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Le blog de Bernard SARLANDIE

Éducation à la vie affective et sexuelle à l’école

3 Décembre 2024, 09:23am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 3 décembre 2024 (extrait)

  Texte plutôt consensuel et d’utilité publique, le nouveau programme d’éducation à la sexualité à l’école est dans la ligne de mire de la droite conservatrice. Sa mise en application constitue pourtant un enjeu de santé et d’utilité publiques.

L’éducation nationale tiendra-t-elle le cap face à l’offensive ? Depuis la rentrée et sur un rythme crescendo, une véritable campagne est menée, en provenance de la droite la plus conservatrice, contre le futur programme d’éducation sexuelle à l’école – plus exactement, d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars), puisque tel est son nouvel intitulé.

Réseaux sociaux inondés de messages, tracts, courriels, pétitions : tous les moyens sont déployés, en inventant les griefs les plus farfelus, pour le dénigrer auprès des familles, voire menacer le personnel (enseignants, infirmiers, intervenants associatifs…) qui s’apprêterait à le mettre en œuvre. Lancée en juin 2023, la révision de ce programme devrait aboutir à sa présentation la semaine prochaine devant le conseil supérieur de l’éducation (CSE). Reste à savoir si cette panique morale, très organisée, peut finir par affecter le processus.

Et ce n’est pas fini...

 

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Repenser l’accueil dans les services publics pour éviter la maltraitance institutionnelle

2 Décembre 2024, 18:21pm

Publié par Bernardoc

In La lettre d’ATD-Quart monde de décembre 2024

« Comment se mettre ensemble face au défi de l’accueil des publics », telle était la question posée aux trois intervenants présents au Salon des maires, le 19 novembre dernier. Un défi de taille pour Benoît Reboul-Salze, membre de la délégation nationale d’ATD Quart Monde, qui égrène les situations de maltraitance institutionnelle rendant cet accueil difficile, voire parfois violent pour les personnes accueillies. « La maltraitance institutionnelle, c’est quand, à l’accueil des services administratifs, les gens autour entendent tout ce que tu dis. C’est quand les moyens manquent et quand l’informatique remplace le contact humain. C’est quand notre demande d’accompagnement se retourne contre nous et est interprétée comme un signe de faiblesse et un manque d’autonomie », détaille-t-il, reprenant les paroles des personnes en situation de pauvreté publiées dans le rapport « Stop à la maltraitance institutionnelle ».

Il pointe en outre les « mécanismes de défiance et d’incompréhension » qui envahissent les institutions : « On va présupposer que les personnes en situation de pauvreté sont des fraudeuses et cherchent à abuser du système. La manière dont on les accueille est donc profondément biaisée, parce qu’on part du principe qu’on ne les croit pas », explique-t-il.

Face à cette situation, ATD Quart Monde avance des propositions : remettre de l’humain dans les services publics ; remettre des personnes formées à l’accueil, qui connaissent ce que vivent les personnes et sont dans une approche bienveillante ; travailler avec les personnes concernées pour éviter de faire des formulaires trop compliqués et faciliter les recours en permettant aux personnes de mieux se comprendre et de pouvoir se parler.

Des exemples concrets montrent qu’un accueil bienveillant est possible dans les services publics. « À Rennes, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la municipalité a engagé dans son restaurant social des personnes qui ont une histoire de pauvreté. Elles se sont formées pour accueillir les gens afin de s’assurer que tout se déroule le mieux possible », cite Benoît Reboul-Salze. De même, la Caisse d’allocations familiales du Calvados «  a repensé son accueil, parce que les agents étaient malheureux de la manière dont ils étaient obligés d’accueillir les personnes, sans moyen et sans aucune confidentialité », poursuit-il. Enfin, à Dunkerque, les personnels de l’accueil de jour ont mené une réflexion en Croisement des savoirs et des pratiques avec des personnes sans domicile fixe pour réfléchir à l’amélioration des conditions d’accueil et d’accompagnement.

Ces exemples montrent que de nombreux professionnels prennent à cœur ce défi de l’accueil des publics. « Quand les personnes arrivent dans les Centres communaux d’action sociale, elles viennent souvent avec une petite demande, par exemple pour l’aide alimentaire. Mais si on sait les faire parler, on se rend compte que, derrière la petite demande, il y a souvent beaucoup plus », constate Anne-Sophie FAELCHLIN, directrice d’un centre social pour le CCAS de Roubaix et vice-présidente de l’ ACTAS (Association des cadres territoriaux en charge de l’action sociale). « Il ne s’agit pas seulement d’avoir un bel accueil, mais aussi d’avoir du personnel qui soit sensibilisé et formé à cet accueil. Si on reçoit mal la personne, forcément il y aura de l’agressivité, forcément elle n’aura pas envie de revenir et forcément on ne pourra pas l’aider », détaille-t-elle.

L’arrivée des vitres en plexiglas après la pandémie de Covid 21 a par ailleurs rendu l’accueil parfois encore plus froid. « Quand la personne arrive, si tout est barricadé, cela ne va pas lui donner envie de poser un peu les problèmes qu’elle a. Il faut se demander quelle image on va donner dans l’aménagement de l’accueil », souligne-t-elle.

Elle pointe également une certaine forme de maltraitance institutionnelle : « lorsque les gens viennent à la mairie, on leur dit qu’il faut aller voir l’intercommunalité ; là on leur dit d’aller au CCAS, et au CCAS nous n’avons pas forcément la réponse ».

Mais la mise en place d’un espace accueillant n’est pas toujours simple et nécessite un dialogue entre les professionnels et les personnes accueillies. Anne-Sophie FAELCHLIN se souvient ainsi d’affiches installées pour informer, qui étaient perçues comme « agressives » par les personnes, car cela « leur remettait en miroir leurs difficultés ». De même, l’équipe de professionnels a « mis un an » pour se décider, car « les agents sont pris entre le besoin de se sentir en sécurité, parce qu’ils ont peur de se faire agresser, et la nécessité d’une confidentialité pour permettre un accueil de qualité ».

Directrice du Centre communal d’action sociale de Cherbourg-en-Cotentin et présidente de l’Actas, Isabelle VATINEL a elle aussi travaillé avec ses équipes sur le réaménagement de l’accueil de sa structure, en donnant notamment davantage de missions aux agents d’accueil. « Quand les agents sont bien traités, ils reçoivent aussi les usagers dans des meilleures conditions, se sentent plus écoutés et plus à même de recevoir la parole des personnes qu’ils accueillent », affirme-t-elle.

Que ce soit pour les professionnels ou pour les personnes accueillies, les conditions d’un accueil de qualité dans les services publics doivent donc être repensées. « On est les dernières portes qui restent ouvertes pour les personnes qui n’ont plus rien, et on se doit de les accueillir dignement dans leur parcours de vie quelquefois cabossé », conclut Isabelle VATINEL

Et ce n’est pas fini...

 

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Camp de Thiaroye

1 Décembre 2024, 22:49pm

Publié par Bernardoc

TRIBUNE COLLECTIVE -  Il est temps que le massacre de Thiaroye soit officiellement reconnu par la France quatre-vingt ans après ce drame colonial, alors que pour la première fois dans l’histoire militaire, la mention « Mort pour la France » est attribuée par l’État à des soldats morts suite à une exécution extrajudiciaire commise par ses propres services.
Au-delà du discours au Sénégal de l’ancien président François Hollande, le 30 novembre 2014, qui reconnaît, pour la première fois, « la répression sanglante »  menée par l’armée française, il faut que cette reconnaissance produise des effets juridiques, politiques et géopolitiques comme la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le drame de 1944, l’ouverture d’un procès de révision pour les Tirailleurs et un travail conjoint d’analyse et d’actions avec les pays africains concernés par cette histoire.

J’ai signé cette tribune et aujourd’hui je suis allé voir le film de SEMBENE Ousmane consacré au Camp de Thiaroye. Je pense avoir tout lu de cet auteur sénégalais que j’ai découvert il y a presque cinquante ans car il était au programme de français des lycéens ghanéens, mais j’avais peut-être vu un seul film tiré d’un de ses livres : Le mandat.

Ce film réalisé en 1988 a été interdit en France à l’époque, et il a fait une renaissance au festival de Cannes cette année. Aujourd’hui, 1er décembre, c’est le 80ème anniversaire de ce massacre.

Un film poignant, qui vous prend aux tripes en affichant le mépris des officiers français – blancs - pour les troupes africaines – noires. Seule exception : un officier français qui les encadre et les défend. Dès le début du film on le ressent lorsqu’il dit que, si ses hommes ont de beaux uniformes, c’est parce que les troupes américaines les leur ont fournis pour remplacer leurs loques. Il s’étonne aussi de voir que les logements ressemblent fortement aux stalags des camps allemands d’où ils ont été délivrés. C’est aussi pour cela que les soldats sont étonnés de voir que le camp est entouré de barbelés.

J’ignore si le sous-officier africain lettré, marié à une Française, a réellement existé ou s’il est là pour illustrer le propos personnel de Sembène, qui malgré ses tentatives n’a jamais réussi à faire la synthèse entre l’Europe et l’Afrique.

On se rend compte également que les tirailleurs sénégalais étaient multiples et ils s’apostrophaient en utilisant le nom de leurs pays respectifs.

Ce film est bouleversant et la dramatique fin montre ce que vaut la « parole d’honneur » d’un officier général.

Merci à Mémoires et Partages d’avoir contribué à ouvrir la voie vers la reconnaissance officielle de ce massacre, qui n’est pas sans rappeler celui des fusillés pour l’exemple de la précédente guerre mondiale.

Et ce n’est pas fini...

 


 

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Humanité et fraternité.

30 Novembre 2024, 13:11pm

Publié par Bernardoc

C'est ce que j'ai ressenti hier soir après la « veillée » animée par le groupe I Muvrini dans l'église d'Eysines, qui aurait pu être davantage remplie vu la qualité du spectacle proposé. Pourquoi « veillée » et non « concert » ? C'est que la soirée se voulait plus intime, plus près du public, et également éducative. Nous avons entendu parler de la tradition corse, parfois avec humour car les parties parlées alternaient avec les chants polyphoniques. Nous avons même eu droit à une chanson en français qui était aussi ancrée dans cette tradition.

Le groupe a interprété l'hymne corse, Salve regina, de manière moderne, tel qu'il est chanté dans les stades ou dans les concerts, et de façon plus traditionnelle, plus austère, tel qu'il est chanté dans les églises. Ces deux interprétations successives se sont déroulées au milieu de la veillée et non à la fin.

Jean-François LUCIANI, qui était le « parleur » nous a présenté le groupe comme étant des porte-paroles de la non-violence, ce qui ne pouvait que m'agréer.

La dernière chanson était une reprise de La ballade nord-irlandaise de Renaud, où l'oranger était remplacé par les châtaigniers que tout le public a repris debout et fait claquer le dernier mot : « Liberté ».

Au rappel, Jean-François nous a lu une lettre poignante de Charlie CHAPLIN avant que le groupe nous interprète une dernier chant. Il n'était pas possible de poursuivre après cela ; une excellente soirée de deux heures.

Un petit défaut : parfois la voix parlée tombait en fin de phrase ce qui pouvait causer certains problèmes de compréhension.

Et ce n'est pas fini...

 

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Cuba : Une économie sous le coup du blocus et du changement climatique

29 Novembre 2024, 13:07pm

Publié par Bernardoc

In La lettre de Cuba Coopération France du 28 novembre 2024

Joaquín Alonso Vázquez, ministre de l’Économie et de la Planification (MEP) a indiqué que l’un des secteurs particulièrement endommagés était celui du logement, où, à la suite des ouragans Oscar et Rafael et des forts tremblements de terre dans l’est de Cuba, plus de 34 000 maisons ont été signalées comme ayant subi des effondrements totaux, partiels et de toits.

Quant au service d’électricité, affecté par deux effondrements antérieurs du Système national d’énergie électro-électrique (SEN), environ 2 449 transformateurs, un nombre indéterminé de poteaux tombés, 200 kilomètres de lignes de distribution et huit pylônes à haute tension ont été touchés.

Dans le domaine de l’agriculture, a indiqué le chef du MEP, des pertes ont été signalées sur 37 000 hectares consacrés à la production agricole, ainsi que dans 381 installations agricoles, avec des dommages économiques considérables dans le secteur et des estimations préliminaires de l’ordre de 383 millions de pesos.

Des dommages ont également été signalés dans 22 hôpitaux, 605 poteaux de communication, 276 établissements d’enseignement, 189 établissements de commerce intérieur et 25 entrepôts, 88 systèmes de pompage et quatre ponts, parmi d’autres dommages dans différents domaines, a ajouté le haut fonctionnaire.

Ces chiffres, a expliqué Alonso Vázquez, bien qu’ils donnent une idée approximative des effets destructeurs des phénomènes qui se sont produits, ne représentent qu’une partie minime des dommages annuels estimés causés par le blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement américain à la plus grande des Antilles.

Oscar Pérez Oliva-Fraga, ministre du commerce extérieur et de l’investissement étranger (Mincex), a salué le rôle joué par le système des Nations unies à Cuba et a déclaré qu’une grande partie de la réponse immédiate a été possible grâce aux ressources déjà présentes sur le terrain.

Face à ces calamités, des plans de redressement sont déjà en cours, qui dépendent en grande partie de la disponibilité des ressources, mais il y a sans aucun doute la volonté du pays d’améliorer le parc immobilier et de renforcer son adaptation et sa résilience au changement climatique.

Et ce n’est pas fini...

 

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Isolement Social et Santé Mentale : Briser le Silence

27 Novembre 2024, 10:44am

Publié par Bernardoc

L’isolement social peut avoir un impact significatif sur la santé mentale, affectant la qualité de vie et le bien-être émotionnel des individus. Que ce soit en raison de circonstances personnelles, de la pandémie mondiale ou de transitions de vie, il est crucial de reconnaître les effets de l’isolement et d’adopter des stratégies pour maintenir une santé mentale positive.

Reconnaître les Signes

Il est important de reconnaître les signes d’isolement social, tels que le retrait des activités sociales habituelles, la diminution du contact avec les amis et la famille, ainsi que des sentiments persistants de solitude et de tristesse. Ces signes peuvent indiquer un besoin de soutien et d’intervention.

Communiquer ouvertement

Ouvrez-vous à vos proches sur ce que vous ressentez. Parler de vos sentiments de solitude et d’isolement peut être le premier pas vers le rétablissement. Exprimez vos besoins et soyez prêt à écouter et à accepter le soutien offert par ceux qui vous entourent.

Établir des Connexions

Même de petites interactions sociales peuvent avoir un impact positif. Cherchez des occasions de vous connecter avec d’autres personnes, que ce soit par le biais de clubs, de groupes communautaires, ou même en ligne. Ces connexions peuvent fournir un sentiment d’appartenance et de soutien mutuel.

Utiliser les Ressources Disponibles

Explorez les ressources locales et en ligne disponibles pour soutenir la santé mentale. De nombreux services offrent des groupes de soutien, des lignes d’écoute et des conseils professionnels. N’hésitez pas à chercher de l’aide si vous en ressentez le besoin.

Adopter des Activités de Bien-être

Prenez soin de votre bien-être physique et mental en pratiquant des activités qui vous apportent du plaisir et du soulagement du stress. Cela peut inclure l’exercice régulier, la méditation, la lecture, ou même des hobbies créatifs. Une routine équilibrée contribue à renforcer la résilience mentale.

Planifier des Rencontres

Organisez régulièrement des rencontres avec vos amis et votre famille, que ce soit en personne ou virtuellement. Ces moments permettent de renforcer les liens sociaux et de partager des expériences positives, renforçant ainsi votre réseau de soutien.

En conclusion, l’isolement social peut avoir des effets profonds sur la santé mentale, mais il est possible de briser le silence en reconnaissant les signes, en communiquant ouvertement, en établissant des connexions positives et en utilisant les ressources disponibles. En prenant des mesures actives pour maintenir des liens sociaux et un bien-être émotionnel, vous pouvez améliorer votre qualité de vie et trouver un soutien dans votre parcours vers la santé mentale positive.

Et ce n’est pas fini...

 

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Stop au mépris des agents publics

26 Novembre 2024, 10:37am

Publié par Bernardoc

L’Union Fédérale des Syndicats de l’État s’adresse aux fonctionnaires.

MACRON, Barnier et Kasbarian, leur ministre de la liquidation de la fonction publique, portent une politique violemment régressive et méprisante à l’encontre des agents publics. Trois jours de carence, diminution du taux d’indemnisation des arrêts maladie, non-reconduction de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), gel du point d’indice, casse des missions publiques, de l’emploi public, du Statut général des fonctionnaires et des droits des contractuels : la liste des attaques est longue.

L’austérité budgétaire du gouvernement est décomplexée. Il programme 40 milliards d’euros de baisses des dépenses publiques. Au lieu d’aller chercher de nouvelles recettes pour financer le haut niveau d’action publique dont la société a besoin, il veut priver les usagers des services publics de pleine compétence et de proximité. Pour les agents aussi, c’est l’impossibilité de disposer des moyens et des ressources nécessaires à l’exercice de leurs missions.

À l’opposé de telles évolutions, la CGT porte l’exigence de budgets construits sur d’autres bases.

Outre le financement des politiques publiques, il s’agit d’améliorer significativement les conditions de vie et de travail des agents.

Cela passe notamment par :

L’abandon définitif du projet de loi Guérini, de toute forme de rémunération au mérite, la défense et l’amélioration du statut général des fonctionnaires, de leurs statuts particuliers, des droits des contractuels ;

L’abrogation de la réforme des retraites, la revalorisation immédiate du point d’indice de 10 %, son indexation sur l’inflation, l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, la refonte des grilles indiciaires garantissant des carrières linéaires intégrant la revalorisation des filières à prédominance féminine, le versement de la GIPA ;

L’abandon des jours de carence, le maintien à 100 % de l’indemnisation des arrêts maladie, l’investissement massif dans une réelle politique de santé au travail, intégrant aussi la question du handicap.

Le « fonctionnaires bashing » du gouvernement est insupportable et repose sur des mensonges et des données tronquées. Il n’y a pas « d’absentéisme » des agents publics : à caractéristiques sociodémographiques égales (âge, qualification, pénibilité), le taux d’arrêt maladie est équivalent dans le public et dans le privé et la soi-disant « explosion » des arrêts maladie n’est pas une réalité. Le ministre attaque in fine le système de protection sociale des agents publics et c’est une pierre supplémentaire de la remise en cause générale de la sécurité sociale !

En félicitant Elon MUSK d’être chargé du démantèlement de l’État fédéral et en lui proposant de partager les bonnes pratiques de « débureaucratisation » de la fonction publique, Guillaume KASBARIAN insulte, de fait, les agents publics et nos services publics. Ne disposant d’aucune légitimité politique, un personnage qui affiche un tel mépris des agents ne peut en être le ministre et doit démissionner !

Dans un tel contexte, l’UFSE-CGT appelle les agents à s’inscrire massivement dans la première journée de grève et de manifestation unitaire du jeudi 5 décembre prochain.

L’UFSE-CGT appelle les agents à se réunir en assemblées générales pour échanger, préparer la grève, sa reconduction et les suites immédiates de la mobilisation. L’UFSE-CGT a déposé un préavis de grève qui court
jusqu’au 31 décembre.

Et ce n’est pas fini...

 

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Une bonne nouvelle.

25 Novembre 2024, 09:34am

Publié par Bernardoc

Présidentielle en Uruguay : victoire du candidat de l'opposition de gauche.

Yamandu Orsi, le candidat de l'opposition de gauche à la présidentielle uruguayenne, a remporté dimanche le second tour de l'élection. Cette victoire marque le retour au pouvoir de la gauche de l’ex-président José Mujica.

«Je serai le président qui appellera encore et encore au dialogue national pour trouver les meilleures solutions, bien sûr en suivant notre vision, mais aussi en écoutant très attentivement ce que les autres nous disent», a réagi lors d'un discours face à ses partisans le président élu, un ex-professeur d'histoire issu de la coalition de gauche Frente Amplio.

M. Delgado, ancien vétérinaire issu pour sa part du même Parti National de droite que le président sortant Luis Lacalle Pou, a concédé sa défaite dimanche soir. «Aujourd'hui, le peuple uruguayen a choisi (celui) qui occupera la présidence de la République», a déclaré M. Delgado, disant «saluer» M. Orsi au nom de «tous les acteurs de la coalition (gouvernementale)» qui l'ont soutenu.

«Je tiens à féliciter (...) le président élu Yamandu Orsi, le Frente Amplio et mon ami Pepe Mujica pour leur victoire aux élections d'aujourd'hui», a réagi sur X le président du Brésil voisin, Luiz Inacio Lula da Silva. «C'est une victoire pour toute l'Amérique latine et les Caraïbes», a-t-il relevé.

Pendant la campagne, MM. Orsi et Delgado ont insisté sur la relance de la croissance et la réduction du déficit budgétaire. Ils se sont engagés à ne pas augmenter la pression fiscale et ont promis de lutter contre la criminalité liée au narcotrafic en augmentation.

M. Orsi souhaite par ailleurs développer des échanges à l’échelle régionale.

D’autres dirigeants latino-américains ont salué la victoire de M. Orsi, comme l’Argentin ultra-libéral Javier Milei qui a repartagé sur X un message du ministère argentin des Affaires étrangères félicitant le président-élu.

Si l'Uruguay affiche un revenu par tête élevé, ainsi que de moindres niveaux de pauvreté et d'inégalités par rapport au reste de l'Amérique du Sud, l'emploi et la sécurité ont été placés au centre des préoccupations des 3,4 millions d'habitants du pays aux 12 millions de têtes de bétail.

Le président sortant Luis Lacalle Pou, au pouvoir depuis 2020, n'a pu se représenter malgré une cote de popularité de 50%, car la Constitution interdit de briguer un second mandat consécutif.

Il a promis une transition «ordonnée» dans le pays le plus stable d'Amérique latine, avec des partis à la longue histoire, aux identités claires malgré leurs unions dans des coalitions et dont l'appartenance se transmet à l'intérieur même des familles.

Malgré ses 89 ans, son combat contre le cancer et des difficultés à se déplacer, M. Mujica, un ex-guérillero qui avait été torturé sous la dictature militaire, a multiplié les apparitions et meetings pour attirer le vote des jeunes et indécis qui semblaient détenir la clé du scrutin. Le président sortant Luis Lacalle Pou n’a pu se représenter malgré une cote de popularité de 50%, car la Constitution interdit de briguer un second mandat consécutif. Il a promis une transition «ordonnée».

Le 27 octobre, des élections parlementaires concomitantes au premier tour avaient vu le Frente Amplio remporter 16 des 30 sièges du Sénat et 48 des 99 sièges de la Chambre des députés. Lors de sa campagne, M. Orsi avait souligné que ce résultat offrait à son camp les conditions pour «mener à bien les transformations dont le pays a besoin».

Et ce n’est pas fini...

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1936 : Syndicalisme enseignant et Front populaire

24 Novembre 2024, 12:02pm

Publié par Bernardoc

Le 12 février 1934, en réponse au coup de force factieux du 6 février, un appel à la grève générale est lancé. Pour la première fois de leur histoire, les enseignants sont appelés à cesser le travail.

En juillet, c’est dans les locaux du Syndicat national des instituteurs (SNI-CGT), que les forces qui vont constituer le Front populaire tiennent leur première réunion. Le SNI, qui syndique alors 100 000 des 120 000 institutrices est en pointe dans la lutte contre le fascisme, d’autant que celui-ci s’intéresse de très près à l’école qu’il veut mettre à sa botte. Un an plus tard, c’est le serment du 14 juillet 1935, acte fondateur du Front populaire et de la réunification syndicale (excepté pour le déjà très réactionnaire Snalc, qui refuse de rejoindre la CGT…).

Si le programme du Front populaire comporte un volet éducatif (scolarisation jusqu’à 14 ans, fin du dualisme scolaire, « garantir à tous, élèves et maîtres, la pleine liberté de conscience », défense de la laïcité, etc.), il reste assez timide.

Au lendemain des élections, c’est à Jean ZAY qu’est confié le portefeuille de l’Éducation nationale et des Beaux-arts. Alors qu’elles sont toujours exclues du droit de vote, trois femmes – Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore – deviennent sous-secrétaires d’État. Zay entend s’appuyer sur les forces vives de la communauté éducative : syndicalistes, pédagogues, militants de l’éducation populaire, etc.

Il instaure la scolarité obligatoire à 14 ans, qui passe par un recrutement massif d’enseignants (2 000 dès la rentrée 36 puis 4 000 en septembre 1937) et des constructions de nouvelles écoles (le budget dédié est multiplié par 5), dans le secondaire, on dédouble les classes à 35.

Le gouvernement engage aussi le chantier de l’unification du système éducatif instaurant l’École unique. Il s’agit d’en finir avec la ségrégation sociale héritée de l’école de Jules Ferry – enseignement primaire, pour le peuple, et enseignement secondaire public, réservé à l’élite (5 %) et payant jusqu’en 1932.

Ce sont aussi des pratiques pédagogiques nouvelles – inspirées des méthodes actives – qui sont dès lors préconisées. Les contenus sont repensés (introduction de l’histoire du monde du travail), des activités interdisciplinaires inscrites à l’emploi du temps et on réfléchit enfin à la place des enfants en situation de handicap à l’école.

Mais bien sûr, les réactionnaires fulminent contre des programmes « judéo-bolcheviques », « le nivellement par le bas », « la disparition de la haute culture » (latin /grec) et « une pédagogie de l’amusement »… Et Jean ZAY finira exécuté par la milice vichyste.

En 1940, les toutes premières mesures de Pétain acteront la dissolution du SNI, la fin des Écoles normales d’instituteurs et le retour à un 2d degré public payant…

Et ce n’est pas fini...

 

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Flippant

23 Novembre 2024, 09:17am

Publié par Bernardoc

in 20 minutes du 15 novembre 2024

Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump, est un adepte des « théories alternatives »

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

A plusieurs reprises, Robert F. Kennedy Jr., qui n’a pas de formation scientifique, a accusé les vaccins d’être responsables de l’autisme. S’il fallait le rappeler, les études scientifiques n’établissent aucun lien entre les deux. RFK Jr s’est également opposé aux restrictions imposées durant la crise sanitaire liée au Covid-19. A cette période, il lui a été reproché de répandre des fausses informations à propos du virus.

S’il n’est plus officiellement à sa tête depuis un an, RFK Jr a longtemps présidé le Children’s Health Defense (défense de la santé des enfants). Cette organisation, très active sur Internet, relaie des postulats antivax. L’excentrique membre de la dynastie Kennedy se défend toutefois d’être antivaccin. Il explique vouloir seulement que des tests plus poussés soient effectués. Pour rassurer les Américains, le futur ministre de la santé a récemment soutenu en interview qu’il « ne retirerait les vaccins de personne ». Tout en ajoutant qu’il ferait en sorte que « les Américains soient bien informés » sur la question.

Les théories de Robert Kennedy Jr, futur ministre de la santé de Donald Trump sont nombreuses. Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, « RFK » Jr. est connu pour ses positions controversées en matière de santé publique. L’annonce de sa participation au gouvernement a suscité l’inquiétude d’experts du secteur. Et pour cause. On vous a compilé ses plus grosses dingueries.

Celui qu’on surnomme « Bobby » a également provoqué la controverse en déclarant vouloir recommander l’arrêt de l’ajout de fluor dans l’eau courante. Selon lui, elle entraînerait des cancers. Cette mesure est destinée à prévenir les caries et l’association américaine des dentistes estime d’ailleurs que le fluor permettait de réduire de plus de 25 % les risques de carie chez les adultes et enfants.

Dans une vidéo publiée en août dernier, l’alors candidat à l’élection présidentielle américaine raconte une anecdote rocambolesque. Lors d’une excursion avec des amis pour pratiquer la fauconnerie dans l’Etat de New York en 2014, une camionnette devant lui a heurté et tué un ourson. Il explique avoir mis le cadavre de l’animal à l’arrière de son véhicule, afin de manger sa viande. Mais il s’est finalement ravisé, pour une question de timing. Robert Kennedy Jr raconte avoir abandonné le cadavre de l’animal dans Central Park, en plein cœur de Manhattan.

Durant la campagne, RFK Junior a raconté avoir eu des problèmes cognitifs en raison d’un ver présent dans son cerveau. Dans une déposition en 2012, dans le cadre d’un divorce, révélée en mai 2024 par le New York Times, Robert Kennedy Jr. expliquait que son médecin pensait qu’une anomalie observée sur ses scanners était causée par un ver. « Un ver qui est entré dans mon cerveau et en a mangé une partie, puis est mort », précise-t-il. Les médecins sollicités par le journal américain ne donnent que peu de crédits à cette théorie.

Et ce n’est pas fini...


 

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