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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Sécurité.

16 Janvier 2015, 21:17pm

Publié par Bernardoc

 

Il y a un mois, le Réseau Sortir du nucléaire lançait le cri d’alarme suivant.

« Les dizaines de survols de drones non identifiés qui ont eu lieu en octobre et novembre montrent l’extrême vulnérabilité des sites nucléaires à des attentats aériens. »

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je trouve que le silence des autorités était assourdissant concernant ces évènements, comme si ces drones étaient de simples jouets. Pourtant, c’était avant Noël et donc de jeunes irresponsables n’étaient pas en train de tester leurs nouveaux joujoux.

Alors ? Que faisaient ces objets au-dessus de lieux censés être hautement protégés ? Etaient-ils porteurs de caméras ? Etaient-ils en repérage pour des actions malveillantes futures ? Comment se fait-il que les forces de sécurité n’aient pas tenté de les abattre ou de les attraper ? Qu’on ne me dise pas que l’on n’est pas capable de cela.

Que se serait-il passé si ces engins avaient déversé un produit corrosif sur les installations nucléaires ? Sont-ils capables de transporter une bombe dont on n’ose envisager les conséquences ?

La France a (brièvement) était unie pour pleurer les martyrs de la liberté de pensée et les petits enfants des rescapés des camps de la mort, mais cela totalisait « seulement » 17 morts. Imagine-t-on le nombre de victimes que provoquerait un attentat dans une centrale ? D’autant qu’avec nos frontières « naturelles » qui ont empêché le nuage de Tchernobyl de nous envahir, ces mêmes frontières empêcheront les émanations de se disperser ailleurs et elles se concentreront sur nous. Et ce ne sont pas les pastilles d’iode qui seront d’une quelconque utilité salvatrice.

Oh, mais je tombe dans le pessimisme, moi. Demain je vais essayer de trouver quelque chose de marrant.

Et ce n’est pas fini…

 

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Hommage au service public.

14 Janvier 2015, 11:07am

Publié par Bernardoc

         Une semaine après les actes de barbarie commis par des dérangés sur notre sol, trois jours après l’immense réponse de la nation tout entière et debout, je voudrais remercier le service public de l’audiovisuel pour la façon dont ces évènements ont été traités.

         La grande responsabilité des journalistes, la transmission du fort sentiment de solidarité qui nous animait tous (ou presque), le choix des intervenants sur les antennes pour nous aider à comprendre, à réfléchir, à nous mobiliser a contribué pour beaucoup à l’échec de la désintégration sociétale voulue par les attaquants. Le bouleversement des programmes pour faire des éditions spéciales en direct n’avait rien à voir avec le voyeurisme. En fait, derrière son poste, c’était chacun de nous qui soutenait la riposte de la nation face au terrorisme.

         Et le point d’orgue fut sans conteste la magnifique soirée du dimanche soir, pleine d’émotion, mais avec la volonté de ne pas sombrer dans le désespoir, mais au contraire, et grâce au rire, continuer d’aller de l’avant pour défendre la Liberté. Et pour cela j’espère que tous les spectateurs ont bien retenu les paroles de la chanson de Souchon : « Abderramane, Martin, David, et si le ciel était vide… » ; en effet c’est bien à cause d’amis imaginaires qui peupleraient le ciel, que l’humanité se déchire depuis la nuit des temps. Cela permettrait aussi de faire disparaître le mot « blasphème » du vocabulaire de certains puisqu’il n’aurait plus sa raison d’être.

Et ce n’est pas fini…

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Retraites : pas d'austérité.

7 Janvier 2015, 00:48am

Publié par Bernardoc

Mé­mo­ran­dum re­ven­di­ca­tif des re­trai­tés pour 2015.

Madame la députée,

                                   Depuis plu­sieurs an­nées, les 16 mil­lions de re­trai­tés de ce pays, du sec­teur public comme du pri­vé, cons­ta­tent que leur si­tua­tion ne cesse de se dégra­der. Ils sont en co­lère et dé­ter­mi­nés à ne pas lais­ser se pour­sui­vre la dé­gra­da­tion de leur pou­voir d’achat, de leurs droits et ga­ran­ties en ma­tière de re­traite et de pro­tec­tion so­ciale. Ils pré­sen­tent aux élus, au ni­veau na­tio­nal, ré­gio­nal et dépar­te­men­tal, un mé­mo­ran­dum de leurs reven­di­ca­tions.

Nous ne pou­vons ac­cep­ter que 10 % des re­trai­tés vi­vent sous le seuil de pauvre­té, ni que cette si­tua­tion s’ag­grave en­core du fait des po­li­ti­ques d’aus­térité.

Nous ne pou­vons ac­cep­ter que 7 % des re­trai­tés de 60 à 69 ans oc­cu­pent un em­ploi en 2012, chif­fre qui a dou­blé de­puis 2006. La moi­tié d’en­tre eux y sont con­traints par le mon­tant in­suf­fi­sant de leur pen­sion. 

Les re­trai­tés sont des ci­toyens à part en­tière et ont con­tri­bué au dé­ve­lop­pement éco­no­mi­que et so­cial de ce pays. Ils ne de­man­dent pas la cha­ri­té, mais la dignité.

En con­sé­quence, ils re­ven­di­quent :

- retour à la re­va­lo­ri­sa­tion an­nuelle de tou­tes les pensions et retraites au 1er jan­vier et le rat­tra­page des 30 mois sans re­va­lo­ri­sa­tion,

- indexa­tion sur l’évolution des sa­laires,

- retour au droit à la re­traite à 60 ans et à un dé­part an­tici­pé pour les mé­tiers pé­ni­bles ou in­sa­lu­bres,

- mini­mum de re­traite équi­va­lant au SMIC pour tout retrai­té ayant une car­rière com­plète,

- le réta­blis­se­ment de la demi-part fis­cale sup­plé­mentaire pour tous les pa­rents iso­lés ayant éle­vé un enfant et le retour à l’exo­né­ra­tion fis­cale des ma­jo­rations fa­mi­lia­les de pen­sion pour les re­trai­tés ayant eu 3 en­fants, sans attendre une véri­ta­ble ré­forme fis- cale qui ga­ran­tisse l’éga­li­té en­tre les ci­toyens tout en fi­nan­çant les ser­vi­ces pu­blics.

- main­tien et l’amé­lio­ra­tion des pen­sions de ré­version et la sup­pres­sion des con­di­tions de res­sour­ces,

- la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppression de la CASA. Esti­mant in­suf­fi­sante la loi sur l’adap­ta­tion de la so­ciété au vieillis­se­ment, ils re­ven­di­quent une aug­men­tation des moyens per­met­tant l’amé­lio­ra­tion de la prise en charge, que ce soit à do­mi­cile ou en éta­blis­sement.

         Ils sou­hai­tent qu’en 2015 soit por­té un coup d’ar­rêt aux po­li­ti­ques ré­tro­gra­des qui entendent réduire de 50 milliards les prestations sociales. Ils sont dé­ter­mi­nés à mo­bi­li­ser les re­trai­tés pour la dé­fense de leurs pen­sions et de la pro­tec­tion so­ciale col­lec­tive.

Et ce n’est pas fini…

 

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Vous avez dit fraude ?

6 Janvier 2015, 08:23am

Publié par Bernardoc

Rien de moi, mais un condensé de deux articles de planet.fr que j’ai trouvé assez éclairants : CE NE SONT PAS LES MALADES QUI FRAUDENT !

Bercy estime que la fraude à la Sécurité sociale représente la somme de 636 millions d’euros pour l’année 2013. Soit une hausse de 13% par rapport à l’année précédente.

C’est la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF)  qui a fait le calcul. Et selon ses conclusions, la fraude aux prestations (famille, maladie, retraites) représente une somme de 327.3 millions d’euros à laquelle s’ajoute la fraude aux cotisations et au travail au noir dont la facture s’élève à quelques 308.8 millions d’euros.  

Cette somme "ne pèse qu’un millième des dépenses d’assurance-Maladie constatée". Les Echos pointent une "poussée" de la fraude dans le domaine des transports sanitaires (ambulances, taxis) dont le taux d’irrégularités a augmenté de 18% en 2013 ainsi que chez les infirmiers libéraux pour lesquels le montant de la fraude a triplé (6.1 millions en 2012 contre 18.3 millions en 2013).

La Cour des Comptes a publié son rapport annuel dans lequel elle évoque l'étude qu'elle a commandée à l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale). Selon cette étude, en 2012, les fraudes aux cotisations sociales ont représenté entre 20 et 25 milliards d'euros, soit environ 5% des cotisations. Cette somme aurait presque doublé depuis 2004.

Ce sont surtout les secteurs de la construction et du commerce qui sont à l'origine de ce manque à gagner pour l'Etat, puisque qu'ils représentent respectivement 3,8 milliards d'euros et 3,3 milliards d'euros de fraude en 2012. 

La première cause de fraude serait le travail dissimulé. Mais selon la Cour des Comptes, il reste sous-évalué, faute "d'évaluations régulières", et à cause du "renouvellement rapide de ses formes".

Les contrôles déjà effectués ne permettent pas de récupérer de grosses sommes, puisque seulement 1 milliard d'euros a pu être récupéré en 2012. Mais, selon la Cour des Comptes, "certaines cotisations, comme celles des régimes de retraite complémentaire de salariés, ne font toujours l'objet d'aucun contrôle, la lutte contre la fraude aux cotisations dues au régime social des indépendants reste inexistante", bien que la "sous-déclaration" de leurs revenus soit 'importante".

Et ce n’est pas fini…

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L'intégrale du président.

5 Janvier 2015, 18:28pm

Publié par Bernardoc

         Pour ceux qui n’auraient pas pu écouter le président ce matin sur France-inter, voici ce qu’il a dit :

         MEDEF

                            MEDEF

                                               MEDEF

                                                                  MEDEF

                                                                                     MEDEF

                                                                                                       MEDEF

Et ce n’est pas fini…

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Bilan.

27 Décembre 2014, 06:58am

Publié par Bernardoc

         Même si l’année n’est pas tout à fait terminée, quelques faits relevés par planet.fr et qui ont alimenté les chroniques (pas les miennes !).

-       Janvier : Closer nous révèle que notre président n’a pas renoncé au scooter ; il répudiera sa compagne officielle quelques jours plus tard.

-      Thomas THEVENOUD et sa "phobie administrative" : t’as pas honte ?

-      L’affaire Jouyet-Fillon : un complot présumé contre Nicolas SARKOZY : peu après ils feront comme s’ils ne s’entendaient pas comme larrons en foire.

-      Kader ARIF, le Bygmalion du PS ? Et alors ? Il a mis le temps d’arriver aux manettes ; s’il n’en profite pas un peu…Merde il est « de gauche » !

-      L’affaire des écoutes de Nicolas SARKOZY : celle-là, j’espère qu’elle se poursuivra jusqu’au bout. Comment ça, je suis partial ; mais bien entendu, et j’assume.

Et ce n’est pas fini… 

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Il y a 80 ans.

26 Décembre 2014, 12:05pm

Publié par Bernardoc

Le fascisme triomphait dans le sud de l’Europe : Mussolini, Franco, Salazar étaient au pouvoir ou s’apprêtaient à le prendre. En conséquence, des milliers de citoyens de ces pays, fuyant ces régimes autoritaires, franchissaient les frontières et arrivaient en France, espérant des conditions meilleures. Lors du retour de la démocratie dans leur pays, ils ont participé à sa reconstruction ; c’était l’époque où le français semblait la langue naturelle dans les relations bi-latérales, voire internationales.

Or, voici ce que je viens de lire dans L’Humanité d’aujourd’hui :

« Depuis un ou deux ans, de plus en plus de citoyens italiens, espagnols ou portugais pauvres débarquent à Grigny, ville populaire de l’Essonne. Ils espèrent ainsi échapper aux conséquences des mesures d’austérité des gouvernements. Un espoir qui s’effondre dès l’arrivée en France. »

Sommes-nous en train de faire un grand bond en arrière, synonyme de nouvelles périodes noires sur notre continent ? Ils ne fuient pas un régime autoritaire, mais « simplement » la misère organisée par la Troïka (tiens, on n’entend plus beaucoup parler d’elle) qui, en imposant les mesures d’austérité qu’elle aimerait bien voir appliquer en France, les poussent vers un avenir qu’ils espèrent meilleur ailleurs, en l’occurrence chez nous. Bienvenue, et c’est tous ensemble, Français et étrangers, qu’il faudra lutter pour impulser une nouvelle orientation à l’Europe, comme voulait le faire notre président actuel lorsqu’il sollicitait nos suffrages, après avoir écrasé Valls lors des primaires socialistes.

Soutenons donc notre président pour qu’il ne se sente pas seul lorsqu’il va aborder ce volet de son programme ! Comment on dit déjà ? Ah oui : « lol ».

Et ce n’est pas fini…

 

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Les toubibs sont en grève.

23 Décembre 2014, 09:23am

Publié par Bernardoc

         Et ils espèrent le soutien de la population…Sûrement la moitié supérieure au salaire médian, car j’imagine mal des gens gagnant moins de 1 700 € par mois se battre pour avoir le droit de continuer à faire l’avance au médecin, surtout si celui-ci pratique les dépassements d’honoraires.

         Que n’avons-nous pas entendu hier soir au débat sur France-Inter, le mieux – ou le pire – étant le docteur qui déclarait que l’échange d’argent (dans un seul sens, bien entendu) était nécessaire à une bonne consultation. J’avais entendu dire cela par des psychiatres, mais jamais par des médecins-généralistes. Pourquoi ont-ils peur à ce point du tiers payant, déjà pratiqué par certaines infirmières depuis des décennies ? Et aucune n’a eu à s’en plaindre. Ils craignent de voir leurs cabinets envahis si les gens n’ont pas besoin de débourser : quel mépris pour les patients ! Ils avaient déjà fait pression lorsqu’on leur a demandé d’établir des feuilles de maladie électroniques, et ils ont gagné une aide de l’état pour s’équiper. Nous autres enseignants n’avons jamais eu de prime d’ordinateur pour arriver à suivre les évolutions technologiques.

         Un autre argument fallacieux utilisé pour les dépassements d’honoraires (le seul médecin hospitalier, Patrick PELLOUX, ne pratiquait pas les consultations privées au sein de l’hôpital public) était que les mutuelles en remboursaient une bonne partie. Mais où est la logique là-dedans, sinon l’appât du gain, le toujours plus ? 

         Est-ce ainsi que l’on compte combler le trou artificiel de la sécu ? Revenons aux fondamentaux et en avant vers « Les jours heureux ».

Et ce n’est pas fini…

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1 730 €.

22 Décembre 2014, 13:08pm

Publié par Bernardoc

         C’est le salaire médian en France en 2012, d’après l’INSEE, qui prend le temps de faire tous les calculs. Pour mémoire, rappelons que salaire médian signifie que la moitié des salariés gagnent plus, l’autre moitié gagne moins. Rappelons également que le Smic promis par le Front de Gauche, et réclamé par la CGT (entre autres) se situait à 1 700 €.

         S.M.I.C. : Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance, c’est-à-dire le salaire qui permet de vivre décemment en se logeant, s’habillant, se soignant, se nourrissant, en payant les dépenses incompressibles (et en expansion !) que sont l’eau, le gaz, l’électricité, les abonnements, les assurances…

         La moitié des Français touchent donc moins que ce salaire minimum revendiqué, et en plus il est en baisse de 0,6% par rapport à l’année précédente.  Mais il faut savoir que les 10% des salariés les moins rémunérés perçoivent un salaire net inférieur à 1 184 € par mois ; tandis que  les 10% les mieux payés ont un revenu supérieur à 3 455 €, dont 1% gagnent plus de 7 914 € par mois.

         D’autres différences existent encore : entre public (-0,3%) et privé (+0,4%), entre hommes et femmes : différence de 20% dans les salaires du privé, de 13% dans le public…malgré la loi.

         Ces chiffres ne concernent que les salariés, il n’est pas interdit de refaire les calculs en incluant les chômeurs, rémunérés ou radiés, et l’on aurait une vue plus précise de l’état de notre République. Vous avez dit Egalité ? Il est vraiment temps de partager les richesses d’une autre façon.

Et ce n’est pas fini…

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Venise attendra !

11 Décembre 2014, 08:40am

Publié par Bernardoc

         Il me reste deux ou trois chroniques sur notre escapade dans la cité des doges, mais j’ai envie de pousser un coup de gueule à l’écoute de la radio ce matin.

         D’abord une pub, entendue déjà depuis quelques semaines : l’invitation à souscrire à une « surcomplémentaire ». Mais où va-t-on ? Alors que nos parents ou grands-parents avaient mis en place un système de sécurité sociale destiné à nous permettre de vivre des « jours heureux », on voit que les coups de boutoirs assénés par la succession de gouvernements de droite comme de gauche n’ont fait qu’affaiblir le système, obligeant les mutuelles à prendre en charge de plus en plus de remboursements non assumés par la sécu. Mais il arrive un moment où les mutuelles disent STOP ! Et que voit-on apparaître ? Au lieu de luttes pour reconquérir la sécu, des mutuelles « surcomplémentaires » réservées aux riches, ce qui va contribuer à encore accroître le fossé dans la population et empêchera les plus faibles de se soigner.

         Ensuite, un chroniqueur économique vantait la volonté du ministre Macron de multiplier de façon inconsidérée le nombre d’autocars (diesel bien entendu) sur nos routes, dans une tentative avouée de concurrencer la SNCF. Outre l’attaque importante contre l’environnement et la sécurité qui se prépare, ne vaudrait-il pas mieux mettre les fonds nécessaires pour assurer un entretien correct du réseau ferré afin d’éviter de nouveaux accidents et de permettre aux trains d’arriver à l’heure ?

         Enfin, autre aberration, il paraîtrait que le gouvernement envisagerait de racheter les autoroutes. Non, mais de qui se moque-t-on ? On ne les a pas déjà suffisamment payées ? Non, ce qu’il faut, c’est une renationalisation sans indemnité ni rachat !

         Voilà, ça m’a fait du bien.

Et ce n’est pas fini…

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