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Le blog de Bernard SARLANDIE

Deuil.

31 Janvier 2020, 10:44am

Publié par Bernardoc

Une fois de plus ce gouvernement et les parlementaires à sa botte ont démontré qu'ils ignoraient le sens du mot « empathie » (capacité de se mettre à la place d'autrui, de ressentir ce qu'il ressent).

Une proposition de loi voulait instaurer un congé de deuil de douze jours pour perte d'un enfant, au lieu de cinq actuellement. La ministre de la casse du travail est montée au créneau en affirmant que cela mettrait en danger l'équilibre de l'entreprise.

Mais t'as pas honte d'oser dire ça ? A la place elle propose que les autres employés se cotisent pour permettre aux parents dans la douleur de bénéficier de cette semaine supplémentaire. Mais où va-t-on ? Quand est-ce qu'on se rendra compte que les dividendes des actionnaires ne sont rien par rapport à la douleur des familles.

J'ai même entendu un député de droite (pas de la droite extrême macroniste) dire qu'il avait honte de voir cette proposition rejetée à deux voix près.

Quand est-ce qu'on va chercher le seul responsable pour le traduire devant la cour européenne des droits de l'Homme ,

Vous avez remarqué que j'étais en colère ?

Et ce n'est pas fini...

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Palais de la découverte.

30 Janvier 2020, 14:51pm

Publié par Bernardoc

Lorsque j'étais petit, mon père m'emmenait souvent au conservatoire des Arts & Métiers. J'y suis retourné il y a quelques années, lors de sa réouverture après rénovation, et j'ai été bien déçu : tous mes souvenirs d'enfance avaient disparu. Donc maintenant je privilégie le Palais de la découverte, en faisant d'une pierre deux coups puisqu'il est juste à côté du Grand palais.

Deux expositions temporaires s'y déroulaient : « De l'amour » et « Magnétique ». La seconde était tout à fait dans l'esprit de ce que j'y avais déjà vu, notamment autour de la fée électricité, la première touchait également aux sciences humaines et induisait des questionnements sur sexe, genre et relations humaines. Est-ce pour cela qu'elle était conseillée seulement aux plus de 15 ans ? En tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir à visiter cette exposition scientifique.

J'ai pris un snack dans le musée, comme plusieurs groupes d'écoliers en vacances (nous étions un mercredi) et après les expositions je suis parti à la découverte des collections permanentes. Ce musée (?) est un monument pédagogique qui est visité, j'espère, par un grand nombre de collégiens et de lycéens, en appui des cours de mathématiques, physique, chimie, SVT,...Des conférences, des ateliers pour tous âges, des médiations scientifiques sont là pour tenter d'inciter les jeunes à se diriger vers des carrières autres que littéraires ou commerciales. Et cela devrait suffire à relancer l'appétence pour ces disciplines que certains profs (j'en ai connus) avaient tout fait pour rendre imbuvables.

Un endroit à ne pas zapper donc, et en plus juste en bas des Champs Elysées.

Et ce n'est pas fini...

 

Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.
Palais de la découverte.

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Même si Macron ne veut pas, nous on est là.

29 Janvier 2020, 16:24pm

Publié par Bernardoc

L'hymne des gilets jaunes (je ne parle pas de La Marseillaise) a été repris dans le cortège syndical de ce jour. J'ignore combien de milliers nous étions, car le rassemblement allées de Tourny qui s'élança jusqu'à La Victoire en passant devant la Bourse du travail, sur un itinéraire donc peu commun, rendait difficile l'évaluation. On aurait cependant pu s'attendre à plus de monde, surtout chez les enseignants qui n'étaient pas obligés de faire grève puisque la manif partait à 13 heures un mercredi.

Manif bon enfant, unitaire une fois de plus, annonçant une nouvelle retraite aux flambeaux demain soir.

Mais quand allons-nous enfin être tous ensemble en grève générale reconductible : visiblement le gouvernement s'en fout de nos balades comme il se contrefout des balades hebdomadaires du samedi depuis plus d'un an. Tant que les gens peuvent aller dans les magasins, tout va bien. Les urgences peuvent crever, les pompiers se faire tabasser par leurs collègues du ministère de l'intérieur, la CGT de Radio-France continuer à se faire entendre plusieurs fois par jour, les avocats se désaper, l'important c'est la mort d'un basketteur et l'élimination d'un tennisman.

Enfin, pour la première fois depuis bien longtemps, nous avons terminé notre parcours en chantant ce grand hymne de résistance et d'espoir qu'est L'Internationale. Mais j'ai l'impression qu'il y avait surtout les vieux qui la chantaient ; ne serait-il pas temps de l'apprendre aux plus jeunes ?

Et ce n'est pas fini...

Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
Même si Macron ne veut pas, nous on est là.

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Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.

28 Janvier 2020, 09:41am

Publié par Bernardoc

Tel était le thème de l'exposition qui s'est terminée hier au grand Palais. N'ayant pas de billet, je m'y pointais une demi-heure avant l'ouverture, et il ne faisait vraiment pas très chaud, les parebrises des voitures stationnées devant étant encore givrés. Ceux qui avaient leur billet sont entrés en premier et nous (les sans billet) leur avons emboîté le pas un quart d'heure après.

L'exposition était chronologique et était divisée en douze « chapitres » :

      1. Tout l'enchante ;

      2. Un naturalisme de combat ;

      3. Carmen, Jeanne, Suzanne ;

      4. Autour des XX (société bruxelloise ayant la volonté d'exhiber les audacieux de toute nationalité) ;

      5. A hauteur d'homme ;

      6. Plaisir capital (autour de Montmartre) ;

      7. Apothéose de La Goulue ;

      8. En toutes lettres (participation à La Revue blanche) ;

      9. Deux gants noirs ;

      10. Féminin/Féminin (épisode maisons closes) ;

      11. Vite (c'est dans cette salle que passait une succession de plusieurs courts-métrages de cirque mettant en scène l'original clown Chocolat);

      12. Quelle fin ?

Cette rétrospective était très intéressante, car j'y ai découvert de nombreuses toiles que je ne connaissais pas. J'ai traversé assez rapidement les premières salles car, vu le monde, il n'était pas facile de s'approcher des tableaux. Mais j'ai quand même essayé de prendre quelques photos, pour vous qui n'avez pas eu la chance de pouvoir visiter cette exposition.

Et ce n'est pas fini...

    1.  

       

Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.
Toulouse-Lautrec, Résolument moderne.

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Et elles vécurent heureuses.

27 Janvier 2020, 07:57am

Publié par Bernardoc

Dans la salle d'attente d'un cabinet médical, trois femmes, que tout oppose, vont se rencontrer à un moment charnière de leur vie : Angélique s'apprête a dire oui...ou non ! Jeanne est enceinte...ou pas ! Delphine divorce...mais garde le chien !

Comédie Montorgueil, petit théâtre et public peu nombreux (Hélas ! dit le théâtreux que je suis). Mais au moins, il y avait une sensation d'intimité. Au deuxième rang, avec personne au premier, nous étions quasiment dans la salle d'attente avec les trois actrices.

Les personnages étaient bien campées, un brin caricaturales, mais c'étaient pour accentuer le comique de situation et je n'ai pas été choqué. Il y a un quatrième personnage : le père d'Angélique, absent de la scène mais intervenant au micro d'un camion de cirque pour tenter de convaincre sa fille.

Je croyais que c'était une première, mais en fait il s'agissait d'une reprise, ce qui explique sans doute le grand trou au milieu de la pièce. Mais les trois comédiennes étaient assez chevronnées pour ne pas paniquer en l'absence de souffleur bien sûr, et n'ont pas chercher à dissimuler cet imprévu, rigolant même avec le public en attendant de retrouver le fil, ce qui a provoqué de chaleureux applaudissements. Mais ce fut, sans nul doute, un long moment de solitude pour Angélique, Jeanne et Delphine.

L'intrigue est bien conduite et la fin ne présente pas une trop grande surprise, car les indices distillés tout au long devaient fatalement y conduire.

Une bonne soirée de franche rigolade ; allez-y en confiance.

Et ce n'est pas fini...

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Et pendant ce temps Simone veille.

26 Janvier 2020, 13:20pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre de la pièce que j'ai vue lundi dernier à la Comédie Bastille. Une salle bien pleine pour assister à cette représentation de soixante ans de condition féminine, de 1950 à 2010.

Trois actrices incarnant des issues de différents milieux incarneront tour à tour les mères, les filles (en 1970), les petites filles (1990) et les arrière petites filles. On voit l'évolution des réflexions au cours de ces 60 ans : du deuxième sexe de Simone de Beauvoir, on passera à la pilule, puis à la chirurgie esthétique pour arriver au souhait d'une véritable égalité entre les femmes et les hommes. Une récitante nous guide au travers de ces années, nous prenant parfois à témoin. Contrairement aux autres actrices qui changent de vêtements en fonction de l'époque, cette dernière symbolise la permanence nécessaire de l'évolution des mœurs.

Parfois, des archives de l'INA sont là pour confirmer qu'il n'y a pas d'exagération dans ce qui nous est décrit. Un plus : les nombreuses chansons sur des airs connus mais avec des paroles originales de Trinidad, qui a aussi eu l'idée de cette pièce.

Un excellent spectacle, profitez-en vite !

En sortant je remarque une fresque sur un mur qui m'avait échappé à mon arrivée : les portraits des martyrs de Charlie. En effet, le théâtre se trouve rue Nicolas APPERT, juste en face des anciens locaux de l'hebdomadaire laïque.

Et ce n'est pas fini...

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Visite hivernale au musée de l'Homme.

25 Janvier 2020, 13:07pm

Publié par Bernardoc

Je ne vais jamais à Paris pour voir une expo. En revanche lorsque je vais dans la capitale, j'épluche L'Officiel des spectacles dans le train et je repère ce qui mérite attention. Lundi dernier, c'était le dernier jour d'une expo Francis BACON à Beaubourg. Je m'y pointe sans billet ; une heure d'attente ! Je décide alors de m'orienter vers Boltanski (« il n'y a personne » me dit la jeune femme à l'accueil, sauf que la queue était la même). Donc, changement de programme et je prends la direction du Trocadéro, attiré par une expo « Je mange, donc je suis » et une autre intitulée « Etre beau ».

Je commençais par cette dernière, expo composée de 26 photos très grand format de personnes en situation de handicap et dont le thème était : « L'image de soi et la place de l'Autre dans la société » ; gros choc émotionnel, surtout pour les handicaps invisibles décrits dans les cartouches de présentation.

Avant d'aller à la seconde expo repérée, j'ai traversé une autre expo temporaire consacrée au piercing, qui remonte à l'origine des civilisations. Intéressante, sans plus.

La deuxième expo temporaire (jusqu'au 1er juin) aborde l'alimentation sous ses aspects biologiques, culturels et écologiques. C'est un voyage culinaire dans le temps et dans l'espace, accessible à tous. En effet des visites en LSF (Langue des Signes Française), LPC (Langage Parlé Complété) et sensorielles ont déjà été organisées.

Mais on ne quitte pas le musée de l'Homme sans faire un tour par la « Galerie de l'Homme », visite qui devrait être obligatoire à un moment du cursus scolaire pour tordre le cou au racisme.

Ce musée avait été fermé pendant plusieurs années et sa rénovation est une réussite. Dommage qu'il n'y ait pas de réduction pour les vieux.

Et ce n'est pas fini...

Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.
Visite hivernale au musée de l'Homme.

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On était encore beaucoup !

24 Janvier 2020, 23:05pm

Publié par Bernardoc

Je dirais au moins 30 000 de la République à la Victoire : tout un symbole ! Gros bataillons de la CGT (comme d'hab) mais aussi beaucoup de monde sous la bannière de la FSU. FO avait bien mobilisé, c'est constant depuis le 5 décembre. SUD faisait du bruit tandis qu'on a pu voir quelques membres de la CFE-CGC et une nouvelle apparition : la FSE (Fédération Syndicale Etudiante, dont le congrès fondateur s'est déroulé il y a quelques mois à la Bourse du Travail de Bordeaux). Les avocats étaient là en masse et en robes de même que les universités bordelaises et surprise, les étudiants de Sciences po étaient là aussi. Décidément même les intellos ne comprennent rien à ce magnifique projet dont seront privés les flics (parmi d'autres). Prochain rendez-vous le 29 ; on y sera !

Et ce n'est pas fini...

 

On était encore beaucoup !
On était encore beaucoup !
On était encore beaucoup !
On était encore beaucoup !
On était encore beaucoup !
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Allez, encore un coup !

23 Janvier 2020, 09:42am

Publié par Bernardoc

Vendredi 24 janvier

GREVE NATIONALE interprofessionnelle

Toujours déterminés à gagner le RETRAIT

Les organisations syndicales de la Gironde reprennent à leur compte le communiqué intersyndical « 42 jours plus tard : un mouvement majoritaire et inédit ! » des confédérations et organisations syndicales (CFE‐CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, FSE et UNL) et appelle de nouveau à réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d’obtenir le retrait du projet de réforme des retraites et l’ouverture de véritables négociations sur la base de nos propositions.

Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève y compris reconductible là où les salarié.e.s le décident. Elles appellent à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, les 22 et 23 janvier.

Elles proposent d’organiser un rassemblement nocturne le jeudi 23 au soir.

Elles appellent à faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des Ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle.

Seul le rapport de force fera céder le Gouvernement.

Mieux vaut la grève qu’une retraite de misère.

L’intersyndicale départementale condamne la répression d’Etat qui se développe avec une multiplication de convocations, arrestations, gardes à vue de manifestants et syndicalistes, remettant en cause le droit de grève et de manifestation, liberté fondamentale démocratique.

À BORDEAUX,

Jeudi 23 janvier

18 h 30 Place Stalingrad : RASSEMBLEMENT et MARCHE NOCTURNE

Vendredi 24 janvier

11 h 30 Place de la République : GREVE et MANIFESTATION

Et ce n'est pas fini...

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Pénates.

22 Janvier 2020, 23:38pm

Publié par Bernardoc

  Une journée de travail à Montreuil, encadrée par deux demi-journées culturelles avec visites et spectacles : je vous en dirai plus dans les jours à venir.

Et ce n'est pas fini...

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