Le premier avait eu lieu en 2005 à Boulogne-sur-Mer, afin de célébrer, dans le même lieu, le premier congrès international d’Esperanto, instant magique s’il en fut, selon les témoignages. Il avait été proposé d’organiser un congrès similaire tous les trois ans, mais des difficultés, pour ne pas dire des réticences, ne l’avaient pas rendu possible.
Sète représentait donc un espoir attendu, ce qui a largement contribué au succès de ces rencontres. La preuve, il y avait des congressistes arrivant de Russie, du Japon et même du Népal.
Outre les assemblées générales ordinaires de l’ensemble des organisations présentes, un spectacle de qualité, sur place ou dans la salle municipale Georges BRASSENS (ouverte au public) a animé chaque soirée. Comme lors du congrès universel de Montpellier il y a quelques années, PATRIC, chanteur occitan a fait chanter « Se canto » à l’ensemble du public.
Comme dans chaque manifestation espérantiste, le rendez-vous central est le libroservo, c’est-à-dire la librairie multimédia, qui est un bon moyen de montrer aux dénigreurs qu’il existe une véritable culture espérantiste.
Bien sûr, le maire de la ville d’accueil est venu, selon la tradition, et quel que soit le parti (ici, c’était la droite) est venu saluer le rassemblement, et offrir le vin d’honneur. Selon les villes, l’intervention de l’édile municipal est plus ou moins effectuée en esperanto ; ici, le maire s’est contenté d’un « Saluton ! ».
Un espérantiste catalan nous a parlé de la tristesse qu’il avait en voyant que les gens d’Occitanie lui répondaient en français, langue qu’il ne maîtrise pas, alors qu’il s’adressait à eux dans la langue qu’il croyait être la langue de leur pays.
Les visites culturelles, toujours organisées lors de ces congrès pour faire découvrir la région, vous seront présentées dans un prochain article.
Et ce n’est pas fini…