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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Pognon de dingue

18 Septembre 2024, 10:12am

Publié par Bernardoc

in Libération du 18 septembre 2024 (extraits)

28 540 900. C’est, en euros, le montant des frais engendrés par la dissolution de l’hémicycle décidée par Emmanuel Macron en juin, selon une information de franceinfo mardi 17 septembre. L’Assemblée nationale, dont le budget total s’élève à 662 millions d’euros en 2024, va donc demander à l’État une dotation d’un montant similaire, pour compenser l’impact de la dissolution sur son budget de fonctionnement en 2024, a annoncé mardi la première questeure Christine Pirès Beaune (PS).

Le bureau de l’Assemblée a validé mardi un budget rectificatif qui «acte d’une part les dépenses supplémentaires et d’autre part les moindres dépenses liées à la dissolution, faisant apparaître un coût net de 28,54 millions d’euros», a expliqué l’élue socialiste. Le bureau a décidé à l’unanimité «de demander à l’État une dotation complémentaire à la hauteur [de ce] surcoût», a précisé la députée socialiste. «La dissolution a été demandée par le président de la République, il est donc logique que ce soit le budget de l’État qui le prenne en compte.»

L’Assemblée a certes économisé plus de 15 millions d’euros du fait que de nombreux collaborateurs de députés se sont retrouvés au chômage pendant plusieurs semaines, à partir de la dissolution, a développé Christine Pirès Beaune. Mais la dissolution a entraîné d’autres dépenses, notamment des indemnités de licenciement qui ont coûté plus cher à l’Assemblée que les économies réalisées, d’où un surcoût de 28,54 millions.

Le bureau a par ailleurs validé un budget de fonctionnement 2025 en hausse de 2,6 %, à 604,25 millions d’euros. Auquel il faut ajouter 38,94 millions d’euros d’investissements, une somme en nette hausse (+ 17,9 %), un peu plus de 12 millions étant à eux seuls consacrés au lancement de l’opération «Accueil du public et création d’espaces de médiation», détaille le communiqué.

Et ce n’est pas fini...

 

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« Aimer Israël-soutenir la Palestine, histoire d'un Israélien d'aujourd’hui »

16 Septembre 2024, 16:35pm

Publié par Bernardoc

Par Nir Avishai COHEN, et publié aux éditions de l'Harmattan le 29 Août 2024.

Une fois n’est pas coutume, je présente un livre sans l’avoir lu, mais je me promets de l’acquérir dès que possible.

Ce livre, qui est à la fois un récit autobiographique et un témoignage militant, interroge l’histoire, l’actualité et l’avenir d’Israël et des Territoires occupés ainsi que de leurs habitants.

Nir Avishai COHEN remet en question le récit israélien dominant qui laisse de côté de nombreuses questions, dérives et contradictions de la société israélienne. Il confronte le lecteur à ses identités plurielles et antagonistes : son héritage de trois générations de bâtisseurs et défenseurs d’Israël, et de petit-fils de survivants de la Shoah, sa jeunesse comme agriculteur, sa vie d’officier qui prend les armes pour son pays, et en même temps son combat de citoyen luttant pour les droits des Palestiniens et dénonçant l’occupation, la colonisation et les dérives militaires de son pays.  Sa vie de militaire dans les Territoires, son engagement politique, associatif et médiatique fondent sa légitimité singulière pour défendre ses positions de l’intérieur d’Israël et proposer des solutions de paix.

Nir Avishai COHEN, né en 1981, est originaire du Moshav Almagor. Il est major réserviste de Tsahal, militant des Droits de l’Homme et ancien porte-parole de l’organisation « Breaking The Silence ». L'auteur livre son point de vue sur le conflit israélo-palestinien. Fort de son expérience militaire ainsi que de son engagement associatif, politique et médiatique, il met en lumière les contradictions de la société israélienne, puis propose des solutions de paix.

Et ce n’est pas fini...

 

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Le cynisme d’Emmanuel MACRON fait bondir la gauche

13 Septembre 2024, 13:58pm

Publié par Bernardoc

In L’Humanité du 12 septembre 2024 (extraits)

Lors de la cérémonie de rentrée du Conseil d’État, mercredi 11 septembre, Emmanuel MACRON a affirmé qu’il faut « toujours prendre en compte » le suffrage des Français. Un cynisme raillé par la gauche qui dénonce un « hold-up » sur le scrutin de juin depuis le refus du président de nommer Lucie CASTETS à Matignon.

Après avoir nommé un premier ministre issu de la force (LR) arrivée 4e aux élections législatives avec la bienveillance du RN arrivé 3e, Emmanuel MACRON affirme, sans même rosir, qu’il faut « toujours prendre en compte » le suffrage des Français. « Le peuple aujourd’hui souverain s’exprime par le suffrage qu’il faut toujours prendre en compte parce que c’est le fait premier en toute démocratie », a précisément déclaré, mercredi soir, le président de la République, lors de la cérémonie de rentrée du Conseil d’État.

Soulignant, combien « nos démocraties occidentales ont été profondément touchées, parfois déstabilisées par des transitions et des chocs » – climatique, énergétique, géopolitique – et les citoyens frappés par le « sentiment de perdre le contrôle de leur vie », il a plaidé pour une « culture renforcée de l’efficacité de l’action publique » et pour une « simplification de nos actions collectives », un message qui s’adressait aussi visiblement au nouveau premier ministre Michel BARNIER.

« Se moquer du monde, c’est une chose habituelle de sa part. Le faire aussi ouvertement, c’est inédit », a fustigé le porte-parole du PCF, Ian BROSSAT, sur X. « Provocation présidentielle, acte 225 », commente de son côté l’écologiste Marine TONDELIER.

« Dans la république macroniste, seuls les bulletins Macron sont comptabilisés et les ministres le sont à vie. Après le déni électoral, ces provocations détruisent la confiance minimale dans le cadre démocratique. Au final, c’est la République qu’ils mettent en danger », estime le premier secrétaire du PS, Olivier FAURE. Le député socialiste pointe ainsi également les déclarations de l’ex-premier ministre et désormais candidat à la présidentielle Édouard PHILIPPE qui ne voit « aucun inconvénient » à la nomination de ministres déjà présents dans l’ancien gouvernement.

Le coordinateur de la France insoumise, Manuel BOMPARD, a lui choisi l’ironie : « D’ailleurs, s’il vote à gauche, je nomme un premier ministre de droite afin d’en tenir compte de la meilleure manière possible », a posté sur X l’insoumis tandis que son collègue député Antoine LEAUMENT dénonce « la moquerie » ajoutée « au coup de force ». « Une énergie de Louis XVI. Bientôt la fuite à Varennes », poursuit-il.

Et ce n’est pas fini...

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Londres tire les leçons des échecs des privatisations

11 Septembre 2024, 09:07am

Publié par Bernardoc

Depuis le brexit, le Royaume uni n’est plus contraint à la « concurrence libre et non faussée », donc marche arrière et retour vers des services publics.

In La Croix du 11 septembre 2024

Depuis leur retour au Parlement lundi 2 septembre après les congés d’été, les députés britanniques élus le 4 juillet dernier ne sont pas restés les bras croisés. Dès le lendemain de leur rentrée, ils ont débattu du projet de loi sur la propriété publique du transport ferroviaire de voyageurs, après sa publication fin juillet. Et jeudi 5, ils ont étudié le projet de loi Great British Energy, qui prévoit la création d’un acteur public dans le secteur de la création et de la distribution d’énergie renouvelable.

Le jour même, le gouvernement leur a présenté son projet de loi sur les mesures spéciales sur l’eau, visant à renforcer les possibilités d’actions contre les fournisseurs d’eau qui ne remplissent pas leurs obligations. Enfin, lundi 9 septembre, il a prévenu les députés de l’imminence d’un projet de loi pour favoriser la création de lignes de bus publiques. Un point commun à cette profusion législative : l’implication de l’État dans des secteurs privatisés lors de la révolution libérale des années 1980 et 1990.

Qu’en est-il concrètement ? Malgré le langage utilisé par le nouveau premier ministre travailliste, Keir STARMER, et sa responsable de l’économie et des finances, Rachel REEVES, mais aussi par les médias, le projet de loi sur le transport ferroviaire de voyageurs n’entraînera pas la nationalisation des exploitants privés des lignes et de leur matériel roulant. Le texte indique qu’il « permettra (…) à une entreprise du secteur public d’assurer l’exploitation des trains à l’expiration des contrats de concession existants ». Concrètement, les concessions ne seront pas renouvelées à leur expiration, et les lignes seront au fur et à mesure gérées par une future entité publique, Great British Railways. Le gouvernement anticipe que toutes les concessions privées auront expiré d’ici à octobre 2027.

La gestion publique des lignes voyageurs est soutenue par 76 % des Britanniques, selon un sondage YouGov, en raison de la mauvaise qualité de la plupart des services et de leur coût parfois exorbitant (par exemple, 220 € pour le trajet de 2 heures entre Londres et Manchester en heure de pointe). La gestion du réseau d’infrastructures avait déjà été renationalisée dès 2002, soit huit ans après sa privatisation, suite à deux accidents majeurs significatifs dus au manque d’investissement. Le gouvernement se réjouit également de la création de Great British Energy, destinée à améliorer le quotidien des Britanniques, qui avaient subi en avril 2023 une multiplication par trois (+ 220 %) du prix de l’électricité et plus de quatre (+ 340 %) de celui du gaz en l’espace d’un an.

Pourtant, le projet de loi est étonnamment vide. Il vise à « faciliter, encourager et participer (…) à la production, à la distribution, au stockage et à la fourniture d’énergie propre ; à la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’énergie produite à partir de combustibles fossiles ; à l’amélioration de l’efficacité énergétique ; aux mesures visant à garantir la sécurité de l’approvisionnement en énergie ».

Ces grands engagements ne sont accompagnés d’aucun élément concret. « Même si Great British Energy se révélait être plus qu’un véhicule d’investissement dans la production d’énergie renouvelable et devenait un fournisseur d’énergie, son budget de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d’euros) sur cinq ans ferait de lui un minuscule acteur du secteur, prévient David EDGERTON, professeur d’histoire moderne à l’université King’s College London, spécialisé sur les industries. Ce mouvement est donc mineur. »

Il est à ses yeux incomparable avec « l’ampleur et l’ambition » de la nationalisation du secteur énergétique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui concernait aussi bien « le charbon que ses principales industries dérivées, c’est-à-dire l’électricité, le gaz, les chemins de fer et l’acier. Il s’agissait surtout pour le gouvernement d’un mouvement de modernisation, largement soutenu par les syndicats. Il n’était alors pas question de faire confiance au secteur privé pour investir et moderniser ces industries ».

La dégradation du secteur de l’eau a marqué les esprits des Britanniques et explique le durcissement par le gouvernement des moyens de répression contre les entreprises. « Le gouvernement avait privatisé le secteur de l’eau pour que le privé contribue à son financement et à ses investissements et qu’il améliore son efficacité », explique Emanuele LOBINA, professeur spécialisé en politique économique de l’eau à l’Université de Greenwich. Et d’ajouter : « Il a pourtant donné la priorité à la solvabilité des entreprises au détriment de la protection des consommateurs. Si bien que les entreprises sont devenues très rentables, certaines ont même créé de la dette pour verser des dividendes à leurs actionnaires, et que la facture d’eau a vu sa part augmenter considérablement dans le budget des particuliers. »

Thames Water fait aujourd’hui figure d’exemple de cette dérive. Depuis sa création il y a trente-cinq ans, le premier distributeur d’eau du pays, qui dispose du monopole sur sa zone géographique, a créé 18 milliards d’euros de dettes, versé 8,5 milliards de dividendes à ses actionnaires, a sous-investi dans ses infrastructures et réclame aujourd’hui une hausse de 59 % de ses tarifs pour pouvoir poursuivre son activité. D’où la possibilité que le gouvernement renationalise l’entreprise, en absorbant notamment sa dette. « Une seule chose est claire : la renationalisation de l’intégralité du secteur de l’eau n’est pas à l’ordre du jour, assure Emanuele LOBINA. Le gouvernement ne nationalisera Thames Water qu’en dernière extrémité, pour éviter un effet domino. »

Enfin, le projet de loi sur les réseaux de bus ne sera rédigé qu’à l’issue d’une consultation. Néanmoins, le ministre délégué aux transports, Simon LIGHTWOOD, a indiqué lundi 9 septembre à la Chambre des communes que les municipalités seront autorisées à créer et gérer leur propre réseau de bus, ce qui n’était plus le cas depuis quarante ans. Le lancement de système de concession sera également facilité. L’objectif est notamment de permettre le développement de lignes dans les régions délaissées, notamment les campagnes et les zones côtières.

L’analyse de ces projets permet de voir que la direction travailliste n’est pas une promotrice idéologique de la nationalisation. Son approche est purement pragmatique, c’est-à-dire qu’elle n’envisage la reprise progressive par le secteur public d’activités gérées par des entités privées qu’en dernière extrémité.

« Ces très légères mesures en faveur de la nationalisation sont essentiellement d’ordre cosmétique, estime David EDGERTON. Ils jettent un os pour faire les gros titres et satisfaire son parti, tout en montrant clairement aux investisseurs privés qu’ils ne comptent pas sérieusement toucher à leurs intérêts. » L’historien n’est guère surpris : « La stratégie de croissance des travaillistes consiste à faire venir des investissements privés. La nationalisation n’est pas compatible avec ce plan. »

Et ce n’est pas fini...

 

 

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Le NFP doit « tenir bon » face à Michel BARNIER

10 Septembre 2024, 10:22am

Publié par Bernardoc

In l’Humanité du 10 septembre 2024

Snobé par le président de la République pour Matignon, le Nouveau Front populaire entend s’imposer comme la principale alternative à un bloc bourgeois s’étendant de Macron à Le Pen.

En juin, Emmanuel MACRON vendait sa dissolution comme un accélérateur de « clarification »politique. C’est finalement lui, trois mois plus tard, qui l’a réalisée en refusant de nommer une personnalité de gauche à Matignon, lui préférant un élu LR adoubé par l’extrême droite. Pour mieux signifier l’emprise du RN sur cette coalition qui ne dit pas son nom, son président, Jordan BARDELLA, a même annoncé, ce week-end, placer Michel BARNIER « sous surveillance démocratique ».

La clarification d’Emmanuel MACRON pourrait donc aboutir à un système politique proche de celui d’avant 2017, avec un clivage droite-gauche net, à la différence près que le cordon sanitaire entre la droite et son extrême s’estompe…« Désormais, les choses sont claires : nous sommes la seule opposition à la politique de casse sociale qui va être menée par Michel BARNIER et son futur gouvernement puisque tous les autres le soutiennent ou l’ont adoubé, estime le sénateur PCF Ian BROSSAT. La droite et le RN devront être tenus pour responsables des politiques menées par le futur gouvernement. »

Cyniquement, et à condition de limiter les dégâts dans les mois à venir, ce nouveau bloc bourgeois peut-il devenir à terme une aubaine pour la gauche ? « Le sujet est trop grave pour se réjouir de ce cartel des droites. Mais c’est une clarification qui montre que nous sommes la seule alternative à la politique menée depuis au moins sept ans », reconnaît le député Génération.s Benjamin LUCAS, qui siège dans le groupe écologiste et social.

Déjà, à gauche, les prochaines échéances électorales, dans moins d’un an en cas de nouvelle dissolution, sont dans les têtes. Plusieurs cadres parlent de « campagne permanente » avec la nécessité de convaincre sans cesse de nouveaux électeurs, en plus de pérenniser le rassemblement entre partis. « Nous devons tenir bon et ne pas céder à la désespérance,estime Ian BROSSAT. N’oublions pas que si nous n’avions pas construit le NFP, Bardella serait à Matignon. »

« Le NFP a créé un espoir et celui-ci ne doit pas se dissiper. C’est un devoir vis-à-vis de nos électeurs de continuer à travailler ensemble », abonde le député FI Éric COQUEREL. Y compris avec le PS dans son ensemble, alors que le parti semble se diviser en deux, notamment autour d’une alliance avec la France insoumise ? « Si nous parlons du PS qui est sur la ligne Olivier FAURE, oui. C’est ce parti avec lequel nous discutons, le reste ne nous concerne pas réellement. »

Reste que, pour tenir bon face au gouvernement Barnier avant d’aller chercher les 90 sièges qui lui manquent pour atteindre la majorité absolue, le NFP pourrait évoluer. C’est en tout cas ce que souhaitent certaines personnalités échaudées par l’éclatement passé de la Nupes. « Il nous faut dépasser le stade de la coalition d’appareils, avance Benjamin LUCAS. Transformer le NFP pour qu’il soit aussi un outil démocratique, organisé sur les territoires, permettant de construire une politique commune, ce que nous n’avons pas réussi à faire avec la Nupes. » « Il y a des enjeux de structuration à l’échelle locale. On a vu dans les manifestations, samedi, qu’il y a une demande que le NFP persiste, comme représentation de la gauche unie mais aussi d’un outil qui dépasse les partis. C’est un enjeu particulièrement important pour le PS », ajoute le député socialiste Arthur DELAPORTE.

Au sein de chaque formation, la question se pose également de trouver une organisation dans laquelle chacun garde le même objectif commun. À tel point que Clémentine AUTAIN, qui a quitté la FI en juin, souhaite « structurer de bas en haut » le NFP, notamment pour réfléchir à une méthode de désignation du candidat à la présidentielle de 2027. « Lucie CASTETS est pour l’instant l’incarnation que le Nouveau Front populaire existe et est possible. Elle a un rôle à jouer », précise-t-elle également.

Les députés NFP font le serment, au moins aujourd’hui, de travailler de manière étroite à l’Assemblée nationale dont les travaux dans l’Hémicycle reprendront au plus tard le 1er octobre. Dans l’opposition, le NFP espère peser davantage que la Nupes lors de la législature précédente. Et ce dès le vote crucial du budget. « Ce sera une bataille parlementaire extrêmement importante, qui peut se terminer par une motion de censure, présente Éric COQUEREL, président de la commission des Finances. Il nous faudra donc montrer qu’une alternative existe avec un gouvernement Lucie CASTETS, ­montrer notre crédibilité à exercer le pouvoir. Cela passe par faire voter un maximum d’amendements. » Seul contre un bloc des droites en formation, le NFP entend s’imposer comme unique option pour changer de politique.

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J'en fais quoi maintenant ?

9 Septembre 2024, 08:54am

Publié par Bernardoc

 

Je l'ai pas mal utilisée en pensant que ça servait à quelque chose. Force est de constater que c'est de moins en moins vrai. N'étant pas un adepte de la pêche à la ligne, que pourrai-je faire lors du prochain dimanche électoral ? Et ne me dîtes pas "faire barrage" !

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Voter ?

7 Septembre 2024, 09:30am

Publié par Bernardoc

  Le méprisant de la République, dans le chemin qu'il trace pour le RN, ne tient pas compte du vote des Français. En attendant sa destitution, sa démission ou la prochaine dissolution dans dix mois, il nous verra souvent dans la rue pour démontrer qu'on veut encore croire à la force des urnes. A Bordeaux, c'est aujourd'hui à

11 heures à la Victoire

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Ca y est, ils ont la réponse !

6 Septembre 2024, 11:20am

Publié par Bernardoc

  Toujours aussi pertinents les dessinateurs de Siné mensuel (ils ne sont pas encore tirés d'affaire, abonnez-vous !)

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LES REVENDICATIONS SYNDICALES DOIVENT RAPIDEMENT GUIDER LE FUTUR GOUVERNEMENT

30 Août 2024, 08:39am

Publié par Bernardoc

Les travailleurs, étudiants, lycéens, retraités, privés d’emploi exigent la justice sociale via une juste répartition des richesses.

Pour répondre à cette exigence, cela fait 8 semaines, que la voix des urnes a clairement et sévèrement sanctionné la politique antisociale d’E. Macron.
Durant les Jeux olympiques, la vie ne s’est pas arrêtée. Il faut pouvoir dignement se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner, étudier. Nous sommes de moins en moins à y parvenir.

Pour répondre à cette urgence sociale il faut des mesures fortes pour le monde du travail et la jeunesse. Nous n’avons pas le luxe d’attendre. Nous ne vivons pas de médailles.

Nos organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, FSU, UNSA, SUD, FIDL, UE, UNEF) demandent des mesures à mettre en place dans les plus brefs délais, notamment :

- Abroger la réforme des retraites 2023,

- Augmenter tous les salaires, les pensions et les minima sociaux,
- Garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
- Reconstruire et renforcer des services publics partout sur le territoire et revaloriser tous les personnels.

- Élaborer une politique ambitieuse pour lutter contre le changement climatique et s’engager sur la transition écologique.

- Garantir les libertés syndicales. Le syndicalisme est d’utilité publique.
-Garantir l’accès et la gratuité du service public de l’enseignement supérieur pour toutes et tous.

La feuille de route du futur gouvernement doit prioritairement intégrer ces revendications. Il devra également entendre la démocratie sociale sur tous les autres sujets et l’intérêt des travailleuses, travailleurs et de la jeunesse, porté par les organisations syndicales.

Les mesures de progrès social doivent s’imposer à toutes les entreprises et secteurs d’activité pour l’intérêt de toutes et tous. Emmanuel Macron n’a que trop joué la montre pour pouvoir continuer sa politique pourtant désavouée démocratiquement. Dans un contexte politique inédit, où le gouvernement « démissionnaire » tente d’imposer son budget et la poursuite de l’austérité, l’intersyndicale s’inscrit dans la perspective de se mobiliser pour répondre à l’urgence démocratique et sociale.

Elle invite dès à présent, à organiser syndicalement la riposte sociale sur tous les lieux de travail et d’études.


Bordeaux, le 29 août 2024

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Réflexions économiques.

21 Août 2024, 14:25pm

Publié par Bernardoc

Ce n’est pas ma spécialité, mais après ce que j’ai entendu à la radio, je me sens aussi compétent que les « experts » invités.

Ce matin, Mathilde PANOT se fait apostropher par une cheffe d’entreprise (TPE) à propos du smic à 1 600 €, dans la lignée de « ça va relancer l’inflation ». Bonne réponse de la députée qui a parlé de la relance de l’économie par le pouvoir d’achat et du système de péréquation afin de ne pas pénaliser les PME/TPE. Elle aurait pu rappeler que chaque fois que le smic a été augmenté on nous avait prévu l’effondrement de l’économie...qui ne s’est jamais produit.

A midi, il était question de l’ISF, qui rapporte peu mais favorise, soi-disant, l’exil des ultra-riches susceptibles de voir leurs impôts réévalués à hauteur de leurs gains, comme c’est le cas pour les familles modestes et ordinaires. Il n’a pas été fait mention d’une solution, radicale je dois l’admettre, mais qui serait bonne pour la République. Si ces milliardaires refusent le consentement à l’impôt (inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789), ils devraient être déclarés traîtres à la patrie et leurs biens nationalisés (sans indemnité ni rachat, bien entendu). Ce ne serait pas la première fois que cela arriverait : le collaborateur Renault a subi cela à la Libération, et la RNUR a toujours été ensuite le fer de lance des avancées sociales. Le peuple français s’en est-il plaint ? Si cela se produisait à nouveau, je suis sûr que nous serions des millions à descendre dans la rue pour soutenir le gouvernement qui prendrait ces mesures et résister à l’Europe ultra-libérale dont le seul credo est le marché.

Et ce n’est pas fini...

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