Je n'ai pas de parabole, pas de télé via la box, simplement la TNT par l'antenne râteau. Cela fait 21 chaînes et cela suffit amplement à mon choix...et en plus pas besoin de zapper trop longtemps. Ce soir, j'étais sur LCP (Public sénat) que je fréquente habituellement quand je suis à la maison l'après-midi lors des questions au gouvernement.
Hier soir c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai revu le film Désobéir, consacré à Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux pendant la guerre et au grand rôle qu'il a joué pour permettre à des tas d'immigrés d'échapper à la barbarie nazi. Il fut donc mis au banc de la société portugaise par le dictateur Salazar dans une démarche que ne renierait sûrement pas notre président de la République actuel. Ce qui est curieux c'est qu'il ait fallu attendre la fin des années '90 pour qu'un petit buste soit érigé dans un endroit très discret de Bordeaux pour lui rendre hommage. Pourtant Mario SOARES était venu en personne pour l'inauguration. Et il a fallu du temps pour qu'une école accepte de porter son nom. Puissent de nombreux spectateurs visionner ce téléfilm !
La veille, c'est sur Arte que s'était porté mon choix : Mélancolie ouvrière, un film de Gérard MORDILLAT sur la belle Lucie BAUD (Virginie LEDOYEN), syndicaliste textile de la fin du XIX° siècle qui se battait pour sa dignité et celle de ses camarades, ce qui l'a conduite en prison, chose qui semble être revenue à la mode avec la casse du code du travail et les fantastiques reculs des acquis sociaux orchestrés par les derniers gouvernements.
Deux films très forts dans lesquels une bouffeuse de curés et un fervent catholique (14 enfants + une) visaient le même but : que tous les hommes et femmes restent libres et debout.
Bravo aux réalisateurs et merci pour ces deux belles soirées.
Et ce n'est pas fini...