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Le blog de Bernard SARLANDIE

Scène de vie.

30 Septembre 2011, 00:16am

Publié par Bernardoc

         J’étais dans le tram hier soir, revenant du colloque de l’IHSA-CGT. Monte l’armada de contrôleurs. La plupart des gens montrent leur billet ou leur carte d’abonnement payée.

         Pas très loin de moi, un jeune (lycéen ?) montre sa carte qu’il avait omis de valider, peut-être car, comme souvent, le validateur ( ?) ne fonctionnait pas au moment où il est monté. Et là se déroula une scène à voix basse, entre un contrôleur et ce passager qui ne fanfaronnait pas. Mais quelle morgue de la part de l’adulte ! Sans cesse il reprenait ce que le gamin lui disait, faisant mine de ne pas comprendre ou lui demandant de parler plus fort, sans mettre en cause le bruit inhérent au tramway. Un mépris qui voulait signifier au jeune que ses parents l’avaient mal élevé.

         Et en prime la promesse d’une amende, ce que moi j’appelle du racket, puisque la mère du passager avait déjà payé l’abonnement qui normalement devrait permettre de voyager "gratuitement" et de manière illimitée tant que la carte reste valide. Mais où allons-nous ?

         J’ai songé à intervenir, mais je ne l’ai pas fait car j’avais peur de m’exprimer trop violemment et de nuire à celui qu’on a dit être en infraction.

         J’allais donc participer au conseil municipal où l’on devait débattre sur l’avenir de la métropole. Et j’étais donc d’autant plus content que mon camarade du Front de Gauche lise notre participation, dans laquelle nous demandions la gratuité des transports publics. Notre ami du NPA avait fait la même demande dans son intervention.

         Sûrement qu’il y aurait un tas d’économies à faire dans les salaires des (nombreux) contrôleurs qui pourraient sans doute être occupés à d’autres tâches au sein de l’entreprise, et ce qui permettrait à davantage de gens d’utiliser les transports en commun. Ça fonctionne ailleurs en Gironde, pourquoi pas à Bordeaux ?

Et ce n’est pas fini…

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Les absents ont eu tort.

29 Septembre 2011, 22:43pm

Publié par Bernardoc

  Colloque IHS 001       De brillants intervenants sont venus animer le colloque de l’IHS Aquitaine, aujourd’hui au conseil régional. Nous avons brièvement été accueillis par un élu régional, mais c’est Luc PABOEUF, le Président du CESER dont le talent n’est plus à démontrer, qui a présidé de main de maître cette journée.

 

Colloque IHS 002

         D’abord, Pierre DELFAUD, professeur d’économie à Bordeaux IV, nous a appris, à moi du moins, que les Secteurs Primaires, Secondaires et tertiaires étaient une classification qui avait bien évolué : maintenant on parle plus volontiers de sphères productive (tournée vers l’extérieur de la région), résidentielle et publique.

         Lui succéda Jean DARTIGUES qui nous narra, au travers de son expérience, 25 ans de propositions et de luttes revendicatives en Aquitaine, sans fard. C’est ainsi qu’il nous avoua avoir orchestré la résistance à l’informatisation de la BNP. Tout le monde peut se tromper, n’est-ce pas ?

Mireille POIRIER, spécialiste du droit du travail nous fit un tableau assez sombre mais qui se terminait par cette note d’espoir pour nous autres militants : « il n’y a guère que l’action collective qui pourra améliorer les droits des travailleurs. »

         Lucien GAY a fait un travail remarquable et très vivant à partir d’une recherche dans les archives qui m’a enthousiasmé.

         Après un copieux buffet, comme habituellement au conseil régional, Jean-Paul JOURDAN, vice-président de Bordeaux III nous a donné sa vision sur « Comment les militants ont-ils écrit leur histoire ? » en se fondant sur la collection de la revue Aperçus jusqu’au numéro 100, prétexte à ce colloque.

         Enfin, René MOURIAUX nous éclaira, en jetant un regard sur les notions d’objectivité/subjectivité, sur la nécessité de dépasser l’opposition sociale entre historien et citoyen.

 

Colloque IHS 006

         L’Education nationale, invitée, ne s’est même pas excusée et seul Sud-Ouest, parmi tous les médias contactés, nous a consacré un article. Nous ne sommes sûrement pas dans l’air du temps, ce qui nous pousse à continuer.

Et ce n’est pas fini…

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Allumage de feux.

28 Septembre 2011, 22:39pm

Publié par Bernardoc

         Entendu cet après-midi chez Mermet : « Former un Homme – avec un « H » pour ne pas être obligé de rajouter un « E » féminin, comme on a tendance à le trouver de plus en plus – ce n’est pas remplir un vase, mais allumer un feu. »

         Eh bien, hier, nous étions environ 4 000 dans les rues de Bordeaux à vouloir allumer des feux, ces feux que notre gouvernement en voie de sortie s’obstine à vouloir éteindre. En effet, l’éducation n’est pas du gavage, mais c’est donner les outils nécessaires à toutes pour qu’elles se les approprient et puissent agir après en connaissance de cause sur le monde qui les entoure, et essayer de l’améliorer pour le plus grand nombre, et non, comme depuis un peu plus de quatre ans, pour le seul bénéfice des possédants.

 

Eo33 + manif 27911 021

         Enseigner c’est influencer une vie pour toujours, et comme l’avait dit en substance le grand Victor HUGO : « Ouvrez une école, vous fermerez une prison » : nous voyons bien que nous sommes en opposition totale avec ce qui se pratique actuellement. Moins on donne à réfléchir, plus on a des sujets (et non des citoyens) aptes à obéir. Et c’est un général que j’ai eu l’occasion de côtoyer qui disait que dans l’armée, « réfléchir, c’est déjà commencer à désobéir ».

         Pourtant, dans cette manifestation unitaire, j’ai trouvé qu’il manquait les jeunes. Et je me souviens que lorsque nous étions parents d’élèves, un jour de grève nous emmenions nos enfants manifester avec nous, même si aucun prof ne faisait grève dans leur école, et quand le CPE se permettait de nous envoyer une demande d’explication, il avait droit à une réponse argumentée. Mais il faut dire que dans certains bahuts ces personnels subissent des pressions pour venir au boulot, et même pour pointer les profs grévistes !

         Deux catégories avaient sorti leur banderole et étaient reconnaissables : les DDEN (tous retraités) et les chefs d’établissements de l’Unsa : costume, cravate et chemise blanche. C’est vraiment révélateur du fait que tout va mal, car lorsque j’étais en activité, c’est bien souvent que je me retrouvais seul de ma catégorie dans les manifestations qui n’avaient pas lieu le week-end.

Et ce n’est pas fini…

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Ainsi le Sénat vire à gauche...

27 Septembre 2011, 00:09am

Publié par Bernardoc

         Ce n’est pas une surprise, c’était même attendu. Ce qui ne veut pas dire que le Président sera à gauche, car la démocratie sénatoriale semble encore plus opaque que celle de certaines autres assemblées représentatives. Pourtant, la gauche a la majorité absolue, et donc en toute naïveté, on peut penser que, près de cinquante ans après la présidence de Gaston MONNERVILLE, logiquement « le plateau » (c’est comme cela qu’on nomme l’endroit où se tient le Président, paraît-il) sera occupé par un élu de gauche.

         Ce fut POHER et non pas MONNERVILLE qui assura l’intérim de de Gaulle, comme le veut la constitution de la V° République. Mais maintenant, si un bouclier démocratique (même si je n’y suis pour rien) prend possession de la haute assemblée, on peut quand même penser que, contrairement à ce qu’espérait accomplir ce gouvernement sortant, à savoir accélérer la casse de nos services publics, un coup de frein va être donné.

Ce coup de barre à gauche, même s’il arrive bien tard dans le quinquennat, va sûrement conduire les constitutionnalistes à s’interroger. On a réduit le mandat présidentiel de 7 à 5 ans pour éviter toute nouvelle cohabitation, en décalant (initiative de Lionel JOSPIN 1er ministre) les législatives après la présidentielle, mais au Sénat on s’est contenté de ramener de 9 à 6 ans le mandat. Nous allons donc nous retrouver dans une situation inédite en France, avec un gouvernement et un Président de droite obligés de collaborer avec un Sénat de gauche. Espérons qu’il jouera le rôle législatif qu’on attend de lui.

Commentaire surréaliste entendu aux émissions d’information : les ministres (ré)élus sénateur pourront rester au gouvernement car on n’aura pas besoin de leur voix (qui ne servirait à rien) pour élire le Président. Cependant, Chantal JOUANNO, ex-ministre des sports, a préféré le confort de 6 ans de sénat plutôt que 6 mois de plus au gouvernement.

Décidément cette fin de règne promet une certaine agitation.

Et ce n’est pas fini…

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Tous à la manif pour l'école.

26 Septembre 2011, 07:57am

Publié par Bernardoc

Ci-dessous : texte de la CGT-Educ'Action

 

STOPPONS LA CASSE DE L'EDUCATION NATIONALE !

Non Monsieur CHATEL, la rentrée ne se passe pas bien.

 

   Le travail de sape se poursuit méthodiquement dégradant toujours plus les conditions d’accueil des jeunes dans les écoles, collèges, lycées et université rendant chaque fois un peu plus difficile l’exercice de nos métiers. Malgré les tours de passe-passe du ministre, expert en manipulation des chiffres, la triste réalité nous la vivons tous les jours dans nos classes, dans les établissements. Après les 16 000 suppressions de cette rentrée on nous annonce déjà la couleur pour la suivante, cela sera 14 000.

Depuis 2007, 80 000 emplois ont été supprimés et toutes les catégories de personnels sont touchées : personnels enseignants et d’éducation, COP, Aed, AVS, ATSS... La conscience professionnelle et l’implication des personnels ne peuvent pas tout. Aujourd’hui c’est une éducation nationale au rabais que l’on propose et que notre cher ministre essaye de nous vendre à grand renfort de mesures gadgets. Monsieur le ministre gardez donc pour vous vos leçons de morale ce n’est pas de cela dont la jeunesse à besoin !

 

Seule une réaction collective et déterminée peut inverser la tendance, la CGT Educ’Action est partie prenante de l’appel à la grève du 27 septembre pour dire non à cette politique néfaste dont nous constatons tous les résultats. C’est une journée qui doit servir à montrer notre colère, il faut que le gouvernement sache que nous ne sommes ni résignés ni abattus. A nous de réfléchir aux conditions d’une réaction d’ensemble des enseignants mais plus largement du monde du travail pour imposer d’autres choix politiques. C’est dans la rue que tous ensemble nous pourrons construire une alternative qui place l’éducation au  cœur des préoccupations de la société. L’expérience du mouvement contre la réforme des régimes de retraites doit nous guider dans l’élaboration d’une riposte enfin victorieuse. A l’approche des présidentielles la tentation est forte de s’en remettre aux promesses mais il serait vraiment illusoire de croire que sans notre intervention collective les choses s’arrangeront d’elles-mêmes. Actuellement la crise du capitalisme se cristallise sur la question de la dette, nouveau prétexte pour  imposer toujours plus de coupes sombres dans les budgets sociaux et les dépenses publiques. Ce n’est pas aux travailleurs de solder la facture des spéculateurs !

Nous ne paierons pas une dette qui n’est pas la nôtre !

 

Alors que la précarité se développe dans nos établissements, que chaque année des milliers de jeunes collègues débutent leur carrière sans véritable formation, que les classes à 35 élèves deviennent la norme les déclarations de notre ministre sonnent à chaque fois comme une nouvelle provocation. Alors oui la CGT  t’appelle à manifester et faire grève le 27 septembre et dans la perspective d’une réaction d’ensemble du monde du travail nous nous prononçons pour une journée de grève interprofessionnelle le 11 octobre.

 

La CGT Educ’Action exige :

·         Une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Education Nationale d’au moins 300 euros et pas de salaire en dessous de 1 700 ;

  • Une augmentation de 2 % de la part de PIB consacrée à l’Education ;
  • L’arrêt des suppressions d’emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins sociaux ;
  • La création d’un nouveau corps de fonctionnaires pour les emplois de vie scolaire
  • La titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous les précaires qui le souhaitent et l’arrêt du recours à la précarité;
  • L’abrogation des réformes type RGPP, LOLF, loi dite de mobilité ;
  • L’abandon des contre réformes qui détruisent l’école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR, lycée, bac pro 3 ans, nouveaux programmes du primaire, dispositif des 60 heures qui justifient la destruction des RASED …) ;
  • Une véritable formation des enseignants avec une reconnaissance d’un niveau bac + 5 à l’issue de cette formation ;
  • La réduction du temps de travail ;
  • Un déroulement de carrière identique pour tous, au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite.

 

Manifestation UNITAIRE le 27 septembre à 11H30 devant le rectorat de BORDEAUX

Et ce n'est pas fini...

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les affiches ont fait leur apparition.

25 Septembre 2011, 12:50pm

Publié par Bernardoc

         Cela avait commencé il y a quelques semaines par quelques timides portraits de la dernière perdante des élections présidentielles, cela continue maintenant par les portraits de la première secrétaire du Parti Socialiste, sans compter l’invasion sur Facebook ou dans les médias.

         Il ne s’agit pourtant pas des élections présidentielles, mais d’élections au sein du PS, qui en appelle à l’ensemble de la population pour résoudre les problèmes qu’ils n’ont pas réussi à évacuer en congrès. Il y a bien l’alibi BAYLET qui officiellement vient témoigner de l’ouverture concédée, mais pour le moment il n’est pas donné gagnant. L’ensemble de la population ? Pas exactement si j’en crois ce que j’ai entendu. Les électeurs (PAYANTS !!!) devront signer un engagement à voter pour le candidat choisi par l’ensemble des participants au deuxième tour de la présidentielle. Et c’est bien ce qui m’interdit de participer à cette mise en scène, car si au deuxième tour  le choix est entre BAYLET et MELENCHON, je voterai (GRATUITEMENT) pour le candidat que je soutiens déjà depuis plusieurs mois.

         De plus, cette élection privée, devrait être financée par les cotisations des adhérents partidaires ; après tout, c’est bien à cela que servent les contributions volontaires des adhérents. Et tout est bon pour faire du fric : au lieu de mettre en place un numéro vert et gratuit, le PS a mis en place un numéro surtaxé pour trouver son bureau de vote : il faut vraiment avoir envie de payer pour s’exprimer.

         Et bien, moi je vais attendre un peu pour aller afficher l’appel à manifester le 11 octobre, car si l’on veut un SMIC à 1 700 €, le retour aux 35 heures et à la retraite complète à 60 ans, comme le prône FILOCHE, nous aurons besoin de faire pression sur le gouvernement qui sortira des urnes en mai prochain, sous peine d’avaler la couleuvre de leur crise.

Et ce n’est pas fini…

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Generala kunsido de Esperanto-Gironde.

24 Septembre 2011, 19:54pm

Publié par Bernardoc

DrapeauEsperanto

         C’est aujourd’hui que s’est déroulé à Margueron, à l’autre bout du département, l’assemblée générale de notre association. Un peu plus des 2/3 des adhérents étaient présents ou représentés, ce qui témoigne d’une vie démocratique certaine. De nombreux points étaient à l’ordre du jour, et nous aurions presque pu tenir un mini congrès sur deux jours pour traiter en profondeur l’ensemble des points à l’ordre du jour.

         Joël, le Président, nous présenta le rapport d’activité, qui incluait notamment les deux spectacles que nous avons organisés, l’un à Cambes, l’autre à Libourne, le compte-rendu des congrès de La Havane et de Sète, les présentations de l’Esperanto à St Ciers et au Samovar, la fête de l’Esperanto pour les enfants de Galgon,… Il rappela que des cours se sont déroulés à Cenon, Galgon, l’université de Bordeaux et Ste Foy la Grande. Pas de cours au Haillan, et pourtant nombreux furent ceux qui ont déploré le manque de communication vraie avec nos jumeaux grecs de Kalambaka. Concernant la pétition pour l’esperanto au bac (www. Esperanto-au-bac.fr) je signalai parmi la seconde liste des personnalités, la signature de deux vice-présidents du conseil général (un PS, un PCF/FdG) mais déplorait l’absence de réponse de mon député et de mon conseiller général, sans compter le Président de la CUB et certains conseillers régionaux que j’avais également sollicités. Au cours de l’année sont parus trois numéros de LEGI (La Esperanto Gironde Informilo) pour lequel il est fait appel à des rédacteurs volontaires.

         Monique nous traça rapidement le rapport financier : nos finances sont très saines, et nous n’avons quasiment pas vu passer l’achat de notre vidéo projecteur. Il faudrait pourtant faire un effort sur les adhésions car nous avons perdu sept adhérents par rapport à l’an dernier.

         La troisième partie était les projets pour l’avenir, et ils sont nombreux ! Le premier à surgir fut la nécessité de participer davantage à l’animation du centre culturel au château Palmer : nous nous y emploierons, en commençant par y célébrer notre Zamenhof-tago le 17 décembre prochain. Sollicités par les cheminots espérantistes et Esperanto-France pour les aider à organiser leurs congrès communs à Artigues (plus de 350 personnes attendues de plus de 20 pays), une bonne douzaine d’adhérents d’Esperanto-Gironde se sont portés volontaires. Peut-être, d’ici mai 2013, la sénatrice-maire aura-t-elle eu le temps de répondre ? Les Amis de la nature ont également fait appel à notre association pour venir animer l’été prochain, aux environs de Niort, une semaine-découverte de l’esperanto dans la vie quotidienne. Sur cela, nous ne nous sommes pas engagés puisque nous irons à Hanoi, au congrès universel.

         L’AG décida de maintenir les cotisations à leurs niveaux actuels, et, l’état de nos finances nous le permettant, nous allons faire un don de solidarité à EUROKKA, Interkant et JEFO.

         Enfin, le dernier projet devrait voir la renaissance de La Kompanoj, avec un spectacle autour du train, que nous présenterions au congrès international des cheminots.

images

Et ce n’est pas fini…

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Sondage Sud-Ouest.

23 Septembre 2011, 19:43pm

Publié par Bernardoc

         Hier le sondage quotidien de Sud-Ouest posait la question :

« Pensez-vous qu’un jour Nicolas SARKOZY sera jugé par la justice ? »

         Qu’un organe d’information ose poser ce genre de question révèle bien qu’on en arrive à une fin de règne et qu’il serait peut-être temps d’envisager une VI° République, que nous mettrions en place grâce à une nécessaire révolution citoyenne.

Pourtant, sur 2088 participants, plus de la moitié (51,5%) ont répondu non. On ne peut pas dire que cela témoigne d’une aveugle confiance en la justice de notre pays. Il faut dire que, comme pour toutes les autres fonctions régaliennes, le chef de l’état sortant a tout fait pour la mettre au pas. Et grâce à un autre pouvoir, celui des médias, tout un chapelet d’affaires tordues et infâmantes pour leurs auteurs commence non seulement à émerger, mais à déborder de partout et à envahir l’actualité politique. Le pouvoir est aux abois et c’est pour cela que les journalistes, les vrais, pas les valets des chaînes privées, sont surveillés très étroitement et en toute illégalité par une clique qui vise sa réélection pour prolonger l’immunité parlementaire.

Quel respect un citoyen de base tel que moi peut-il avoir pour ces responsables qui ne survivent que grâce à la flagornerie courtisane de ceux qu’on appelait en d’autres temps les « godillots » ? Il faudra un grand coup de balai dès le mois de mai prochain, sans attendre que ceux qui se sont servis des rouages de l’Etat soient à leur tour frappés d’anosognosie. Mais en attendant, tout est à craindre : se sentant en bout de course, gageons que nos dirigeants actuels vont poursuivre leur casse au pas de de charge tant qu’ils bénéficient encore d’une majorité parlementaire.

Et ce n’est pas fini…

Sud-Ouest

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Le dégoût.

22 Septembre 2011, 09:54am

Publié par Bernardoc

         Troy DAVIS assassiné ! D’aucuns diront « exécuté » ! OBAMA se contentera, comme à chaque fois, de dire « Justice has been done ».

         Trente ans après l’abolition de la peine de mort en France, sous l’impulsion de François MITTERRAND et après le remarquable plaidoyer de Robert BADINTER, soutenu par de courageux hommes de droite tels Philippe SEGUIN ou Jacques CHIRAC,  un nouveau crime vient d’être commis outre atlantique « au nom du peuple américain ».

         Après avoir croupi pendant vingt ans dans le couloir de la mort d’où il clamait son innocence, un noir américain (c’est quasiment toujours le cas) vient de se voir retirer la vie. Que peut signifier une telle peine vingt ans après des faits auxquels l’accusé affirme ne pas avoir été mêlé ? Et même si, affirmation non avérée, Troy DAVIS avait été coupable, est-ce là toute la confiance que les étatsuniens ont en l’homme et ses capacités de rédemption ? C’est vrai que dans ce pays où les fanatiques religieux tentent d’impulser leurs seules idées, bien loin de la Raison et des Lumières, ce n’est pas l’homme qui prime, mais une chimère : chaque fois qu’un étatsunien sort un billet, n’y lit-il pas : « In God we trust » ?

         Malgré une mobilisation à l’échelle mondiale contre la barbarie, Troy DAVIS va rejoindre dans la mémoire collective d’autres exécutés célèbres tels SACCO & VANZETTI ou les époux ROSENBERG.

         Décidément, le premier président noir des USA, après le formidable élan d’espoir causé par son élection, aura laissé bien des déceptions et des reculs. N’oublions pas qu’un des premiers engagements était la fermeture de Guantanamo et son retour à Cuba. Aux USA comme en France, les promesses électorales n’engagent que ceux qui ont bien voulu y croire.

Et ce n’est pas fini…

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21 Septembre 2011, 23:30pm

Publié par Bernardoc

  Donc, normalement, nouvel article demain.

Et ce n'est pas fini...

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