Scène de vie.
J’étais dans le tram hier soir, revenant du colloque de l’IHSA-CGT. Monte l’armada de contrôleurs. La plupart des gens montrent leur billet ou leur carte d’abonnement payée.
Pas très loin de moi, un jeune (lycéen ?) montre sa carte qu’il avait omis de valider, peut-être car, comme souvent, le validateur ( ?) ne fonctionnait pas au moment où il est monté. Et là se déroula une scène à voix basse, entre un contrôleur et ce passager qui ne fanfaronnait pas. Mais quelle morgue de la part de l’adulte ! Sans cesse il reprenait ce que le gamin lui disait, faisant mine de ne pas comprendre ou lui demandant de parler plus fort, sans mettre en cause le bruit inhérent au tramway. Un mépris qui voulait signifier au jeune que ses parents l’avaient mal élevé.
Et en prime la promesse d’une amende, ce que moi j’appelle du racket, puisque la mère du passager avait déjà payé l’abonnement qui normalement devrait permettre de voyager "gratuitement" et de manière illimitée tant que la carte reste valide. Mais où allons-nous ?
J’ai songé à intervenir, mais je ne l’ai pas fait car j’avais peur de m’exprimer trop violemment et de nuire à celui qu’on a dit être en infraction.
J’allais donc participer au conseil municipal où l’on devait débattre sur l’avenir de la métropole. Et j’étais donc d’autant plus content que mon camarade du Front de Gauche lise notre participation, dans laquelle nous demandions la gratuité des transports publics. Notre ami du NPA avait fait la même demande dans son intervention.
Sûrement qu’il y aurait un tas d’économies à faire dans les salaires des (nombreux) contrôleurs qui pourraient sans doute être occupés à d’autres tâches au sein de l’entreprise, et ce qui permettrait à davantage de gens d’utiliser les transports en commun. Ça fonctionne ailleurs en Gironde, pourquoi pas à Bordeaux ?
Et ce n’est pas fini…