Deux citations tirées du Monde donnent à réfléchir :
« Malgré la mise en place de l'Obama care, 11 % de la population américaine n'a pas d'assurance-maladie. En Virginie, une association propose un accès gratuit aux soins…sur tirage au sort. »
En France : « Des services d'urgences fermés au mois d'août faute de médecins.
Six communes de la Manche ont déposé recours en référé contre la fermeture des urgences de l'hôpital de Valognes. »
Le premier pays, donné comme un modèle démocratique par d’aucuns, et qui voudrait nous imposer le TAFTA (quelles conséquences sur notre santé ? Ce sera l’objet éventuellement d’une prochaine chronique), n’a pas de quoi être fier : plus de 35 millions de non assurés, et inutile de préciser que ce sont les plus pauvres qui sont dans ce cas.
Il y a cinq ans, lors de notre voyage à Cuba, un des participants, octogénaire cardiaque, était allé voir son médecin avant. Ce dernier lui avait dit : « A Cuba, pas de problème, mais je vous aurais déconseillé un voyage aux USA, car en cas de problème vous n’auriez pas été assez riche pour prétendre être soigné.
En France, les attaques continuent d’être perpétrées contre le système mis en place par nos anciens du Conseil National de la Résistance. A quoi bon les panthéoniser, si c’est pour détruire leur œuvre ? En effet, la sécu se décharge de plus en plus sur les mutuelles, et chez nous aussi les plus pauvres (dont les cinq millions de chômeurs) n’ont pas les moyens de se payer une complémentaire santé.
La santé, comme la culture et l’éducation, est elle aussi gérée par des impératifs de rentabilité. On manque de médecins, mais a-t-on augmenté le numérus clausus afin, d’ici sept ans, d’arriver à nouveau à pourvoir aux remplacements ? Mais attendez, sept ans, c’est plus qu’un mandat présidentiel, alors qui pourrait se sentir concerné ?
Mes chers compatriotes (tiens, je me crois en campagne !) restez en bonne santé et donc, soyez optimistes, ça aide.
Et ce n’est pas fini…