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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Europe : enjeux & démocratie.

23 Avril 2014, 00:30am

Publié par Bernardoc

Lundi 5 mai 2014

20 heures

Espace de la Sablière

rue du Médoc LE HAILLAN

réunion - débat organisée par

les Amis du Front de Gauche du Haillan

« Quelle Europe voulons-nous ? »

Intervenant : Jean-Paul REVAUGER

Militant du Front de Gauche

Professeur à l'université de Bordeaux Montaigne

 

Au lendemain de la dernière guerre mondiale et en pleine période de guerre froide entre l’URSS et les États Unis, l’idée de rassembler les pays Européens relevait de l’utopie mais était absolument nécessaire pour peser efficacement entre les deux blocs. Nous partîmes à 6 pays pour être 28 aujourd’hui.

Nous ne pouvons que nous féliciter qu’autant de pays s’unissent...

Mais, pourquoi l’Europe sociale et politique a-t-elle toujours été laissée de côté ?

Le fonctionnement de cette Europe ne nous parait pas satisfaisant et nous devons réfléchir et imposer un fonctionnement démocratique car cette institution est dirigée par des technocrates non élus, la fameuse troïka composée du FMI (Fonds monétaire International), la BCE (Banque Centrale Européenne) et la Commission Européenne (composée de membres désignés - Barnier pour la France - et dirigée par JM Barroso).

Une preuve de ce fonctionnement anti démocratique : en 2005, le peuple français rejette majoritairement le projet de Traité Constitutionnel Européen après une campagne d’explications qui a permis la clarification et l’implication de chacun contre les avis des dirigeants politiques de tous bords.

Ce traité mis à la porte démocratiquement est revenu par la fenêtre en 2008 sans aucune consultation populaire (accord de Lisbonne).

La machine bureaucratique soumise à l’ultralibéralisme était lancée.

Comment avancer ?

Quelle stratégie développer pour mettre l'Europe sur les rails de l'égalité sociale, de l'emploi et de la démocratie ?

Pour stopper l’austérité, ouvrir la voie au redressement social, économique et écologique du pays nous ne pensons pas que la solution soit la mise en place des politiques libérales partout en Europe (France comprise), que cela ne passe pas par la concurrence entre les peuples mais par une politique sociale basée sur la solidarité et le progrès humain.

Le repli nationaliste et identitaire que proposent les souverainistes de la droite classique comme de l'extrême droite n'est pas la solution.

Nous devons réagir, désobéir et rompre avec les traités libéraux mis en place contre notre avis, promouvoir une Europe démocratique qui respecte les souverainetés populaires, une Europe libérée de l’emprise de la finance, une Europe des droits et libertés, enfin, une Europe de la paix au service de l’émancipation humaine.

Nous vous invitons à venir vous informer, donner votre avis, débattre entre amis.

Et ce n’est pas fini…

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Les chiffres parlent.

18 Avril 2014, 07:56am

Publié par Bernardoc

I.             Les 5 millions de fonctionnaires de l'Hexagone ont connu une baisse de leur salaire net moyen en 2012, compte tenu de l'inflation. C'est ce que révèle une étude de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, l'Insee, publiée mercredi 16 avril.

Les agents de la fonction publique d'Etat (FPE), dont près de la moitié relèvent de l'Education nationale, ont perçu en moyenne 2 460 euros nets par mois en 2012. Soit 0,8% de moins qu'en 2011 en euros constants. Pour les agents de la fonction publique territoriale (FPT), le salaire net moyen a atteint 1 850 euros pour la même année. Une baisse de 0,5% en euros constants par rapport à 2011. Enfin dans le secteur hospitalier public (SHP), les agents ont perçu en moyenne 2 240 euros par mois en 2012. Une diminution de leur salaire de 0,6%, compte tenu de l'inflation.

II.                  Le site internet du magazine Le Point  a publié la semaine dernière une enquête sur le coût d'un fonctionnaire durant toute sa vie. S'il n'existe pas de données officielles pour chiffrer exactement ce montant, le magazine s'est tout de même essayé à un calcul.

         Le Point a pris pour point de départ une déclaration de l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand, faite au magazine Challenges en décembre dernier : selon lui, "un fonctionnaire, c'est 42 ans de carrière, 21 ans de retraite et 10 ans de réversion". Un fonctionnaire français moyen coûte donc à l'Etat pendant 73 ans, dont 31 ans de non-activité. 

D’après planet.fr

III.          A choisir entre les chiffres officiels et le calcul auquel s’est essayé un magazine de droite, férocement anti-fonction publique, il n’y a pas photo. Il est tout de même curieux de voir l’insistance du magazine préféré d’un ancien ministre pour dissocier le temps de « non-activité » de la carrière. Comme si cette période de non-activité n’avait pas été financée par nos cotisations salariales pendant notre activité.

N’en déplaise au Point, nous restons combattifs et ne renoncerons pas à l’amélioration de notre pouvoir d’achat, car la politique de l’offre prônée par le président n’entraînera vraisemblablement pas des prix à la baisse pour accompagner la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs éventuels.

Et ce n’est pas fini…

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M E N T E U R S !

17 Avril 2014, 14:04pm

Publié par Bernardoc

         Lors des dernières réunions de retraités auxquelles j’ai participé, peu d’entre nous croyaient à la revalorisation de nos pensions, même décalée de six mois. Je faisais partie des naïfs qui pensaient que le gouvernement allait mettre un terme à ses mesures antisociales, notamment les attaques répétées contre les retraités et les fonctionnaires, d’autant que j’ai la double casquette. Putain, la baffe !

         J’attends que mon lecteur socialiste habituel m’explique qu’on ne pouvait pas faire autrement et qu’il est mieux de laisser mettre en place ces mesures réactionnaires par Valls que par Copé. Je suis désolé, je ne vois pas de différence, hormis le fait que lorsque la droite est au pouvoir le PS aime à se comporter comme s’il était encore à gauche et proteste de façon plus vigoureuse qu’en ce moment puisque sa protestation se limite à moins de 2% d’abstentions face à la politique gouvernementale. Et Filoche, non élu à ma connaissance, peut toujours aboyer à l’intérieur du PS, c’est une belle caution insignifiante qui n’empêchera pas Valls d’avancer avec le soutien de son parti.

         Mais c’est là que les élus, notamment les élus municipaux du Front de Gauche, ont peut-être la possibilité de faire de la Politique et d’amener les conseils municipaux, où ils siègent sous la direction du PS, à voter des motions de défiance à l’égard des mesures gouvernementales. En faisant remonter ces motions, via les préfets, jusqu’au premier ministre, peut-être le gouvernement entendra-t-il quelque chose puisqu’il n’a rien entendu lors des dernières municipales et qu’il n’a rien vu à Paris le 12 avril. C’est ainsi qu’on pourra voir si le FdG (et notamment sa composante PCF) est capable de peser sur la politique.

         Sinon voilà ce qui va se passer : avec le même niveau de vote qu’aux dernières municipales, c’est à dire d’abstentions parmi l’électorat socialiste, le gouvernement, via le PS, va perdre les européennes, le sénat, puis 19 régions sur 20 en 2015, la moitié des départements et finalement il restera un groupe de 50 députés sur 300 en 2017. Belle perspective !

Et ce n’est pas fini…  

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Principe de Peter.

10 Avril 2014, 00:13am

Publié par Bernardoc

         Selon le principe de Peter, «dans une hiérarchie, chaque employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence».

         En regardant la composition du nouveau ( ?) gouvernement, je me dis que le président a utilisé ce principe pour valider les propositions du premier ministre. Doit-on en déduire que les ministres qui ont disparu ou qui ont été rétrogradés au rang de secrétaires d’Etat étaient compétents puisqu’ils n’ont pas été promus ?

         Ce n’est pas le cas de l’ex-premier secrétaire du PS qui devient secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Il faut dire qu’il connaît fort bien le lieu puisqu’il a été député européen. Il le connaissait d’ailleurs tellement bien qu’il avait jugé bon d’y aller le moins souvent possible. Il est curieux d’ailleurs que les journalistes utilisent le terme « exfiltrer » pour évoquer son départ de la tête du PS. Or, exfiltrer une personne revient à la transférer d'un pays ou d'un lieu à un autre. Ce sont généralement les agents des services secrets qui sont exfiltrés à la fin de leur mission. Que faut-il entendre par là ? Que le passage de Désir à la tête du PS fut aussi discret que celui d’un espion dans un pays ennemi. Bien sûr, il y a des exceptions, mais tout le monde n’est pas comme les faux époux Turenge (le Rainbow warrior, ça vous dit quelque chose ?).

         Il est donc remplacé de la façon la plus démocratique qui soit, et jusqu’à la fin de son mandat par un autre militant (qu’il a choisi ?). Nous ne doutons pas que tous les membres du PS qui avaient largement porté à leur tête Monsieur Désir sont ravis de cette transition parfaitement démocratique, un modèle du genre.

         Mais je persifle un peu. A vous chers lecteurs de trouver si tout ou partie de mon discours est du 1er ou 2ème degré.

Et ce n’est pas fini…

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2 x 10 milliards.

9 Avril 2014, 23:39pm

Publié par Bernardoc

         Ce sont les deux nombres que j’ai retenus dans les extraits du discours du premier ministre. Dix milliards d’économies sur l’assurance sociale, et dix milliards en moins pour les collectivités locales.

         Ainsi, Valls obéit lui aussi aux injonctions du Merdef, c’est-à-dire qu’il poursuit le détricotage des institutions inspirées par le Conseil National de la Résistance, et qui devaient nous conduire vers Les jours heureux. L’assurance sociale, symbole de la solidarité républicaine entre tous les citoyens va ainsi être amputée. Ne vous attendez donc pas à voir diminuer les déremboursements et les prélèvements qui sont effectués lorsque vous êtes malades (double peine !). Les mutuelles vont continuer à devoir se substituer à la sécurité sociale ; et si on augmentait les taxes qui pèsent sur elles ? Ça s’est déjà fait, puisqu’elles étaient taxées davantage qu’un hamburger. Et de moins en moins de nos concitoyens auront les moyens d’y adhérer. Donc, la santé pour les riches.

         Les collectivités locales vont devoir tirer la langue. Combien de postes supprimés dans les mairies, les conseils généraux ou régionaux ? On a trouvé la solution, la suppression des départements et la fusion des régions : économie d’échelle ; et le patronat, n’en doutons pas, créera les centaines de milliers d’emplois pour accueillir ces personnes dont l’employeur public n’aura plus besoin. D’ailleurs, outre les voix socialistes (voyez le commentaire qui ne va pas tarder à apparaître ci-dessous), les seules voix que j’ai entendues approuver largement ces orientations droitières du gouvernement sont celles de Gattaz et de Margerie (Total).

         Dernière trouvaille : le sarkozyste Jouyet entre à l’Elysée ; manque plus que Kouchner et pourquoi pas Tapie ?

         Je ne dirai pas « Pauvre France », mais simplement « Pauvres de nous ».

Et ce n’est pas fini…   

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Laissez-moi rire...

8 Avril 2014, 16:59pm

Publié par Bernardoc

         …pour ne pas pleurer. Le premier ministre vient de terminer son discours avec des annonces à faire froid dans le dos. Il a, comme on pouvait s’y attendre, repris les arguments sarkoziens sur le mille-feuilles administratif, prônant la suppression des départements, le regroupement de communes et la fusion des régions. Va-t-il créer une région occitane, une région basque et catalane transfrontalières,…J’en doute.

         Souvenons-nous : au départ on parlait d’une centaine de députés socialistes souhaitant défier le gouvernement et sa politique de droite, puis nous sommes tombés à 86, et au moment du vote on ne parle plus que d’une dizaine. Je parie que notre camarade Cégétiste Filoche, du bureau national du PS, après avoir hurlé contre les mesures annoncées par le premier ministre, déclarera, comme d’habitude, qu’il faut tout faire pour que le gouvernement réussisse.

         Les écolos, fidèles à leurs confortables fauteuils se garderont bien de faire des vagues.

         Reste ce qui est encore le Front de Gauche (puisque 5 députés ultra-marins ont permis de créer un groupe avec le PCF), qui va voter contre ces « mauvais » socialistes nationaux, après s’être jeté dans les bras des « bons » socialistes locaux il y a moins de deux semaines.

         Les nouveaux élus, quelles que soient leurs étiquettes, se sont engagés à ne pas augmenter les impôts. Or, il existe un certain nombre de villes où les services à la population sont nombreux. Comment les maintenir avec la redoutable baisse annoncée de la dotation d’état, sinon en augmentant les impôts locaux ? A moins que les élus choisissent de privatiser ces services, les réservant ainsi à ceux qui en ont les moyens. Que vont faire les élus FdG à ce moment-là ? Vont-ils eux aussi s’accrocher à leurs sièges ou rester fidèles à leurs idées ?

         Ah que c’est beau la politique (vous avez remarqué le « p » minuscule, n’est-ce pas ?

Et ce n’est pas fini…

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Un nouveau gouvernement ?

4 Avril 2014, 00:27am

Publié par Bernardoc

         Sacré François ! Toujours aussi taquin et amateur d'humour ! Après le désaveu majeur des municipales (j'avais lu quelque part qu'entre 60 et 90 villes conquises par la droite officielle, on aurait là une défaite majeure), et les 155 villes perdues, voilà-t-il pas qu'il choisit le premier avril pour annoncer la nomination d'un de ses concurrents de droite lors des primaires socialistes au poste de premier ministre. Je me souviens d'avoir vu circuler il y a quelques années une pétition initiée par des élus socialistes demandant à ce dernier de se mettre en accord avec ses idées et de quitter le PS. Nous attendions donc confiants le 2 avril et la révélation de la blague. Las, ce n'était pas un poisson et le lendemain on nous annonçait la création d'un nouveau gouvernement, dirigé par Manuel VALLS.

         Nouveau, enfin si l'on veut : deux nouveaux ministres sur 16, cela représente quand même un renouvellement à hauteur de 12,5% ! On se croirait revenus au bon temps de la quatrième République, lorsque les cabinets duraient quelques jours, puis tout était remélangé et agité et on retrouvait les mêmes. Sauf que ce sont les institutions de la V° et qu'il est possible que nous subissions les conséquences néfastes de la politique annoncée pendant les trois ans à venir. Je n'ai pas encore vu les réactions du Merdef, mais nul doute qu'il doit se réjouir de ces (ses?) nouveaux ministres, ce qui ne l'empêchera pas d'apporter tout son soutien aux nouveaux maires qui s  auront bien lui rendre, j'en fais le pari.

         Deux interrogations quand même quant à la répartition des postes : pas de ministre de la santé : il faudra, n'en doutons pas, continuer à se mobiliser pour conserver (ou rouvrir) des services de soins de proximité. La ministre de la réussite éducative qui abandonne son poste pour l'outre-mer (tiens le sénat a levé l'immunité parlementaire de Flosse) laisse mal augurer de la volonté réelle de l'éducation nationale à prendre en charge les élèves à besoins spécifiques et à rétablir   l'égalité des chances.

         Je ne dirai rien sur la disparition de la millionnaire ministre des vieux qui a aggravé les atteintes à leur (notre) pouvoir d'achat.

         Il paraît qu'à la fin de la semaine des secrétaires d'Etat seront nommés ; seront-ils 24 repêchés ? Nous verrons. Mais en attendant : vigilance !

Et ce n'est pas fini...

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Majorité au Haillan.

3 Avril 2014, 23:47pm

Publié par Bernardoc

         La gauche rassemblée est sortie vainqueure au Haillan. C'est à dire que pratiquement un électeur inscrit sur trois a voté pour la liste socialiste agrémentée de vert et de rouge. Si l'on y regarde bien, cela veut quand même dire que plus de deux électeurs inscrits sur trois ne se reconnaissent pas dans cette liste. Ce n'est donc pas le triomphe espéré, et à la proportionnelle intégrale, la droite ne serait minoritaire que d'un siège.

         En effet, près de 40% des électeurs inscrits ne se sont pas déplacés aux urnes. On peut se demander pourquoi. Plusieurs hypothèses sont possibles : au Haillan, le FN est encore honteux (qu'il le reste !) et ses électeurs potentiels n'ont pas jugé utile de quitter leur fauteuil devant TF1 pour aller voter. Certains autres auraient aimé pouvoir exprimer une opposition de gauche à la politique prétendument socialiste (qui va réduire considérablement les dotations de fonctionnement aux communes), mais comme cela ne leur était pas permis, à quoi bon se déplacer ? D'autres enfin se trouvaient peut-être inscrits d'office sur les listes électorales de la commune et malgré les efforts de formation du Conseil Municipal des Enfants et le parcours citoyen à l'arrivée en 6ème (mais existe-t-il toujours?), ils ne se sentaient absolument pas concernés.

         Lorsqu'il y a sept ans j'avais accepté d'être candidat, c'était dans le but de créer un pôle de résistance à la sarkozie. Maintenant, il serait bon de résister, au sens noble du mot RESISTANCE qui a animé nos parents ou grand-parents, aux mesures réactionnaires et anti-populaires prises par le gouvernement Ayrault (celui de l'aéroport de Notre Dame des Landes) et amplifiée, suite aux élections municipales, par le gouvernement Valls. Les élus du Front de Gauche s'étaient engagés sur ce point. Attendons de les voir à l'oeuvre.

         Mais de toute façon, si les élus veulent continuer d'imprimer leur marque à notre cité, ils ont six ans pour convaincre les 40% d'abstentionnistes, ou au moins la moitié d'entre eux à s'engager autour des projets qui seront mis en œuvre.

         Pompidou, qui avait été élu à peu près dans les mêmes proportions, était mort au bout de cinq ans (un précurseur du quinquennat !). Ce n'est pas ce que nous souhaitons à cette équipe chargée de défendre, dans la laïcité (et oui, nous ne sommes pas en Alsace-Moselle), les principes fondamentaux de notre République : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.

Et ce n'est pas fini...    

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Les adieux du maire.

31 Mars 2014, 08:41am

Publié par Bernardoc

         La veille de l’élection de la nouvelle mairesse du Haillan, Bernard LABISTE faisait ses adieux officiels aux différentes personnes qui l’avaient accompagné au cours de ses vingt-six ans de mandat, dont quatorze en tant que maire. Cela avait commencé par la réception d’une lettre de remerciements chaleureusement sympathique. Puis, ce fut une soirée fort conviviale, animée par « Les amis de la pelote basque du Haillan », dans laquelle se mêlaient différentes catégories de la population : élus et anciens élus, président(e)s des comités de jumelage, membres des comités de soutien, cadres et anciens cadres de la mairie,…et bien entendu, Parti Socialiste.

         Pour cette dernière catégorie, les voisins avaient été invités, et selon leurs positions leurs attitudes et expressions variaient considérablement. Michel SAINTE MARIE apparaissait serein, avec le sentiment du devoir républicain accompli ; Christine BOST était rayonnante ; Marie RECALDE, députée mais en ballotage pour le cumul semblait ailleurs ; Ludovic FREYGEFOND, représentant départemental du PS et de sa politique nationale, reflétait un abattement certain ; quant à Serge LAMAISON son sourire habituel indiquait qu’il voulait encore croire à un revirement lors du deuxième tour. 

         Toujours fidèle à lui-même, Bernard nous a gratifiés d’un festival de bons mots, avant que Françoise ne lui chipe le micro pour faire part du cadeau de la population (après celui des élus et du personnel dont j’ai parlé plus haut) : un chèque de plus de 3 000 € à valoir chez l’agence Fram du Haillan.

         Une belle fin de mandat, que nous avons écourtée pour cause d’important samedi. Nous en parlerons demain ( ?).

         Quelques photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/5996535282854199873?authkey=CMOozuH41L2AvgE

Et ce n’est pas fini…

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Merci l'Europe !

29 Mars 2014, 19:36pm

Publié par Bernardoc

Pour l'avenir de la démocratie, les associations sont nécessaires.

Cela doit se traduire par une autre politique associative au niveau local, national et européen :

 

- la reconnaissance du rôle des associations dans la société. Celles-ci produisent avant tout du développement humain, de la participation à la vie de la cité, du lien social et de l'épanouissement des personnes. La création de richesse économique, bien que réelle, n'est jamais qu'une conséquence de leur activité et ne correspond aucunement à leur finalité ;

- des financements publics stables et garantis aux associations qui traduisent cette reconnaissance, dès le budget 2015 de l'État, avec le maintien des dotations globales aux collectivités et une autre orientation des subventions de l'État ;

- une autre réglementation nationale et européenne qui reconnaisse la diversité associative et favorise la libre initiative des citoyens, dimension indispensable de la démocratie.

 

Mais avec la signature du pacte budgétaire européen, la France est devenue un protectorat de la Commission européenne*. C'est pourquoi le changement incombe également aux instances européennes, qui portent une grande part de responsabilité dans la situation actuelle. Celui-ci doit se traduire après le renouvellement du Parlement européen et de la Commission par une autre construction européenne, dans laquelle les droits fondamentaux seront premiers par rapport au droit de la concurrence.

(Extrait d’un communiqué du CAC – Collectif des Associations Citoyennes)

Et ce n’est pas fini…

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