Sécurité.
Il y a un mois, le Réseau Sortir du nucléaire lançait le cri d’alarme suivant.
« Les dizaines de survols de drones non identifiés qui ont eu lieu en octobre et novembre montrent l’extrême vulnérabilité des sites nucléaires à des attentats aériens. »
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je trouve que le silence des autorités était assourdissant concernant ces évènements, comme si ces drones étaient de simples jouets. Pourtant, c’était avant Noël et donc de jeunes irresponsables n’étaient pas en train de tester leurs nouveaux joujoux.
Alors ? Que faisaient ces objets au-dessus de lieux censés être hautement protégés ? Etaient-ils porteurs de caméras ? Etaient-ils en repérage pour des actions malveillantes futures ? Comment se fait-il que les forces de sécurité n’aient pas tenté de les abattre ou de les attraper ? Qu’on ne me dise pas que l’on n’est pas capable de cela.
Que se serait-il passé si ces engins avaient déversé un produit corrosif sur les installations nucléaires ? Sont-ils capables de transporter une bombe dont on n’ose envisager les conséquences ?
La France a (brièvement) était unie pour pleurer les martyrs de la liberté de pensée et les petits enfants des rescapés des camps de la mort, mais cela totalisait « seulement » 17 morts. Imagine-t-on le nombre de victimes que provoquerait un attentat dans une centrale ? D’autant qu’avec nos frontières « naturelles » qui ont empêché le nuage de Tchernobyl de nous envahir, ces mêmes frontières empêcheront les émanations de se disperser ailleurs et elles se concentreront sur nous. Et ce ne sont pas les pastilles d’iode qui seront d’une quelconque utilité salvatrice.
Oh, mais je tombe dans le pessimisme, moi. Demain je vais essayer de trouver quelque chose de marrant.
Et ce n’est pas fini…