Frondeurs ?
Les députés viennent de voter deux mesures hautement progressistes et favorables à la majorité de leurs électeurs : le gel des retraites dépassant 1 200 € (mais pas au-delà de 1 700 € comme le suggérait le candidat de gauche, soutenu par plusieurs syndicats, à la dernière présidentielle). Ouf ! Mon épouse et ses 900 € mensuels verra sa retraite progresser l’an prochain de quelques euros. La deuxième mesure est la baisse des cotisations patronales pour la sécu. Regardez le commentaire qui ne va pas manquer d’apparaître et mon lecteur inconditionnel de Valls va vous expliquer ci-dessous pourquoi ces deux mesures sont fabuleuses.
Les prétendus « frondeurs » socialistes qui menaçaient, si on ne les retenait pas, de ne pas voter le collectif budgétaire, ont préféré parier sur trois ans supplémentaires d’indemnités parlementaires.
Mais que signifie la baisse des cotisations patronales sur la sécu ? Pour éviter que le « trou » artificiel ne continue de se creuser, il y a la possibilité d’augmenter les cotisations salariales, et le gouvernement aurait tort de s’en priver devant l’anesthésie qui prévaut dans la population. L’autre solution est de continuer à dérembourser les prestations. Les retraités qui ont cessé de bénéficier d’une mutuelle de groupe (merci l’ANI !) et qui n’ont plus les moyens de payer leur complémentaire, viendront s’ajouter à ceux, déjà trop nombreux, qui, faute de moyens, renoncent à se soigner.
Supprimer le secteur 2 ? Vous n’y pensez pas ! Ce serait mettre les médecins sur la paille !
Et ce n’est pas fini…