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Le blog de Bernard SARLANDIE

Encore un bel avenir pour la droite à Bordeaux Métropole.

31 Janvier 2021, 14:42pm

Publié par Bernardoc

On nous l'avait juré-craché : ce qui avait été mis en place par Chaban et Sainte-Marie, c'était du passé. Maintenant nous entrions dans « le monde d'après ». Et nous allions voir ce que nous allions voir...

Ca y est, nous avons vu ! Le PS et ses satellites du groupuscule hamoniste ont voté de concert avec la droite pour offrir un cadeau au club de football des Girondins de Bordeaux, et cela contre leurs alliés de circonstance, les écolos. Les communistes et les oppositions de gauche ont protesté, mais en vain.

La représentante de notre commune à la métropole n'allait bien entendu pas s'opposer au PS (départementales et régionales à venir). J'attends de voir la droite haillanaise féliciter notre maire de son courageux vote. Peut-être dans le prochain bulletin de propagande municipale ? L'élue communiste et l'élue FdG n'auront pas le loisir d'exprimer leur opinion quant à ce vote puisque l'expression de ce groupe n'a plus été autorisée dès le départ de cette mandature, contrairement aux deux précédentes.

Lorsque j'avais été candidat, une collègue, ancienne élue, m'avait dit : « C'est bien de te présenter, mais si tu veux faire quelque chose, c'est maire qu'il faut être ». J'ai pu me rendre compte combien elle avait raison, et que, même « plébiscité » par 23% du corps électoral, cela suffisait à engager la commune dans la voie considérée comme majoritaire.

Et ce n'est pas fini...

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Arnaud ? Pinault ? Bolloré ?

30 Janvier 2021, 16:56pm

Publié par Bernardoc

Que nenni !

Je suis heureux de pouvoir contribuer, à ma modeste échelle, aux belles actions du Secours Populaire.

Et ce n'est pas fini...

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La Maif évolue.

29 Janvier 2021, 15:17pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Ne jouons pas avec la République

28 Janvier 2021, 10:09am

Publié par Bernardoc

Tribune collective à l’initiative de la LDH, concernant le projet de loi « confortant le respect des principes de la République », publiée dans Le Monde

 

Nous sommes profondément attachés aux grands principes qui fondent notre République - la liberté, l’égalité, la fraternité - avec les droits et les libertés qui en découlent, traduits dans nos textes constitutionnels, nos normes juridiques et nos engagements internationaux. La laïcité, telle que la loi de 1905 l’organise, est un des cadres qui permet de mettre en œuvre ces principes. En ce sens, elle fait partie de notre patrimoine commun.

L’Etat en est le garant et c’est à ce titre que nous sommes exigeants pour que soient, partout, pour toutes et tous, combattues et corrigées les injustices et les inégalités qui frappent une large partie de la population vivant en France. La responsabilité des pouvoirs publics est première face aux carences et aux défaillances constatées qui perdurent et s’accroissent. Le président E. Macron a lui-même reconnu que l’Etat a été insuffisant dans l’application et le contrôle des textes existants et ne remplit pas pleinement ses promesses. Cette situation alimente des sentiments d’abandon, de la défiance et des replis avec des tensions sociales fortes qui nous inquiètent. L’ensemble met en péril la paix civile et l’unité de la communauté nationale. 

En dépit de son titre, le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » présenté par le gouvernement, ne retient dans son texte aucune mesure positive en faveur de l’égalité des droits. 

Le pouvoir en place cherche au contraire à imposer sa vision de la République dans une approche exclusivement sécuritaire et répressive. La philosophie politique qui sous-tend cette logique s’inscrit en rupture avec l’approche démocratique de la République. Il ne s’agirait plus d’obéir aux lois et de les respecter, mais d’y adhérer sans réserve, sans esprit critique ni distance possible. 

Présentée par le Premier ministre comme une loi de liberté, elle n’impose que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population. Ce projet, dans la lignée d’autres tout aussi liberticides dont celui relatif à la sécurité globale, est dangereux car il franchit une ligne rouge en prenant le risque de rompre l’équilibre historique trouvés des grandes lois laïques de 1882, de 1901 et de 1905.

Les principes fondamentaux posés de liberté d’instruction, de liberté des associations, de liberté de culte et de conscience seraient substantiellement modifiés par de nouvelles restrictions pour toutes et tous, salarié-e-s, parents, adhérent-e-s associatifs… Seraient aussi restreintes la libre administration des collectivités territoriales, avec un retour d’une tutelle de l’Etat central, ainsi que la liberté d’expression et de la presse par une entorse à la loi de 1881, la création d’un délit d’intention et d’une responsabilité collective pour les associations. Nous ne pouvons imaginer que soit imposée à ces dernières l’obligation générale d’agir pour la « sauvegarde de l’ordre public » comme envisagée dans la charte d’engagement dont la signature conditionnerait toute subvention publique et qui est de nature à brider le rôle de contre-pouvoirs qui leur revient dans une société démocratique. 

De nombreuses voix de tous bords s’élèvent pour s’inquiéter de ce projet de loi qui est loin de faire consensus. Des institutions nationales et internationales alertent également sur ces graves reculs possibles. 

Les mesures envisagées par le flou des obligations qui seraient créées ou par les contraintes posées ouvrent à l’arbitraire, aux discriminations et aux tensions. En dépit de précautions formelles, ce projet porte en lui les germes de la division avec la stigmatisation de l’islam et de ses pratiquants. L’exposé des motifs est explicite en visant « un séparatisme » et « un entrisme communautaire » « pour l’essentiel d’inspiration islamiste » et en ciblant en conséquence les structures d’exercice du culte et toutes les personnes de confession musulmane partout où elles sont. 

Le risque est grand d’ouvrir une boite de Pandore à tous les extrémismes. Déjà, nombreux élus et parlementaires annoncent leurs intentions de le durcir encore et de rajouter des mesures clairement défiantes envers une partie de la population en raison de sa religion. 

Nous considérons que l’arsenal juridique aujourd’hui en vigueur est largement suffisant pour lutter efficacement contre le terrorisme, contre les intégrismes de tous ordres lorsqu’ils invoquent un motif religieux pour s’affranchir des lois de la République qui s’imposent à toutes et tous, qu’elles punissent ou qu’elles protègent. 

L’engagement de l’Etat pour le respect des principes de la République passe par un redéploiement des services publics qui ne laissent aucun territoire, aucun quartier, aucune population de côté et une action concrète globale contre les ghettos urbains qui enferment et assignent à résidence. Il n’y aura pas de mobilisation réelle contre les dérives sectaires sans une lutte contre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, contre toutes les exclusions, les discriminations et le racisme. Elles reposent sur une justice et une police qui traitent chacune et chacun de manière égale avec des efforts de formation conséquents. Elles imposent des actions fortes et des moyens pour un égal accès à l’éducation, à la culture, à l’emploi et un soutien accru aux acteurs associatifs et sociaux qui interviennent au quotidien pour accompagner et développer des projets individuels et collectifs qui aident à faire société dans la diversité de ses composantes.

Nous croyons en la force de la République et de la démocratie, en la puissance de l’Etat de droit et de la laïcité. Plutôt que de les dévoyer et de les affaiblir, nous appelons solennellement le gouvernement à retirer ce projet de loi et à agir vite et fort pour rétablir la confiance et les ambitions de notre idéal républicain dans les faits. 

Paris, le 27 janvier 2021

Premiers signataires : LDH ; CGT ; FSU ; Saf ; SM ; Unef ; SUD ; Acort ; Attac ; Crid ; CRLDHT ; FCPE ; FTCR ; Fondation Copernic ; Libre pensée ; Mémorial 98 ; (Mrap) ; Planning familial ; SOS Racisme.

Et ce n'est pas fini...

 

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La Laïcité, une exception menacée.

27 Janvier 2021, 11:12am

Publié par Bernardoc

Le sous-titre de ce livre qui vient de paraître est : "Regards croisés sur un principe républicain". regards croisés, car ils se sont mis à dix pour le rédiger. Voici donc la présentation des contributeurs :

    • Jean-François CHALOT, ancien instituteur, a terminé sa carrière dans l'animation comme responsable chez les "Francas" ;

    • Claude BARRATIER, ancien instituteur, professeur et chef d'établissement, militant laïque de toujours ;

    • Jean-Marie BONNEMAYRE, Président du CNAFAL, des DDEN des Hautes-Pyrénées, administrateur de la FOL de ce département ;

    • Guylain CHEVRIER, docteur en histoire, ancien militant ouvrier, ancien membre de la mission laïcité du Haut conseil de l'intégration ;

    • Caroline FOUREST, journaliste, essayiste et réalisatrice ; lutte contre les intégrismes religieux catholiques, juifs et musulmans, l'antisémitisme et les extrémismes politiques ;

    • Julien GUERIN, professeur d'histoire, conseiller municipal ;

    • Eddy KHALDI, ancien enseignant, auteur notamment de L'ABC de la laïcité ;

    • Jean MOUROT, ancien instituteur, ancien responsable de la rubrique « laïcité-anticléricalisme » de la revue L'Ecole Emancipée ;

    • C.NABUM, ancien instituteur, conteur ;

    • Nathalie ROCAILLEUX, psychologue clinicienne, Présidente du CDAFAL du Var.

Chacun(e) a participé à la rédaction d'un ou de plusieurs des 20 chapitres parmi lesquels « Laïcité et question sociale », « Liberté de conscience et caractère propre », « La gauche et le voile », « L'Eglise contre la loi »...

Le livre se termine par la présentation de cinq livres complémentaires (notamment celui de Jean-pierre OBIN) pour ceux qui voudraient encore aller plus loin.

Quelques citations pour vous donner l'eau à la bouche :

    • D'abord, Jean JAURES en 1904 : « La démocratie a le devoir d'éduquer l'enfance ; et l'enfance a le droit d'être éduquée selon les principes mêmes qui assureront plus tard la liberté de l'homme. Il n'appartient à personne, ou particulier, ou famille, ou congrégation, de s'interposer entre ce devoir de la nation et ce droit de l'enfant. »

    • Georges WEILL, député allemand et correspondant de L'Humanité, qui était assis en face de Jaurès lors de son assassinat, écrivait : « L'idéal positif qui unit les partisans de la société laïque est facile à indiquer. Ils croient à l'existence d'une morale naturelle, accessible à tous les humains puisque tous sont doués de raison. Cette morale enseigne le respect de la personne humaine, de la nôtre aussi bien que des personnes étrangères. Elle enseigne le respect de la science, l'admiration pour les conquêtes accomplies par elle, l'espoir qu'elle en fera de plus grandes encore. Elle enseigne enfin l'amour de l'humanité, la confiance dans ses progrès, le désir d'y contribuer. »

    • Dans le chapitre « La laïcité et le Cnafal » Jean-Marie BONNEMAYRE écrit : « La laïcité est la condition essentielle de l'apprentissage de la liberté, de l'esprit critique et de la responsabilité. »

    • Dans le chapitre « Liberté de conscience et caractère propre », Eddy KHALDI remarque que « L'enseignement catholique suggère que la somme des intérêts particuliers et spécifiques constitue l'intérêt général. »

    • Claude BARRATIER (un homme), écrit dans le chapitre « Ennemis et défenseurs de la laïcité » : « La laïcité dans le monde se fait rare, menacée par tous les totalitarismes mais elle est comprise partout...Elle est ardemment souhaitée par les fermmes. C'est peut-être par les avancées féministes que ce concept reprendra vie et force. »

Convaincus de l'intérêt de cet ouvrage ? Vous pouvez le commander pour 15 € à www.thebookedition.com

Et ce n'est pas fini...

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A la source des infos.

26 Janvier 2021, 09:44am

Publié par Bernardoc

Grenelle Blanquer : mascarade inacceptable

Depuis des mois, alors que nous veillons à la sécurité sanitaire de tous et toutes, nous devons faire avec un gouvernement inconséquent, aucune anticipation, des mesures incohérentes, une gestion de crise calamiteuse.

Alors que les conditions d’études sont très difficiles (notamment pour les étudiant/es) et que les personnels se mobilisent au quotidien pour la réussite des élèves, Blanquer avance sur sa ligne de casse de service public d’éducation : moins 1800 postes, contractualisation massive, casse de la formation, transformation des missions, fonctionnement managérial.

A cela s’ajoute le mépris permanent de Blanquer (voir l’hommage à Samuel Paty. une honte !), son absence totale d’écoute, la répression, ses mensonges répétés (chiffres contamination dix fois inférieur à ceux de l’ARS) et les révélations sur son syndicat Avenir

Mépris, dévalorisation, répression, destruction du service public :

Les organisations syndicales Fnec fp FO, CGT éduc’action et FSU de la Gironde appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer dans les écoles, les établissements et les services la grève dès le mardi 26 janvier pour exiger « un plan d’urgence pour l’Ecole » :

  • Augmentation des salaires : dégel et revalorisation du point d’indice rattrapage de 20% des pertes subies, revalorisation indiciaire et immédiate de 400€ pour tous.

  • Arrêt de la contractualisation et titularisation de tous les des précaires dans le cadre de la Fonction publique de l'Etat

  • Créations de postes statutaires pour toutes les catégories de personnels à la hauteur des besoins : ouverture des listes complémentaires des concours, allégement des effectifs par classe.

  • Arrêt des suppressions d’emplois

  • Arrêt de la répression, levé des sanctions !

  • Abrogation des lois Blanquer et de l'ensemble des contre-réformes, de la maternelle à l’université.

 

La Fnec fp FO, la CGT éduc’action et la FSU engagent les personnels de l’Education, à construire dès maintenant la mobilisation en prenant position dans les établissements via des motions et en participant aux réunions informations syndicales et AG organisées dans les écoles , établissements et services

Dans ce contexte de ras-le-bol généralisé et de rejet de la politique du gouvernement, nous appelons à soutenir la grève des AED à partir du 19 janvier, à poursuivre la lutte en construisant et en rejoignant le plus largement les mobilisations interprofessionnelles des travailleurs, comme pour le 4 février. Face à la remise en cause de nos libertés fondamentales, de nos droits contenus notamment dans la loi de sécurité globale et l’extension par décret de fichiers de renseignement policier, nos organisations syndicales appellent également l’ensemble des personnels de l’éducation nationale à participer massivement aux mobilisations des samedis 16 et 30 janvier à Bordeaux et Paris.

Et ce n'est pas fini...

 

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Le collectif laïque national.

25 Janvier 2021, 10:33am

Publié par Bernardoc

Parce que la sauvegarde de notre loi républicaine de 1905 est un enjeu de tous les jours, le Collectif Laïque s'est créé en 2005, lors du centenaire de la loi de séparation ; depuis 2011 il s'appelle Collectif Laïque National.

Les sept principales obédiences maçonniques en forment le noyau dur, mais vingt cinq autres organisations en font partie. On peut citer parmi celles-ci le Comité Laïcité République, le CNAFAL, les PEP, les DDEN, la LICRA, l'UFAL, l'Union Rationaliste et Viv(r)e la République. Rien que du beau monde oserais-je dire.

Chaque année, en fonction des événements, un certain nombre de communiqués sont publiés, signés par tout ou partie des organisations. Mais aussi un rapport annuel est rédigé qui engage l'ensemble du Collectif.

Le rapport reprend une étude des constantes en lien avec la laïcité :

    • La citoyenneté commence à l'école ;

    • Développer l'école publique laïque, un « devoir » constitutionnel de l'Etat ;

    • Sorties scolaires : pour une loi garantissant le principe de laïcité de l'école publique et la liberté de conscience des élèves ;

    • Appliquer la loi de 1905 sans chercher à la contourner ;

    • Respecter la neutralité religieuse des bâtiments et terrains publics ;

    • Crèches privées : la neutralité religieuse est un choix légitime et conforme au droit !

    • La laïcité, condition de l'égalité femmes-hommes et du respect des droits des femmes ;

    • Laïcité de l'enseignement et de la recherche à l'Université ;

    • Régimes dérogatoires des cultes dans certains territoires de la République ;

    • Le cas particulier de l'Alsace et de la Moselle : Concordat, statut scolaire local, cours de religion ;

    • Poids des comportements communautaristes dans les entreprises ;

    • Laïcité à l'hôpital public ;

    • Sport et neutralité religieuse ;

    • Europe.

Quatorze rédacteurs (et autant d'organisations) ont participé à la rédaction du rapport de 2020. Vous pouvez vous le procurer, pour 8 € sur le site : www.conform-edition.com

Et ce n'est pas fini...

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Au sujet de la condition animale.

24 Janvier 2021, 10:49am

Publié par Bernardoc

Il paraît que c'est ce qui va occuper nos députés la semaine prochaine. Il est vrai qu'en ces temps de pandémie, de pénurie de vaccins, de personnels hospitaliers aux abois, cela est d'une extrême urgence.

Déjà on avait pu voir l'état de notre société lors des dernières élections européennes quand un parti dit « animaliste » (qui n'était cependant pas allé jusqu'à présenter comme candidats ânes ou cochons) avait fait presque autant de voix que le PCF.

On va donc s'occuper du chienchien à sa mémère avant de s'occuper de ceux qui passent l'hiver à la rue et qui sont pourchassés par les flics sur ordre des différents préfets. Mais peut-être certains SDF vont-ils s'en sortir grâce à leur chien ?

Quand on parle du bien-être animal, le premier geste symbolique est d'interdire la chasse sous toutes ses formes, mais ce n'est pas la voie qu'a choisie notre méprisant de la République. En même temps, on interdit aussi les corridas.

Ensuite, fin des centres équestres : les cavalier(e)s ne se sont jamais demandé si les chevaux étaient heureux de porter quelqu'un sur leur dos.

Quid des animaux « de compagnie » ? Les chiens n'ont rien à faire enfermés, sinon permettre aux propriétaires de les emmener pisser en période de confinement.

J'ai parlé de « propriétaires » ; mais cela ne s'apparente-t-il pas à une forme d'esclavage ? A part les footballeurs, on n'achète pas les êtres humains. Pour la dignité des animaux, il faudrait interdire tout commerce des animaux vivants.

Quant aux chats, s'ils choisissent de venir partager votre maison avec vous, c'est à vous de vous y habituer.

Ce n'est pas animalement correct ce que viens d'écrire ? Et bien tant pis.

Et ce n'est pas fini...

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Les oiseaux en hiver.

23 Janvier 2021, 11:40am

Publié par Bernardoc

« Elle met du vieux pain sur son balcon, pour attirer les moineaux, les pigeons ». Ce qu'évoque cette chanson de Jean-Jacques GOLDMAN, c’est un moment tranquille et apaisé, sur une petite place de village :

un vieil homme souriant, ravi de donner ses quignons de la semaine aux oiseaux des alentours. Les oiseaux se pressent autour de lui, ils se précipitent sur les petites miettes dans un battement d’ailes.
On croirait qu’ils se connaissent. « Comme cet homme est touchant !», se disent les passants en le regardant. 

Mais, « nourrir » un oiseau, ça n’est pas que lui remplir l’estomac : l’oiseau picore ce qu’on lui donne, certes, parce que l’amas de mie de pain gonfle dans son petit estomac et l’aide à se sentir repus.
Mais il n’obtient aucun des nutriments dont il a besoin pour vivre : vitamines, protéines, minéraux.

Imaginez un peu : à l’état sauvage l’oiseau se nourrit surtout de graines complètes, pleines de fibres : avoine, maïs, tournesol, millet… 
Ce que certains leur distribuent dans les parcs et squares, ce sont des farines transformées, salées, mélangées avec des levures, des agents de traitement, des conservateurs, du sucre.

Pas très difficile d’imaginer le résultat sur le long terme…

- La dénutrition s’installe chez les oiseaux, à force d’excès de glucides et de carences
- Leur foie, qui n’est pas adapté à digérer ces substances, se dégrade petit à petit

- Les grosses quantités de sel altèrent leurs fonctions cérébrales et bloquent le fonctionnement de leurs reins…

- Si le pain est mouillé il devient le terrain favori des bactéries : salmonellose, botulisme…

Il faut aussi penser aux nids des oiseaux où ils rapportent miettes et morceaux de pain : ils deviennent des nids à bactéries, qui se transmettent à leurs petits !

Nourrissez- les autrement !

On l’apprend aux enfants, qui adorent ça aussi : aller donner à manger aux oies, aux canards, déposer quelques miettes pour les moineaux ou pour les poules.

La majorité des ornithologues s’accorde même à dire que ce n’est pas une mauvaise chose de le faire, surtout en hiver où les graines, fruits et baies se font plus rares et nos amis ont bien du mal à trouver eux-mêmes de bonnes sources de nourriture.

Mais faites-le avec les bons aliments ! Ceux qu’il leur faut : graines et boules de graisse.

Et ce n'est pas fini...

 

 

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On est mal barrés.

22 Janvier 2021, 18:17pm

Publié par Bernardoc

Bon, on est en liste d'attente pour Florence, mais pour le Portugal, on est bons. Allons-nous bénéficier d'une fenêtre comme l'an dernier pour la Sicile ?

L’Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays du bloc pour faire face à la menace des nouveaux variants du coronavirus, jugeant la situation sanitaire « très grave », à l’issue d’un sommet des Vingt-Sept par vidéoconférence jeudi. La France a annoncé dans la foulée qu’elle imposerait à partir de dimanche aux voyageurs en provenance d’autres pays européens la présentation d’un test PCR réalisé soixante-douze heures avant le départ. Une obligation qui ne concerne toutefois pas les voyages essentiels, les travailleurs frontaliers.

« Nous sommes de plus en plus inquiets au sujet des différents variants » du coronavirus, a reconnu Ursula von der Leyen. Elle a proposé une nouvelle définition plus précise des zones à risques du point de vue sanitaire, avec une nouvelle catégorie « rouge sombre ». Au sein de l’UE, les voyageurs en provenance de ces régions pourraient être soumis à l’obligation de subir un test avant leur départ et de se mettre en quarantaine à leur arrivée. Concernant les pays hors UE, « nous proposerons des mesures de sécurité supplémentaires pour les voyages essentiels vers l’Europe, par exemple en exigeant un test avant le départ », a-t-elle ajouté.

Le contrôle des frontières est une prérogative nationale, mais les Européens tentent de se coordonner pour préserver le fonctionnement du marché intérieur, le transport de marchandises et le quotidien des travailleurs transfrontaliers. Ils veulent éviter le chaos qui avait suivi les fermetures de frontières en ordre dispersé lors de l’arrivée de l’épidémie au printemps dernier. Von der Leyen a aussi appelé à accélérer la vaccination, en protégeant 70 % de la population adulte avant la fin de l’été et 80 % des membres du personnel de santé et des plus de 80 ans d’ici à mars. « C’est un effort énorme mais c’est faisable », a-t-elle martelé.

Le président du Conseil européen Charles Michel a assuré que « tous les moyens possibles » seraient « examinés pour assurer un approvisionnement rapide » en vaccins, alors que les retards de livraisons de Pfizer-BioNTech -l’un des deux autorisés dans l’UE- ont contraint plusieurs pays à ralentir leur calendrier initial. Outre Pfizer-BioNTech, le vaccin Moderna est également autorisé dans l’UE et l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur celui d’AstraZeneca, déjà utilisé au Royaume-Uni, doit intervenir avant la fin du mois.

Signe d’une impatience croissante, quatre pays -Autriche, Grèce, République tchèque et Danemark- avaient écrit une lettre à Charles Michel pour réclamer que le processus d’approbation des vaccins par l’EMA soit plus rapide. Athènes a aussi plaidé pour la mise en place d’un certificat « standardisé » de vaccination au sein de l’UE, une proposition discutée au sommet. La Grèce souhaite sauver son industrie touristique, mais l’idée de se servir de ce certificat pour permettre aux personnes vaccinées de voyager est jugée prématurée par plusieurs Etats membres, en raison de la faible proportion de la population vaccinée et des incertitudes concernant l’effet du vaccin sur la transmission du virus.

Et ce n'est pas fini...

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