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Le blog de Bernard SARLANDIE

Le blues ?

22 Novembre 2021, 17:50pm

Publié par Bernardoc

Deux pages dans Sud Ouest consacrées au mal-être des chefs d'établissements du secondaire. Apparemment, ça s'aggrave depuis la pandémie. Mais cela a commencé bien avant. J'entame ma treizième année de retraite, prise à 60 ans avec 42 annuités et aucune surcote, et déjà mes trois dernières années furent extrêmement pénibles, et se conclurent par une non-promotion à la hors-classe, ce qui me coûte environ 300 € par mois.

Malgré des demandes multiples, j'ai dû attendre sept ans pour avoir ma première mutation, six ans pour avoir la seconde. Il faut dire que je n'étais pas au « bon » syndicat. Quant on sait que les promotions dépendent des mutations...

J'avais donc fait un dossier de discrimination auprès de la Halde qui m'a répondu par retour de courrier, donc sans jouer son rôle d'enquêteuse.

Heureusement que je me suis arrêté, sinon je montais avec mon syndicat (la CGT) un dossier de harcèlement, car je ne supportais plus les reproches quant à la police d'écriture que j'utilisais, la couleur de l'encre avec laquelle je signais, la façon dont je m'habillais ou ma quête d'heures supplémentaires pour dédommager les profs des tâches supplémentaires qu'on leur imposait.

Comme je n'avais pas été promu, j'ai considéré que j'étais inapte à compléter les dossiers de promotion des collègues, et je m'en remettais aux inspecteurs. Cela n'a pas plu au rectorat et quelqu'un (de sa propre initiative?) a rempli les dossiers à ma place et m'a fait dire n'importe quoi. J'ai essayé de protester en contactant le service juridique, mais je n'ai obtenu aucun accusé de réception. Après tout quelques mois plus tard on n'entendrait plus parler de moi, alors, à quoi bon se pencher sur mon cas ?

Et ce n'est pas fini...

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Démocratie de proximité (encore).

21 Novembre 2021, 09:24am

Publié par Bernardoc

Une autre interprétation de la loi, une autre vision de la démocratie.

Et ce n'est pas fini...

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Un avenir meilleur pour chaque enfant

20 Novembre 2021, 09:19am

Publié par Bernardoc

La Journée mondiale de l'enfance a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.

Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. 

Depuis 1990, la Journée mondiale de l’enfance marque également l'anniversaire de l'adoption la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l'enfant.

Les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes, peuvent jouer un rôle important et faire de cette Journée mondiale de l'enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays.

La Journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.

Et ce n'est pas fini...

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Une journée de retraité.

19 Novembre 2021, 21:24pm

Publié par Bernardoc

Un entretien individuel ce matin, une riche après-midi syndicale, une visite au tout nouveau marché du Haillan, un ciné-débat sur le handicap, et un ordinateur qui rame...

Vous comprendrez qu'il faudra attendre demain pour que je vous délivre ma pensée du jour !

Et ce n'est pas fini...

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Les handicapés sont-ils des travailleurs comme les autres ?

18 Novembre 2021, 16:17pm

Publié par Bernardoc

Extrait de Libération du 17 novembre 2021

Quelque 120 000 travailleurs, tous handicaps confondus, sont employés dans des Esat (Etablissements et Services d’Aide par le Travail), structures qui offrent une activité mais échappent au droit du travail.

La France en compte 1 500, tantôt spécialisés dans le conditionnement, tantôt dans les espaces verts ou la transcription de documents en français facile à lire et à comprendre (Falc), c’est-à-dire accessibles à des personnes atteintes d’une déficience intellectuelle. Les Esat ne sont pas des entreprises mais des établissements médico-sociaux et relèvent, à ce titre, du code de l’action sociale et des familles et non du code du travail. Ce qui fait bondir nombre de militants handicapés.

Sont envoyées en Esat les personnes considérées comme inadaptées au milieu ordinaire, car faiblement productives ou atteintes de forts troubles du comportement, par exemple. Dans ce milieu qualifié de «protégé», elles bénéficient d’un accompagnement médico-social et d’adaptations de leur poste de travail à leurs capacités. Elles ne peuvent pas être licenciées, ne sont pas soumises à une exigence de productivité et sont «placées» et non soumises à un recrutement.

Mais parce qu’ils ne dépendent pas du code du travail, ces travailleurs-usagers n’ont ni le droit de se syndiquer ni de faire grève et ils gagnent moins que le salaire minimum. Une personne à temps plein - donc 35 heures - gagne en moyenne 800 euros net par mois, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) de 2019.

Reste que satisfaire aux commandes des clients, «c’est du travail, pas de l’occupationnel. A défaut de délégués syndicaux, les usagers des Esat peuvent faire remonter leurs doléances au sein des conseils de la vie sociale, mais «les questions ne portent pas sur des problèmes de droit du travail».

Les Esat sont censés servir de tremplin vers les entreprises classiques mais, dans les faits, seul 0,47 % des travailleurs opèrent la bascule chaque année.

Toutes les structures d’au moins 20 salariés sont légalement obligées d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés. A défaut, elles doivent sortir le carnet de chèques. Mais elles peuvent aussi sous-traiter des activités à des Esat afin d’atteindre le quota - même si c’est moins «efficace» que de recourir à de l’emploi direct.

Et ce n'est pas fini...

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Manipulation (bis)?

17 Novembre 2021, 15:32pm

Publié par Bernardoc

Depuis quelques jours on entend dans tous les média que 95% des Français auraient vu leur condition financière s'améliorer depuis 2017. On insiste sur le fait que pour les plus riches (les millardaires) ont vu leur fortune augmenter de 2,48%, c'est à dire que pour chaque milliard possédé, ils ont gagné ( à la sueur de leurs employés) 2,48 millions. Ne chercher pas à voir ce que cela représente, vous êtes comme moi, vous avez de la peine à imaginer.

Entre octobre 2017 et maintenant, ma pension brute a augmenté de 41,24 €, soit une augmentation de 0,25% par an.

Fonctionnaire retraité, je pense que rien que cette catégorie représente plus de 5% de la population. Alors, oui, il y a augmentation, mais je suis comme vous il m'arrive d'utiliser ma voiture (ne serait-ce que pour atteindre les transports en commun) ; je viens de faire le plein à plus de 1,6 € le litre ; je me chauffe au gaz en faisant attention et en utilisant à bon escient le thermostat ; j'allume la lumière un peu plus longtemps en hiver. Mais les augmentations de ces fluides nécessaires n'ont rien à voir avec la quasi stagnation de ma pension.

Alors c'est pour cela que je serai à Paris avec de nombreux camarades retraités le 2 décembre pour réclamer un réajustement de l'ensemble des pensions.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Je suis VIEUX et j'assume.

16 Novembre 2021, 10:17am

Publié par Bernardoc

"1,4 million de seniors « ni en emploi ni en retraite "

Titre d'un article de La Croix du 15 novembre 2021

 

Rien que ce titre montre le scandale qu'aucun gouvernement n'a cherché à combattre depuis des décennies.

Alors que la productivité s'accroît, notamment grâce aux machines de plus en plus performantes, au lieu de faire baisser le temps de travail les patrons pensent d'abord aux profits, les actionnaires aux dividendes. Donc, pour le même résultat, on a besoin de moins de salariés, donc on licencie, CQFD ! Et qui licencie-t-on en premier ? Ceux qui coûtent le plus cher, c'est à dire les plus anciens, ceux qui sont en fin de carrière et dont les salaires sont les plus élevés.

A leur âge, il devient pratiquement impossible de retrouver du boulot, et donc ils vont se retrouver au chômage, d'où l'importance vitale de ne pas les pénaliser par une réforme inique.

Pendant ce temps-là, on reporte l'âge de départ officiel en retraite ; je fais partie des derniers qui ont pu prendre leur retraite à taux plein à 60 ans, et on (le gouvernement) reviendrait volontiers sur les 35 heures.

Et le chômage est toujours bien présent.

Pourtant, si un gouvernement progressiste voulait résoudre le chômage, il faudrait commencer par réduire le temps de travail : 32 heures par semaine, retraite à 60 ans (il vaut mieux payer des retraités que des chômeurs), et d'un seul coup les comptes de la Sécu redeviendraient positifs. Mais effectivement, il faudrait verser davantage de salaires, et peut-être envisager une répartition des richesses différente. On n'en est pas encore là, d'où l'importance des luttes syndicales, car cela m'étonnerait qu'une solution politique apparaisse après les futures élections.

Et ce n'est pas fini...

 

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Deux Français sur dix ont froid chez eux

15 Novembre 2021, 14:19pm

Publié par Bernardoc

Extraits de l'Humanité 12/11/21

par  Eugénie Barbezat 

Certains allument le chauffage quand la température des chambres tombe sous les 14 degrés. D’autres sont contraints de choisir entre manger et payer leur facture d’électricité. La précarité énergétique concerne aujourd’hui en France 12 millions de personnes.

1 Une urgence sociale

Concrètement, cela signifie qu’elles n’arrivent pas à se chauffer correctement en hiver faute de moyens et/ou d’un logement bien isolé. Cela signifie que deux familles sur dix consacrent plus de 8 % de leurs revenus aux dépenses d’énergie.

Une situation qui risque encore de s’aggraver avec l’augmentation du prix du gaz, de l’électricité et du fioul, depuis le début de l’année.« Le chèque de 100 euros ne compense pas du tout l’augmentation du prix de l’énergie. Durant la dernière décennie, la précarité énergétique s’est accrue en même temps que la pauvreté. Le coût de l’énergie, évalué aujourd’hui à 1 600 euros par an et par foyer en moyenne, n’a cessé de croître. Améliorer la qualité thermique des logements est une solution efficace pour regagner confort et pouvoir d’achat, mais pas forcément accessible aux plus précaires, freinés par le reste à charge qu’ils ne peuvent assumer.« Il faudrait arriver à une prise en charge intégrale de la rénovation pour ceux qui vivent dans des passoires énergétiques mais ne peuvent pas payer 5 000 à 10 000 euros pour isoler leur logement ».

2 Des conséquences délétères sur la santé

Outre les problèmes psychiques liés à l’isolement social, souffrir du froid en hiver et de la chaleur en été favorise les allergies et les maladies respiratoires chroniques. Les risques d’accident augmentent quand des expédients ou des appareils défectueux sont utilisés. La santé des personnes qui doivent choisir entre se chauffer et manger correctement est aussi mise à mal, tout comme celle des personnes qui renoncent à des soins faute de moyens. Selon un calcul du collectif Rénovons !, la remise aux normes de toutes les passoires thermiques permettrait d’économiser 800 millions d’euros de dépenses de santé.

3 Un désastre sur le plan climatique

Le problème, c’est que les occupants des logements les moins performants énergétiquement seront ceux qui risquent de souffrir le plus du réchauffement climatique, via l’augmentation des épisodes caniculaires et des phénomènes météorologiques violents.

4 Des subventions publiques difficilement accessibles

Difficile de s’y retrouver dans la jungle des aides à la rénovation du logement. Pourtant, celles-ci représentent 4 milliards d’euros par an, répartis sur une quinzaine de dispositifs. Mais, pour les précaires qui ne savent pas à qui s’adresser, il est quasiment impossible d’en bénéficier.« Laprime Rénov’, par exemple, n’est accessible que via Internet. Les victimes de la fracture numérique ne peuvent y accéder ». Un millier de travailleurs sociaux repèrent et accompagnent les ménages vivant dans des passoires énergétiques. Depuis trois ans, 52 000 foyers ont été aidés. Mais les moyens mis en œuvre pour multiplier ces dispositifs d’accompagnement sont encore largement insuffisants.

« Une rénovation performante permet de diviser par 4 à 8 les factures de chauffage. »

5 Des rénovations partielles inefficaces

75 % des travaux de rénovation énergétique ne permettent même pas d’améliorer le classement énergétique des habitations (une maison classée F ou G n’atteint pas la classe E)… En cause : la mauvaise qualité des travaux effectués, faute d’artisans compétents. Et aussi des rénovations réalisées au coup par coup, non de manière globale. « Sans rénovation globale, en isolant l’ensemble du bâtiment, les murs, le toit, en changeant les menuiseries, mais aussi la chaudière et le système de ventilation, on ne peut espérer des résultats probants ».

Et ce n'est pas fini...

 

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La Fontaine (Jean de)

14 Novembre 2021, 17:10pm

Publié par Bernardoc

Cette année est le 400ème anniversaire de sa naissance, et sans aucun doute un des plus célèbres auteurs français. On l'étudie à tous les niveaux et on trouve quelque chose de nouveau à chaque fois.

Je suis tombé sur une fable lors de l'oral de mon premier concours à l'éducation nationale et j'ai terminé en faisant une explication écologique, ce qui a surpris le jury, quelques semaines après la candidature de Dumont à la présidentielle.

Mais il y a quelques étés, j'ai entendu au poste quelque chose de similaire, où l'on rappelait qu'il avait été maître des eaux et forêts, ce qui n'avait pu qu'influencer son écriture.

Pour célébrer cet anniversaire, la bibliothèque de Limeyrat (village en poésie) a organisé une remarquable exposition où les fables sont représentées à l'intérieur de boîtes retraçant les scènes. Vous avez un mois pour l'admirer.

Et ce n'est pas fini...

La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)
La Fontaine (Jean de)

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Vesunna.

13 Novembre 2021, 19:34pm

Publié par Bernardoc

C'était ma deuxième visite dans ce musée au cœur de Périgueux, qui existe depuis 2003 et qui fut conçu par l'architecte Jean NOUVEL. Cette visite, à l'initiative de Josiane et Didier, était motivée par une exposition consacrée à Alix. Je me suis donc retrouvé 60 ans en arrière lors de mes journées Tintin, et je me suis régalé.

Mais bien sûr, nous en avons profité pour admirer les riches collections archéologiques abritées autour de ce grand site gallo-romain.

« Vesunna, l’antique Périgueux, est la ville gallo-romaine la mieux connue d’Aquitaine. Sa prospérité est illustrée par des collections regroupées depuis le début du XIXe siècle par des historiens et archéologues locaux : blocs d’architecture, sculptures, stèles funéraires… Des maquettes de la ville et des principaux monuments attestent l’importance de l’ancienne Cité des Petrucores. Sans renier leur culture celte, ils avaient adopté les techniques et le mode de vie des romains : construction en pierre, religion, alimentation, parure. »

Nous étions avec Maeva, et nous avons eu l'agréable surprise de voir que l'entrée était gratuite pour la personne handicapée et son accompagnant. Comme en Espagne ou en Italie ! Encore un petit effort à faire pour les vieux, et je pense que nous reviendrons.

Et ce n'est pas fini...

Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.
Vesunna.

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