Merci Macron.
Nous étions beaucoup dans les rues le 10 octobre (j'avais été trop modeste : à Bordeaux, c'était 10 000), et ce n'était pas la première fois depuis la rentrée. Mais là, c'était la manif « spécial fonctionnaires ». Décidée à l'unanimité des syndicats (une première depuis bien longtemps), elle était censée faire pression sur le gouvernement avant la réception du ministre en charge, un bon sarkozyste assumé.
Résultat : que dalle ! Et même pire : report de ce qui avait été négocié avec le précédent gouvernement – une tentative électoraliste après plus de quatre ans de régression – à une date ultérieure, c'est à dire vraisemblablement aux calendes grecques, car si on n'est pas riche, on ne peut accorder aucun crédit à la parole gouvernementale. Mais où est passée la continuité républicaine ?
Les fonctionnaires, actifs ou retraités, n'obtiendront rien de positif pendant les quatre ans à venir, j'en suis persuadé. Alors, on fait quoi ? On redescend dans la rue un jour ? On choisit un dimanche pour ne pas perdre encore des sous ? Ou alors on s'organise : on arrête tout, on fait un pas de côté et on entame pacifiquement une résistance civique et civile pour retrouver notre dignité bafouée depuis trop longtemps ?
Prenons exemple sur 36 (sauf qu'à l'époque c'était un gouvernement de gauche), ne refaisons pas les erreurs de 68, et « marchons au devant de la vie ! »
Et ce n'est pas fini...