Stratégie.
Ce matin il y avait une cacophonie sur France inter entre deux socialistes, enfin l'un prétendait avoir rendu sa carte (sous entendu « dans l'espoir de retrouver un poste »), au sujet du champion que chacun soutenait. Heureusement, les auditeurs étaient là pour éclairer le débat. Ainsi l'un de ceux-ci a déclaré que Hamon avait été élu par les « mélenchonistes » et pas par les socialistes, majoritairement à droite. Et c'est bien ce qui me chiffonne : parmi les adhérents de notre association locale des « Amis du FdG », qui continue de – bien - fonctionner depuis plus de trois ans maintenant, certains se sont prêtés à cette mascarade. Était-ce une bonne initiative ? Je continue de penser que non : il aurait mieux valu laisser les adhérents du PS affirmer leur confiance aveugle dans le premier ministre sortant et ainsi le vote pour la présidentielle aurait été plus clair.
Alors que maintenant, le candidat désigné, rejeté par une majorité des adhérents de son parti, plafonne à 10% (y compris les 4% d'écolos) et voudrait, appuyé par Filoche (qui ne représente pas grand chose puisqu'il n'a pas été autorisé à s'inscrire à la primaire), que Mélenchon (qui en est à 15%) se soumette, simplement pour apporter des voix.
Bien entendu, et on le comprend, celui-ci ne le fera pas, et s'il y avait un ralliement ce devrait être vers le projet le plus porteur et le plus populaire.
Donc pour le moment, ni l'un ni l'autre ne seront au second tour. Même si JLM continue de grignoter chaque jour un peu plus, et qu'il devienne le troisième homme, ce sera néanmoins trop juste.
Heureusement que la matinale s'est terminée par le billet de François MOREL, appelant Hamon et Mélenchon à se désister pour Poutou. Dans cette campagne à pleurer les humoristes sont encore là pour nous faire sourire.
Et ce n'est pas fini...