enregistre le plus bas niveau depuis 2016 : 56,1 contre 59,2 en 2020 et 61,4 en 2016.

  • Le rapport de confiance varie selon les générations : il est en hausse chez les populations les plus jeunes et les seniors, à 59,6 chez les moins de 40 ans (+3,6%) et 57,8 chez les plus de 60 ans (+4,8%). À contrario, l’indice global recule d’1,5% pour la tranche des 40-59 ans (52,3 en 2021).

En 2021, le rapport de confiance dans les institutions reste très bas et interroge, dans la période électorale qui s’amorce. Moins d’un Français sur trois pense que la démocratie fonctionne très bien en France (30,9%), c’est six points de moins en un an. Moins d’un Français sur deux (43,9%) pense que le monde politique a encore les moyens de faire bouger les choses et seuls 23% ont confiance dans leurs gouvernants politiques pour tenter d’améliorer leur qualité de vie.

19,2% des Français ont le sentiment que les grandes banques et compagnies d’assurance agissent pour améliorer leur quotidien ; 24% pour la presse et les journalistes (c’est le chiffre le plus bas depuis six ans) ; 27,2% pour les institutions religieuses (représentants des églises, mosquées, synagogues…); 28,4% pour les syndicats ; 29% pour les grandes entreprises. Les Français croient davantage en leur système de santé, à 41,1% pour les mutuelles et à 56% pour la Sécurité sociale. Un rapport de confiance envers les organismes de santé qui reste stable par rapport à l’année passée.

Enfin, 61,6% des Français estiment avoir accès à de l’information de qualité (par internet, par les médias classiques – journaux, télévision, radio), en recul de 4,2 points par rapport à 2020.

L’an passé, la sphère du travail était mieux vécue par les Français avec une cadence et un stress au travail en diminution. En 2021, après une crise sanitaire ayant favorisé le télétravail, le travail peut être vécu comme difficile. Certains indicateurs se dégradent : 51,2% des Français évoquent une cadence élevée au travail (+7 points vs.2020) ; ils sont moins nombreux à avoir suffisamment de temps en dehors de leur travail (51,1% en 2021 contre 56,8% en 2020), et 41,8% indiquent ressentir du stress (+5,5 points vs. 2020). Pour autant, le rapport des Français à leur travail est en amélioration quant à son utilité sociale, répondant à une certaine quête de sens : 61,3% jugent leur travail utile (contre 57,6% en 2020) et plus d’un Français sur deux (51,4%) considèrent que leur travail constitue une source de bien-être (47,8% en 2020). 39% d’entre eux évoquent même des possibilités de promotion (au plus haut niveau depuis 2016). Enfin, les Français craignent moins le chômage de longue durée (37,8% soit -7,8 points en un an).

Sur le report de soins, 17,1% des Français ont renoncé à aller chez un médecin généraliste pour raisons financières (-7 points en 1 an), 68,4% trouvent le délai d’attente trop long pour un spécialiste et 48,9% jugent le délai d’attente trop long pour être admis à l’hôpital (hors urgences et maternité).
Les Français voient plus positivement l’accès aux soins : 69,7% estiment que leur médecin généraliste contribue à améliorer leur vie (+2 points en 1 an) et 61,1% des Français indiquent qu’il y a suffisamment de structures hospitalières dans leurs régions, même si les professionnels de santé manquent pour plus d’un Français sur deux dans leur région (taux stabilisé à 52,9% sur un an).

67,9% jugent le système de santé français d’excellente qualité. A noter, une corrélation entre la perception de notre système de santé et l’âge : les plus de 60 ans sont 72,9% à le considérer de qualité et les moins de 40 ans sont 68,6%, tandis que les 40-59 ans sont plus sévères avec 62% d’opinions favorables.
L’inquiétude face au coût des médicaments et à leur pénurie recule mais ne revient pas à son niveau d’avant-crise : 18,2% ont renoncé à l’achat de médicaments prescrits pour raisons financières au cours des 12 derniers mois (contre 23,5% en 2020, et 16,9% en 2019) et 20,9% des Français ont dû renoncer à des médicaments en raison de leur indisponibilité.
Enfin, la santé mentale des Français est au plus bas depuis six années d’enquête. Sur l’échelle de CANTRIL, un tiers des Français (32,6%) évalue leur vie négativement, avec 19,9 % d’entre eux indiquant ressentir une dépression sévère à modérée et 21,1% se disant souvent voire très souvent anxieux.

 

Focus sur la santé mentale des Français

  • 1 Français sur 5 renonce à aller chez un professionnel de santé mentale pour des raisons financières (indicateur stable ces trois dernières années)

  • 36,6% personnes sont évaluées en stress élevé (42% des femmes contre 30,5% des hommes)

  • 11,3% des Français ont eu des idées noires au point de penser à se suicider

  • Solitude : 17,6% des Français déclarent se sentir seuls souvent et très souvent (13,6% des hommes et 21,3% des femmes)

  • Les femmes : l’indice de santé mentale au plus bas 56,1 contre 59,2 en 2020 et 61,4 en 2016. 24,9% des femmes déclarent une anxiété fréquente contre 17% des hommes

    Et ce n'est pas fini...

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Un beau spectacle.

19 Décembre 2021, 16:15pm

Publié par Bernardoc

Il n'est pas si courant d'assister à une comédie musicale. La dernière fois que ça nous était arrivé c'était pour Hair au Pin galant, il y a plusieurs années. Hier c'était à L'Entrepôt pour voir un spectacle imaginé par Juliette : Les indiens sont à l'ouest.

Deux heures de spectacle que nous n'avons pas vu passer avec une mise en abîme : le tournage d'un film au sein de la comédie. Une troupe imposante, où les filles, comme dans la plupart des chorales mixtes, étaient largement majoritaires, nous a enchantés en alternant chant, comédie, dialogues. C'était un western revisité qui nous a fait voyager au temps de la colonisation blanche de l'Amérique du nord, avec les tuniques bleues qui massacraient les peaux-rouges...Mais là, c'était du cinéma !

La chorale Cantarane est une chorale amateur, et sa performance n'est donc pas considéré comme faisant partie de la culture ; c'est bien dommage.

Mais une surprise nous était réservée à la fin, lors de la présentation des musiciens. La fille du chef de chœur, un de mes anciens élèves que j'avais accompagné lors de sa paternité, a commencé par nommer sa fille Marie, que j'avais vue au berceau, et qui a révélé son imposant ventre de femme enceinte. Bertrand bientôt pépé : quel coup de vieux pour l'ancien CPE !

Et ce n'est pas fini...

Un beau spectacle.
Un beau spectacle.Un beau spectacle.
Un beau spectacle.Un beau spectacle.

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La lutte contre la corruption manque de moyens et d'indépendance

18 Décembre 2021, 14:35pm

Publié par Bernardoc

Texte de Transparency International France

Si elle a accompli des progrès, la France est encore loin de consacrer suffisamment de moyens à la lutte contre la corruption. Ce constat, ainsi que celui du manque d'indépendance des autorités de poursuite, nous le faisons depuis plusieurs années. Il vient d'être confirmé par l'OCDE dans son rapport d'évaluation sur la mise en œuvre par la France de la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers.

2 chiffres illustrent ce manque de moyens :

- 990 C'est le montant estimé en milliards d'euros du coût annuel de la corruption pour l'économie européenne.

- 18 C'est le nombre de magistrats que compte le Parquet national financier chargé d'enquêter sur la délinquance financière.

Des enquêtes comme les LuxLeaks ou les Pandora Papers révèlent l'ampleur des affaires sur lesquelles il faudrait lever le voile. Pourtant, la justice financière en France ne dispose pas d'assez de moyens pour ouvrir des enquêtes sur les affaires révélées dans les médias.

Il est plus que temps de faire de la corruption une priorité. Les présidentielles de 2022 vont être un moment important où nous demanderons aux candidats de s'engager à mettre en place une véritable politique publique de lutte contre la corruption.

Aidez-nous à les convaincre, participez à la lutte contre la corruption.

Et ce n'est pas fini...

 

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La journée ordinaire d'un retraité.

17 Décembre 2021, 09:38am

Publié par Bernardoc

Le matin, visio syndicale.

L'après-midi la tradition a repris ses droits après une année blanche confinée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir, visio laïque.

Et ce n'est pas fini...

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De 1956 à nos jours : 65 ans d'imagination fiscale…

16 Décembre 2021, 08:39am

Publié par Bernardoc

Je me présente. Je m’appelle Micheline Sany. Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !

En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette pour « fournir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux anciens.

En plus, Paul Ramadier, le ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe temporaire… Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !

Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier ministre, Michel Debré, a annoncé que le produit de la vignette serait finalement « acquis au budget de l’État…», qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie… Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.

Ensuite en 1991, quand ils ont créé la CSG, la contribution sociale généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon…sans râler, j’ai payé !

Surtout que ça ne devait durer que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient…et puis 1,1 %, c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG !
>  Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les retraités. Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.

En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse. Il n'y avait pas déjà la vignette pour ça ? Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !

En 1997, elle augmente encore pour financer, en plus, la branche maladie : on en est à 3,4 %.

En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc...

Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu…un impôt de plus.

Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt sur le revenu aujourd’hui.

Si on vous demande combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire. Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ? Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier.» Alors qu’il y aurait de quoi hurler.

Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale ».

J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)

À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros.

Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de revenus, on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le droit… Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout serait remboursé.

La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009.

Mais voilà-t’y pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés des années 1996 à 1998.

Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger…jusqu’au 31 janvier 2014. 

Mais voilà-t’y pas qu’en 2004, le plan de redressement de la Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros supplémentaires de dette à rembourser.   

Alors, ils ont tout bien re-recalculé…et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…

Et puis, en 2004 , Raffarin a inventé la « journée de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ».

Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous, vous avez travaillé… sans être payés !

Et en 2013, une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite. 

C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que les vieux soient autonomes ! 

C’est pas du bon foutage de gueule, ça ? Et on continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites complémentaires… 

Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation !

Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % , mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait, c’est le taux qui augmente de 1,7 %              

Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG, ça nous fait 25 % dans les dents....enfin celles qui nous restent.

Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %.

Cinq fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.

Et l’inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %.

Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi ?

Je n’ai que mon certificat d’études, mais il n'y a pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6 %, revient à une baisse du pouvoir d’achat. 
D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection. On se demande vraiment pourquoi Un type qui pour se faire élire déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre 2016 : « L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. »

Et sur RMC encore, en février 2017 : « Je ne veux pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. » 

Et au 20 heures de France 2 en mars 2017 : « Je ne touche pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »

Alors je pose la question : 72 % qui n’ont pas confiance, comment est-ce possible ?

Comment peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ? …

Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ? Que vont-ils nous inventer encore ?

J'ai reçu ça ; je ne sais pas si Micheline SANY existe, mais le tableau ne me paraît pas très éloigné de la réalité.

Et ce n'est pas fini...

 

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La paix, encore.

15 Décembre 2021, 15:44pm

Publié par Bernardoc

Les 12, 13 et 14 janvier 2022 les 27 ministres de la défense et 27 ministres des affaires étrangères de l’Union européenne tiendront un sommet à Brest sur les questions de la défense et de la sécurité.

Cette réunion est donc d’une importance cruciale en matière de définition des orientations stratégiques de l’UE en ces domaines et donc pour la Paix.

Toutes ces orientations seront définies, dans le respect des traités européens, et donc dans le respect des orientations stratégiques de l’OTAN comme le prévoit l’article 42 du Traité de Lisbonne.

C’est donc le moment d’agir et d’avancer des propositions pour la Paix


Contre les préparatifs de guerre contribuons au succès de la manifestation du 9 janvier 2022 à Brest en début après-midi.

Pour faire face aux logiques de guerre et de militarisation exigeons :

  • Une Europe de Paix et l’arrêt de la militarisation de l’UE

  • Des moyens afin de lutter contre le réchauffement climatique et pour protéger la vie sur la planète.

  • La diminution des dépenses militaires et la satisfaction des besoins sociaux (éducation, hôpitaux, climat, transports publics, salaires, etc.

  • L’élimination des armes nucléaires à travers le respect de l’article 6 du TNP et la mise en œuvre du Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) entré en vigueur le 22 janvier 2021.

  • Le retrait des armes atomiques des États-Unis présentes sur le sol européen (Allemagne, Italie, Belgique).

  • La fin de la subordination de l’UE à l’Otan (23 États de l’UE sont membres de l’Otan).

Le conseil national du Mouvement de la Paix apporte son soutien à toutes les initiatives d’ores et déjà prévues par ses comités et les collectifs locaux en particulier dans l’ouest de la France.

Le conseil national du Mouvement de la Paix appelle les organisations et mouvements partenaires ou amis dans chaque pays de l’Union européenne à contribuer au succès des deux journées du 8 et 9 janvier 2022 en étant présents à Brest ou en mettant en place des actions publiques pour donner une dimension européenne à notre exigence commune d’une « Europe agissant vraiment pour la Paix, le climat, le désarmement nucléaire, la justice sociale, les droits humains, et un accueil digne des migrants ». Le 13 décembre 2021

Et ce n'est pas fini...

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Encore un qui s'accroche !

14 Décembre 2021, 09:36am

Publié par Bernardoc

Bruno Le Maire : « On est utile quand on reste longtemps en fonction ».

La presse

Mais qu'est-ce que signifie « longtemps » ? Les mandats sont suffisamment longs pour arriver à mener à bien des projets, et s'ils sont inachevés, les successeurs pourront les terminer s'ils sont convaincus du bien fondé de ce qui est proposé pour la communauté.

Sinon je vois deux risques : soit l'on s'encroûte et on ne propose plus rien, soit on se dit qu'on a le pouvoir et il y a une dérive vers l'autoritarisme. Ce n'est pas un hasard si dans les administrations, notamment l'éducation nationale, la mobilité est de rigueur chez les cadres dirigeants.

Dans quelques mois je vais quitter la présidence d'une association au terme de mon deuxième mandat de 4 ans. Il y a 4 ans, j'avais remis ma démission, mais faute de candidat je me suis représenté. Il importait que j'assure ma succession, les statuts m'interdisant un troisième mandat, que je ne souhatais d'ailleurs pas.

Cette attitude n'est pas nouvelle chez moi : il y a plus de 40 ans, lorsque j'étais dirigeant du CLAM, je m'étais appliqué la même règle : impliquer un maximum de licenciés, notamment les jeunes, dans la gestion de leur club.

C'était une des propostions que j'avais faites lors du « grand (?) débat » : un seul mandat dans une fonction donnée, mais on pouvait passer de maire à conseiller départemental, député, sénateur. J'avais aussi préconisé pour le président de la République un septennat non renouvelable ; cela éviterait de voir ce à quoi on assiste, c'est à dire le président sortant (bientôt sorti?) faire sa campagne sans se soucier des lois.

Et ce n'est pas fini...

 

 

 

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