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Le blog de Bernard SARLANDIE

Conférence de financement des retraites : d'autres choix sont possibles

26 Octobre 2024, 18:28pm

Publié par Bernardoc

À l'initiative du président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Eric COQUEREL, ainsi que du rapporteur général du projet de loi de finances, Charles de Courson a été organisée une conférence de financement de notre système de retraite que les organisations syndicales réclament depuis 2 ans.

La CGT fait des propositions et demande l'abrogation de la réforme des retraites

De nombreuses possibilités existent en matière de financement, ce qui démontre que contrairement à ce qu'explique le gouvernement, il y a des alternatives au report de l'âge de départ en retraite qui est un choix politique. 

D'une façon générale, rien de plus efficace pour financer les retraites et la Sécurité sociale que d'augmenter les salaires et de faire reculer le taux de chômage, notamment des seniors. C’est particulièrement important à la fois en termes d’égalité, de niveau de vie et de recettes d’augmenter les bas salaires et les salaires des femmes

Représentant de l’ordre de 80 milliards d’euros, dont 20 milliards depuis 2017, les exonérations de cotisations sociales, bien que compensées par l’impôt, pénalisent à la fois les salariés et les finances publiques

La CGT continue à porter l’exigence de la fin de ce système coûteux qui ne favorise ni l’emploi ni les salaires. Il est tout aussi important de stopper l’hémorragie de droits liée à l’expansion de statuts atypiques, tel que celui des auto-entrepreneurs, largement abusifs.

Depuis 2017 c'est l'échec de la politique de l'offre

Les prévisions sur l’état de notre système de retraite ne sont pas bonnes car elles sont basées sur une faible croissance et une faible productivité. C’est sur ces paramètres qu’il faut agir en tirant les leçons de l’échec de la politique de l’offre poursuivie depuis 7 ans par le président de la République.  

Cela fait 7 ans que les gouvernements successifs font des cadeaux fiscaux et sociaux aux entreprises sans aucune contrepartie, et que dans le même temps,  l’on multiplie les réformes violentes pour les salariés (retraites, assurance chômage, gel des salaires, code du travail…), tout cela au nom de la politique de l'offre qui a montré ses limites, et de la compétitivité.  

Dans le même temps, le chômage repart à la hausse et notre industrie n’a jamais été autant en difficulté

Il faut donc enfin une politique économique qui se donne pour objectif de mettre fin au chômage de masse ! 

Pour la CGT, le vieillissement de la population doit se traduire par l'affectation de davantage de ressources au financement de notre système de retraite. C'est un choix de société

C'est celui qui a été au cœur du progrès social, de ces 100 dernières années : affecter les richesses crées par notre travail et nos gains de productivité à la réduction de notre temps de travail et à l'amélioration de la qualité de vie de la population. C'est en ce sens que la CGT défend la retraite à 60 ans. 

Les chiffres de la CNAV et du gouvernement démontrent qu'abroger la réforme des retraites produirait un manque à gagner autour de 3,4 milliards pour la CNAV et selon l'étude d'impact du gouvernement ça pourrait être 5 milliards en 2025, et d'environ 12 milliards à 16 milliards pour 2030. Comparé au redressement budgétaire de 60 milliards imposé pour 2025, c'est une goutte d’eau ! 

Une réforme des retraites c’est d’abord des vies

Des seniors condamnés au chômage et à la précarité, des millions de salariés, notamment celles et ceux qui travaillent sur les métiers pénibles qui ne peuvent pas continuer à travailler après 55 ans, des femmes dont la situation est encore dégradée.

Pourtant, plusieurs solutions existent pour financer l'abrogation de la réforme des retraites.

La CGT a travaillé sur des propositions de financement immédiatement valables qui permettraient, si elles étaient toutes appliquées, de faire rentrer à court terme 40 milliards dans les caisses ce qui permettrait non seulement d'abroger la réforme mais aussi d'améliorer considérablement les droits à retraite.

Et ce n’est pas fini...

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Semaine de quatre jours : une opportunité pour l'écologie et l'égalité ?

25 Octobre 2024, 09:26am

Publié par Bernardoc

In Les Échos du 25 octobre 2024

Il est tentant de croire que certaines pratiques sont immuables, mais l'histoire nous prouve le contraire. En 1926, Henry Ford a révolutionné le monde du travail en instaurant la semaine de cinq jours. La norme était alors de travailler six jours, dix heures par jour. Ford avait compris que ses employés avaient besoin de temps pour se reposer et utiliser davantage ses voitures. Cette idée s'est rapidement propagée et la semaine de 40 heures s'est imposée.

Cent ans plus tard, même si le nombre d'heures a diminué, nous travaillons toujours cinq jours par semaine, alors que notre monde a radicalement changé. Et si, à l'heure de l'IA, il était temps de passer à la semaine de quatre jours ? Elle améliore la productivité et le bien-être, tout en renforçant l'attractivité des entreprises, notamment chez les jeunes. Mais cette évolution répond aussi à deux défis majeurs qui exigent de repenser notre rapport au travail.

Le premier défi est que les femmes ont massivement intégré le monde du travail sans que les hommes aient investi de manière équivalente le domaine domestique. En moyenne, les femmes réalisent encore 2,5 fois plus de tâches ménagères et 80 % des familles monoparentales sont portées par des femmes. Pour réussir à concilier cette double vie, les femmes sont souvent contraintes de choisir le temps partiel et des carrières moins rémunératrices. Résultat : 42 % d'écart de revenus au sein des couples et une précarité accrue pour les mères isolées, dont un enfant sur deux vit sous le seuil de pauvreté.

Le deuxième défi est l'urgence écologique. Nous sommes tiraillés entre notre vie professionnelle et la nécessité d'adopter des pratiques plus respectueuses de la planète. Or, les comportements responsables comme le zéro déchet, les circuits courts et le recyclage nécessitent du temps ! Les femmes en sont, d'ailleurs, souvent les principales initiatrices, ce qui alourdit encore leur charge. Selon une étude de Platform London, entre les trajets supprimés et les pratiques responsables, la semaine de quatre jours pourrait diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 20 %. C'est gigantesque.

En réalité, une réduction du temps de travail bénéficierait à la fois à la mixité et à la transition écologique. Elle serait même cruciale à un moment où la présence des femmes aux postes de décision est essentielle pour renforcer la RSE et où des mesures radicales sont nécessaires pour réduire notre empreinte.

En 2018, Andrew BARNES, à la tête d'une grande entreprise néo-zélandaise, a expérimenté la semaine de quatre jours payés cinq, à condition de maintenir la performance. Le bilan ? Une hausse de la productivité de 20 %, un stress réduit et des hommes plus investis dans la sphère domestique. Et si libérer une journée pour tout le monde permettait de favoriser un meilleur partage des tâches domestiques, de réduire ainsi les inégalités salariales et de consacrer plus de temps à des modes de vie durables ? Si, en plus, l'efficacité de l'entreprise augmente, c'est une solution gagnante pour tout le monde.

En France, plus d'un quart des salariés avouent déjà travailler moins le vendredi, et 11 % sont déjà sur quatre jours. Des pionniers comme Welcome to the Jungle ou LDLC ont déjà adopté ce rythme. En Allemagne, les trois quarts des entreprises qui ont testé le modèle souhaitent le poursuivre. Même constat au Royaume-Uni avec des salariés en meilleure santé mentale et physique. Au Japon, la productivité a bondi de 40 %.

La mise en place demande de l'organisation, notamment pour les TPE et certains secteurs, mais sa généralisation fait partie des solutions pour aller dans le sens d'un vrai progrès pour l'humanité et l'environnement. Fin 2024, une expérimentation nationale, pilotée par 4Jours.work, sera lancée. Une opportunité à saisir ?

Et ce n’est pas fini...

 

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J’ai peur.

24 Octobre 2024, 09:17am

Publié par Bernardoc

In Le Parisien du 23 octobre 2024 (extraits)

C’est un constat alarmant que révèle le rapport annuel sur l’état de la France — et des Français — dressé par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et qui doit être présenté en séance ce mercredi. L’enquête*, accompagnée d’un sondage Ipsos que notre journal dévoile en exclusivité, s’intéresse particulièrement au rapport à la démocratie.

Alarmant ? Un Français sur deux (51 %) juge que « seul un pouvoir fort » peut garantir l’ordre et la sécurité. De même, 23 % d’entre eux (presque un sur quatre) pensent que la démocratie n’est pas le meilleur système politique existant. Pis, la proportion monte à 31 % si l’on zoome sur les jeunes (moins de 35 ans). Rien de surprenant, dès lors, à ce que 76 % des sondés fustigent un personnel politique « déconnecté des réalités des citoyens »…

La défiance des citoyens vis-à-vis de la politique, souligne le rapport, tient aussi à l’impression que les gouvernements ne traitent que des dossiers urgents, à court terme. Ainsi, dans les préoccupations des Français, la situation économique du pays occupe la troisième place (28 %, juste derrière le pouvoir d’achat à 34 % et la santé à 40 %), la situation politique la quatrième (24 %), devant les questions d’environnement (22 %)… et loin devant l’immigration (18 %). « Il faut changer notre culture et nos pratiques, le citoyen ne peut être réduit à l’électeur », conclut le président du Conseil du palais d’Iéna. À noter enfin que la société garde du ressort, 63 % des Français se disant « optimistes » sur leur avenir… mais le sondeur y voit un « effet JO persistant ».

Et ce n’est pas fini...

 

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Faire contribuer les retraités ?

23 Octobre 2024, 17:29pm

Publié par Bernardoc

La décision du gouvernement a provoqué un tollé de tous les partis politiques. Du président des députés LR, Laurent WAUQUIEZ, au président « insoumis » de la commission des finances, Eric COQUEREL, en passant par le député Renaissance du Nord et ex-ministre de l’intérieur Gérald DARMANIN et la présidente des députés RN, Marine Le Pen, tout le monde ou presque conteste l’idée de demander un effort aux retraités. Hors de question de toucher à une catégorie de la population qui se rend beaucoup aux urnes…

En 2024, l’indexation des pensions sur l’inflation a coûté près de 15 milliards d’euros aux finances publiques. (Extraits du Monde du 23/10/24)

Et comment que les retraités vont se joindre au tollé ! N’oublions pas que la retraite est le salaire différé que nous avons constitué tout au long de notre carrière (42 ans pour moi pour aller jusqu’à 60, alors que j’avais signé pour 37,5, et pas de surcote puisque j’étais trop jeune).

Comment oser envisager cette désindexation qui viendra encore accroître la perte de pouvoir d’achat, comme l’avait déjà fait le président finissant en 2017 en augmentant la CSG de 20 % ?

Ma mutuelle (la MGEN) fait payer la même contribution aux retraités qu’aux actifs (le pourcentage de prélèvements est plus élevé pour les vieux que pour les actifs) : encore une perte de pouvoir d’achat.

Les pensions sont indexées sur le point d’indice de la fonction publique, alors quand celui-ci est gelé, l’inflation (qui elle n’est pas gelée) provoque encore une perte de pouvoir d’achat.

Ce gouvernement, qui de droite extrême se rapproche mimétiquement de l’extrême droite, vise à conduire un nombre grandissant de citoyens vers la pauvreté, mais dans la startup nécheune les dividendes augmentent de façon déraisonnable tandis que certains salaires ne veulent plus rien dire. Je me suis toujours demandé quand on touchait un salaire mensuel de plusieurs centaines de milliers d’euros ce qu’on pouvait faire de tout cet argent. Quelqu’un a une idée ?

Et ce n’est pas fini...

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Pour la Paix ! Contre la guerre !

22 Octobre 2024, 09:25am

Publié par Bernardoc

Pour le Droit des peuples à disposer d‘eux-mêmes !


La Guerre est partout présente sur tous les continents et quand elle n’est pas là, les forces réactionnaires la préparent en sous-main. La crise du capitalisme est si profonde que la seule solution pour continuer à faire du profit et poursuivre son œuvre de destruction des acquis des Civilisations est la marche à la guerre.

Sous la pression des États-Unis et de son bras armé, l’OTAN, les budgets d’armements militaires explosent littéralement dans tous les pays. En France, la récente Loi de Programmation Militaire chiffre à 413 milliards d’euros le budget pour préparer la guerre, alors que les services publics vitaux pour les besoins de la population sont supprimés par centaines. De plus en plus, des manœuvres militaires se font avec un objectif : combattre l’ennemi intérieur aussi bien que l’ennemi extérieur, c’est-à-dire combattre le peuple partout.

Les lobbys militaires sont partout à la manœuvre, la guerre est leur raison d’exister. En France ils refusent même la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la guerre de 14-18 !

Nous vivons une période semblable à celle des années 1930 que les Historiens ont appelées « La Montée des Périls ».

Mais partout se lève la résistance à la guerre.

Le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes est foulé aux pieds et bafoué. Les Peuples deviennent des variables d’ajustement des besoins capitalistes et impérialistes de toutes natures. Le droit du plus fort, imposé par les bombes, les canons, le sang, la misère et l’exploitation, parfois jusqu’au génocide, est le droit de l’Impérialisme, de tous les Impérialismes, à disposer, comme ils l’entendent, des Peuples et de leurs destinées, d’Ukraine à la Palestine en passant par l’Amérique du sud et l’Afrique sub-saharienne.
Mais partout dans le monde se lève la volonté d’en finir avec la guerre.
Partout la révolte gronde pour refuser l’inacceptable. Sur tous les continents l’indignation soulève des Peuples entiers contre le génocide du Peuple palestinien à Gaza qui s‘étend maintenant en Cisjordanie dans les territoires occupés par les colons sionistes.


Contre la guerre et pour la Paix immédiate !


Ukraine, Palestine…


Rassemblement
Lundi 11 novembre à 14 h30
Place Jean Jaurès à Bordeaux


L’Association Républicaine des Anciens Combattants, la Libre Pensée, le Mouvement de la Paix, l’Union Pacifiste, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Appel des Cent

Et ce n’est pas fini...

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Le vieux Lyon.

21 Octobre 2024, 13:18pm

Publié par Bernardoc

A la fin du deuxième jour de notre commission exécutive, nos camarades lyonnais nous avaient concocté une visite du vieux Lyon, et miracle, il faisait beau !

Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Lugdunum désigne donc originellement la colline de Fourvière, sur laquelle est fondée la ville antique de Lyon.La signification du toponyme serait la « colline » ou le « mont lumineux ». Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne.

Cette période est l'un des âges d'or de la ville, fauché par les guerres de Religion. S'enrichissant considérablement, sa population augmente suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants. Malgré cette croissance démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans le Vieux Lyon. C'est de cette époque que datent les traboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles transversales. La première que nous avons empruntée s'ouvrait face au palais de justice qui avait abrité le procès de Klaus BARBIE ;

La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus prospères d'Europe, grâce au succès des quatre foires annuelles.

L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont les Médicis, les Gadagne ou les Gondi.

Nous avons terminé par le banc en bord de Saône sur lequel sont représentés Annie et Régis NEYRET, les chevilles ouvrières de la rénovation du vieux Lyon et du classement à l'Unesco.

Et ce n'est pas fini...

Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.
Le vieux Lyon.

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Du CISL à la Bourse.

20 Octobre 2024, 13:14pm

Publié par Bernardoc

Quelques photos de mes pérégrinations entre le CISL (Centre International de Séjour de Lyon) et la Bourse du Travail. Nous étions distants de quelques stations de tram puis de métro, mais j'ai aussi pas mal marché en attendant le début de nos travaux.

Et ce n'est pas fini...

Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.
Du CISL à la Bourse.

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Lyon – Lumière.

19 Octobre 2024, 18:00pm

Publié par Bernardoc

Je viens de participer à la commission exécutive de la Section Nationale des Retraités de mon syndicat. Elle était décentralisée à Lyon. Habituellement elle se déroule à Montreuil et c’est facile d’y aller en train. Mais depuis de nombreuses années la ligne Bordeaux-Lyon n’existe plus. Railcoop avait suscité un espoir qui s’est terminé pour moi par la perte de 200 €. Donc, le mieux c’est de prendre une compagnie aérienne à bas coût. Depuis un peu plus d’un an une ligne de bus met l’aéroport à 16 minutes de chez moi. Le trottoir menant jusqu’à l’arrêt était en partie utilisable (tonte tardive!) et tout se passa bien, à part mon tube de gel douche que j’ai vidé dans la poubelle avant de le jeter pour en racheter un de l’autre côté des inquisitions policières privées. Comme pratiquement à chaque fois à Bordeaux, je n’ai pas sonné en passant sous le portique.

Comme j’arrivais à Lyon en avance (je ne fais pas partie du bureau) j’ai pu faire quelques visites en solitaire.

Je me trouvais devant le lycée Lumière à la sortie des élèves et j’ai pu remarquer le grand nombre de jeunes filles qui mettaient un voile ; au moins elles respectaient la loi.

En face de l’endroit où nous logions il y avait une halle qui abritait un marché dont j’ai arpenté les allées le matin et j’ai été surpris de voir que tous les fruits et légumes étaient préparés sur des plateaux déjà pesés. J’ai demandé à un commerçant si c’était typique de Lyon ; il m’a demandé d’où je venais. A ma réponse, il rétorqua : « Il n’y a pas de marché à Bordeaux ? » Bien sûr que si, mais j’ai toujours vu les étals en vrac.

La matinée fut consacrée à la visite du musée Lumière, « une affaire de famille ». Très intéressant, notamment par la projection à la demande de nombre de films réalisés par les frères et par l’exposition d’instrument illustrant la progression inventive du procédé.

Et ce n’est pas fini...

Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.
Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.Lyon – Lumière.

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INVITATION

18 Octobre 2024, 10:02am

Publié par Bernardoc

Madame, Monsieur,


À l’occasion de la commémoration de la fin de la Première guerre mondiale, l’ARAC, la Libre Pensée, le Mouvement de la Paix, l’Union Pacifiste, la LDH et l’Appel des Cent, engagés de longue date dans un combat commun contre la guerre, ont le plaisir de vous inviter à leur réunion-débat :


« Pour la Paix maintenant ! »
à la Maison des Associations de Mérignac
Le 8 novembre prochain à partir de 18 heures


Ce sera également l’occasion de parcourir l’exposition présentée par l’ARAC :


« 1945 , avec la Résistance, ils ont vaincu la barbarie nazie »


Ce rendez-vous traditionnel revêt, cette année, une importance particulière, à l’heure où les horreurs de la guerre s’étendent une nouvelle fois sur notre planète, avec une intensité et à une vitesse laissant craindre de nouveau un embrasement général.


Comptant sur votre présence, recevez, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations, pacifistes et libre-penseuses.

Et ce n’est pas fini...


 

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On a retrouvé le ministre !

17 Octobre 2024, 21:31pm

Publié par Bernardoc

Visite de M. le Ministre de l’ESR à la conférence de l’UNI

 

Samedi 12 octobre dernier, à peine nommé et avant même d’avoir rencontré les représentants des travailleurs et des étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Hetzel, a participé à la conférence de l’UNI, organisation d’étudiants de droite et d’extrême droite, conférence intitulée « Retrouver la droite, pour que la France reste la France ». Organisation minoritaire (1 élu étudiants sur 11 au CNESER), l'UNI a soutenu la candidature d'Éric Zemmour en 2022.

Cette visite du ministre de l’ESR correspond à son orientation réactionnaire profonde et nous la dénonçons avec force.

La CGT FERC Sup avait réagi vivement au premier communiqué de presse du ministre. Alors que la situation de l’ESR est catastrophique, alors que le budget de l’ESR va être à nouveau amputé, alors que les conditions de travail et d’études se dégradent de jour en jour, « la seule urgence du ministre, sous couvert de « maintien de l’ordre », est de chercher à bâillonner les organisations de travailleurs ou d’étudiants et de les réduire au silence sur la tragédie palestinienne ». Et donc également d’aller flatter ses seuls soutiens dans l’ESR...

Un précédent communiqué posait la question : « il est où le ministre ? ».

Nous connaissons maintenant la réponse : le ministre est à l’UNI.

Et ce n’est pas fini...

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