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Le blog de Bernard SARLANDIE

Pas de Panthéon pour eux.

30 Novembre 2021, 10:04am

Publié par Bernardoc

« Le Réseau éducation sans frontières tire la sonnette d’alarme.

De plus en plus de mineurs isolés expulsés à leur majorité »

Titre d'un article du Parisien du 29 novembre 2021.

« Jusqu’à présent, leur dossier était traité avec une certaine bienveillance, aujourd’hui on a l’impression que c’est inversé et qu’il y a une suspicion systématique. » Depuis la rentrée 2020, le Réseau éducation sans frontières (RESF) s’inquiète d’une augmentation « exponentielle » du nombre d’obligations de quitter le territoire français (OQTF) avec interdiction de retour prononcée à l’égard de jeunes majeurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), pour certains depuis leurs 14 ou 15 ans. »

Ces jeunes, qui ne voyaient aucun espoir dans le pays, trop souvent ravagé par la guerre, qu'ils ont quitté au péril de leur vie, sont arrivés chez nous. Tels des orphelins, ils ont été pris en charge, hébergés, nourris, éduqués. Certains ont un projet professionnel solide et, pour les apprentis, donnent la plupart du temps satisfaction à leurs maîtres d'apprentissage. Et pourtant, avant d'avoir la possiblité de concrétiser ces études par un examen, on (la France) les expulse en leur interdisant de revenir. Quel gâchis !

Un peu partout en France, on voit des gens se mobiliser pour leur permettre de rester et de continuer leur projet de vie au « pays des droits de l'Homme ». Parfois cela fonctionne, d'autres fois ils deviennent clandestins, à la merci d'exploiteurs éhontés, qui d'un autre côté vont soutenir massivement la fermeture des frontières prônée par tous les politiciens de droite, même pas extrême.

C'est pas gagné !

Et ce n'est pas fini...

 

 

 

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N'oubliez pas !

29 Novembre 2021, 15:24pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Voyage militant.

28 Novembre 2021, 10:46am

Publié par Bernardoc

LE 2 DÉCEMBRE

Retraités tous à Paris

« Nos vies valent mieux que leurs profits »


 

Nous le revendiquons depuis des mois, à Paris nous venons le gagner !!!

Bien vivre sa retraite : une exigence sociale !

LE 1er OCTOBRE, nous étions des dizaines de mil­liers de retraités mobilisés pour l’augmentation immédiate de nos pensions de retraite, le finance­ment de la Sécurité sociale, le développement et le maintien de notre protection sociale et des services publics en proximité.

LE 5 OCTOBRE, nous étions aux côtés des salariés, des jeunes et des privés d’emploi, pour le développement industriel, la défense de l’emploi et l’augmentation des salaires, socle commun revendicatif interprofession­nel et intergénérationnel.

Nous sommes lucides et déterminés à agir face à un gouvernement et à un patronat qui restent résolument sourds à nos exigences.

Ça suffit ! Les retraités revendiquent une autre répartition des richesses.

170 milliards pour les riches, 57 milliards pour les actionnaires et rien pour les retraités sinon une aumône !!!

Les retraités exigent :

- Une augmentation des pensions de base et complémentaires. 100 euros immédiate­ment, 300 euros le mois prochain.

- Une Sécurité sociale intégrale, solidaire, universelle et démocratique avec un financement à 100 % par les cotisations so­ciales.

- Des services publics de proximité sous contrôle et maîtrise publique.

Les moyens existent pour satisfaireles revendications !

- Les dividendes, la fraude fiscale, l’ISF,les exonérations de cotisations sociales…

  • Le patronat doit rembourser les 52 milliards d’éxonération de cotisations sociales de 2021 qui sont une partie de notre salaire socialisé.

- Gouvernement et Patronat doivent entendre les revendications des retraités !!!

Un événement national visible, coloré, animé

Le 2 décembre à Paris

Une marée humaine de retraités unis pour gagnerle droit à bien vivre sa retraite :

Une exigence sociale !

Et ce n'est pas fini...

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Samedi prochain.

27 Novembre 2021, 09:39am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Visionnaire, hélas !

26 Novembre 2021, 15:46pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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Une assemblée représentative ?

25 Novembre 2021, 09:45am

Publié par Bernardoc

Censée compenser la hausse des prix de l’énergie pour les revenus inférieurs à 2 000 euros, soit 38 millions de personnes, les étrennes gouvernementales se monteront à 100 €, versées en une seule fois pour solde de tous comptes. De quoi faire environ deux pleins ! Et il n'y a même pas eu besoin de mobilisation des gilets jaunes pour obtenir cette fabuleuse manne.

Une augmentation du Smic ? Vous n'y pensez pas, cela déstabiliserait nos entreprises qui se verraient alors contraintes de déserter le territoire national pour aller exploiter des ouvriers dans des pays moins favorisés.

Mais ce qui me choque, c'est que « le second projet de loi de finances rectificative pour 2021, dit de « fin de gestion », [a été] adopté par 39 voix contre 12 ».

Je n'y comprends sans doute pas grand chose en politique, mais il me semble que nous avons élu 577 députés à l'Assemblée nationale. Où étaient-ils ? Etait-ce une séance de nuit ?

Le budget est quand même ce qui fonde une politique ; c'est pour cela, lorsque j'étais en activité, que j'étais en colère lorsque la dotation financière qui était accordée au collège que je dirigeais était signée par un fonctionnaire et non par un élu.

Mais s'il suffit de 39 députés pour voter une loi de finances, fut-elle rectificative, il me semble que l'opposition aurait pu avoir les moyens de la refuser, si l'ensemble des députés de gauche avaient été présents.

Vous voyez que je suis décidément bien naïf et qu'après m'être frotté à la politique pendant une dizaine d'années, j'ai bien fait de me recentrer sur le syndicalisme. Ce fut toujours la mobilisation des travailleurs qui a permis les conquêtes sociales.

Et ce n'est pas fini...

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Il était une fois la Camif.

24 Novembre 2021, 12:07pm

Publié par Bernardoc

Cet acronyme (Coopérative des Adhérents de la Mutuelle des Instituteurs de France) faisait partie de « l'empire de la Fen ». Son succès était dû au fait de la livraison dans les écoles de campagne les plus reculées. Les magasins de Niort, Toulouse, Clermont-Ferrand,...faisaient partie des haltes obligées sur la route des vacances...vers les camps GCU.

Puis le sens initial coopératif disparut peu à peu, il fallait grandir et rivaliser avec les plus grands, y compris à l'international. Des difficultés apparurent et il nous fut demander d'acquérir des parts sociales supplémentaires. Nous votions chaque année, et nous recevions une mise en garde des instits/patrons/gestionnaires nous demandons surtout de rejeter les résolutions émanant du personnel qui était au plus près des demandes des coopérateurs, et qui donc n'y connaissaient rien.

J'ai refusé un nouvel appel à souscription et quelque temps après la Camif disparaissait. J'ignore si les commandes payées et non livrées ont été remboursées par l'assurance.

Restaient le Club Camif et Camif habitat dont je ne peux pas dire du bien.

Le nom fut racheté par un fabricant de meubles, auquel nous n'avons jamais rien commandé, le seul nom me faisait fuir.

Et voici que maintenant la MAIF rachète la Camif. Que se passe-t-il ? La boîte est-elle en train de couler et la mutuelle cherche-t-elle à la sauver (nous avons connu ça avec la Mgen qui a versé à fonds perdus dans la Mnef et LMDE), ou au contraire la Camif est-elle en pleine expansion, la MAIF souhaitant alors élargir son champ d'activités ? Tant que ça n'entraîne pas la hausse de nos cotisations, attendons pour voir.

Et ce n'est pas fini...

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L’universalité concrète de la laïcité

23 Novembre 2021, 10:11am

Publié par Bernardoc

Extraits de ResPublica du 21 novembre 2021

En prétendant enfermer chaque être humain dans une caractérisation ethnique ou religieuse, les communautarismes identitaires font obstacle à l’universalisme. Les menaces identitaires, qu’elles soient racistes, religieuses ou nationalistes, s’alimentent mutuellement, chaque identitaire trouvant dans l’autre de quoi avancer ses pions, au détriment de l’ensemble de la société.

Mais les identitaires se nourrissent également du déni de leur réalité. Jamais une réalité maintes fois confirmée ne disparaît par la magie performative de son déni. Le présent déni des périls identitaires, ou de l’un d’entre eux, fait penser à un épisode de La peste de Camus, où, croyant illusoirement se protéger, on dédramatisait le mal, jusqu’au jour où il fallut le nommer et le combattre.

LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE, UN PRINCIPE UNIVERSEL

Qu’en est-il de la laïcité ? À l’instar de l’idée républicaine et de l’idée démocratique, l’idée laïque comporte un élément d’universalisation et d’anticipation. La portée de ces idées excède infiniment le contexte historique de leur naissance. Elles ont une vocation universelle et considèrent le monde humain comme transformable par les hommes eux-mêmes. Ainsi en est-il de la liberté de conscience, fondement de la laïcité. Si la conscience est un fait intérieur qui n’a pas besoin d’institutions laïques pour exister, la liberté de conscience a besoin d’une volonté politique et sociale pour exister objectivement.

Ce qui est vrai de la liberté de conscience l’est également des principes qui l’accompagnent. Il n’y aurait eu aucun progrès de la liberté politique et de la justice sociale ni d’aucun droit si des femmes et des hommes n’avaient pas voulu faire advenir une réalité qui n’existait pas avant eux, et s’ils n’avaient pas lutté pour elle.

L’UNIVERSALITÉ ÉMANCIPATRICE DE LA LAÏCITÉ
Que serait la liberté de conscience sans un usage éclairé de la raison qui permet de juger lucidement ?
L’ENJEU D’UN LANGAGE PARTAGEABLE PAR TOUS DANS LA SOCIÉTÉ
L’universalité laïque est fondée à attendre que chaque groupe social traduise dans un langage universellement compréhensible ses prétentions et ses attentes.
LA LAÏCITÉ, ARME DU SYNDICALISME CONTRE SES DÉTOURNEMENTS
La laïcité peut assurément prendre en compte des particularités qui différencient les travailleurs entre eux, sans toutefois les reprendre à son compte, c’est-à-dire sans en faire l’objet de son action. Elle s’attache alors à intégrer ces différentes situations vécues en les orientant dans le sens de son projet émancipateur.
L’ABSTRACTION LIBERTICIDE DES IDENTITAIRES
Les communautarismes identitaires sont créateurs d’une abstraction liberticide car ils méconnaissent en chaque être humain sa possibilité d’excéder toute détermination particulière.
NI DIFFÉRER NI CONDITIONNER LES COMBATS EFFECTIFS POUR L’UNIVERSALITÉ HUMAINE

Mais si l’on attend qu’un idéal universel devienne réel pour se battre pour lui, on différera indéfiniment le moment de lutter pour son avènement dans l’histoire. L’universalité humaine ne prend sens que si elle est voulue inconditionnellement, comme impératif catégorique. À l’inverse, si on se borne à répéter le même principe universel en décidant méthodologiquement d’ignorer les expériences concrètes de vie, on s’enferme dans les hauteurs de l’idée par méconnaissance de la puissance dialectique et problématique de la rationalité. De là vient la nécessité de puiser dans la laïcité elle-même les ressources de son universalité concrète. Cette concrétisation est une construction historique toujours à réactiver.

PRÉSENCE DE LA LAÏCITÉ
La laïcité est également perceptible dans les actions concrètes, où se reconnaît sa vocation émancipatrice contre les mainmises et les emprises, et pour la conquête solidaire de garanties de sécurités, de libertés et d’égalités, qui se dispensent d’une caution religieuse.

Ainsi la laïcité est-elle reconnaissable là où s’accomplit volontairement, lucidement et collectivement, sans l’étai des religions, l’universalité humaine. Elle demeure pour cette raison inséparable de la revendication fondamentale de ce qu’on l’on nomme ordinairement le « droit de croire et de ne pas croire ». La laïcité n’a pas pour ennemis la religion ni l’athéisme mais le totalitarisme et le fanatisme, tous deux absolument réfractaires à la liberté de conscience. Cela signifie concrètement qu’on peut être religieux et laïque, religieux et antilaïque, athée et laïque, et athée et antilaïque.

Et ce n'est pas fini...

 

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Le blues ?

22 Novembre 2021, 17:50pm

Publié par Bernardoc

Deux pages dans Sud Ouest consacrées au mal-être des chefs d'établissements du secondaire. Apparemment, ça s'aggrave depuis la pandémie. Mais cela a commencé bien avant. J'entame ma treizième année de retraite, prise à 60 ans avec 42 annuités et aucune surcote, et déjà mes trois dernières années furent extrêmement pénibles, et se conclurent par une non-promotion à la hors-classe, ce qui me coûte environ 300 € par mois.

Malgré des demandes multiples, j'ai dû attendre sept ans pour avoir ma première mutation, six ans pour avoir la seconde. Il faut dire que je n'étais pas au « bon » syndicat. Quant on sait que les promotions dépendent des mutations...

J'avais donc fait un dossier de discrimination auprès de la Halde qui m'a répondu par retour de courrier, donc sans jouer son rôle d'enquêteuse.

Heureusement que je me suis arrêté, sinon je montais avec mon syndicat (la CGT) un dossier de harcèlement, car je ne supportais plus les reproches quant à la police d'écriture que j'utilisais, la couleur de l'encre avec laquelle je signais, la façon dont je m'habillais ou ma quête d'heures supplémentaires pour dédommager les profs des tâches supplémentaires qu'on leur imposait.

Comme je n'avais pas été promu, j'ai considéré que j'étais inapte à compléter les dossiers de promotion des collègues, et je m'en remettais aux inspecteurs. Cela n'a pas plu au rectorat et quelqu'un (de sa propre initiative?) a rempli les dossiers à ma place et m'a fait dire n'importe quoi. J'ai essayé de protester en contactant le service juridique, mais je n'ai obtenu aucun accusé de réception. Après tout quelques mois plus tard on n'entendrait plus parler de moi, alors, à quoi bon se pencher sur mon cas ?

Et ce n'est pas fini...

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Démocratie de proximité (encore).

21 Novembre 2021, 09:24am

Publié par Bernardoc

Une autre interprétation de la loi, une autre vision de la démocratie.

Et ce n'est pas fini...

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