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Le blog de Bernard SARLANDIE

La saison est lancée

14 Décembre 2024, 09:20am

Publié par Bernardoc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et ce n'est pas fini...

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Sens dessus dessous.

13 Décembre 2024, 16:13pm

Publié par Bernardoc

C’était le titre du récital que nous a présenté André DUSSOLLIER pendant presque une heure et demie au théâtre des Bouffes parisiens, théâtre que je découvrais.

Le décor était intéressant, avec des projections animées retraçant le Paris d’antan se transformant en images contemporaines et la projection un court instant du nom de l’auteur et du titre du texte venant d’être dit, chaque fois dans un nouveau coin de la scène. A part cela, il était très dépouillé avec seulement un bureau et une chaise peu utilisés.

Voici comment Dussollier présente son spectacle :

« Quand on les dit, quand on les vit, ils prennent tout leur relief, ils acquièrent toute leur ampleur...Qu’ils soient écrits par Victor HUGO,Aragon, Charles BAUDELAIRE, Roland DUBILLARD, Sacha GUITRY, Henri MICHAUX, Raymond DEVOS, André FREDERIQUE, L’abbé de L’Attaignant, la beauté les unit, leur originalité nous surprend ; ils sont de tous les temps ».

Il vous reste peu de temps, la dernière est le 31 décembre.

Et ce n’est pas fini...

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Un nouveau musée.

12 Décembre 2024, 14:42pm

Publié par Bernardoc

Après ma balade « champêtre », et en attendant le théâtre du soir, découverte d’un nouveau musée consacré à un peintre dont, à ma grande honte, je n’avais jamais entendu parler, Jean-Jacques HENNER (1829 - 1905). En fait il abritait une exposition intitulée Elles, les élèves de Jean-Jacques HENNER.

Auteur d’une œuvre abondante, il a une réputation de portraitiste et de dessinateur apprécié de son vivant. Il est surtout connu pour ses nombreux nus féminins aux chairs pâles, à la chevelure rousse et aux poses alanguies. Il est resté toute sa vie à l’écart des évolutions artistiques de son époque. En 1889, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.

Alors que l’École des Beaux-Arts leur était interdite, comment les femmes se formaient-elles à l’art durant la seconde moitié du XIXe siècle ?
L’exposition est dédiée aux élèves féminines de Jean-Jacques HENNER, qui ont suivi les enseignements du peintre. L’occasion de redonner une place aux femmes artistes, d’aborder des sujets tels que leur apprentissage, leur professionnalisation et de mettre en avant leurs œuvres et leurs liens avec Jean-Jacques HENNER

Déployée dans tous les espaces du musée, l’exposition s'attache à mettre en lumière les carrières de ces femmes artistes incarnées par une quarantaine d’œuvres emblématiques souvent inédites.

Sont abordées à travers un parcours thématique et pédagogique les questions de l’apprentissage, de la sororité et de la filiation. En pénétrant l'intimité de cet atelier féminin, le visiteur est ainsi invité à mieux comprendre comment se formait et travaillait une femme artiste à la fin du XIXe siècle.

Et ce n’est pas fini...

 

 

 

Un nouveau musée.
Un nouveau musée.Un nouveau musée.Un nouveau musée.
Un nouveau musée.Un nouveau musée.Un nouveau musée.
Un nouveau musée.Un nouveau musée.Un nouveau musée.

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Balade nature à Paris.

11 Décembre 2024, 16:10pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre d'un bouquin que j'avais acheté il y a bien longtemps à la boutique de la CGT à Montreuil. Maintenant que j'ai terminé mes cinq visites au Père Lachaise, je vais tester les 16 balades lors de mes visites parisiennes.

La première, intitulée « Canards bienheureux et platanes amoureux », allait me conduire du métro Guy MÔQUET jusqu'au métro Rome.

Le départ est donc dans le quartier des Épinettes (un ancien cépage de qualité) et très vite nous arrivons au square du même nom, où trône une statue de Maria DERAISMES, définie comme journaliste et féministe, sans aucune mention indiquant qu'elle fut la co-fondatrice du Droit Humain, la première obédience maçonnique mixte. De l'autre côté du square une autre statue se dresse, érigée par les ouvriers à la gloire de leur patron Jean LECLAIRE !

Un peu plus loin, après être passé au dessus de l'ancienne voie de chemin de fer de la petite ceinture, nous traversons la « Cité des fleurs », créée en 1847. Cette suite de maisons bourgeoises est interrompue à un moment par une école publique et vu la période, une grande affiche rappelait la grève du lendemain pour réclamer des moyens humains et matériels.

En poursuivant mes déambulations, j'arrive au square des Batignolles, et c'est là que nous voyons les « canards bienheureux », sous le soleil qui a accompagné toute ma balade. le lendemain il pleuvait, mais nous étions à l'abri pour travailler.

En terminant ma balade, je passe devant le lycée Chaptal (mon deuxième choix lorsque je suis passé en 6ème), un beau bâtiment qui semble avoir été mieux entretenu que Jacques Decour.

Et ce n'est pas fini...

Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.
Balade nature à Paris.

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Zamenhof tago.

10 Décembre 2024, 09:34am

Publié par Bernardoc

Le 15 décembre, partout dans le monde, les espérantistes se rassemblent pour célébrer l’anniversaire du Doktoro Esperanto, Louis Lazare ZAMENHOF, le créateur de l’espéranto, cette langue anationale qui met tous ses locuteurs sur un pied d’égalité.

Cette année, Espéranto Gironde, qui a quitté Cenon (contre son gré) après plus de 50 ans de présence sur cette commune, a devancé la date en organisant un concert (annoncé plus haut dans le blog) dimanche 8. Nous avons donc accueilli Christian LEDUC, chanteur girondin militant qui nous a délivré pendant deux heures une histoire aux accents révolutionnaires, avec un répertoire commençant bien avant La Commune au XIX° siècle et arrivant, avec la chanson La grève, à l’époque actuelle avec la reprise des slogans (ceux de Lutte Ouvrière ? ) courants dans nos manifestations.

Le décor est très important pour ce chanteur, et chaque élément est expliqué à un moment ou un autre, mais c’est le drap de fond de scène qui mérite le plus d’être observé, avec la représentation de différents personnages exemplaires dans la lutte pour le progrès social. D’ailleurs, en fin de spectacle, le chanteur les applaudit.

Il a chanté une chanson en espéranto, chanson catalane traduite avec l’aide d’Isabela MARTINEZ, qui avait fui le franquisme et que nous avons côtoyée pendant de nombreuses années dans nos stages de fin de semaine.

La plupart des spectateurs n’étaient pas espérantistes, et nous avons donc réussi notre but de faire connaître cette langue à un nouveau public.

Et ce n’est pas fini...

Zamenhof tago.
Zamenhof tago.Zamenhof tago.
Zamenhof tago.Zamenhof tago.
Zamenhof tago.Zamenhof tago.Zamenhof tago.

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Une date importante.

9 Décembre 2024, 14:49pm

Publié par Bernardoc

Oui, nous devons célébrer chaque année le 9 décembre, date anniversaire de cette loi de liberté qui organisa la séparation de l’Église et de l’État, comme l’immense Victor HUGO l’avait proclamé quelques années auparavant : « L’Église chez elle, l’État chez lui ».

Donc, ce lundi matin, invité par l’union des DDEN (Délégués Départementaux de l’Education Nationale) de la Gironde, j’étais à Arès pour assister à la plantation d’un « arbre de la laïcité » par les élèves d’une école de cette ville. Cet arbre était un acacia, arbre que je connais bien.

Il y avait un bon nombre de spectateurs de différents horizons, mais tous ardents défenseurs de l’école de la République pour écouter les brillants discours de Janine DARROUZES (DDEN) et du maire d’Arès. A ces discours a succédé un poème à plusieurs voix dit par une classe de l’école voisine ; et que choisir comme plus bel exemple que le texte de Paul ELUARD : Liberté. En fait je m’attendais à ce qu’ils disent « Laïcité » à la fin, mais non, ils s’en sont tenus à l’original.

Enfin, ils se sont mis à plusieurs pour combler le trou avec la terre pour s’assurer que l’arbre prenne bien racine.

Cela fait quinze ans qu’en Gironde deux arbres de la laïcité sont plantés : un dans la métropole bordelaise et un « à la campagne ». Il faudra que je suggère que l’année prochaine ma ville métropolitaine soit choisie pour la plantation, car impossible de donner le nom d’un des maîtres d’oeuvre de la loi de séparation : c’était tous des hommes !

Et ce n’est pas fini...

Une date importante.Une date importante.
Une date importante.Une date importante.Une date importante.
Une date importante.Une date importante.

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Éducation à la vie affective et sexuelle à l’école

3 Décembre 2024, 09:23am

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 3 décembre 2024 (extrait)

  Texte plutôt consensuel et d’utilité publique, le nouveau programme d’éducation à la sexualité à l’école est dans la ligne de mire de la droite conservatrice. Sa mise en application constitue pourtant un enjeu de santé et d’utilité publiques.

L’éducation nationale tiendra-t-elle le cap face à l’offensive ? Depuis la rentrée et sur un rythme crescendo, une véritable campagne est menée, en provenance de la droite la plus conservatrice, contre le futur programme d’éducation sexuelle à l’école – plus exactement, d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars), puisque tel est son nouvel intitulé.

Réseaux sociaux inondés de messages, tracts, courriels, pétitions : tous les moyens sont déployés, en inventant les griefs les plus farfelus, pour le dénigrer auprès des familles, voire menacer le personnel (enseignants, infirmiers, intervenants associatifs…) qui s’apprêterait à le mettre en œuvre. Lancée en juin 2023, la révision de ce programme devrait aboutir à sa présentation la semaine prochaine devant le conseil supérieur de l’éducation (CSE). Reste à savoir si cette panique morale, très organisée, peut finir par affecter le processus.

Et ce n’est pas fini...

 

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Repenser l’accueil dans les services publics pour éviter la maltraitance institutionnelle

2 Décembre 2024, 18:21pm

Publié par Bernardoc

In La lettre d’ATD-Quart monde de décembre 2024

« Comment se mettre ensemble face au défi de l’accueil des publics », telle était la question posée aux trois intervenants présents au Salon des maires, le 19 novembre dernier. Un défi de taille pour Benoît Reboul-Salze, membre de la délégation nationale d’ATD Quart Monde, qui égrène les situations de maltraitance institutionnelle rendant cet accueil difficile, voire parfois violent pour les personnes accueillies. « La maltraitance institutionnelle, c’est quand, à l’accueil des services administratifs, les gens autour entendent tout ce que tu dis. C’est quand les moyens manquent et quand l’informatique remplace le contact humain. C’est quand notre demande d’accompagnement se retourne contre nous et est interprétée comme un signe de faiblesse et un manque d’autonomie », détaille-t-il, reprenant les paroles des personnes en situation de pauvreté publiées dans le rapport « Stop à la maltraitance institutionnelle ».

Il pointe en outre les « mécanismes de défiance et d’incompréhension » qui envahissent les institutions : « On va présupposer que les personnes en situation de pauvreté sont des fraudeuses et cherchent à abuser du système. La manière dont on les accueille est donc profondément biaisée, parce qu’on part du principe qu’on ne les croit pas », explique-t-il.

Face à cette situation, ATD Quart Monde avance des propositions : remettre de l’humain dans les services publics ; remettre des personnes formées à l’accueil, qui connaissent ce que vivent les personnes et sont dans une approche bienveillante ; travailler avec les personnes concernées pour éviter de faire des formulaires trop compliqués et faciliter les recours en permettant aux personnes de mieux se comprendre et de pouvoir se parler.

Des exemples concrets montrent qu’un accueil bienveillant est possible dans les services publics. « À Rennes, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la municipalité a engagé dans son restaurant social des personnes qui ont une histoire de pauvreté. Elles se sont formées pour accueillir les gens afin de s’assurer que tout se déroule le mieux possible », cite Benoît Reboul-Salze. De même, la Caisse d’allocations familiales du Calvados «  a repensé son accueil, parce que les agents étaient malheureux de la manière dont ils étaient obligés d’accueillir les personnes, sans moyen et sans aucune confidentialité », poursuit-il. Enfin, à Dunkerque, les personnels de l’accueil de jour ont mené une réflexion en Croisement des savoirs et des pratiques avec des personnes sans domicile fixe pour réfléchir à l’amélioration des conditions d’accueil et d’accompagnement.

Ces exemples montrent que de nombreux professionnels prennent à cœur ce défi de l’accueil des publics. « Quand les personnes arrivent dans les Centres communaux d’action sociale, elles viennent souvent avec une petite demande, par exemple pour l’aide alimentaire. Mais si on sait les faire parler, on se rend compte que, derrière la petite demande, il y a souvent beaucoup plus », constate Anne-Sophie FAELCHLIN, directrice d’un centre social pour le CCAS de Roubaix et vice-présidente de l’ ACTAS (Association des cadres territoriaux en charge de l’action sociale). « Il ne s’agit pas seulement d’avoir un bel accueil, mais aussi d’avoir du personnel qui soit sensibilisé et formé à cet accueil. Si on reçoit mal la personne, forcément il y aura de l’agressivité, forcément elle n’aura pas envie de revenir et forcément on ne pourra pas l’aider », détaille-t-elle.

L’arrivée des vitres en plexiglas après la pandémie de Covid 21 a par ailleurs rendu l’accueil parfois encore plus froid. « Quand la personne arrive, si tout est barricadé, cela ne va pas lui donner envie de poser un peu les problèmes qu’elle a. Il faut se demander quelle image on va donner dans l’aménagement de l’accueil », souligne-t-elle.

Elle pointe également une certaine forme de maltraitance institutionnelle : « lorsque les gens viennent à la mairie, on leur dit qu’il faut aller voir l’intercommunalité ; là on leur dit d’aller au CCAS, et au CCAS nous n’avons pas forcément la réponse ».

Mais la mise en place d’un espace accueillant n’est pas toujours simple et nécessite un dialogue entre les professionnels et les personnes accueillies. Anne-Sophie FAELCHLIN se souvient ainsi d’affiches installées pour informer, qui étaient perçues comme « agressives » par les personnes, car cela « leur remettait en miroir leurs difficultés ». De même, l’équipe de professionnels a « mis un an » pour se décider, car « les agents sont pris entre le besoin de se sentir en sécurité, parce qu’ils ont peur de se faire agresser, et la nécessité d’une confidentialité pour permettre un accueil de qualité ».

Directrice du Centre communal d’action sociale de Cherbourg-en-Cotentin et présidente de l’Actas, Isabelle VATINEL a elle aussi travaillé avec ses équipes sur le réaménagement de l’accueil de sa structure, en donnant notamment davantage de missions aux agents d’accueil. « Quand les agents sont bien traités, ils reçoivent aussi les usagers dans des meilleures conditions, se sentent plus écoutés et plus à même de recevoir la parole des personnes qu’ils accueillent », affirme-t-elle.

Que ce soit pour les professionnels ou pour les personnes accueillies, les conditions d’un accueil de qualité dans les services publics doivent donc être repensées. « On est les dernières portes qui restent ouvertes pour les personnes qui n’ont plus rien, et on se doit de les accueillir dignement dans leur parcours de vie quelquefois cabossé », conclut Isabelle VATINEL

Et ce n’est pas fini...

 

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Camp de Thiaroye

1 Décembre 2024, 22:49pm

Publié par Bernardoc

TRIBUNE COLLECTIVE -  Il est temps que le massacre de Thiaroye soit officiellement reconnu par la France quatre-vingt ans après ce drame colonial, alors que pour la première fois dans l’histoire militaire, la mention « Mort pour la France » est attribuée par l’État à des soldats morts suite à une exécution extrajudiciaire commise par ses propres services.
Au-delà du discours au Sénégal de l’ancien président François Hollande, le 30 novembre 2014, qui reconnaît, pour la première fois, « la répression sanglante »  menée par l’armée française, il faut que cette reconnaissance produise des effets juridiques, politiques et géopolitiques comme la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le drame de 1944, l’ouverture d’un procès de révision pour les Tirailleurs et un travail conjoint d’analyse et d’actions avec les pays africains concernés par cette histoire.

J’ai signé cette tribune et aujourd’hui je suis allé voir le film de SEMBENE Ousmane consacré au Camp de Thiaroye. Je pense avoir tout lu de cet auteur sénégalais que j’ai découvert il y a presque cinquante ans car il était au programme de français des lycéens ghanéens, mais j’avais peut-être vu un seul film tiré d’un de ses livres : Le mandat.

Ce film réalisé en 1988 a été interdit en France à l’époque, et il a fait une renaissance au festival de Cannes cette année. Aujourd’hui, 1er décembre, c’est le 80ème anniversaire de ce massacre.

Un film poignant, qui vous prend aux tripes en affichant le mépris des officiers français – blancs - pour les troupes africaines – noires. Seule exception : un officier français qui les encadre et les défend. Dès le début du film on le ressent lorsqu’il dit que, si ses hommes ont de beaux uniformes, c’est parce que les troupes américaines les leur ont fournis pour remplacer leurs loques. Il s’étonne aussi de voir que les logements ressemblent fortement aux stalags des camps allemands d’où ils ont été délivrés. C’est aussi pour cela que les soldats sont étonnés de voir que le camp est entouré de barbelés.

J’ignore si le sous-officier africain lettré, marié à une Française, a réellement existé ou s’il est là pour illustrer le propos personnel de Sembène, qui malgré ses tentatives n’a jamais réussi à faire la synthèse entre l’Europe et l’Afrique.

On se rend compte également que les tirailleurs sénégalais étaient multiples et ils s’apostrophaient en utilisant le nom de leurs pays respectifs.

Ce film est bouleversant et la dramatique fin montre ce que vaut la « parole d’honneur » d’un officier général.

Merci à Mémoires et Partages d’avoir contribué à ouvrir la voie vers la reconnaissance officielle de ce massacre, qui n’est pas sans rappeler celui des fusillés pour l’exemple de la précédente guerre mondiale.

Et ce n’est pas fini...

 


 

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Humanité et fraternité.

30 Novembre 2024, 13:11pm

Publié par Bernardoc

C'est ce que j'ai ressenti hier soir après la « veillée » animée par le groupe I Muvrini dans l'église d'Eysines, qui aurait pu être davantage remplie vu la qualité du spectacle proposé. Pourquoi « veillée » et non « concert » ? C'est que la soirée se voulait plus intime, plus près du public, et également éducative. Nous avons entendu parler de la tradition corse, parfois avec humour car les parties parlées alternaient avec les chants polyphoniques. Nous avons même eu droit à une chanson en français qui était aussi ancrée dans cette tradition.

Le groupe a interprété l'hymne corse, Salve regina, de manière moderne, tel qu'il est chanté dans les stades ou dans les concerts, et de façon plus traditionnelle, plus austère, tel qu'il est chanté dans les églises. Ces deux interprétations successives se sont déroulées au milieu de la veillée et non à la fin.

Jean-François LUCIANI, qui était le « parleur » nous a présenté le groupe comme étant des porte-paroles de la non-violence, ce qui ne pouvait que m'agréer.

La dernière chanson était une reprise de La ballade nord-irlandaise de Renaud, où l'oranger était remplacé par les châtaigniers que tout le public a repris debout et fait claquer le dernier mot : « Liberté ».

Au rappel, Jean-François nous a lu une lettre poignante de Charlie CHAPLIN avant que le groupe nous interprète une dernier chant. Il n'était pas possible de poursuivre après cela ; une excellente soirée de deux heures.

Un petit défaut : parfois la voix parlée tombait en fin de phrase ce qui pouvait causer certains problèmes de compréhension.

Et ce n'est pas fini...

 

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