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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

G.M.T.

29 Novembre 2014, 12:11pm

Publié par Bernardoc

…pour Grand Marché Transatlantique (TAFTA dans la langue étatsunienne).  Une soixantaine de personnes étaient venues assister à ce débat sur ce qui nous pend au nez et dont personne ne souhaite parler, quoiqu’ait pu en dire le représentant du PS, sinon les associations citoyennes.

         Organisée par l’ensemble des partis composant la majorité municipale, cette soirée était animée, outre le représentant du PS, David …?... par Marie BOVE et Yann COUVIDAT. Elle faisait suite à une motion de défiance, à l’initiative du FdG et d’EELV, votée en conseil municipal, ce qui explique sans doute la faible présence des élus locaux (ils avaient déjà donné !).

         Sans concertation préalable entre les intervenants, chacun est intervenu brillamment, sans note pour Marie et Yann, selon un point de vue original. Marie nous a cité des exemples de ce qui existe déjà dans la mise en coupe réglée des états par les multinationales (Veolia en Egypte, les cigarettiers dans plusieurs pays,…) et a prôné la démocratie (les tractations se font par des gens non-élus). Yann, grâce à sa parfaite connaissance des Etats unis d’Amérique, nous a appris que cette puissance visait avant tout à s’approprier nos technologies, comme ils s’étaient appropriés le WWW, une invention du C.E.R.N.. Le plus mauvais rôle était tenu par le PS qui a tenté de nous faire croire que les garde-fous étaient mis en place par le gouvernement, mais il n’a pas convaincu grand monde, même pas les adhérents de son parti.

         Hier soir était un grand moment d’éducation populaire, que l’on voudrait voir se reproduire plus souvent : c’est la seule façon d’éviter de déléguer sans contrôle, pour un certain nombre d’années, à des représentants pour le moment irrévocables.

         Quelques vues de la salle et de la tribune :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6087082209741212657?authkey=CNew9Zif7L6DvgE

Et ce n’est pas fini…   

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Touche pas à nos ponts !

10 Novembre 2014, 16:08pm

Publié par Bernardoc

         Mais non je ne parle pas du pont BaBa, ni même du pont de pierre. Je veux parler de ces jours de semaine qui permettent de faire le lien entre la fin de semaine (le week-end) et un jour férié situé le mardi ou le jeudi. Ces mini-congés permettent une pause très salutaire pour les salariés, leur donnant l’occasion de passer un jour de plus en famille, de se reposer ou de se livrer à des activités de loisir. Ils sont toujours les bienvenus, quelle que soit la saison : en automne avec la Toussaint et le 11 novembre (jour de l’Armistice) ; en hiver avec Noël et le jour de l’an ; au printemps, aux mois de mai et juin (même si le nouveau battu du sénat Raffarin nous a déjà sucré le lundi de Pentecôte – degré 0 de l’économie selon Attac), et même en été avec notre fête nationale et ce vestige du passé catholique qu’est le 15 août.

         Et vous avez entendu la dernière du Merdef ? Faire bouger ces dates officielles de jours fériés pour les accoler au week-end, soit le vendredi, soit le lundi, ainsi, le patronat prétend que l’on pourrait créer 100 000 emplois supplémentaires.

         Mais de qui se moque-t-on et qui, à part Valls, qui talonne maintenant le président dans l’impopularité, serait prêt à croire cette affirmation ? Reste à savoir combien de temps le gouvernement va mettre pour répondre et appliquer ces demandes ? Car tout le monde sait bien qui donne les ordres, n’est-ce pas ?

         Bernard THIBAULT, ancien dirigeant de la CGT a dit dernièrement : « Les salariés ne peuvent pas se contenter d’être déçus, il faut réagir». Qu’attendons-nous ?

Et ce n’est pas fini… 

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Un frondeur au gouvernement ?

25 Octobre 2014, 22:23pm

Publié par Bernardoc

         Qu’ouïs-je ? Le ministre du travail etc…vient de confesser que la politique menée par le gouvernement auquel il appartient est un échec. Il constate que les milliards pris dans nos poches pour remplir celles du patronat n’ont abouti qu’à faire augmenter le chômage.

         En observant ce qu’il s’est passé depuis deux ans et demi, je ne vois que deux solutions à envisager : soit il est démis de ses fonctions (méthode Ayrault), soit Valls présente la démission de son gouvernement, et après sa reconduction par le président de la République, on ne retrouve plus Rebsamen parmi les porteurs de maroquin.

         Encore une fois, je me répète mais ça fait du bien, en période de crise l’Etat doit reprendre la main et devenir un bâtisseur en proposant de grands travaux d’intérêt général, ce qui induirait une croissance de l’emploi. Mais cela ne passe bien évidemment pas par la poursuite de la politique du quinquennat précédent (et futur ?), mais par l’engagement de travailler pour le bien du plus grand nombre et pas des plus fortunés, beaucoup moins nombreux et qui, eux, n’ont pas besoin de l’Etat qu’ils torpillent à plaisir d’ailleurs.  

         Bien que je milite encore au Parti de Gauche, je ne crois pas à la prédiction de Mélenchon d’une prochaine dissolution de l’assemblée, à moins que le PS ne s’auto-dissolve rapidement sous l’impulsion de celui qui avait remporté 5% des suffrages lors des primaires socialistes, ce qui n’est peut-être pas si improbable que cela. Et là je ne peux m’empêcher de citer Le Gorafi qui disait dans un de ses derniers articles que « Manuel Valls est le meilleur candidat pour faire perdre la gauche aux prochaines élections » ou bien était-ce « pour faire gagner la droite » ?

Et ce n’est pas fini…

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Y a p'us d'sous.

24 Octobre 2014, 07:38am

Publié par Bernardoc

Après quatre mois consécutifs de collecte nette négative, le Livret A affiche un niveau de décollecte d’épargne record de 2,37 milliards d’euros pour le seul mois de septembre.

« Les épargnants continuent de réallouer leur épargne sur d’autres produits » nous dit un « spécialiste ».

Je voudrais bien, mais hélas, comme des millions de Français, notamment de retraités, si j’ai puisé dans ce qu’il me restait sur le Livret A (je sais, tout le monde n’en a pas !), c’est parce qu’il est de plus en plus difficile de faire face aux dépenses contraintes, qui ne cessent d’augmenter, alors que la dernière mesure sociale prise par le gouvernement est le gel de nos pensions. Et encore, ce n’est pas fini : le CoReM (anciennement Mrifen puis Cref) nous annonce une baisse à venir de 30% des rentes que nous nous étions volontairement constituées en épargnant tout au long de notre vie active (voir mon billet précédent). Combien de temps le gouvernement socialiste, enfin plus pour longtemps si l’on en croit notre premier sinistre, mettra-t-il avant de faire de même et de nous appliquer le régime grec qui, tout le monde le sait bien, n’a abouti à rien de bon pour les habitants de ce pays.

Il paraît que, gavés par le Cice, les industriels du Cac40, vont appliquer une politique de l’offre et embaucher massivement. C’est bien dommage, car je ne pourrai pas répondre à leur offre. Ah si j’avais des sous, je ne dis pas, mais ça c’est une autre conception de l’économie.

Et ce n’est pas fini… 

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Réflexions sur la presse écrite.

11 Octobre 2014, 09:12am

Publié par Bernardoc

         Enfin, réflexion sur le quotidien monopoliste de l'Aquitaine : Sud Ouest.

         Un souvenir d'abord : mon père était abonné au Populaire du Centre en Dordogne, et un jour, sans qu'on lui ait demandé son avis, il a reçu Sud Ouest à la place : il avait été vendu comme tous les lecteurs. La même péripétie nous est arrivée au tournant du siècle lorsque France-télécom-câble nous a vendus à Numéricable (ils ont appelé ça « migration » si je me souviens bien).

         Donc, quand on a le monopole, on fait ce qu'on veut. C'est ainsi que Sud Ouest ne donnera jamais dans la rubrique internationale un écho à un congrès espérantiste se déroulant sur la CUB avec plus d'une quinzaine de pays participants, sans l'usage d'un seul interprète. Il est évident que cela, d'après les journalistes, n'intéresse pas les gens.

         Le Haillan vient de changer de journaliste attitré (je ne parle pas du localier, pigiste). Lorsqu'il a retranscrit les débats du dernier conseil municipal, au cours duquel a été votée une motion contre le Grand Marché Transatlantique (TAFTA), il a jugé que cela n'était pas important et n'intéresserait pas les Haillanais. C'est vrai, imaginez que le conseil municipal retrouve un rôle politique, où irions-nous ? Les gens ne veulent surtout pas de ça ! La démocratie à l'échelon de base, quel danger ! On risquerait même d'en arriver à imaginer d'instaurer des référendums d'initiative locale, vous vous rendez compte ! 

         Autre exemple, dans le journal de jeudi dernier : initiative innovante au Haillan, avec les assises de la culture. S'agissait-il d'un accord entre les deux journalistes ? Mais  aux deux colonnes sur deux tiers de page pour parler de cet événement sous la plume du localier, faisaient face trois colonnes sur la même longueur faisant de la publicité gratuite pour le quinzième livre de cuisine que vient de publier une Haillanaise de fraîche date. Je ne sais pas si le maire réagira comme l'avait fait le Front de Gauche, auquel cas elle aura sûrement la même réponse, mais il me semble que le journal pourrait au moins respecter, dans sa couverture, l'importance des évènements.

Et ce n'est pas fini...  

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Je l'ai connu en meilleure forme.

10 Octobre 2014, 17:26pm

Publié par Bernardoc

         Je veux parler de Jean-Luc MELENCHON hier matin sur France inter. Y avait-il eu un pacte entre lui et Patrick COHEN, ce dernier ne le titillant pas outre mesure, ce qui fait que « Méluche » n'a pas pris la mouche. Donc ceci est plutôt positif.

         Non, en fait je veux parler de sa prestation. Attaqué sur son attitude vis à vis du de Jérôme KERVIEL, il s'en est plutôt bien sorti, mettant en avant les droits de l'homme et suggérant qu'il est mieux de tendre la main à quelqu'un que de lui enfoncer la tête sous l'eau. Ceci dit, je ne pense pas que Kerviel soit le Dreyfus du XXI° siècle.

         Mais je l'ai trouvé un peu faible lorsqu'il a défendu (et avec raison!) l'universalité des prestations familiales, en exprimant une fois de plus son refus de voir détricoter le pacte national issu du Conseil National de la Résistance. Ce qui m'a gêné, c'est l'exemple du train (mais peut-être ai-je mal compris?) dans lequel tout le monde voyage de concert. Il ne doit pas souvent prendre le train, ou alors c'est son cabinet ou le parlement européen qui lui fournissent les billets, sinon il saurait qu'il n'y a pas deux voyageurs de la SNCF qui ont payé le même prix pour effectuer le même trajet, en même temps dans le même train. Des usagers, pardon des clients, de la SNCF sont à l'évidence plus égaux que d'autres.

         L'autre faiblesse de cet entretien se révéla lorsqu'on évoqua le Parti de Gauche. C'est un ancien militant qui l'interrogeait là-dessus, regrettant que l'immense espoir suscité lors de la création de ce parti-creuset, se soit effondré avec le repli sur soi du PG qu'il qualifia maintenant de groupuscule. L'ancien co-président l'envoya bouler, reprochant à cet auditeur de s'être brouillé avec tout le monde. De toute façon, clairement, ce qui importait aujourd'hui c'était de faire de la pub pour M6R.fr . J'ai naturellement signé cet appel il y a plusieurs semaines, mais je reste quand même perplexe sur l'avenir de la gauche en France (notez bien que je ne parle pas du gouvernement).

Et ce n'est pas fini...

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Et voilà le résultat !

3 Octobre 2014, 16:56pm

Publié par Bernardoc

         Supprimer un fonctionnaire sur deux qu’ils disaient ! Ce fut fait, et ça continue dans certaines administrations ; ce n’est plus la RGPP, mais la MAP, si je ne m’abuse, mais c’est la même chose, sauf que ce ne sont pas les mêmes ministères qui sont visés.

         En 2010, des Inspecteurs Généraux de l’Administration de l’Education Nationale (IGAEN) avaient établi un rapport dont le premier chapitre indiquait en titre :

         « Des restrictions budgétaires qui ne font pas peser de risques sur la rentrée (2010), mais qui vont créer des tensions et préparent assez peu l’avenir. »

         Et bien ça y est, nous y sommes ! Un nouveau rapport vient d’indiquer un nombre considérable de journées d’enseignement perdues pour cause d’absentéisme des profs. Pourtant, rapporté au nombre de journées d’absences, cela ne représente en moyenne que deux jours d’absence par an et par enseignant, ce qui est un chiffre minime comparé à celui présenté par d’autres professions.

         Pourquoi ce chiffre ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de titulaires-remplaçants, la plupart de ces derniers étant en poste à l’année pour combler les vides provoqués par Sarkozy-Fillon-Darcos-Chatel (tous de l’UMP !).

         Mais le danger se pointe pour les collègues : déjà on reparle d’établir à nouveau un jour de carence, c’est-à-dire non payé, pour les fonctionnaires. Certains média ne se privent pas non plus de proposer que les séances de formation continue, indispensables pour maintenir un enseignement de qualité et de haut niveau, devraient se faire pendant les fins de semaines ou les vacances, comme s’il s’agissait de quelque chose de complètement détaché du travail quotidien.

         Pendant ce temps-là, les annonces fleurissent sur Le bon coin, parfois même à l’initiative des parents d’élèves, pour recruter un remplaçant, faute de vivier suffisant.

         L’EN est donc virtuellement au même niveau que la santé, avec les ravages provoqués par le numerus clausus en médecine, qui aboutit maintenant à des déserts médicaux devant le départ massif en retraite des médecins formés après la guerre et qui n’arrivent pas à trouver de remplaçant.

         Ne dit-on pas que « gouverner c’est prévoir » ?

Et ce n’est pas fini…   

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Quelques photos du 30 septembre.

2 Octobre 2014, 12:10pm

Publié par Bernardoc

         Nous étions plusieurs centaines de vieux à manifester dans les rues de Bordeaux, et pourtant quand la manif a été programmée, nous ne connaissions pas encore les dernières attaques du gouvernement.

         21 milliards « d’économies », dont 9,6 sur la protection sociale, dont notamment les prestations familiales. Reviens Ambroise CROIZAT, ils sont devenus fous ! Mais aussi, 3,7 milliards en moins pour les collectivités locales, obligées d’augmenter les impôts locaux pour continuer à assurer les services à la population ; les quelques mairies que le PS a conservées ont du souci à se faire lors des prochaines municipales. Bien entendu les salariés, fonctionnaires et retraités seront à nouveau les victimes de cette politique d’austérité : en gelant les pensions et le point d’indice des fonctionnaires, l’Etat organise l’appauvrissement de la population qui n’aura plus les moyens de consommer, ce qui entraînera des licenciements économiques et l’augmentation du chômage. Un petit coup ensuite pour mettre ces nouveaux chômeurs (parasites et profiteurs !) en cause, et Valls pourra vanter sa politique devant le Merdef.   

         Une raison supplémentaire de descendre dans la rue à nouveau le 16 octobre, et pourquoi pas le 17 et les jours suivants ?

         Lien pour les photos :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6065543131996901857?authkey=CKuO466C-7OAfA

Et ce n’est pas fini…

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Pouvoir d'achat.

1 Octobre 2014, 08:26am

Publié par Bernardoc

         Depuis 2009, les Français ont perdu 125 € par mois, soit 4% de leur pouvoir d’achat. Ce ne sont pas de dangereux gauchistes qui l’annoncent, mais le très sérieux Institut National de la Consommation.

         2009 : nous étions au temps du sarkozysme triomphant. En votant pour un candidat qui se prétendait de gauche, on aurait pu penser qu’un coup d’arrêt serait porté à cette dégradation, voire, soyons fous ! que le niveau de vie des Français « ordinaires » s’améliorerait grâce à une redistribution des richesses arrogantes des patrons du CAC 40.

         Or, que s’est-il passé ?

         -        Taxe de 0,3% pour le financement de la perte d’autonomie depuis le 1er avril 2013.

-        Hausse de la TVA : les retraités et les pauvres vont payer cash.

-        Gel des pensions jusqu’à la prochaine présidentielle.

-        Maintien de la suppression de la demi-part. 

-        Accès aux soins rendus plus difficile…

         Je ne parle pas des attaques perpétrées cette semaine sur lesquelles j’aurai sans doute l’occasion de revenir.

         Jusqu’à présent les musées de Bordeaux étaient gratuits, ce qui m’avait conduit à les faire connaître à nombre de nos visiteurs, français ou étrangers. Le maire de Bordeaux, dans la droite ligne de la politique gouvernementale, vient de décider qu’ils seraient payants. Il y a des réductions, mais pas pour les retraités. Après tout, ils sont suffisamment riches et s’ils souhaitent profiter de leur temps (enfin !) libre pour continuer de se cultiver, ils n’ont qu’à banquer, non mais quoi ?

         Vous comprenez donc pourquoi, à l’appel de neuf organisations de retraités, j’ai manifesté le 30 septembre.

Et ce n’est pas fini…

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Gambetta, 10h30, ce matin.

30 Septembre 2014, 08:32am

Publié par Bernardoc

Le 3 juin 2014, nos organisations syndicales et associations de retraités ont organisé une très forte manifestation nationale à Paris et des rassemblements dans les départements afin que soient prises en compte les demandes légitimes des retraités. Pour l’essentiel, le gouvernement est resté sourd à nos demandes, mais il s’est senti tout de même obligé de donner un minimum de suites aux discussions engagées fin 2013 et début 2014 sur l’adaptation de la société au vieillissement, dossier qui était reporté d’année en année depuis trop longtemps. Un projet de loi est en cours d’examen devant le Parlement ; ceci aboutira à un texte qui sera loin de répondre à nos revendications, mais pourra servir d’ancrage pour de prochaines étapes.

En matière de pouvoir d’achat, rien de positif n’a été fait par le gouvernement, bien au contraire. Depuis plusieurs années, les pensions étaient revalorisées chaque 1er avril à partir d’un calcul effectué en fonction des prévisions d’inflation. Une loi du 20 janvier 2014 a repoussé cette date de revalorisation au 1er octobre 2014. Par la suite, le gouvernement a décidé du gel des pensions de retraites jusqu’au 1er octobre 2015. Se déclarant attentif aux plus pauvres, le gouvernement a décidé que les retraités dont le montant total de la pension est inférieur à 1 200 euros bruts par mois bénéficieraient de la revalorisation au 1er octobre 2014. Cette petite mesure d’apaisement a été remise en cause.

L’annonce récente d’une « prime exceptionnelle » de 40 euros, sans influence sur le   décalage entre la pension et l’inflation, et d’une hausse de 8 euros du minimum vieillesse, lequel reste inférieur de 193 euros au seuil de pauvreté, est mal vécue par les personnes retraitées.

Même si la dette est forte, la France n’est pas pauvre !

Le gouvernement actuel poursuit la politique de partage de plus en plus inégalitaire des richesses produites. Les mises en cause des retraites, les mesures fiscales prises sur le revenu des retraités (fiscalisation de la majoration des pensions des retraités ayant eu au moins trois enfants, suppression de la ½ part, etc…), l’augmentation de la TVA, les  déremboursements de l’assurance maladie, etc…, sont faits pour éponger plus ou moins les 220 milliards d’euros d’aides publiques versés aux « entreprises » sans contrôles ni  contreparties.

Il faut d’autres choix

Nous n’acceptons pas les 10 milliards « d’économies » pris sur l’assurance maladie.

Ce sera encore un accès aux soins rendu plus difficile pour nombre de personnes âgées. Les mesures d’économies sur le budget de l’État et sur les budgets des collectivités locales pèseront sur les financements des services sociaux, des services de proximité et d’aide à la personne.

La baisse continuelle du pouvoir d’achat des retraités n’est pas la bonne réponse à l’amélioration de la situation financière des retraites.

Mobilisation pour nos revendications le 30 septembre

Déjà, dans des départements, des initiatives sont prises pour manifester sur la base de nos revendications le 30 septembre (veille du 1er octobre), principalement devant les préfectures.

Partout, il faut favoriser ces rassemblements unitaires :

- contre le gel des pensions ;

- pour l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités ;

- pour le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l’année ;

- pour une loi progressiste sur l’adaptation de la société au vieillissement basée sur une solidarité intergénérationnelle réduisant au maximum le reste à charge des personnes en perte d’autonomie et de leurs familles ;

- pour le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc…).

Et ce n’est pas fini…

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