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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ecrivez, on vous répondra.

30 Septembre 2017, 09:36am

Publié par Bernardoc

En son temps Coluche disait : "Dîtes-nous ce dont vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer".

Et ce n'est pas fini...

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Le forfait hospitalier augmente.

29 Septembre 2017, 10:47am

Publié par Bernardoc

Qu'est-ce que cette bête ? C'est le tarif d'hébergement à charge pour les malades à l'hôpital, qui comme chacun sait, prennent un malin plaisir à occuper une chambre dans ces lieux.

Ce reste à charge, lors de sa création en 1983, était de vingt francs (3,05 €). En augmentant de plus de 11%, il passe à 20 €.

Depuis la création de la Sécurité sociale, sous l'impulsion du CNR (Conseil National de la Résistance), l'hospitalisation était gratuite, puisque financée solidairement par nos cotisations. Or, depuis des décennies, on assiste à une diminution de ces cotisations sociales, voire à leur disparition dans certains cas, avec pour résultat des comptes qui ne sont pas en équilibre.

Il y a donc les mutuelles qui sont là pour aider ceux qui ont assez de moyens pour adhérer à une société mutuelle. Jusqu'à présent, effectivement, elles prenaient en charge ce forfait. Mais cette augmentation du forfait va entraîner mécaniquement une augmentation des cotisations.

En fait dans son entreprise de destruction des conquis de 1936, 1945, 1968,...le gouvernement vise l'abandon de la solidarité au profit (!) de l'individualisation, du chacun pour soi. Faut-il le déplorer et pleurer, ou plutôt comme cela semble bien parti, le contester avec colère ?

Toujours le même slogan me revient en tête : « Qui sème la misère récolte la colère. »

Et ce n'est pas fini...

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Les vieux étaient là !

28 Septembre 2017, 15:57pm

Publié par Bernardoc

Je m'étais montré pessimiste à la fin de la dernière manif, vu le nombre réduit de participants par rapport à la première, et j'avais déclaré : « Le 28, si nous sommes 3 000 ce sera un succès, mais nous serons 300. » Eh bien, j'avais tout faux et je m'en réjouis : les 3 000 étaient là. Depuis que je suis retraité, je n'avais jamais vu une telle affluence, visible dès que nous sommes descendus du tram place Pey Berland. C'est dire si les vieux en ont marre : attaqués frontalement par les gouvernements précédents, qui se prétendaient de gauche, ils sont en train d'être achevés par les directives dictées à ce gouvernement de droite par le président des riches.

Depuis 8 ans que j'ai pris ma retraite, j'évalue la perte de mon pouvoir d'achat à 13%. Mais cela ne suffit pas à engraisser suffisamment les actionnaires du CAC 40, qui eux ont vu leurs dividendes s'accroître de façon éhontée. C'est pourquoi, faisant appel à ses souvenirs rocardiens, le gouvernement Philippe va faire baisser de 1,7% supplémentaires nos revenus en augmentant la CSG (Contribution Sociale Généralisée).

On ne touchera pas aux revenus des millions de gens qui sont sous le seuil de pauvreté, mais comme on est riche (d'après les calculs du président de la République) à partir de 1 200 €, voici la perte pour ceux , et ils sont beaucoup, il faut bien compenser la quasi suppression de l'ISF -Impôt Sur la Fortune – qui vont en être victimes : 1 200 € : perte de 25 € par mois (si on se souvient des courses pour 5 € montrées à l'Assemblée, imaginez 5 fois plus!).

Et comme on diminue les cotisations sociales, le forfait hospitalier ne pourra plus être couvert à la même hauteur pour les malades, et il va donc augmenter ; ce sera l'objet d'un prochain article.

Ce n'est plus une révolte qui s'annonce, mais une Révolution !

Et ce n'est pas fini...

 

Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !
Les vieux étaient là !

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Allez les vieux !

27 Septembre 2017, 10:20am

Publié par Bernardoc

CONTRE,

L’AUGMENTATION DE LA CSG

POUR,

L’AUGMENTATION DES RETRAITES

❱❱❱ LE 28 SEPTEMBRE, JE SUIS DANS LA RUE !

Le gouvernement Macron est décidément très créa­tif pour faire passer sa politique de régression qui repose sur une justice de classe au service des plus riches et qui porte une attaque au monde du travail et au droit social d’une gravité extrême. Avec le trans­fert du financement de la protection sociale par l’aug­mentation généralisée de la CSG de 1.7 %, il est mis un terme au fondement de la Sécurité sociale qui re­pose sur la solidarité. Le mécanisme inventé pousse la supercherie à faire croire à l’augmentation du pou­voir d’achat des actifs par la suppression sur leur bulletin de paie des cotisations maladie et chômage. Par ailleurs il exonère les employeurs des cotisations sociales et près de 10 millions de retraité.e.s paieront à leur place. Sont taxés, des retraité-e-s qui selon E. Macron seraient « les plus aisés ». De qui se moque-t-il, comment peut-on dire qu’avec 1 390,50 € brut par mois on est aisé ?

La hausse de la CSG interviendrait pour :

les retraités disposant d’une part en matière d’impôt sur le revenu ayant un revenu brut mensuel égal ou supérieur à 1 497, 84 € pour les plus de 65 ans et 1 390,50 € pour les moins de 65 ans.

les retraités disposant d’une part et demie en matière d’impôt sur le revenu ayant un reve­nu brut mensuel supérieur ou égal à 1 875,25 € pour les plus de 65 ans et 1 761, 75 € pour les moins de 65 ans.

les couples ayant des revenus bruts mensuels supérieurs ou égaux à 2295, 33 € s’ils ont plus de 65 ans, 2 246,50 € si l’un à plus de 65 ans et l’autre moins et 2 133 € s’ils ont tous les deux moins de 65 ans.

L’UFSE-CGT appelle ses organisations à tout mettre en oeuvre pour assurer la réussite de cette journée d’actions du 28 septembre, à l’appel de l’intersyndi­cale des retraité-e-s : UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE-CGC, SFR-FSU, UNIR-Solidaires et les associa­tions FGR-FP, LSR, Ensemble et Solidaires-UNRPA.

LES RETRAITÉS DOIVENT FAIRE PRESSION.

LE GOUVERNEMENT DOIT ABANDONNER SON PROJET D’AUGMENTATION DE LA CSG.

NOMBREUX DANS LA RUE, NOUS POUVONS FAIRE RECULER LE GOUVERNEMENT.

Mais aussi, soyons à l’offensive, retraités de la Fonction publique de l’Etat pour :

Une amélioration du pouvoir d’achat de tous les retraités par une revalorisation des retraites et un rat­trapage immédiat de 300 € ; et à terme qu’il n’y ait pas de pension inférieure au SMIC revalorisé ;

Le retour à une revalorisation annuelle au 1er jan­vier des pensions et pensions de réversion ;

La proratisation du Salaire Annuel Moyen (SAM) pour les poly-pensionnés ;

Que le taux de la réversion soit porté à 75 % de la ou des pensions du conjoint, concubin ou Pacsé décédé, sans condition d’âge et de ressources ;

Le rétablissement de la demi part supplémentaire pour les personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, pour le calcul de l’impôt sur le revenu (dans l’attente d’une réforme globale de la fiscalité) ;

La non-imposition de la majoration pour les retrai­tés ayant eu trois enfants ou plus ;

La reconnaissance de l’évolution de la qualifi­cation du grade auquel appartenait le retraité par le rétablissement de la péréquation.

ALORS OUI, LE 28 SEPTEMBRE, JE MANIFESTE.

Et ce n'est pas fini...

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Rafraîchissant.

26 Septembre 2017, 12:11pm

Publié par Bernardoc

Je veux parler de l'invité de la matinale sur France inter ce matin : Michel LUSSAULT, dont honnêtement je n'avais jamais entendu parler. C'était le président du Conseil supérieur des programmes à l’Éducation nationale. C'était, oui, car il vient de remettre sa démission. Il a dit avoir été critiqué par « les gens » samedi dernier, mais après tout, je me souviens de la résistance de l'UNSEN (la CGT de l'éducation à l'époque) lorsque Mélenchon avait mis en place les lycées des métiers, et donc ce démissionnaire qui se présente comme un humaniste de gauche ne semblait pas en avoir été affecté plus que ça.

Nous avons entendu un pédagogue passionné, qui n'était pas sans rappeler Dubet ou Meirieu, et qui parlait sans langue de bois, contrairement à la ministre précédente. Libéré de son devoir de réserve, il ne s'est pas privé de remettre en cause la formidable marche arrière enclenchée depuis le mois de mai par le ministre actuel, dont il a également mentionné le silence approbateur lorsque Sarkozy avait supprimé la formation des enseignants. Deux inspecteurs généraux avaient d'ailleurs pointé le désastre auquel cela allait conduire.

Cet homme connaissait son sujet et il ne s'est pas privé d'envoyer sur les roses une prof de lycée (Snalc ? FO ? ) en lui conseillant de lire les programmes avant de dézinguer tout ce qui avait été proposé.

Composé d'experts, enseignants et parlementaires de gauche comme de droite, le conseil supérieur des programmes a revu les programmes de maternelle, entrés en vigueur à la rentrée 2015, puis les programmes du CP à la 3e, entrés en vigueur à la rentrée 2016. Fillon, qui paraît-il aurait choisi le même ministre pour l’Éducation nationale, voulait le supprimer. Gageons qu'avec la démission de son président, les jours du CSP sont comptés.

Et ce n'est pas fini...

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ÉTAT D’URGENCE PERMANENT : LA SOUMISSION DE L’ÉTAT AU DIKTAT TERRORISTE

25 Septembre 2017, 16:32pm

Publié par Bernardoc

Au lendemain des attentats de 2015, des millions de citoyens avaient exprimé leur attachement aux valeurs de la République, au vivre-ensemble, à la démocratie. Avec un tel projet de loi, les victimes de Charlie Hebdo, de l’hyper-casher, du Bataclan ou de Nice seraient-elles mortes en vain ?

Elles ont payé individuellement de leur vie la folie criminelle de Daesh. Nos gouvernants, au prétexte de les combattre, nous proposent de céder sur l’un des principes essentiels de notre être collectif, celui de nos libertés.

En 2017, le projet de loi sur la sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme est examiné ce mois de septembre en procédure accélérée par l’Assemblée Nationale. Ce projet est l’hallucinante réponse apportée par le Gouvernement en vue de sortir du régime d’état d’urgence, instauré depuis novembre 2015 et prorogé depuis à 6 reprises. (jusqu’au 1er novembre 2017). 

Au prétexte affiché de sortie de l’état d’urgence, le projet de loi présenté consiste ni plus ni moins à introduire dans le régime de droit commun plusieurs des principales dispositions relevant de l’exception : 

  • Instauration de périmètres de protection assortie de restrictions à la liberté de circulation

  • Fermeture de lieux de culte

  • Mesures individuelles de surveillance et de contrôle, dont instauration d’une surveillance des communications hertziennes non limitée à la prévention d’actes de terrorisme

  • Perquisitions à domicile (rebaptisées « visites » et « saisies ») avec possibilité de saisies des systèmes informatiques…

Ce texte comporte également des dispositions prévoyant une extension des possibilités de contrôle aux frontières (dont gares, ports, aéroports, sections autoroutières) et de surveillance par la mise en place d’un fichage des passagers aériens et maritimes, au delà des exigences de la réglementation européenne.

Ce projet de loi présente un véritable danger pour les libertés pour plusieurs raisons :

  • L’absence de définition du « terrorisme » ou du « terroriste », autrement dit de qualification du principal objet affiché de ce texte.

  • Le caractère imprécis de certains motifs de contrôle ou de surveillance (exemple : « raisons sérieuses »).

  • L’interprétation relativement large de divers articles, rendant possible leur application à d’autres fins que la lutte antiterroriste.

  • Le basculement du droit pénal dans un système basé sur la suspicion plutôt que fondé sur des preuves.

  • L’extension des pouvoirs de l’autorité administrative et la marginalisation du pouvoir judiciaire.

La généralisation et le renforcement de ces dispositions sécuritaires, notamment par la pérennisation de mesures associées à l’état d’urgence, placent chaque citoyen en position de suspect potentiel sous contrôle du pouvoir administratif. Ce projet de loi fait l’impasse sur le constat de faible efficacité de l’état d’urgence en matière de lutte antiterroriste. Au regard de la législation existante, déjà considérablement renforcée, il n’apporte rien de plus sinon des capacités accrues d’intervention des seules autorités administratives.

Il menace ainsi gravement le fragile équilibre des pouvoirs qui forme le socle du contrat républicain. Il ouvre dangereusement le champ à l’arbitraire,  jusqu’à contourner certaines garanties constitutionnelles et du droit international.

Ni l’Allemagne, ni la Belgique, ni l’Espagne, ni la Grande-Bretagne également frappées par des attentats n’ont cédé à une telle débauche sécuritaire, estimant plus sûrement que ce serait là octroyer aux leaders de Daesh une victoire trop facile.

C’est pourquoi nous refusons l’état d’urgence permanent et demandons le retrait immédiat de ce texte de loi.

Membres du Collectif Girondin contre l' Etat d'Urgence : AC!, ACAT, Amnesty international, ASTI, ATTAC, CGT, FSU, Greenpeace, LDH, SAF, Solidaires, UNEF

Mail : collectifetatdurgence33@ laposte.net

Et ce n'est pas fini...

 

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Ce qui a changé en une génération.

24 Septembre 2017, 18:53pm

Publié par Bernardoc

Ce sont simplement les inter-titres d'un article des décodeurs du Monde. A vous d'aller le consulter en entier.

Comparaison entre la situation d’un jeune couple de salariés en 1982 et celle de ses enfants trente-cinq ans plus tard.

  • les parents, Jean-Philippe et Catherine, nés à la fin du baby-boom, 57 ans, jeunes actifs de 22 ans en 1982.

  • Nicolas, 30 ans, salarié du privé.

  • Laura, 22 ans, en fin d’études et à la recherche d’un emploi.

Le temps de travail a baissé

L’âge de la retraite a été retardé

Les représentants du personnel ont pris plus de poids

Les femmes ont investi le marché du travail

Le taux d’activité des femmes se rapproche de celui des hommes

Le chômage a augmenté, surtout pour les jeunes

Le chômage des jeunes n’a jamais été aussi élevé

Les moins diplômés ont été mis sur la touche

Les moins diplômés ont été touchés de plein fouet par le chômage de masse

Les emplois précaires se sont développés

Les CDD ont doublé et l’intérim a quintuplé en trente-cinq ans

Pour les jeunes le CDI n’est plus la norme

Chez les jeunes, les emplois précaires ont explosé et le CDI n’est plus la norme

Le temps partiel et le sous-emploi se sont développés

Le temps partiel a doublé, est souvent subi et touche d’abord les femmes

Les emplois aidés se sont développés

Un boom des emplois aidés au début des années 80, progressivement réservés au secteur non marchand

Et ce n'est pas fini...

 

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La fin de Robert Picqué ?

23 Septembre 2017, 00:05am

Publié par Bernardoc

Le projet Bahia est inacceptable ,

                                             stoppons le tous ensemble !

La réunion animée du 22 juin 2017 à Talence (plus de 200 personnes présentes) a été révélatrice du malaise profond qui entoure ce projet Bahia et de la réalité incontournable qu’il souhaite masquer : il programme pour 2021 le démantèlement progressif de l’Hôpital (et du Site) Robert PICQUE, qui pourtant soignait des populations civiles et militaires à la satisfaction de tous.

Les nombreuses critiques émises par la grande majorité de l’assemblée du 22 juin ont montré, de façon implacable, que ce projet présentait de grandes lacunes :

  • Sur le plan démocratique : il est maintenu confidentiel malgré de nombreuses demandes d’obtention du document signé le 6 décembre 2016  (la Commission d’Accès aux Documents Administratifs est actuellement saisie);

  • Sur le plan sanitaire : contrairement à ce qui nous est affirmé, le futur établissement aux mains du privé n’assurera pas la somme des prestations actuellement assurées par l’Hôpital Robert PICQUE et la Maison de Santé Privée et Protestante de Bagatelle ;

  • Sur le plan financier : il est étonnant que l’Etat finance une structure privée …alors qu’il n’avait pas d’argent pour assurer le maintien d’un Hôpital public de qualité… !

  • Sur le plan de l’écologie urbaine : la densification immobilière massive prévue (ce qui est situé actuellement sur 33 ha va être concentré sur 5 ha… !) méprise toute préoccupation environnementale. De plus, l’accessibilité du site choisi est problématique.

Nous sommes donc légitimés pour affirmer que ce projet est inacceptable, qu’une remise à plat est incontournable et qu’une alternative est à élaborer , avec concertation de tous les acteurs concernés.

Dans ce but, nous vous invitons à une : REUNION PUBLIQUE

le lundi 9 octobre 2017 à partir de 19h

à la salle Georges MELIES 499 Route de Toulouse - Villenave d’Ornon

(Tram ligne C - station Vaclav Havel)

qui va nous permettre de dire haut et fort, tous ensemble, dans les semaines et mois qui viennent :

NON au DEMANTELEMENT de L’HOPITAL et du SITE ROBERT PICQUE !

UN MORATOIRE ET UNE ALTERNATIVE SONT INDISPENSABLES !

(Une pétition peut être signée en ligne sur change.org)

Et ce n'est pas fini...

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Mobilisation des retraités et retraitées.

22 Septembre 2017, 17:43pm

Publié par Bernardoc

Jeudi 28 septembre 2017

Parce qu’une fois de plus le gouvernement s’attaque à leur pouvoir d’achat, aux services médicaux et sociaux, neuf organisations appellent les retraités à se mobiliser dans les départements sous des formes diverses le 28 septembre.

Haro sur le pouvoir d’achat des retraités

Au printemps dernier plus de 12 000 retraités se sont exprimés dans une enquête lancée par nos organisations. 80 % des personnes retraitées indiquent que leur situation financière s’est dégradée. Malgré cela, le gouvernement annonce une baisse des pensions de 8 millions de retraités en augmentant de 1,7 point leur CSG, sans aucune compensation.

La CSG passera de 6,6 % à 8,3 % soit une augmentation de 25 %. Ce qui représente une perte de :

- 204 € par an pour une pension de 1200 € par mois,

- 306 € par an pour une pension de 1 500 € par mois,

- 408 € par an pour une pension de 2 000 € par mois.

Selon le gouvernement, il s’agit d’un « effort pour les jeunes générations ». Les retraités n’ont pas attendu pour faire preuve de solidarité et une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat réduira l’aide qu’ils apportent déjà aux jeunes générations.

Cette augmentation de CSG s’ajoute à une liste déjà longue d’attaques, avec la CASA de 0,3 %, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves et veufs, la fiscalisation de la majoration familiale et le blocage des pensions depuis plus de 4 ans. Et maintenant l’annonce de la réduction de 5 € par mois de l’APL (Aide Personnalisée au Logement) qui visera notamment les retraités locataires.

L’annonce d’une revalorisation des pensions du régime général et alignés de 0,8 % au 1er octobre ne représente, en aucune manière, une quelconque augmentation car elle ne fait que compenser l’inflation des seuls 12 derniers mois. D’autant que pour les retraites complémentaires aucune augmentation n’est prévue.

Vers la disparition des emplois aidés

Dans l’enquête menée au printemps dernier, les retraités sont quasiment unanimes à considérer que les plans d’aide à l’autonomie sont insuffisants, tant à domicile qu’en établissements.

Le gouvernement, non seulement ne prend aucune mesure pour réduire les « restes à charge » mais il s’attaque aux moyens dont peuvent disposer les établissements, les associations et les collectivités locales en supprimant les emplois aidés.

Il communique sur la disparition du reste à charge des lunettes, prothèses auditives et dentaires… sans insister sur l’augmentation correspondante des complémentaires santé, sans participation des employeurs pour les retraités.

Prendre au plus grand nombre pour donner aux riches

Le gouvernement prévoit de prendre beaucoup dans la poche des personnes retraitées et un peu dans toutes les autres, ou presque : l’APL pour les locataires, la suppression de services publics en privant les collectivités locales des recettes de la taxe d’habitation et en supprimant 120 000 emplois de fonctionnaires…

Et il donne beaucoup aux plus riches : baisse de l’ISF, l’impôt sur la fortune, en ne prenant plus en compte les actions et obligations qui représentent 90 % du patrimoine des plus riches ; baisse de l’impôt sur les sociétés à 28 % ; cadeau aux rentiers en plafonnant l’imposition des revenus du capital à 30 %.

Les personnes retraitées n’ont pas besoin d’explications ou de pédagogie : ils ont besoin de justice sociale.

Montrons que nous refusons la baisse des pensions

Dans notre même enquête, 84 % des retraités considéraient que les politiques menées avaient négligé ou ignoré leur situation.

Ces dernières années les actions menées à l’initiative des organisations de retraités ont permis de « limiter la casse » : les personnes non imposées en 2015 n’ont pas payé d’impôt en 2016 et 2017, les seuils de déclenchement de la CSG ont été relevés, l’APA a été légèrement augmentée...

Alors oui les retraités ont de bonnes raisons de se mobiliser pour éviter de nouvelles dégradations importantes de leur pouvoir d’achat, obtenir une évolution des pensions liée à l’évolution des salaires et une amélioration importante de la prise en charge de la perte d’autonomie.

Non à la hausse de la CSG à 8,3% ! Revalorisation de nos pensions !

Manifestons à Bordeaux, le 28 septembre

à 10h place Pey-Berland vers la Préfecture

Et ce n'est pas fini...

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En marche nous étions.

21 Septembre 2017, 22:09pm

Publié par Bernardoc

Et nous n'en sommes qu'au début d'un marathon qui s'annonce long et sans doute douloureux. Nous en sommes pour le moment dans une phase de résistance et de propositions que malheureusement la droite au pouvoir refuse d'entendre.

Nous étions un peu moins nombreux à Bordeaux qu'il y a huit jours, mais les prochaines échéances syndicales sont proches ; si l'on excepte les routiers qui seront en lutte dès lundi, les vieux, tous unis, seront dans la rue le 28 et les fonctionnaires le 10 octobre. Nous aurons de quoi nous réchauffer cet automne en arpentant le bitume.

Dès mon arrivée place de la république, Guilhem est venu me rejoindre et nous avons pris un sandwich aux camarades de « mines-énergie » avant que le cortège ne s'ébranle. Pas vu la CGC qui pourtant avait annoncé sa participation. Arrivés place de la Comédie, un camion balançait L'Internationale ». Nous étions en voix et nous nous sommes éloignés du camion pour chanter cet hymne au milieu du cortège. De la façon dont les gens nous regardaient, je me suis demandé s'ils savaient ce que nous chantions (juste !). Peu après nous nous fîmes doubler par ces pantins anonymes tout de noir vêtus, mais je ne sais pas ce qu'ils sont devenus : quand la manif est arrivée à son terme, place de la Bourse (que nous n'avons pas pris d'assaut), ils avaient disparu.

Ce fut également l'occasion, sous le soleil, de saluer des camarades que nous avions loupés lors de la dernière manif.

L'après-midi fut tout aussi militante avec un Conseil Départemental de l'Union Syndicale des Retraités puis l'hommage aux fusillés de Souge dans le hall de la Bourse (du Travail !).

Finalement, une journée ordinaire de retraité militant.

Et ce n'est pas fini...

En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.
En marche nous étions.

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