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Le blog de Bernard SARLANDIE

Quoi d'autre ?

31 Juillet 2014, 17:58pm

Publié par Bernardoc

Jaurès.

 Paroles et musique : Jacques BREL

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s´appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l´absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d´être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

On ne peut pas dire qu´ils furent esclaves
De là à dire qu´ils ont vécu
Lorsque l´on part aussi vaincu
C´est dur de sortir de l´enclave
Et pourtant l´espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu´à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Si par malheur ils survivaient
C´était pour partir à la guerre
C´était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu´ils aillent ouvrir au champ d´horreur
Leurs vingt ans qui n´avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l´ombre d´un souvenir
Le temps de souffle d´un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Et ce n’est pas fini…

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Les cistes de Romorantin.

24 Juillet 2014, 09:38am

Publié par Bernardoc

         Il s’agit d’une sorte de chasse au trésor. A partir d’énigmes, on doit trouver de petites boîtes contenant de minuscules objets et un petit carnet de visites. Lorsqu’on a trouvé le lieu et la boîte, on inscrit un petit mot, on échange un objet contre un de ceux que l’on a apportés, et l’on replace la boîte où on l’a trouvée.

         La veille donc, recherche des lieux suggérés par les énigmes (merci internet !) et le lendemain rencontre avec une chevronnée qui non seulement cherche, mais également cache.

         Très beau temps, nous comparons les résultats de nos recherches respectives, et à part un, nous étions à peu près d’accord sur les endroits à fouiller. Une pizzeria sympa à midi, et c’était reparti pour une deuxième vague. Nous avons ainsi pu découvrir Romorantin à pied et de façon ludique, n’ayant utilisé la voiture que pour en chercher un en chemin et deux autres au retour.

         De retour à la maison, il fallait enregistrer nos trouvailles sur internet. Seulement voilà : certaines cistes avaient disparu et nous eûmes le tort de le noter à la place de l’objet échangé. L’amie chevronnée nous apprit que ce n'était pas ainsi que le site fonctionnait et nous suggéra d’en avertir le webmestre, ce que nous fîmes immédiatement…La réponse ne se fit pas attendre : une engueulade dont la violence faisait apparaître le « Casse-toi pov’con »comme de la bibine bienveillante. J’ose espérer que l’auteur de cette missive n’a jamais été enseignant, sinon quels dégâts chez les élèves !...J’avais l’intention de m’inscrire sur ce site, mais moi qui n’ai pas encore abandonné mes principes éducatifs courtois, je me contenterai peut-être d’organiser la découverte de ma ville de façon conviviale.

         Quelques photos de la belle ville de Romorantin (qui n’y est pour rien) :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6039360068396767009?authkey=CKqo7p-EsMql_AE

Et ce n’est pas fini…

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Bourges.

23 Juillet 2014, 14:04pm

Publié par Bernardoc

         Ce n’était pas le printemps, mais l’été (partiellement pluvieux). J’avais eu l’occasion il y a une vingtaine d’années d’aller faire un tour dans la campagne berrichonne (encore plus perdue que Las Brunhas !), mais c’était la première fois que nous allions dans la capitale. L’occasion était de répondre à l’invitation de Pierre et Marie-Christine le temps que Maeva reste en colonie à quelques dizaines de kilomètres, ainsi nous évitions un aller-retour supplémentaire jusqu’au Haillan.

         Dès le premier jour nous allâmes arpenter les rues de la partie moyenâgeuse de la cité de Jacques CŒUR. J’étais content de voir que mes souvenirs de l’école primaire remontaient lorsque je vis sa statue et son titre d’«argentier du roi »…le roi de Bourges, Charles VII. Un détour par la cathédrale et son horloge astronomique (qui ne fonctionne plus) avant le feu d’artifice du 14 juillet au bord d’un lac.

         Le lendemain, balade dans les marais, dont les nombreux maraîchers occupent une grande partie de la surface de la ville.

         Ce n’était donc pas le printemps, mais l’été à Bourges offre également des concerts gratuits pratiquement tous les soirs avec des musiques variées. Nous assistâmes à deux, dans deux endroits différents : un parc et le palais Jacques CŒUR. Le premier soir, au Théâtre de verdure des Prés Fichaux, Martina Eisenreich Quartet nous fit voyager de la Mongolie aux Etats Unis : étonnante violoniste, étonnant instrument (le violon gramophone) ; j’étais assez loin de la scène mais j’ai eu l’impression qu’elle faisait avec son violon la même chose que Jimi HENDRIX avec sa guitare, et qu’elle en jouait avec ses dents. A la fin du concert, visite animée de Bourges en suivant le chemin bleu. Le lendemain nous découvrîmes la soprano Sofia OBREGON qui, malgré son nom et ses chansons en espagnol, est bien française. Mon tweet à la sortie avait été retweeté par Le Berry républicain. Nous zappâmes le troisième concert (blues rock) because l’orage, mais ce ne fut rien comparé à d’autres régions.

         Mais place aux images :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6039223635113414241?authkey=COPi7e6GyLb1VA

Et ce n’est pas fini…    

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Le golfe du Morbihan.

22 Juillet 2014, 23:11pm

Publié par Bernardoc

         On devrait d’ailleurs écrire mor bihan, ce qui en breton signifie : petite mer. Et c’est donc la République qui a contribué à perpétuer cette langue régionale (et donc diviseuse selon certains) au moment de cette création démocratique que furent les départements. Bon restons sérieux, et effectivement ce golfe est une véritable mer intérieure, reliée à l’extérieur par « la porte océane » qui rappellera quelque chose aux Haillanais, mais pas que.

         Ce fut donc notre excursion du mardi de Pentecôte et nous fûmes chanceux pour le temps. De nombreuses îles, des vestiges mégalithiques, plusieurs communes, des parcs à huîtres et pléthore de bateaux : personne n’a regretté cette journée-découverte. Le bateau, sur lequel notre groupe était le plus nombreux me semble-t-il, était sonorisé par des explications nombreuses (géographiques, culturelles,…), mais débitées de façon un peu mécanique lors de notre traversée aller jusqu’à L’île aux moines (nous n’en avons point vus) où la brasserie « Le cap Horn » nous attendait.

         Une bonne heure de balade nous était ensuite autorisée avant de nous rembarquer en direction de Vannes où là, c’était le car qui nous attendait pour notre retour vers le cinquième département breton.

         Mais les photos vous en diront plus que mes explications :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6038993894853123473?authkey=CJu039Guv_zQkAE

Et ce n’est pas fini…

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Back home again.

21 Juillet 2014, 18:55pm

Publié par Bernardoc

  Et il était temps ! Mon téléphone échangé le 12 juillet est tombé en panne hier soir. C'est peut-être pas un hasard si Nokia a fait faillite.

 Bientôt mes souvenirs du Berry.

Et ce n'est pas fini...

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Une autre révolution.

14 Juillet 2014, 00:02am

Publié par Bernardoc

La Commune.

Georges COULONGES, 1971

 

Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Pottier.
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément.

C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots.

Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Pottier.
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément.

Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros.

Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Pottier.
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Écoute bien chanter Clément.

Et ce n’est pas fini…

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Culture à Paris.

13 Juillet 2014, 21:18pm

Publié par Bernardoc

         Ma première visite fut dédiée à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) où plusieurs expositions m’avaient attiré sur le site François MITTERRAND. Deux étaient payantes, les autres gratuite. Commençons par ces dernières : Chemin de paix et Sur les pas de Louis BARTHAS : une évocation de la « grande guerre » à travers des citations et des photos actuelles des lieux de la boucherie. Cela mettait en condition pour l’expo suivante : Eté 14 : les derniers jours de l’ancien monde. Très pédagogique, mais assez terrifiante quand on voit la montée « inéluctable » vers le déclenchement des hostilités, jusqu’à l’assassinat et l’enterrement de Jaurès. Il vous reste trois semaines pour en profiter. La dernière que j’ai parcourue : De Picasso à Jasper JOHNS – L’atelier d’Aldo CROMMELYNCK ne m’a pas vraiment passionné, mais j’étais pris par le temps, et elle est terminée.

         En revanche, une autre, et qui n’est pas terminée, est l’exposition Daumier, la caricature au service de la liberté, qui se trouve jusqu’au 25 octobre au musée de la franc-maçonnerie.

         Autre découverte : les Palais (petit et grand). Là aussi, j’ai bénéficié de la fin de l’exposition Mapplethorpe au Grand Palais, photographe américain mort du sida il y a 25 ans ; de superbes portraits et une intéressante philosophie de l’image tout au long de cette galerie sud-est. En face, au Petit Palais, c’est l’exposition Paris 1900, la ville spectacle, qui m’a attiré. Intéressante et complète, elle présentait aussi bien l’art que l’industrie, les costumes que le mobilier et les distractions. De bien belles affiches vous invitaient au théâtre, au cinéma,…Et à la fin la sortie pouvait se faire par les collections permanentes, là aussi très variées, que je découvrais pour la première fois.

         En sortant, quelques photos du Pont Alexandre III avant de me pointer au musée du quai Branly où, surprise il n’y avait pas la queue. J’ai zappé Les Indiens des plaines et les collections permanentes (déjà vues) pour profiter de trois autres expos : Tiki pop : L’Amérique rêve son paradis polynésien (très kitch) ; Tatoueurs tatoués (inégale, mais je devais être un des rares à ne pas exhiber mes dessins de peau !) et Les femmes dans la révolution (Vietnam 1954 – 1980) : souvenirs, souvenirs…Le Louvre (je ne me souvenais pas qu’il y avait des grands hommes sur les corniches) et l’église St Eustache (celle des Halles) furent mes dernières visites de ce court et humide séjour.

         Quelques photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6035625075586261137?authkey=CMSh3KXMwYm5VA

Et ce n’est pas fini…

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N'autre cop benleu...

12 Juillet 2014, 13:03pm

Publié par Bernardoc

         En tant que prince consort (qu’on sort ?), j’étais monté à Paris avec deux guides : Dix balades historiques sur les traces du Paris insolite et rebelle (Tovar – Houssin), Le Temps des Cerises, avril 2008, et Paris décalé, 36 promenades sérieuses prêtant à rire, Lonely planet, 2009.

         J’avais déjà testé le premier, et vous trouverez plus haut « Sur les pas de Gavroche : un parcours populaire », entre autres. Quant au second, j’avais décidé de commencer par une balade « hasardeuse » déterminée par le tirage de cartes.  

         Eh bien, contrairement à mes participations précédentes aux AG de la MGEN, où malgré la chaleur et le beau temps j’étais enfermé toute la journée, cette année, tout à fait libre, le beau temps faisait défaut : finies les balades programmées, et à moi les expos et les musées. Il n’y a pas de mal à rester à l’abri à Paris, et malgré tout, je suis loin d’avoir eu le temps de visiter tout ce que j’avais programmé. Et à 65 balais j’ai encore découvert des endroits dans lesquels je n’étais jamais allé. Mais cela fera l’objet d’une ou de plusieurs futures chroniques, en attendant une prochaine visite.

Et ce n’est pas fini…

        

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Pas une ride !

11 Juillet 2014, 23:10pm

Publié par Bernardoc

         C’est ce que je pense du téléfilm vieux de dix ans que je viens de voir sur Arte : Naissance d’un géant. Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, il ne s’agissait pas d’un pays de foot, mais de la prise de conscience de Jaurès lors de la grève des mineurs de Carmaux, grève déclenchée suite au licenciement d’un mineur qui avait été élu maire et qui prenait du temps pour accomplir sa fonction.

         J’avais assisté, et même participé financièrement, à un spectacle vivant à « La Découverte » au début des années 1990, où le rôle était formidablement tenu par Bernard-Pierre DONNADIEU. Mais dans ce film de Jean-Daniel VERHAEGHE, c’est Philippe TORRETON qui joue le personnage, avec une étonnante métamorphose physique entre le moment de la grève et le moment du congrès d’unification des socialistes (création de la SFIO – Section Française de l’Internationale Ouvrière). Cette dernière apparition est d’ailleurs tout à fait conforme au portrait traditionnel que l’on connaît de Jaurès.  

         Et quelle leçon de pédagogie ! J’ignore si les riches puissants qui nous gouvernent ont eu le loisir de regarder ce film, mais je ne doute pas que certains mots leur auraient écorché les oreilles : socialisme, lutte de classe, révolution,…On y a même chanté L’Internationale ! Bref tous les mots à éviter pour ne pas effrayer le Merdef.

         La mémoire était revenue aux habitants de Carmaux lors de la visite de notre Président, à qui ils ont su rappeler la valeur des mots.

         Cette vieille reprise n’était sûrement pas un de ces niais programmes d’été, et on en redemande !

Et ce n’est pas fini…

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Au soleil.

10 Juillet 2014, 22:00pm

Publié par Bernardoc

  Ca fait plaisir de le retrouver après trois jours automnaux à Paris. heureusement, il y avait de quoi se mettre à l'abri !

Et ce n'est pas fini...

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