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Le blog de Bernard SARLANDIE

Le MEDEF en a rêvé HOLLANDE l’a fait.

29 Février 2016, 18:30pm

Publié par Bernardoc

Les Unions Départementales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF, UNL se sont réunies en Gironde le vendredi 26 février.

Elles dénoncent le projet de loi Travail dit « EL KHOMRI ».

Ce projet de loi, détruit le Code du Travail, remet en cause l’avenir de la jeunesse, va accentuer la précarité par le biais de la flexibilité.

Le forfait jour sera étendu, ce sont nos salaires, nos temps de travail, nos droits, nos garanties collectives qui seraient remis en cause.

Quelques exemples :

 Plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas ;

 L’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connaît pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité ;

 Des semblants « d’accords d’entreprises » primeraient sur la loi ;

Durée du travail : flexibilité totale pour les patrons… même sans accord !

Quelques exemples :

 La durée hebdomadaire moyenne pourra être portée à 46 heures par semaine sur 16 semaines par accord contre 12 aujourd’hui ;

 La durée quotidienne pourra être portée à 12h00 par accord d’entreprise même si l’accord de branche ne le prévoit pas ;

 Les majorations des heures supplémentaires pourront descendre à 10% par accord d’entreprise ;

 Le travail pourra être organisé par accord sur une période allant jusqu’à 3 ans en ne payant les heures supplémentaires qu’à la fin, et dans les petites entreprises elles pourront être payées au bout de 16 semaines sur simple décision du patron ;

 Les cadres des petites entreprises pourront passer au forfait-jour sans qu’il y ait besoin d’accord ;

 Le temps de repos des cadres au forfait jour pourra être fractionné ;

 La durée du travail des apprentis pourra être augmentée sur simple décision du patron là où il fallait auparavant une dérogation de l’inspection du travail.

En conséquence les Unions Départementales et les organisations de jeunesse sont déterminées à combattre ce projet de loi inacceptable et scandaleux.

Projet qui contrairement aux arguments avancés ne créera jamais d’emploi, et bien au contraire en détruira.

Elles décident de mobiliser les salariés et les jeunes et de préparer la grève et manifestation pour obtenir le retrait du projet dit « loi El Khomri » qui n’est ni amendable ni négociable.

Et ce n’est pas fini…

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Romain.

28 Février 2016, 11:58am

Publié par Bernardoc

Aujourd’hui c’est sa fête (heureusement que ce n’est pas le 29, comme l’anniversaire d’une de ses arrière grande tante) et il est venu voir son pépé et sa mémé.

Le journal nous dit qu’il a de la fantaisie et de l’authenticité et que sa couleur est le rouge. C’est bien : son drapeau ne déparera pas dans la famille. Son chiffre est le 7, pourquoi pas ? Et l’on dit : « Beau ciel à la Saint-Romain, il y aura des denrées et du bon vin. » Bien joué cette année mon petit. Et il faudra que tu te souviennes qu’en 1956 (il y a bien longtemps au siècle dernier) l’Assemblée nationale avait adopté les trois semaines de congés payés.

Et ce n’est pas fini…

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Et ils voudraient qu’on les plaigne ?

27 Février 2016, 14:19pm

Publié par Bernardoc

Trouvé sur planet.fr il y a deux jours, et donc à connaître après l’ouverture du salon de l’agriculture.

Organiser un voyage à 80 000 euros en Afrique du Sud pour 25 personnes, en plein crise des éleveurs. Telle est la (mauvaise) idée qu’a eu la Chambre d’agriculture du Finistère. D’après un communiqué de la Coordination rurale, 11 élus, deux administratifs et 12 de leurs conjoints sont partis en escapade pendant 10 jours, du 28 novembre au 11 décembre.

Mercredi, deux syndicats minoritaires dans la Chambre d’agriculture, la Confédération paysanne et la Coordination rurale, ont tenu une conférence de presse, relayée par le Télégramme, pour avoir des explications. Rappelant qu’ils n’étaient absolument pas au courant de ce projet, ils ont précisé : "Les finances de la chambre sont très serrées. Nous voulons savoir ce que l'on fait de l'argent qui doit revenir aux agriculteurs".

"Aller là-bas [en Afrique du sud, ndlr] en période de crise, c'est être déconnecté de la réalité. Beaucoup de professionnels n'ont plus confiance dans leurs syndicats, cette opération risque de les discréditer encore plus", s'est indigné Véronique Le Floc'h de la Coordination rurale.

Interviewé par le site Terra, André SERGENT président de la Chambre d’agriculture du Finistère a répondu à la polémique : "Je sais que des SMS circulent encore à propos du voyage d'étude que nous avons effectué l'année dernière avec des chiffres démesurés sur le coût de ce déplacement. De tous temps, l'agriculture bretonne s'est développée chaque fois qu'elle est allée voir ailleurs et c'est un devoir pour les responsables de toutes les organisations agricoles. On ne prépare pas l'avenir en restant chez soi".

C’est vrai, quoi, je suis sûr que ce monsieur est tout à fait aussi innocent que Platini !

Et ce n’est pas fini…

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Associations et collectivités, ensemble contre le décrochage démocratique !

26 Février 2016, 09:16am

Publié par Bernardoc

Depuis son origine le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) alerte sur les difficultés qui pèsent sur l’action indispensable des associations citoyennes. Celles-ci sont particulièrement menacées par les changements profonds de l’action publique, avec la conjugaison de trois phénomènes :

- la recomposition territoriale (regroupement et coopération intercommunaux, métropolisation, conseils départementaux, le rôle d’animation des Régions, …), qui crée de nombreuses incertitudes jusqu’en 2017 ;

- la poursuite de la baisse de la dotation globale de fonctionnement en 2016 pour les collectivités locales, notamment les Départements, alors que de la pauvreté et les situations de détresse sociale augmentent ;

- la régression des actions d’intérêt général financées par la subvention, pourtant consolidée par la loi ESS, la circulaire Valls1 et la charte d’engagements réciproques, qui sont vidées de leur sens par le plan de rigueur.

Parallèlement à ces phénomènes, quel que soit le domaine d’activité (social, santé, culture, éducation populaire, environnement, sport, …), les associations citoyennes sont attaquées, disqualifiées, ... de la même façon que l’action publique est considérée comme improductive et inefficace. Progressivement tout ce qui relève de l’initiative citoyenne, majoritairement sous forme associative, est appelé à disparaitre pour cause de ringardise et d’inutilité. Le marché, l’entreprenariat lucratif et spéculatif et la philanthropie « intéressée » sont convoqués pour prendre le relais d’une action publique et citoyenne considérée comme une impasse.

Tout en adressant des courriers aux présidents de régions, à l’Association des maires de France et à l’Assemblée des départements de France2, le Collectif des Associations Citoyennes lance un appel à l’ensemble des parlementaires, des élus et des techniciens territoriaux pour s’opposer à ce processus et s’engager à :

  • Organiser d’urgence des rencontres avec les associations citoyennes de nos territoires ;
  • Prendre en compte dans leurs fonctionnements la dimension citoyenne des associations par la mise en place d’espaces permanents de concertation ;
  • Reconnaitre l’indépendance du projet associatif, de son apport libre et inventif ;
  • Refuser les Social Impact Bonds3 (SIB), nouvelle forme de partenariat public-privé PPP ;
  • Mettre en place des conventions pluriannuelles d’objectifs et dans l’immédiat maintenir les subventions aux associations.

Le CAC soutient que les associations ne peuvent pas être une variable d’ajustement dans une politique de restriction budgétaire.

Collectif des Associations Citoyennes

contact@associations-citoyennes.net - www.associations-citoyennes.net

Et ce n’est pas fini…

1 Cf Circulaire Valls (sept. 2015) et Charte nationale d’engagements réciproques entre l’Etat, les Collectivités et les Associations (fév. 2014)

2 Cf. ces différents courriers (fév. 2016)

3 Cf. Les SIB, une tentative de la financiarisation de l’action associative

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Sécuriser la rupture.

25 Février 2016, 09:28am

Publié par Bernardoc

C’est l’expression qui revenait sans arrêt dans la bouche du patron de la CGPME pour défendre la proposition de loi El Khomri, qui est censée, ne l’oublions pas favoriser l’emploi. Pour ceux qui avaient encore des doutes sur l’orientation de la loi, c’est bien la preuve éclatante que ce n’est pas la protection des travailleurs qui est visée mais le bien-être et les profits des patrons. Encore une fois, malgré toutes ces tentatives pour amadouer les riches, ils ne voteront pas pour ceux qui se réclameront de cette continuité gouvernementale ; et même s’ils le faisaient, ils sont moins nombreux que la masse des non-possédants.

Autre terme utilisé par ce patron pour qualifier les représentants syndicaux : « relais ». Même la représentante de la CFDT qui se trouvait en face de lui s’est insurgée contre ce terme qui n’a absolument rien à voir avec la description du rôle d’un délégué du personnel. D’où la nécessité de renforcer la représentativité syndicale au sein de l’entreprise pour pouvoir peser lors des négociations annuelles obligatoires pour l’amélioration des conditions de travail et de salaires. Mais au fait, ces NAO sont-elles toujours prévues dans cette future loi ?

Enfin, le patron a terminé en disant que pour embaucher il fallait remplir les cahiers de commandes. Pourtant depuis quatre ans on nous bassine avec la loi de l’offre qui devrait renforcer la consommation. Preuve est donc avouée par ce patron que ces gouvernements avaient tout faux : avec le gel des salaires et des pensions, les gens restreignent leurs achats au maximum, alors que si les salaires avaient augmenté (et non les dividendes) la reprise aurait été là.

Quelques vieux chevaux de retour protestent dans un journal contre la politique gouvernementale, mais une tribune n’a jamais rien changé : c’est à l’assemblée qu’on a la possibilité de s’opposer !

Et ce n’est pas fini…

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Le droit collectif n’est pas l’ennemi de l’emploi.

24 Février 2016, 18:10pm

Publié par Bernardoc

Communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, UNSA, UNEF, UNL, FIDL

Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse signataires se sont réunies ce jour pour faire le point sur la situation sociale et économique notamment après la publication du projet de loi dit El Khomri, concernant la modification du Code du travail. Ensemble et à des degrés divers, elles constatent que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salariés et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi.

Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barèmisation des indemnités prudhommales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.

Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’organisation du travail et la santé au travail, l’apprentissage, …

Les organisations signataires, conscientes des enjeux et des responsabilités du mouvement syndical sont porteuses de propositions et sont disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salariés.

Les organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs analyses.

Montreuil, le 23 février 2016

Et ce n’est pas fini…

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1,96.

23 Février 2016, 11:01am

Publié par Bernardoc

C’est le nombre d’enfants par femme en France l’an dernier. Et c’est la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale que le taux tombe si bas dans notre pays, ce qui veut dire qu’il n’y a pas le renouvellement de générations et que notre pays vieillit. Ceci ne va pas arranger le sort des retraités…Mais s’il y a moins de naissances, il y aura moins de demandeurs d’emploi et donc la courbe du chômage devrait s’inverser, mais ça prendra du temps et c’est râpé pour notre président bientôt sorti.

Pourtant il en a fait passer des lois depuis son élection pour tenter de freiner les naissances. La politique nataliste qui datait de 70 ans a été mise à mal par la fin de l’universalité de l’aide aux familles. On est bien loin de la politique du grand président, socialiste lui, que fut François MITTERRAND et qui avait déclaré : « L’aide aux deuxième et troisième enfants représente pour nous un devoir national ».

Maintenant, pour les 3,2 millions de familles qui ont vu leur pouvoir d’achat baisser avec la réduction des « allocs», le choix d’avoir un enfant supplémentaire devient un dilemme. Qu’est-ce qui va gagner ? L’esprit de famille ou la crainte de s’approcher du seuil de pauvreté ?

Donc laissons les riches faire des enfants puisqu’ils ont les moyens. Mais est-ce bien ainsi qu’on construit une unité républicaine ? A moins que l’on fasse comme l’Allemagne et qu’on compte sur l’immigration pour maintenir la population, mais ce n’est pas non plus le chemin que l’on prend.

Encore une réussite du quinquennat !

Et ce n’est pas fini…

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C’est beau le service public.

22 Février 2016, 13:24pm

Publié par Bernardoc

Ce matin, je suis allé à la gare de Caudéran-Mérignac pour acheter des billets. Comme d’habitude, des voyageurs potentiels se succédaient sans discontinuer aux deux guichets ouverts. Et fort peu utilisaient l’automate mis à disposition du public. Il est vrai qu’il est tellement plus agréable de s’adresser à une personne aimable, serviable et de bon conseil lorsqu’on a un voyage à préparer.

J’avais regardé les horaires et les prix sur internet, et je savais à quoi m’attendre, mais je devais également renouveler ma carte de vieux, ce qui fut fait en même temps et aux mêmes conditions que sur internet. Mais contrairement à ce qui m’avait été proposé lors de mes recherches informatiques, la guichetière ne m’a pas proposé un voyage en car, presque trois fois plus long et moins de deux fois moins cher. En effet, si je viens prendre un billet de train, c’est pour avoir un certain confort de voyage, pouvoir me dégourdir les jambes et pouvoir me rendre à Paris relativement rapidement. Que le service public de la SNCF, en voie de de démantèlement et de privatisation puisse proposer une concurrence routière est non seulement une aberration écologique, mais aussi une aberration commerciale.

Je suis décidément un incorrigible archéo, qui continue de penser que les conquêtes du Front populaire, poursuivies et augmentées après le barbare épisode nazi sur les recommandations du Conseil national de la Résistance, ouvraient vraiment la voie vers « Les jours heureux ».

Vivement que la gauche arrive au pouvoir !

Et ce n’est pas fini…

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Lettre ouverte au président de la République et au maire de Bordeaux.

21 Février 2016, 12:58pm

Publié par Bernardoc

Publicité pour compléter l’article de SOD d’aujourd’hui.

Monsieur le président de la République,

Monsieur le Maire de Bordeaux,

L’association internationale Mémoires & Partages vient solliciter votre bienveillante attention à propos d’une histoire trop longtemps méconnue par les français: celle de la plus grande catastrophe maritime française ayant coûté la vie à cent soixante-dix-huit tirailleurs sénégalais.

Après plusieurs années de combats et de souffrances dans les tranchées du Chemin des Dames, pour une guerre imposée, bien loin de leurs intérêts et de leurs terres, plusieurs compagnies de tirailleurs sénégalais rentraient retrouver leurs foyers lorsque la tragédie les rattrapa. Croyant avoir échappé aux charniers de la première guerre mondiale, les cent quatre-vingt-douze tirailleurs étaient bien loin de s’imaginer que c’est l’océan qui aura, encore, eu raison de leurs rêves et de leurs espérances.

C’est de Bordeaux, le 9 janvier 1920, sur les quais des Chartrons, que partit le paquebot l’Afrique de la Compagnie des Chargeurs Réunis. A son bord, cinq cent quatre-vingt-dix-neuf occupants (dont cent trente-deux membres de l’équipage), outre les compagnies de tirailleurs entassés dans l’entrepont, des fonctionnaires de l’administration coloniale, des hommes d’affaires, des commerçants, leurs femmes et enfants.

En vérité, c’est dès son appareillage sur le port de Bordeaux que l’Afrique montre des signes de faiblesse. Des incidents et pannes inexpliqués surviennent lors de ses manœuvres pour sortir de l’estuaire de la Gironde. Ayant heurté une épave selon les uns, le navire, qui fait de l’eau depuis son départ, voit ses machines tomber en panne et l’instant d’après c’est le paquebot qui ne répond plus aux commandes de l’équipage. Dérivant dangereusement au milieu d’une terrible tempête, le commandant Le Dû émit un premier SOS vain car les bateaux qui vinrent à son secours n’ont pu lui porter aide à cause de la force des vents. L’évacuation, ordonnée par le commandant Le Dû dans la nuit du 12 au 13 janvier 1920 entre l’ïle de Ré et les Sables d’Olonne, est problématique en raison des fortes houles de l’océan démonté. A 3 heures du matin, l’Afrique sombre avec presque tous ses passagers dont son commandant dont les derniers mots furent :« Je suis drossé. Je vais talonner. Je marche sur le feu. Je coule. » Pendant plusieurs mois, l’océan rendit les corps sur les plages atlantiques de Vendée, de l’île de Ré ou de l’île d’Yeu. A l’exception de trente-six survivants dont quatorze sénégalais, trois passagers, et dix-sept membres de l’équipage mais aucune femme et aucun enfant.

De violentes controverses judiciaires, techniques et politiques surviendront plus tard sur cette première catastrophe maritime d’ampleur, sans qu’on ait accordé aux cent soixante-dix-huit soldats indigènes disparus en mer, dans l’exercice de leur devoir, l’hommage et la reconnaissance pour service rendu à la France. Morts pour la France, ignorés de tous, ces tirailleurs gisent au fond de l’Océan comme les millions d’autres jetés par-dessus bord pendant le commerce des esclaves au 18e siècle et les milliers de jeunes africains immigrants dont les pirogues coulent encore.

Dans le cadre du centenaire de la grande guerre, l’association internationale Mémoires & Partages lance un plaidoyer pour qu’un hommage soit rendu à la centaine de tirailleurs dont l’âme réclame justice. Une pétition est lancée sur la plate-forme Change.org.

En espérant une suite favorable, recevez toute ma considération.

Karfa Diallo

Directeur de Mémoires & Partages

Pétition à signer sur www.change.org

Et ce n’est pas fini…

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Bye bye Britain !

20 Février 2016, 18:14pm

Publié par Bernardoc

J’aurais peut-être dû écrire « Bye bye England ! », puisque chacun sait bien, même sans être un fana inconditionnel du rugby, que le Royaume Uni se compose de quatre nations.

« La perfide Albion », mot utilisé pour la première fois par le poète français Augustin Louis de XIMENES (pas très connu, je vous l’accorde) en 1793, me paraît toujours d’actualité. Rappelons-nous la méfiance de de Gaulle, pour ne pas dire la résistance, lorsque le Royaume Uni frappait à la porte de l’Europe. Finalement il fut accepté sous Pompidou, mais en négociant sa participation dès le début. Tout le monde se souvient bien du fameux « I want my money back ! » de Maggie THATCHER (Miss TINA), et cela n’a jamais cessé depuis. Tu parles de la construction d’une Europe solidaire avec de tels comportements !

Ils veulent se barrer ? Qu’ils le fassent ! Il n’y aura pas grand monde pour les regretter, surtout les Calaisiens qui seront sans aucun doute ravis de voir les frontières britanniques situées à nouveau outre-Manche et pas sur le sol français. Et je prends le pari que dans ce cas, ce sera l’amorce de la désunion du royaume. Les Ecossais avaient voté « non » à la sécession il y a quelques mois ; gageons que lorsque les Britanniques se seront retirés, il y aura un basculement, et le Pays de Galles suivra sans tarder, chacun d’entre eux adhérant alors individuellement à l’UE.

Politique fiction ? Attendons le 23 juin pour voir.

Et ce n’est pas fini…

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