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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Frondeurs ?

3 Juillet 2014, 14:04pm

Publié par Bernardoc

         Les députés viennent de voter deux mesures hautement progressistes et favorables à la majorité de leurs électeurs : le gel des retraites dépassant 1 200 € (mais pas au-delà de 1 700 € comme le suggérait le candidat de gauche, soutenu par plusieurs syndicats, à la dernière présidentielle). Ouf ! Mon épouse et ses 900 € mensuels verra sa retraite progresser l’an prochain de quelques euros. La deuxième mesure est la baisse des cotisations patronales pour la sécu. Regardez  le commentaire qui ne va pas manquer d’apparaître et mon lecteur inconditionnel de Valls va vous expliquer ci-dessous pourquoi ces deux mesures sont fabuleuses.

         Les prétendus « frondeurs » socialistes qui menaçaient, si on ne les retenait pas, de ne pas voter le collectif budgétaire, ont préféré parier sur trois ans supplémentaires d’indemnités parlementaires.

         Mais que signifie la baisse des cotisations patronales sur la sécu ? Pour éviter que le « trou » artificiel ne continue de se creuser, il y a la possibilité d’augmenter les cotisations salariales, et le gouvernement aurait tort de s’en priver devant l’anesthésie qui prévaut dans la population. L’autre solution est de continuer à dérembourser les prestations. Les retraités qui ont cessé de bénéficier d’une mutuelle de groupe (merci l’ANI !) et qui n’ont plus les moyens de payer leur complémentaire, viendront s’ajouter à ceux, déjà trop nombreux, qui, faute de moyens, renoncent à se soigner.

         Supprimer le secteur 2 ? Vous n’y pensez pas ! Ce serait mettre les médecins sur la paille !

Et ce n’est pas fini…    

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A vos ordres, not'maître !

2 Juillet 2014, 11:55am

Publié par Bernardoc

         Je voulais réagir à la nouvelle reculade du gouvernement devant le patronat, mais le syndicat Filpac-CGT l’a fait aussi bien que j’aurais pu le faire. Voir ci-dessous.

Le compte pénibilité devait entrer en vigueur au 1er janvier 2015. Mais devant les menaces du Medef du boycotter la conférence sociale si le gouvernement ne faisait pas un geste, Manuel Valls a annoncé, mardi 1er juillet, un report partiel à 2016 de sa mise en place.  

« L’année 2015 sera une année de montée en charge progressive. (…) L’objectif est d’aboutir à une généralisation en 2016, dans les meilleures conditions », explique le chef du gouvernement, qui juge « incompréhensible » un éventuel boycott par le Medef de la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Le Medef, l’UPA et la CGPME étaient justement réunis mardi soir pour décider ou non de leur participation à ces deux jours de discussions avec les syndicats.

Le compte pénibilité doit permettre à tout salarié du secteur privé exposé à des conditions de travail réduisant son espérance de vie d’accumuler des points en fonction du temps passé dans une situation de pénibilité reconnue pendant sa carrière. Ces derniers lui permettront de se former, travailler à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite.

Seuls quatre des dix facteurs de risque listés au départ seront pris en compte dans la mesure de la pénibilité (travail de nuit, travail répétitif, travail posté, travail en milieu hyperbare, c’est-à-dire où la pression est supérieure à la pression atmosphérique) dès 1er janvier 2015. Les autres facteurs n’interviendront qu’à partir de 2016.

Avec cette solution, le gouvernement peut à la fois se vanter de tenir son engagement – notamment pris envers la CFDT – d’instaurer le compte pénibilité début 2015 et à la fois calmer le jeu avec le patronat en laissant aux entreprises plus de temps pour mettre en place le dispositif, en particulier pour les facteurs de pénibilité les plus complexes. C’est le cas des postures pénibles, ou encore du port de charges lourdes, très fréquent dans les métiers du bâtiment.

Estimant qu’il « y a une focalisation » sur le sujet du compte pénibilité et ne voulant pas « qu’il cristallise les tensions », Manuel Valls annonce qu’il va « demander à François Rebsamen [ministre du travail] et à Marisol Touraine [ministre de la santé] de reprendre les projets de décret pour aller plus loin dans la simplification et la sécurisation du dispositif ».

Une nouvelle version des décrets sera présentée sur la base de laquelle les partenaires sociaux seront consultés ; une nouvelle phase de concertation qui ne devrait durer que quelques jours.

Manuel Valls demande également aux syndicats et au patronat d’engager des discussions pour « simplifier le code du travail ». Cette future simplification doit avoir pour objectif « de rendre le fonctionnement de l’économie plus souple, plus efficace », précise le premier ministre.

Et ce n’est pas fini…

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ALSTOM.

23 Juin 2014, 23:15pm

Publié par Bernardoc

         Superbe morceau de grand guignol hier soir sur France 2 avec la venue du ministre Montebourg (vous savez, celui qui se faisait passer pour la gauche du PS lors des primaires socialistes, face à l’extrême droite du même parti représentée par Valls). Il venait se pavaner sur le plateau du journal pour expliquer comment la France avait sauvé Alstom en achetant, d’ici deux ans, 20% des actions de l’entreprise, ce qui laisse quand même une bonne marge à l’ogre américain. Le ministre en a profité pour passer d’une façon éhontée la brosse à reluire à celui qui était quand même trois fois moins populaire que lui en 2011. Ce n’est pas du mépris, mais de la pitié que l’on peut éprouver vis-à-vis de ce genre de comportement qui n’est pas, hélas, cantonné au niveau gouvernemental, mais qu’on voit même parfois (souvent ?) apparaître au niveau local.

         Monsieur Montebourg n’a pas évoqué l’Europe au cours de cet entretien télévisé. Il est loin le temps où il faisait campagne pour le « non » au TCE. Mais est-il bien sûr que cette action initiée par notre gouvernement rentre bien dans le cadre de la concurrence libre et non faussée ?

         Il s’est bien gardé aussi de parler du Grand Marché Transatlantique qui se « négocie » dans le dos du peuple. Il ne semble pas soucieux du fait que General Electric pourra attaquer et faire condamner par un tribunal privé la France qui la menace de sanctions pécuniaires si l’entreprise yankee n’embauche pas les 1 000 salariés promis.

         Plus que jamais, et ce n’est pas moi qui le dit, Jean-Luc MELENCHON reste bien le seul porteur des valeurs de gauche dans notre pays.

Et ce n’est pas fini…    

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Santé.

20 Juin 2014, 09:00am

Publié par Bernardoc

         On nous promet de généraliser le tiers-payant chez le médecin, ce qui fait hurler certains de la profession, qui font mine de s’intéresser à la gestion de notre sécu, et de son rôle de collecteur d’impôts. En effet, le gouvernement dit « socialiste » s’est bien gardé de revenir sur les scandaleuses mesures prises par les gouvernements précédents, et le malade doit être pénalisé. Bien fait pour sa gueule !

         Combien de gens ne renonceraient pas à des soins s’ils n’étaient plus obligés de grever leur budget nourriture en étant obligés de faire l’avance sur une consultation qui pourrait être réglée directement par la sécu. En plus, nous serions là dans la simplification administrative : une seule opération au lieu de deux.

         Il y a plus de trente ans, Rose avait bousculé ses collègues infirmières libérales en mettant en route le tiers-payant avec ses patients, et elle n’a jamais eu de problème pour être payée, contrairement à ce que les autres craignaient.

         Mais peut-être ces médecins craignent-ils de d’être ainsi obligés de dévoiler plus amplement le racket qu’ils pratiquent sur les personnes en situation de faiblesse avec les scandaleux dépassements d’honoraires. Mais il faut dire que lorsqu’on est multimillionnaire, ces demandes injustifiées (notoriété, tu parles !) on n’en est pas à quelques dizaines (centaines ?) d’euros près.

         Sur CE point, on ne peut que soutenir la loi, mais appeler de nos vœux un gouvernement de gauche qui, enfin, mettra fin au privilège exorbitant que constituent les dépassements d’honoraires.

Et ce n’est pas fini…

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Une "UNE" qui dit tout.

19 Juin 2014, 11:30am

Publié par Bernardoc

         C’est celle de L’Humanité dimanche de ce jour.

-      PS et UMP : vers la fin des deux partis d’Etat ?

-      Robert GUEDIGUIAN : non, on n’y trouve pas son appel à la dissolution du PS, mais une citation : « La droite transforme le vivre-ensemble en punition ».

-      Colère sociale

Exaspération populaire

ÇA PÈTE QUAND ?

Rien à ajouter.

Et ce n’est pas fini…

 

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Démocratie ?

17 Juin 2014, 23:13pm

Publié par Bernardoc

-      Gouvernement où le peuple exerce la souveraineté ;

-      Société libre et égalitaire où l’élément populaire a l’influence prépondérante ;

-      Régime politique dans lequel on favorise l’intérêt des masses.

Petit Littré.

         Cour des comptes :

                                         Elle a pour mission de s'assurer du bon emploi de l'argent public et d'en informer les citoyens (selon l'article 47-2 de la Constitution).

         Qui la compose ? Des hauts fonctionnaires, sortis de l’ENA de préférence.

         Et cela se termine chaque année par la publication de rapports fort commentés et qui prétendent indiquer au gouvernement la direction à prendre.

         Pensez-vous que cela soit compatible avec les définitions de la démocratie ? Personnellement, j’ai des doutes. Lorsque nous votons pour des hommes, la plupart du temps des partisans qui se sont engagés sur un programme, c’est pour que ce programme soit appliqué et non remis en cause par des fonctionnaires. Sinon, à quoi bon se déplacer pour voter ?

         Je me souviens, lorsque j’étais en activité, avoir été outré de voir que la dotation financière accordée par le Conseil général pour le fonctionnement du collège était signée par un fonctionnaire et non par un politique. En revanche, moi fonctionnaire, je pouvais émettre des avis sur la politique menée par notre ministre de tutelle, mais ce n’est pas ce qui faisait débouler dans mon établissement les personnels qui auraient été nécessaires à un encadrement idéal pour les élèves. Les magistrats de la cour des Comptes ont-ils une expérience du terrain ? Là aussi, j’ai des doutes : vous allez voir que bientôt on va nous dire qu’on ne peut pas faire autrement et que c’est sarko qui était sur la bonne voie.

         Mais on va supporter ça longtemps ?

Et ce n’est pas fini…  

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"Paroles de militants".

11 Juin 2014, 23:04pm

Publié par Bernardoc

                 C'est le sous-titre d'un article de L'Huma-dimanche du 5 au 11 juin. Je vais en citer deux, tous deux militants communistes :

                 « Les gens sont réceptifs à notre analyse, mais moins à nos propositions. Ils ont du mal à faire la différence avec le PS. »

                 « L'électorat le moins politisé nous tient pour coresponsables de l'absence de changement. Pour lui, l'échec de Hollande, c'est l'échec de toute la gauche. » C'est beau comme du Filoche cette deuxième citation.

                 Mais pourquoi ces militants se posent-ils ces questions maintenant ? Croient-ils que l'image qu'ils ont donné à l'électorat le moins politisé était si lisible que ça et qu'il lui était facile de faire la différence avec le PS ? Les élections municipales, où l'important était de conserver des postes plutôt que de défendre une ligne, sont-elles si loin déjà ? Deux mois c'était bien court pour recoller les morceaux et faire entendre une voix unitaire de gauche, originale et sans compromission.

                 Un jour sans doute vont arriver des élections régionales. Allons-nous exiger la circonscription unique  plutôt que des listes départementales destinées à écraser les petites voix ? Allons-nous procéder à des renouvellements de candidats afin d'encourager les citoyens à s'intéresser à la chose publique ? Allons-nous, comme pour les européennes encourager les cumulards ?

                 Mettons enfin nos actes en accord avec nos paroles et nos idées. C'est peut-être un moyen de redonner confiance en la politique et d'amener « l'électorat le moins politisé » à ne pas voter avec ses pieds et ses cannes à pêche.

Et ce n'est pas fini...

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Un danger de plus pour la laïcité.

6 Juin 2014, 07:29am

Publié par Bernardoc

Tous les Lorrains pourraient gagner deux jours fériés par an.Leur région devrait en effet fusionner avec l’Alsace, laquelle bénéficie historiquement de deux jours fériés de plus que le reste de l’Hexagone : le 26 décembre et le Vendredi dit « saint » avant Pâques. Suite à la proposition de François Hollande de fusionner la région Alsace avec la Lorraine, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si cette tradition s'étendra ensuite à toute la Lorraine. Actuellement, seuls les Lorrains de Moselle en bénéficient aussi. Planet.fr

         Contrairement à ce que prétend le titre de l’article, les conséquences ne sont pas simplement « originales et inattendues ». Elles mettent en effet encore plus en danger le caractère laïque de notre hexagone (puisque les confettis de l’empire en sont déjà exclus).

Les trois départements français sous régime concordataire risquent de se voir augmenter avec l’ensemble des départements lorrains afin de préserver l’unité régionale.

Il y aurait peut-être une autre solution, c’est de profiter de ce remaniement régional pour affirmer l’unicité laïque sur tout le territoire hexagonal…mais je crois que not’président ne voit pas les choses dans ce sens.

Et ce n’est pas fini…

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Ne nous trompons pas d'argumentaire.

5 Juin 2014, 18:17pm

Publié par Bernardoc

         A Béziers, la commune va offrir, si j’ai bien compris, des tabliers à tous les enfants en maternelle et primaire. Cela ne me paraît pas être une mesure d’extrême droite, contrairement à d’autres arrêtés, comme par exemple l’interdiction de faire sécher le linge aux fenêtres.

         Lorsque notre fille aînée est entrée à l’école maternelle publique du quartier, le « trousseau » contenait un tablier. A l’époque on en trouvait couramment. Neuf ans plus tard, à la même école, il en était toujours de même, sauf qu’il était très difficile de trouver des petits tabliers dans le commerce. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le LP dans lequel je travaillais avait lancé, avec les classes concernées, la fabrication de tels tabliers.

         Pour nous, parents, il n’était pas question de brimade, mais simplement de protection des habits qui risquaient d’être souillés avec certaines activités comme la peinture. De même, au niveau secondaire, pour certaines activités scientifiques, la blouse en coton est obligatoire : là aussi, simple mesure de prudence.

         Et moi-même, prof d’anglais, c’est sans complexe que j’enfilais une blouse en arrivant au boulot ; mes poches de pantalon en ont été reconnaissantes.

         Alors non, il y a d’autres combats à mener qui demandent plus d’engagements que ces tabliers.

Et ce n’est pas fini…

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Le Président a tranché.

3 Juin 2014, 00:05am

Publié par Bernardoc

         Ça m’étonnerait que ça le fasse remonter dans les sondages. On se demande qui l’a conseillé…Le battu de Bordeaux, ou bien des ministres ? Lesquels ?

         Lorsque j’étais à l’ENNA de Nantes, il y a quarante ans, les festou-noz étaient très nombreux, et autour du château des ducs de Bretagne il aurait été mal venu de déclarer que Nantes et la Loire-Atlantique n’étaient pas bretonnes. Et ben, not’ président n’a pas compris cela : la Bretagne demeurera amputée et les « Pays de Loire » dont on recherche toujours l’unité, sont maintenus tels quels.

         Il avait été envisagé d’unir Aquitaine et Limousin : ce n’aurait pas été si mal car, lorsque comme moi on est originaire du nord-est de la Dordogne, la proximité de la Haute-Vienne et de la Corrèze, comme la langue locale, font que nous nous tournons davantage vers cette région que vers le Pays Basque, par exemple.

         Unifier l’Alsace et la Moselle : mouais, pourquoi pas ? Mais rattacher simplement la Moselle aurait créé une unité concordataire puisque l’unité de la République n’est pas encore au programme de ce côté-là. Quid des autres départements lorrains ? D’après moi ils auraient bien pu rejoindre Champagne-Ardennes, ce qui aurait permis à la Picardie de rejoindre le Nord-Pas-de-Calais.

         Allez, deux fusions qui tiennent la route : la Normandie et sans doute Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mais peut-être faudra-t-il trouver un chef-lieu qui ne soit, pour cette dernière, ni Toulouse, ni Montpellier.

         Quant aux départements, je m’apprête à mener le combat pour les sauvegarder.

Et ce n’est pas fini…  

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