Cherchez l'erreur.
La France vient de publier la liste des paradis fiscaux. Tiens, à part la Suisse et Jersey, il n’y a pas d’autres pays européens ; mais il est vrai que l’UE est sans tache ! Comme d’habitude, il y a les pays de la Caraïbe (îles vierges britanniques, Bermudes – pourtant, avec le triangle, les fonds y sont-ils en sécurité ? -, Trinidad et Tobago, Dominique, Montserrat). On retrouve aussi les pays continentaux d’Amérique centrale (Guatemala, Panama et Costa Rica), les pays du Proche orient (Brunei, Liban et Emirats Arabes Unis) ainsi que les états plus ou moins « micro » du Pacifique (Marshall, Niue, Nauru et Vanuatu). Le plus étonnant pour moi dans cette liste sont les deux pays africains : Liberia et Botswana.
A la lecture de cette liste, on se demande vraiment pourquoi l’ancien ministre socialiste Cahuzac avait jugé bon d’aller jusqu’à Singapour : il n’avait vraiment pas besoin d’aller si loin pour planquer son fric et refuser ainsi de participer à la croissance de son (notre) pays.
Mais une autre liste vient d’être publiée à peu près en même temps : le nombre d’immigrés, pour qui la France n’est peut-être pas un paradis fiscal, mais qu’ils envisagent comme un paradis tout court. Les communautés sont, dans l’ordre : les Portugais, les Algériens, les Marocains, les Turcs, les Italiens, les Britanniques et enfin les Tunisiens. De quoi bousculer peut-être certaines certitudes et affirmations de la droite extrême.
Aurons-nous l’hypocrisie d’accueillir les Syriens une fois que nous les aurons bombardés ?
Et ce n’est pas fini…