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Le blog de Bernard SARLANDIE

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Des propos indécents et honteux du Ministre des Armées

4 Octobre 2023, 15:26pm

Publié par Bernardoc

« La guerre en Ukraine est une opportunité »
 

Communiqué du SNTE-CGT


La deuxième visite sur le sol Ukrainien du ministre des Armées français tenait plus du VRP des marchands d’armes que d’une démarche diplomatique.
M. Lecornu a fait le déplacement à Kiev la semaine dernière pour appuyer la vingtaine d’industriels de l’armement français présents au premier forum de l’armement organisé par l’Ukraine. 252 entreprises venues de 30 pays participaient à ce forum international voulu par le président Zelensky pour créer une « alliance des industries de défense ». 13 entreprises de premier plan auraient déjà rejoint cette « alliance » afin d’aider l’Ukraine à créer un « arsenal moderne et puissant ». Il s’agit pour le président Ukrainien de convaincre les industriels de s’implanter dans le pays. Ceux qui accepteront, bénéficieront d’un « régime économique spécial ».

C’est dans ce contexte que le Ministre des Armées entend agir pour que la France prenne sa part de ce marché potentiel. C’est un ministre décomplexé qui affirme que ce sont des « opportunités » pour les entreprises françaises. Conscient de ses mots il a cru bon d’ajouter qu’ « il faut l’assumer ». Et il assume facilement.

Cette position pose de nombreuses questions.

Tout d’abord pour la paix. La France semble avoir abandonné sa volonté de gagner un cessez-le-feu. En travaillant à la production d’armement par des entreprises françaises, y compris directement sur le sol Ukrainien, nous donnons un très mauvais signal notamment à ceux qui pourraient agir pour ouvrir des négociations entre belligérants. Inscrire la guerre dans un temps long en y voyant des opportunités économiques est tout simplement indécent. Un cadre dirigeant d’une entreprise française d’armement bien
connue avait déclaré que la montée des tensions dans le monde était une opportunité pour l’entreprise. M. Lecornu reprend à son compte ces propos, nous n’aurons pas la naïveté de croire qu’ils ne sont pas partagés par beaucoup d’industriels de l’armement. La différence aujourd’hui est qu’un ministre le dise publiquement …et l’assume.

Ensuite, M. Lecornu reste évasif sur la façon dont il envisage cette « opportunité ». Quid des transferts de technologies, quid des risques pris par les entreprises et salariés français s’installant en Ukraine, quid du débat démocratique au sein des instances de notre pays sur ce changement de stratégie.
Enfin, il est bon de le rappeler, l’Ukraine est toujours un pays fortement corrompu. La guerre n’a rien changé à cela selon plusieurs ONG. D’ailleurs le Ministre de la Défense a été limogé début septembre pour diverses affaires de corruption. Classée 116ème sur 180 au classement des pays les plus corrompus, commercer, notamment avec de l’armement, avec un tel pays pose véritablement question sur la fiabilité des échanges commerciaux.
Depuis plusieurs années, la France se classe dans les trois premiers pays exportant le plus d’armement. Ces ventes d’armes alimentent des pays engagés dans des conflits sans fin comme celui du Yémen. Le positionnement du Ministre des Armées démontre que la France entend bien tout faire pour rester sur le podium, il est vrai qu’il faut financer la Loi de Programmation Militaire !

M. Macron avait rebaptisé le Ministère de la Défense en Ministère des Armées en 2017. Au vu des positionnements, la tentation pourrait être forte de le transformer à nouveau en Ministère de la Guerre.

Et ce n'est pas fini...
 

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La relance du nucléaire ne doit pas sacrifier la sécurité

2 Octobre 2023, 11:18am

Publié par Bernardoc

Tribune


Aujourd’hui, la régulation des risques nucléaires et radiologiques est assurée principalement par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Autorité administrative indépendante, son autorité morale n’a jamais été mise en cause, son arsenal juridique s’est renforcé au cours du temps, et elle jouit d’un capital de confiance certain auprès du public. Depuis sa création, elle n’a perdu aucune bataille face aux pressions industrielles, réussissant à imposer des mesures, coûteuses mais justifiées, de renforcement de la sécurité à la suite de la catastrophe de Fukushima, en 2011. D’autres autorités participent également à cette régulation dans les domaines de la défense nationale, des risques professionnels, de la santé, des risques industriels.
Ces autorités tirent une part notable de leur légitimité technique de l’appui que leur fournit l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), dont la mission centrale est de créer et de renouveler les savoir-faire d’expertise et les connaissances scientifiques, indispensables pour évaluer les solutions technologiques et organisationnelles proposées par les exploitants nucléaires, premiers garants de la sûreté de leurs installations, et par tous les utilisateurs des rayonnements ionisants.

Au-delà de l’électronucléaire, l’expertise de l’IRSN concerne également la propulsion navale, la non-prolifération, la protection des populations et de l’environnement. L’institut a su apporter l’expertise nécessaire pour faire face à Fukushima, aux conséquences d’accidents de radiothérapie (hôpital d’Epinal), mais aussi pour éclairer les débats, par exemple sur les effets
des « faibles doses ». Son existence assure, depuis deux décennies, une distinction claire entre les fonctions d’évaluation des risques et de décision, distinction dont de nombreuses réflexions ont confirmé l’importance dès les années 1980 pour la gestion des risques sanitaires et environnementaux.

S’il est légitime de questionner l’organisation de la sécurité nucléaire, comme cela a déjà été fait dans le passé, les propositions de réforme ne doivent pas être examinées au regard d’arguments simplistes (« On va ainsi créer la seconde plus grande autorité de sûreté nucléaire au monde », « un seul organisme, c’est forcément plus efficace que deux »). Car ce dont il s’agit, c’est de l’organisation chargée de la régulation d’activités sources de risques majeurs, présentes à travers les territoires et clés de la souveraineté énergétique de la France.

Mesdames et messieurs les parlementaires, quatre questions essentielles doivent guider l’examen de cette nouvelle organisation :

  • Disposera-t-elle de plus d’autorité morale, juridique, technique et scientifique pour « faire le poids » face à des exploitants nucléaires puissants, aux exigences du monde médical, aux enjeux croissants de sécurité, en cas de divergences de vue sur des questions engageant la
    santé et la sécurité de nos concitoyens ?

    Sera-t-elle davantage apte à susciter et à maintenir la confiance du public, même dans des situations difficiles, l’histoire du nucléaire étant jalonnée de crises plus ou moins aiguës ?

    Sera-t-elle plus efficace, au regard de son coût pour le contribuable et des contraintes qu’elle fera peser sur les entreprises assujetties à son contrôle (délais de procédures, caractère proportionné des décisions prises) ?

    La transition vers cette nouvelle organisation pourra-t-elle s’effectuer sans perturbations majeures des processus du contrôle, dans un contexte de relance ambitieuse du programme électronucléaire ?

    Bien que le projet de loi du gouvernement ne soit pas encore connu dans le détail, nous voulons dès à présent vous alerter sur les risques de dégradation qu’il fait peser sur la compétence de l’IRSN. Les « experts » de l’IRSN n’existent pas « sur étagère ». Leur compétence est collective et résulte de leurs interactions longues et pluridisciplinaires avec les problématiques de recherche et avec leurs pairs. Il y a tout lieu de craindre que cette « fabrique d’expertise » assurée par l’IRSN ne soit pas déplaçable vers l’ASN, organisme à vocation essentiellement administrative du fait de son statut, de sa culture et de ses modes de recrutement. De nombreux départs de personnels sont à craindre, avec, à la clé, un affaiblissement du système d’expertise qui surviendra d’autant plus rapidement que la transition sera émaillée de difficultés juridiques et statutaires, longues à résoudre.
    A court terme, cet affaiblissement risque de perturber sérieusement le plan de relance de la production électronucléaire. A moyen terme, le système évoluera insensiblement vers une expertise de « conformité réglementaire », au détriment d’une véritable « expertise scientifique », peu à peu oubliée. Or, s’agissant du risque nucléaire, la « conformité » à la réglementation ne suffit pas. Nos concitoyens sont en droit d’attendre le recours aux meilleures technologies, aux meilleures modalités d’organisation, aux meilleures capacités de gestion de crise.

    Notre organisation actuelle de la sécurité nucléaire est renommée dans le monde entier et s’est acquittée plus qu’honorablement de ses missions. Elle bénéficie de la confiance du public, sur le plan national comme au niveau de chaque territoire concerné. S’il respecte bien la promesse de « veiller à ce que l’ensemble des missions de l’ASN et l’IRSN soient préservées et leurs moyens humains renforcés », le processus engagé par le gouvernement est une occasion d’en poursuivre la consolidation, face aux enjeux actuels.

    Nous appelons les parlementaires à veiller à ce que l’organisation de la sécurité nucléaire maintienne une séparation claire entre expertise et décision et un lien fort entre expertise et recherche. Elle doit garantir une évaluation globale des risques intégrant sûreté des installations civiles et de défense, protection contre la malveillance et radioprotection des populations et de l’environnement. Cette organisation doit favoriser un dialogue permanent avec la société civile et disposer des moyens et de l’attractivité nécessaires à la réalisation de ses missions.


    Sophie BINET, secrétaire générale de la CGT ; Claude BIRRAUX, membre honoraire du Parlement, ancien président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ; François HOMMERIL, président confédéral CFE-CGC ; Jean-Yves Le Déaut, membre honoraire du Parlement, ancien président de l’OPECST ; Marylise LEON, secrétaire générale de la CFDT ; Dominique Le Guludec, ancienne présidente du conseil d’administration de l’IRSN ; Jacques REPUSSARD, président de l’Institut pour la maîtrise des risques, ancien directeur général de l’IRSN ; Philippe VESSERON, ancien délégué aux risques majeurs ; Cédric VILLANI, mathématicien, ancien président de l’OPECST.

    Et ce n'est pas fini...
     

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La CGT écrit au Président du CESE.

26 Septembre 2023, 11:59am

Publié par Bernardoc

Paris, le 21 septembre 2023

 

A l'attention de M. Thierry Beaudet, Président du CESE

 

Monsieur le Président,


Avant la période estivale, suite au meurtre de Nahel, notre pays a connu une grave crise de colère et de violences urbaines qui interrogent le rapport entre la police et la population, notre vivre ensemble, et l'intégration de toutes et tous dans notre société. Ces quatre jours ont été l'expression de fractures dans notre société qu'il nous semble important d'analyser, en identifiant les causes pour tenter d'élaborer un diagnostic et proposer des pistes de solutions.

L'éducation, l'emploi, le chômage, l'insertion professionnelle, le logement, la politique de la ville, les libertés, la sécurité, les discriminations et le racisme... cette liste non exhaustive, se décline en sous-ensembles souvent abordés dans des avis de CESE.

Le CESE, par sa composition, ses missions et ses objectifs, est l'institution qui peut apporter une réflexion libre.

Les organisations qui le composent représentent à plusieurs titres des acteurs concernés directement ou indirectement. Elles ont toutes des propositions qui parfois peuvent même s'opposer.

Cette crise qui a embrasé la France nécessite une approche basée sur la compréhension des arguments des uns et des autres pour construire des propositions permettant de dépasser les fractures. Une méthode de travail
comme sur celle des controverses peut le permettre. Elle peut aussi mettre en évidence des dissensus permettant d'identifier les points de blocage, voire d'opposition, pour les surmonter.

Un état des lieux serait la première partie du travail avec un descriptif le plus précis possible de ces quatre jours de crise. Des informations sur l'origine de la colère, sur la sociologie de celles et ceux qui ont été interpellés et traduits en justice ainsi que sur le traitement judiciaire qui leur a été réservé sont indispensables. Ceci doit permettre de dégager une analyse objective de ce qui a cristallisé la colère, de ce qui a permis de rétablir le calme, et surtout des sujets de fond restant à régler pour éviter une nouvelle flambée de violences. Un appui sur les travaux du défenseur des droits, en sa qualité d'autorité administrative indépendante, chargée du contrôle externe déontologique de la police et de la gendarmerie, et de la lutte contre les discriminations sera précieux. Ceci permettra également des comparaisons européennes sur les stratégies de maintien de l'ordre, les politiques de formation et de recrutement des forces de l'ordre. La CNCDH pourra également être utilement mise à contribution sur ce point.
Etablir ce diagnostic permettrait d'auditionner tous les acteurs : élus locaux, policiers, magistrats, représentants d'associations, citoyens, jeunes, entendre aussi celles et ceux qui ont travaillé ce sujet et élaboré des rapports et propositions ... Ce qui serait un outil d'intérêt général utile à la résorption des conflits.
A partir de ce constat établi en commun, le CESE pourrait élaborer une série de propositions notamment sur les rapports entre la police et la population, sur la politique de la ville et sur la situation sociale des quartiers populaires. Cette volonté portée par le CESE aurait l'objectif affiché de répondre à cette alarme d'urgence sociale et de ne pas se résoudre à des émeutes régulières à l'américaine avec comme seule réponse la répression.

Pour ce travail, le CESE pourrait créer une commission temporaire à l'image de l'élaboration des travaux sur le rapport annuel de l'état de la France. Cette commission demanderait à toutes les autres formations de travail de fournir des propositions dans leurs champs de compétences.

Le rapport « Fracture et transition », suite à la crise des gilets jaunes, a également construit une méthode de travail qui pourrait être retenue. Une phase de participation citoyenne gagnerait également à être intégrée.

Enfin, le CESE pourrait accueillir pour le lancement et la fin de ses travaux une grande initiative publique invitant à débattre et à mettre en avant les propositions thématiques des acteurs de la société civile organisée ainsi que des institutions démocratiques telles que l'Assemblée Nationale, le Sénat et /ou les associations représentants les élus telles que l'AMF, les partis politiques et les autres acteurs en 1ère ligne telles que le défenseur des
droits, les associations, les syndicats et le patronat, les entreprises en qualité d'acteurs économiques.

Monsieur le Président, notre démarche est motivée par le besoin que le CESE contribue à sa juste place à construire des propositions permettant à notre société de renouer avec une cohésion sociale indispensable à notre vivre ensemble.


Sophie Binet,                               Michéle Chay,
Secrétaire générale de la CGT   Présidente du Groupe CGT

Et ce n'est pas fini...

 

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Marches contre les violences policières

25 Septembre 2023, 11:07am

Publié par Bernardoc

"Il faut rompre avec le principe de toujours moins de policiers toujours plus armés" , plaide samedi 23 septembre auprès de France Inter Sophie BINET, secrétaire générale de la CGT, alors qu' une centaine de marches sont prévues samedi 23 septembre contre les violences policières à l'appel de la CGT, la FSU, Attac ou encore Solidaires. Elle explique sur franceinfo que "ces manifestations sont organisées pour dire que la police doit être au service de la République et ne doit pas agir contre la population"

La leader du syndicat CGT appelle par ailleurs à rétablir la confiance entre les forces de l'ordre et la population. Elle dénonce sur France Inter des "rapports délétères qui sont inquiétants". "Il faut entendre les demandes des forces de l'ordre qui disent qu'en termes de moyens humains, de formation, de recrutement et de directives de maintien d'ordre on les met dans des situations de grand danger" , lance Sophie BINET.

Elle appelle également à "entendre l'avis partagé par des personnes de plus en plus nombreuses qui disent que les politiques de maintien de l'ordre ne sont plus acceptables". Sur franceinfo, Sophie BINET considère qu' "on ne peut pas répondre à la révolte qu'il y a eu dans les quartiers populaires en juillet [après la mort de Nahel à Nanterre] par la politique de la répression" . Pour la secrétaire générale de la CGT, les émeutes ont en effet soulevé des "questions importantes sur la situation sociale dans les quartiers populaires, sur l'état des services publics, sur les rapports entre la police et la population"

Sophie BINET assure donc sur France Inter "sortir du dispositif type robocop, avec des gens qui débarquent du jour au lendemain dans des quartiers qu'ils ne connaissent pas, avec des descentes musclées un jour et ensuite on s'en va et on abandonne les populations". La secrétaire générale de la CGT regrette ainsi que dans certains quartiers et certaines villes des populations "se retrouvent livrées à elles-mêmes" "Lorsqu'elles ont besoin d'avoir une police pour les protéger et les défendre, elles ne trouvent personne", ajoute-t-elle.

Et ce n'est pas fini...

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Le Haillan est dans la place.

9 Septembre 2023, 08:32am

Publié par Bernardoc

 

N'hésitez pas à venir nous rendre visite sur le stand de

FRANCE - CUBA

entre 17 et 23 heures.

Cuba a encore et toujours besoin de nous.

Et ce n'est pas fini...

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Les retraités ne veulent plus être à la rue, alors ils sont DANS la rue !

10 Juin 2023, 20:53pm

Publié par Bernardoc

Le groupe des 9 a décidé de faire de la journée du 15 juin une grande manifestation de la population retraitée pour l’augmentation des pensions.

Les prix flambent…

Dès le premiers mois de 2022, l’énergie dans son ensemble et les carburants ont enregistrés de très fortes hausses ainsi que l’alimentaire. Cette réalité dénoncée par les retraités s’est d’ailleurs traduite par des manifestations sur tout le territoire le 24 mars 2022.

Et pourtant, MACRON et le gouvernement BORNE n’ont décidés d’accorder seulement que 4% en juillet et les retraités n’en ont vu la couleur qu’en septembre ! Quand dans le même temps les prix des produits frais légumes, fruits, viandes prenaient leur envol allant jusqu’à +14% pour le poisson.

Pour les complémentaires, L’AGIRC-ARRCO concédée péniblement une revalorisation des pensions de 5,12%, tardivement en novembre 2022 et ironie, dont 0,1% au titre de rattrapage de 2021.

Selon l’INSEE l’inflation pour l’ensemble de l’année 2022 a été de 5,2% et les ménages dont la personne de référence à plus de 60 ans on subit la plus forte hausse de prix (+5,8 %).

C’est de fait une perte de 1,8% de capacité à vivre que les retraités ont perdu en 2022 ! à laquelle s’ajoute désormais les 2,9% d’inflation des 5 premiers mois de l’année de 2023.

Pire, depuis 2013 c’est l’équivalent de 2,8 mois de pension de retraite volatilisés !

Les pensions ne suivent pas les prix et condamnent nombres de retraités à se priver de produits essentiels et à se nourrir correctement. L’INSEE révèle dans son enquête parue le 8 mars dernier que le niveau de vie des retraités recule, notamment chez les plus de 75 ans et les veuves!

Le très libéral Observatoire de l’Epargne s’inquiète que 65 % jugent que leurs pensions sont ou seront insuffisantes pour vivre correctement à la retraite, et considère que les femmes et les titulaires de revenus modestes sont les plus impactés concernant leur niveau de vie à la retraite.

En Gironde, les organisations USRCGT33, UDRFO33, FSU33, Solidaires33, FGRFP33 et LSR33 se sont rencontrées et ont décidé d’organiser un rassemblement place Gambetta à 10h, une conférence de presse à 10h30 sur la même place et une manifestation vers le grand théâtre.

Elles appellent les retraités à venir nombreux pour faire entendre leurs voix.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Déclaration de la CGT à la suite du rendez-vous avec Elisabeth Borne

18 Mai 2023, 11:58am

Publié par Bernardoc

Plus de 4 mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT a été reçue ce jour par la Première ministre, Mme Elisabeth Borne.
Aujourd'hui, la CGT s'est déplacée en qualité de porte-parole des salariés engagés dans un mouvement social historique au sein duquel, par tous les moyens, les syndicats ont essayé de faire entendre raison au gouvernement.
Aujourd'hui, nous avons porté la voix des syndicats, des unions départementales, des fédérations et plus largement des travailleuses et travailleurs qui se passent le relai de la mobilisation depuis plusieurs mois.

Notre demande est simple : nous exigeons toujours le retrait de la réforme des retraites. Nous avons rappelé à Madame la Première Ministre que cette réforme est violente, injuste et injustifiée.

Encore une fois, le gouvernement s'est dérobé alors que des millions de manifestantes et manifestants défilent dans les rues depuis le 19 janvier.

Encore une fois, le gouvernement a fait la sourde oreille.

Encore une fois, le gouvernement nous a méprisé.

La CGT a rappelé que les manœuvres pour empêcher l'expression démocratique n'étaient plus possibles et qu'il serait gravissime que la majorité gouvernementale retire de l'agenda parlementaire la PPL du groupe LIOT
prévoyant la suppression de la réforme des retraites le 8 juin prochain.

Une chose est sûre : il n'y aura pas de retour à la normale tant que cette réforme ne sera pas retirée.

Ce rendez-vous a été aussi l'occasion d'aborder les sujets de préoccupation majeurs des salariés et notamment :

l'augmentation des salaires grâce à leur indexation sur l'inflation ;

la révision des ordonnances Macron ;

la conditionnalité des aides publiques aux entreprises ;

la réduction du temps de travail ;

l'égalité salariale et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
La CGT a rappelé son exigence de négociation tripartite sur les demandes syndicales. L'agenda social est celui des syndicats, pas celui du gouvernement ou du patronat. L'intersyndicale présentera donc le 30 mai ses
premières propositions communes.

Nous ne voulons plus de mesures en coquille vide. Nous refuserons également de discuter sur la base d'un agenda patronal ou gouvernemental régressif. La CGT a notamment rappelé son refus de mesures stigmatisant
les salariés privés d'emploi, son combat contre la réforme des lycées professionnels et son désaccord sur toute mesure discriminant les travailleurs sans papiers.

Ce rendez-vous de « dialogue social » s’est avéré être un monologue patronal.
Sur tout le territoire, dans tous les secteurs nous appelons les salariés à la mobilisation générale le 6 juin.

Montreuil, le 17 mai 2023

Et ce n'est pas fini...

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Soirée tahitienne au Haillan.

2 Mai 2023, 11:05am

Publié par Bernardoc

Organisée par l'association Haillan mouve, cette soirée a réuni environ deux cents personnes venues assister au spectacle et déguster ce plat tahitien typique qu'est le poulet fafa.

Accueillis par les traditionnels colliers de fleurs et la bise des vahinés, chacun était ensuite dirigé vers une table au nom des îles de la Polynésie dite française. La nôtre, bien sûr, était BoraBora.

La soirée fut bien rythmée, sans perte de temps, alternant musique, danse et bien entendu repas !

Il y eut les discours d'usage, y compris celui du député (vous savez, celui qui fier de vous voir travailler deux ans de plus) à qui fut épargné la casserolade, puis les plats furent apportés par un nombre impressionnant de bénévoles.

Les premières danses furent exécutées en robes traditionnelles, les autres en costumes richement décorés comme savent les faire les habitants du fenua et il y eut l'habituelle invitation pour venir danser avec les danseuses, mais après les nécessaires instructions de Mareva.

Plusieurs dizaines de nouvelles adhésions furent récoltées au cours de cette soirée, ainsi que de généreux dons (n'oublions pas que Haillan mouve est une association à but solidaire).

Tout les participants furent ravis de cette soirée, et même les danseuses reconnurent qu'il était rare de trouver une ambiance aussi chaleureuse.

Et le lendemain, le Tavini remportait les élections polynésiennes.

Et ce n'est pas fini...

 

Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
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Soirée tahitienne au Haillan.
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Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.
Soirée tahitienne au Haillan.

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Demain, 10h30, Place de la Bourse, Bordeaux

30 Avril 2023, 16:40pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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"Oui, il y a des réfugiés heureux en France"

29 Avril 2023, 15:20pm

Publié par Bernardoc

"Ça peut paraître surprenant de le dire. Mais oui, il y a des réfugiés heureux", affirme Nicolas Delecourt, l'écrivain. L'ouvrage, co-écrit avec un réfugié, rassemble plusieurs témoignages de Syriens qui ont fui leur pays et qui ont été accueillis en France, et notamment en Dordogne.

L'ouvrage a été co-écrit avec Maher Akhttiar, un Syrien arrivé en France en 2008 pour faire un doctorat en philosophie. En 2011, alors que le printemps arabe gagne le pays, il se réfugie en France, passe par Périgueux et par Bordeaux. Maher Akhttiar et Nicolas Delecourt se sont rencontrés un peu par hasard, avant de décider d'écrire un livre ensemble.

"Les réfugiés ont dû quitter leur pays parce qu'ils craignent pour leur vie. Ils viennent en France, c'est dur, mais ils sont plus heureux ici que s'ils étaient restés dans leur pays", explique Nicolas Delecourt.

En dix ans, certains sont passés par la Dordogne, à Périgueux, ou à La Coquille... C'est comme ça que les deux auteurs racontent le parcours d'une famille installée à Jumilhac-le-Grand. "Elle s'est intégrée, on leur a proposé un logement, la ville s'est mobilisée autour d'eux. Ils travaillent, ils ont des enfants", raconte Nicolas Delecourt. Il y a aussi l'histoire de cet homme qui a créé des magasins et qui vend des produits syriens sur les marchés, ou encore cette Syrienne qui avait fait des études de pharmacie et qui est arrivée en France en plein Covid. Elle a travaillé comme pharmacienne à l'hôpital avant d'obtenir la nationalité française.

Ce ne fut pas le cas à Savignac-Lédrier : nous avions proposé au maire la maison familiale (meublée, avec jardin) pour accueillir une famille ; mais la préfecture avait refusé le dossier municipal. Même échec avec les chrétiens d'orient.

"Il y a quelque chose d'intéressant : tout le monde se dit que pour les réfugiés, c'est dur, que c'est horrible, mais il y a un discours optimiste. Ils peuvent s'intégrer, ils le veulent et la France se permet", ajoute Nicolas Delecourt. Au fil de ces rencontres, il a croisé des réfugiés qui n'ont pas forcément voulu s'installer en France au départ, mais qui ont petit à petit réussi à s'intégrer.

"La France est indéniablement un pays qui accueille les personnes", ajoute l'auteur. Même s'il reconnait qu'il y a encore quelques points à améliorer : "Leur difficulté, c'est la maîtrise du français. Il n'y a pas vraiment de structure qui leur permet d'apprendre le français et rapidement la barrière de la langue devient compliquée."

Et ce n'est pas fini...

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