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Le blog de Bernard SARLANDIE

Retraites : le retour.

3 Avril 2012, 19:35pm

Publié par Bernardoc

         Depuis plusieurs jours des annonces publicitaires pour la Prefon polluent une chaîne de radio publique. « Prefon », cela veut dire Prévoyance des Fonctionnaires.

         De quoi s’agit-il ? D’un fonds de pension pour lequel chacun peut contribuer (il y a même prélèvement à la source) en fonction de ses moyens. Comme si en ce moment, avec les traitements des fonctionnaires bloqués jusqu'à la fin 2013 (à moins que le 6 mai le peuple reprenne le pouvoir), les agents de la fonction publique disposaient des moyens suffisants pour se constituer un bas de laine !

         Ce fonds est cogéré par certains syndicats, qui effectivement ne sont pas les plus militants pour abroger les contre-réformes du quinquennat et qui ne regardent pas d’un mauvais œil les « comptes notionnels » suédois, un régime par répartition différent de celui que nous connaissons en France depuis la Libération, qui va faire perdre 40% de leur pouvoir d’achat aux malheureux retraités scandinaves.

         Le combat n’est décidément pas terminé et il va falloir, nous à la CGT, reprendre notre travail d’explication et de désenfumage pour expliquer aux salariés les dangers qu’ils courent si un gouvernement tentait d’asséner ce mauvais coup. Et plusieurs évènements ont montré que les travailleurs étaient capables d’entendre et de comprendre les arguments ; nous l’avons bien vu en 2005 lors du rejet du TCE alors que l’ensemble des médias et des partis politiques souhaitaient son approbation. A force d’expliquer, ils se rendent compte également que « la dette » est une manipulation bancaire tentant de mettre à terre les pays qu’ils attaquent afin de s’enrichir par la suite en prétendant les aider.

         Plus que jamais, il est temps de laisser Place au peuple !

Et ce n’est pas fini…

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Le vote rouge et vert, c'est JLM !

2 Avril 2012, 07:58am

Publié par Bernardoc

         C’est le titre du tract du Front de Gauche que je distribue en ce moment. Il est parrainé par Anémone. Et que dit-il ce tract ?

         La catastrophe écologique qui s’annonce pose la question de la survie du genre humain, et ce n’est, hélas, que le résultat des logiques capitalistes.

         La nécessaire planification écologique, c’est possible !

         L’énergie est un droit fondamental et les choix énergétiques, après débat citoyen, seront soumis à référendum ; mais le grand pôle public de l’énergie aura déjà été mis en place.

         Nous militons pour une agriculture paysanne de qualité (sans OGM ni produits toxiques) et de proximité (circuits courts).

         Nous militons pour « moins de biens, plus de liens » ; cela implique de lutter contre l’obsolescence programmée des appareils et l’invasion publicitaire.

         Nous militons pour la relocalisation et la transition écologique ; cela implique l’instauration de visas sociaux et environnementaux sur les produits importés.

         Nous militons pour des services publics de proximité ; cela implique de revenir sur les directives européennes d’ouverture à la concurrence des services publics.

         Nous protègerons nos biens communs (énergie, forêt,…) notamment en mettant en place la gestion publique de l’eau.

Avec le Front de Gauche et son candidat

Jean-Luc MELENCHON

Nous on peut !

Et ce n’est pas fini…

 

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Nova vizito en Burdigalo.

1 Avril 2012, 21:31pm

Publié par Bernardoc

         Comme nous avons parlé de Bordeaux au temps des Romains, cette traduction en esperanto (suggestion de Guilhem) me paraît convenir davantage que Bordozo. Mais Burdeo aurait tout aussi bien pu convenir puisque la langue occitane a été aussi largement évoquée au cours de cette visite, menée par Marcelo REDULEZ.

         Nous avions rendez-vous place de la Bourse à 15 heures pour présenter la capitale aquitaine à Rodica, la présidente roumaine des cheminots espérantistes, avant le congrès que nous allons co-organiser à la MPS d’Artigues en mai 2013. C’était le deuxième jour de Rodica dans la CUB, mais hier c’est elle qui travaillait en présentant son pays à la médiathèque de Cenon.

         Comme indiqué dans le titre, c’était pour moi une nouvelle visite de Bordeaux, différente de mes six ou sept précédentes, y compris celles guidées en esperanto. C’était une visite qui nous a fait remonter en zigzag de la place de la Bourse jusqu’à la place Pey-Berland avec un rappel historique concernant les rues et l’architecture, plutôt qu’un circuit qui nous aurait conduits d’un monument à l’autre. Mais St Pierre, la porte Calhau et la Grosse cloche eurent droit bien sûr à leurs commentaires.

         Je me suis engagé à accompagner des groupes lors du congrès, mais Rodica m’a dit que vraisemblablement la majorité des participants choisiraient la balade en car plutôt qu’à pied. Il faut donc que nous allions tester le circuit pour nous préparer.

         Quelques photos prises sur le trajet en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120401Burdigalo?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJ-y-eS28euqAQ&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

 

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Vieux, moi ?

31 Mars 2012, 22:45pm

Publié par Bernardoc

         Il paraît que c’est politiquement incorrect. On ne dit pas non plus ni seniors, ni troisième âge (oh l’horreur !), mais « aînés ». Pourtant, lorsque j’achète un billet de train – eh oui, je fais partie d’une génération qui se déplace encore au guichet – et que je demande un billet de vieux, l’agent de la SNCF comprend tout de suite ce que je lui demande. Et j’assume parfaitement le fait que l’on se lève pour me laisser la place dans le tram ou le bus ; il s’agit d’ailleurs souvent de « blacks », de « beurs » ou de jeunes filles. C’est sans doute l’aspect barbe blanche qui induit ces attitudes. Mais je m’éloigne de mon propos d’aujourd’hui qui était de vous parler du « Repas des aînés » qui se déroule chaque printemps au Haillan.

         Je n’y étais pas en tant que vieux, car il faut être âgé de 65 ans, mais en tant qu’élu. Au départ il y avait une liste d’attente, mais finalement tous ceux qui avaient répondu à l’invitation de la municipalité ont pu venir partager un repas de choix avec une bonne partie des élus de tous bords, le Front de Gauche côtoyant les élus de droite et argumentant avec eux dans une convivialité très respectueuse.

         Au menu cette année :

Punch des îles, petits feuilletés

Velouté de légumes

Bloc de foie gras et ses toasts grillés

Dos de saumon au champagne

Mijoté de veau, pomme de terre farcie savoyarde

Salade panachée

Plateau de fromages

Délice William

Café

Le tout arrosé de Tariquet 2010 et de Château Magneau 2009.

         Je n’ai pas regretté d’avoir mis une cravate, car tous les invités s’étaient mis sur leur trente et un pour faire honneur à cette après-midi dansante au son de l’orchestre « Music Soleil ». Et la danse, il y en eût, les photos (lien ci-dessous) vous le montrent bien. Un regret peut-être, lorsque nous partîmes vers 16h45, il n’y avait pas eu de rock ; pourtant, les années précédentes il me semble bien que certains couples s’en donnaient à cœur joie lorsque cette musique était jouée.

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120331JeanClaude?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIWIrN34v9KRpwE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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Etats généraux sur le logement.

30 Mars 2012, 00:25am

Publié par Bernardoc

         Je ne sais pas pourquoi j’avais reçu une invitation et je ne me rappelle plus à quel titre je m’étais inscrit, mais toujours est-il que je me suis rendu hier soir à la salle Mably. Première surprise, c’est un camarade de la CGT qui a présenté ces états généraux qui ont été lancés il y a deux ans par l’Union Sociale de l’Habitat (les bailleurs sociaux) qui y associaient syndicats, associations, Fédération du bâtiment,…Et effectivement, étaient présentes la CNL, la CLCV, l’Indecosa, ATD-Quart-Monde,…Cette rencontre était la troisième du genre, après une à St Denis et une à Romans-sur-Isère.

         Après un film d’entretiens tournés sur les trois sites, la parole fut donnée à la salle. J’ai eu l’impression au début qu’il y avait manipulation, mais non, finalement tous ceux qui le souhaitaient ont pu s’exprimer.

         J’ai pris ma casquette d’élu pour intervenir en commençant par rappeler la réunion organisée la veille par la LDH pour la présentation du Pacte citoyen dont la 9ème proposition était le « quota impératif de logements sociaux dans toutes les villes afin de faire reculer l’ »apartheid territorial ». Puis j’ai présenté la municipalité du Haillan et son programme urbanistique, non sans ironiser sur le silence de l’opposition qui nous traitait de « bétonneurs » avant que leur chef propose l’augmentation de 30% du droit à construire. J’ai aussi mentionné que le logement n’était pas tout et qu’il fallait des services à la population pour que la ville ne se transforme pas en cité-dortoir, tout en reconnaissant que nous ne maîtrisions pas tout, comme les nominations des maîtres.

         Mon intervention succédait à celle du camarade de l’Indecosa qui s’est prononcé pour la révolution citoyenne, si bien que le journaliste animateur du débat se demandait si ce n’était pas coordonné ; NON !

         La conclusion fut laissée au Président de l’USH qui a promis que les Etats généraux se manifesteraient entre la présidentielle et les législatives, en fonction des demandes et propositions recueillies au cours des débats.

         Quelques photos en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/EtatsGenerauxLogt?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKXsk__vp8WG7AE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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Pacte citoyen.

29 Mars 2012, 07:30am

Publié par Bernardoc

         Comme tous les élus du département de la Gironde, j’avais reçu une invitation de la Ligue des Droits de l’Homme pour une rencontre d’échanges à la Halle des Chartrons autour des 35 propositions du Pacte pour les droits et la citoyenneté. Peu d’élus s’étaient déplacés : une députée-conseillère générale, un conseiller municipal de Bordeaux - conseiller général, deux élues de Bordeaux successivement, une adjointe de Mérignac et moi-même, à la fois en tant qu’élu et que ligueur ; le reste de l’assemblée était constitué de militants de la LDH.

         Le Pacte citoyen rassemble les propositions concrètes formulées par 50 organisations - syndicales (dont la CGT) et associatives – pour alimenter le débat public, conforter la démocratie politique, assurer l’effectivité des droits sociaux, des solidarités.

         Ces propositions sont regroupées autour de cinq axes :

-       Démocratie (en commençant par fin du cumul des mandats) ;

-       Droits sociaux (avec notamment défense, reconstruction et modernisation des services publics, égalité d’accès entre territoires) ;

-       Discrimination et xénophobie (avec la régularisation de tous les sans-papiers) ;

-      Justice et police (ce qui englobe la suppression de la « rétention de sûreté », des « peines planchers » automatiques, des juridictions d’exception et des procédures pénales d’exception) ;

-      Liberté et vie privée, avec l’inscription du principe de protection des données personnelles dans la constitution.

Très curieuse réaction des élus concernant le cumul des mandats, « qu’il faudrait définir ». Moi, dans ma naïveté de jeune élu, ne pas cumuler veut dire tout simplement « un seul mandat » ; mais je ne dois pas être assez calé en politique !

La totalité des propositions est consultable sur : www.pactecitoyen.org

Et vous trouverez trois photos en suivant le lien ci-dessous :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120328LDH?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMSInoLlsvS3pwE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini…

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La solution ?

28 Mars 2012, 12:22pm

Publié par Bernardoc

         Courrier international n° 1116 du 22 au 28 mars 2012 : dans le Dossier campus, deux titres ont attiré mon attention :

-      « Trop d’anglais tue l’allemand »

-      « Un master en ourdou, sinon rien ».

Ainsi que les chapôs : « Dans les universités allemandes comme ailleurs, l’anglais est la langue scientifique dominante. Mais certains craignent un déclin de leur langue maternelle. »

                                      « Si l’anglais reste la langue d’enseignement dans les filières techniques et scientifiques, certaines universités indiennes proposent des masters dispensés en langues vernaculaires. Le monde du travail approuve. »

         D’ailleurs, en Allemagne, « Les étrangers aimeraient apprendre davantage l’allemand et utiliser cette langue au quotidien dans leurs études. »

         En 1987, deux scientifiques français, CLAUZADE et ROUX, ont rédigé une étude : Likenoj de okcidenta Eùropo. Pour ceux qui se poseraient des questions sur le titre, il est en esperanto, ce qui prouve que cette langue a-nationale, et donc peu soupçonnable de véhiculer un quelconque impérialisme est capable d’exprimer les détails scientifiques les plus pointus. Cela prouve aussi la volonté de ces deux chercheurs de mettre d’emblée leurs recherches à disposition de l’ensemble de la communauté scientifique internationale, sans privilégier  les locuteurs d’un pays particulier.

         Cette langue, universellement reconnue continue de subir un ostracisme politicien très partagé, aussi bien à droite qu’à gauche et dans tous les partis. Mais heureusement, et dans tous les partis de droite comme de gauche, y compris parmi les candidats à la présidentielle, un nombre croissant d’hommes et de femmes de bonne volonté signent la pétition demandant la possibilité de choisir l’esperanto en option au bac.

         Rejoignez-les sur : www.esperanto-au-bac.fr

Et ce n’est pas fini…

 

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A la rencontre des mutualistes.

27 Mars 2012, 18:16pm

Publié par Bernardoc

         C’est la première fois cette année que j’ai pu me libérer (les retraités sont TRES occupés) pour accompagner le directeur et une conseillère mutualiste dans un établissement. En fait, il s’agissait de deux établissements, puisque, pour deux ans, à Lormont, le collège Montaigne est hébergé par le collège Lapierre. Nous faisions donc d’une pierre deux coups.

         Je me suis garé devant notre ancien appartement, et cela faisait tout drôle de revenir passer un moment dans ce quartier, puisque depuis une vingtaine d’années mes visites lormontaises s’arrêtaient en général à la Maison des sports. Et il ne restait plus grand-chose du « Pailleron » de l’époque.

         Outre le lieu, la visite me donnait l’occasion de revoir deux collègues avec qui j’avais eu des relations de travail, l’Adjointe de Lapierre et le Principal de Montaigne.

         La MGEN n’avait pas de correspondant dans aucun de ces deux établissements, donc un des buts était de solliciter des volontaires, ce qui fut fait. Notre permanence en salle des profs, qui est commune aux deux collèges, fut l’occasion de répondre à certaines interrogations, de donner des conseils, de distribuer le livret présentant l’ensemble des prestations, voire d’enregistrer l’adhésion de collègues dépourvus de couverture sociale.

         L’accueil des directions fut chaleureux et les collègues, un peu surpris de voir notre stand trouvaient finalement que ce n’était pas une mauvaise idée. Pour se rapprocher encore davantage d’eux, une permanence au LP Jacques Brel sera organisée une fois par mois pour les collègues de la rive droite.

Et ce n’est pas fini…   

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Et si on appliquait la loi ?

26 Mars 2012, 13:33pm

Publié par Bernardoc

         Je croyais que l’interdiction des devoirs à la maison datait de 1972. J’étais loin du compte : dès novembre 1956 les devoirs du soir étaient interdits pour les CE et les CM. Comme les instituteurs n’avaient pas tout compris, ils ont continué à donner des devoirs aux élèves de CP ! Si bien qu’en 1964, le 17 décembre, le ministre de l’Education nationale de l’époque, Christian FOUCHET (celui qui a signé mon diplôme du bac) a rédigé un nouveau texte expliquant que l’interdiction des devoirs s’appliquait à l’ensemble des élèves du primaire.

         56 ans plus tard, les parents d’élèves sont obligés de faire une « grève des devoirs » pour rappeler la loi au corps enseignant. N’y a-t-il pas eu carence de la part de la hiérarchie ou manque d’information lors du passage en IUFM pour que cette aberration persiste plus d’un demi-siècle après la promulgation des textes ? D’autant que l’inutilité de ces devoirs a été maintes fois reconnue.

         Mais qu’en est-il au niveau secondaire ? La plupart des cahiers de textes de classe fournis aux établissements comportaient une page permettant aux professeurs d’indiquer aux élèves le temps qu’ils devaient consacrer à leur discipline à la maison en fonction du soir de la semaine. J’avais fait imprimer une page similaire dans les carnets de correspondance : ce devait permettre aux élèves de planifier leur travail et aux parents de les accompagner. Las ! Je n’ai jamais réussi à convaincre les enseignants d’aider les élèves qui leur étaient confiés en remplissant cette page. La réponse la plus fréquente de ces titulaires de en charge d’enseignement était : « Je ne sais pas ; cela dépend des jours ». Souvent cela se complétait sur les bulletins par : « Manque de méthode ». Il faut dire que tout avait été mis en place pour leur donner les outils d’acquisition d’une méthode !

         Ayant exercé mes talents (si, si !) d’enseignant en lycée professionnel, à part la composition française, il n’existait aucun devoir à la maison, mais des leçons, OUI. Ainsi je suggérais à mes élèves d’anglais de relire le cours de la journée en vidant leur cartable et de faire la même chose en remettant leur cahier la veille du cours suivant. Temps préconisé : 10 minutes. Pour deux heures de cours par semaine, cela faisait 40 mn. Si on multiplie par 36 semaines et par 2 ans (durée d’études de BEP) on arrivait à un total de 48 heures, presque sans s’en rendre compte, mais qui pouvait porter ses fruits.

         Donc, tenez-bon les parents, vous devriez, normalement, avoir le soutien du ministère.

Et ce n’est pas fini…

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Battle afro-gasconne au Haillan.

25 Mars 2012, 07:37am

Publié par Bernardoc

         Hier soir c’était la deuxième édition. Nous étions absents lors de la première et donc nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Dès que nous sommes entrés dans la salle Colindres, en voyant les nombreux instruments étalés sur la scène, nous avons compris que la musique serait centrale dans cette soirée. Mais avant, nous avons pu nous restaurer avec des plats traditionnels « fabriqués maison » et certains ont pu même acquérir certains objets artisanaux traditionnels en provenance directe du Burkina Faso.

         Car cette soirée était organisée au profit de Tiémoko SAB, une des deux associations haillanaises de solidarité avec le Burkina Faso, une des quatre qui œuvrent en direction de l’Afrique, comme l’a rappelé Jean-Alain BOUYSSOU, Président de l’association.

         Alors la bataille, comment ça marche ? Eh bien chaque orchestre joue tour à tour des airs à danser, ce sont des airs traditionnels pour des danses du même nom. Premiers à partir : les Coutouliou (je vous laisse le soin de trouver leur origine) suivi par Benkadi (non, ce ne sont pas eux les Gascons !). Et à chaque fois le plancher était occupé par quasiment les mêmes danseuses – il y avait rarement la parité – que j’ai trouvé fort impressionnantes, ce qui a conduit les deux orchestres à jouer non plus séparément, mais ensemble ; violon et balafon, djembé et accordéon, cela arrive à produire des compositions remarquables. Je me suis contenté de faire une polka et une autre danse avec Maeva, ma hanche ne m’aurait pas permis certains mouvements africains et Rose souffrait du dos.

         Une agréable soirée et un sympathique moyen de lever des fonds.

         Quelques photos (sans musique !) en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120324Battle?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNHoi4zLiIDxywE&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini...

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