Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

CORDOUAN.

30 Juillet 2011, 11:20am

Publié par Bernardoc

 

   Distant de 4,7 milles du Verdon, le « Versailles des mers » fête cette année ses 400 ans. Il était donc temps, depuis 1977 que nous sommes en Gironde, de prendre le temps d'aller lui faire une petite visite.

   Histoire de préparer cette visite, j'ai acheté Avis de tempête sur Cordouan, de Jean-Pierre ALAUX, qui vient de sortir (juin 2011) chez 10/18 (n° 4460) dans la collection « Grands détectives ». Et bien, je n'ai pas été déçu du voyage.

   L'action se déroule entre la mort de Pompidou et l'élection de Giscard, et se déroule dans et autour du phare et sur la rive droite de la Gironde. Le personnage principal, après le phare, est un agent haut placé au ministère de la culture, plus particulièrement chargé des monuments historiques, ce qui lui donne l'occasion, en dialoguant avec son subordonné, de nous peindre l'histoire de ce phare, digne de la merveille du monde qu'était le phare d'Alexandrie et qui menaçait de subir le même sort que lui sous les assauts furieux de l'océan.

   De par sa situation à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, le phare permettra également à l'auteur de nous décrire la vie autour de l'estuaire jusqu'à Royan, lieu de séjour de Séraphin CANTAREL, le « héros ».

   La tempête obligera nos visiteurs à partager plusieurs nuits avec les gardiens du phare, dans une ambiance assez tendue. En effet les morts vont se succéder et une enquête policière viendra se greffer à l'enquête sur l'état du monument.

   Les caractères secondaires ont suffisamment de profondeur pour éviter les caricatures et l'auteur arrive même à nous rendre le curé sympathique.

   C'est un polar que j'ai dévoré en une journée : une fois qu'on est plongé dedans, on n'arrive plus à le quitter.

   Espérons maintenant que notre visite se déroulera dans des conditions plus sereines.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Une nouvelle réussite pour Sarkozy.

29 Juillet 2011, 07:56am

Publié par Bernardoc

         Juin 2011 : chômage : +1,3%, le cap des 4 millions est dépassé ; les plus atteints : les jeunes et les « seniors », sans compter les chômeurs de longue durée qui continuent de s’enfoncer dans la précarité.

         Mais comment peut-on voir s’accroître le chômage des seniors alors qu’on les oblige à travailler plus en retardant l’heure de départ à la retraite ? N’y a-t-il pas là une contradiction ? Ou alors plutôt une de ces fabuleuses erreurs économiques dont la droite a le secret. J’en reviens une fois de plus à ce slogan syndical, mais qui reflète simplement le bon sens : « Mieux vaut payer des retraités que des chômeurs ». En effet, le chômage ne fait qu’accroître les déficits sociaux par manque de cotisations, et le gouvernement de fin de règne actuel ne voit d’autres moyens que de taxer les plus pauvres afin de continuer de s’attirer les bonnes grâces des nantis.

         « Travailler plus pour gagner plus » qu’il disait, alors que l’aspiration du peuple français – c’est une récente enquête qui le confirme, notamment chez les moins de 30 ans – est de « travailler mieux pour vivre mieux », et j’oserais ajouter « et vivre vieux », car les courbes de mortalité et de vie en bonne santé après 60 ans varient considérablement entre un cadre et un ouvrier. Je ne vais pas vous faire un dessin pour vous montrer qui a le plus de chance de profiter de sa retraite.

         Quant à l’entrée des jeunes sur le marché du travail, ce n’est pas en imposant des heures supplémentaires aux actifs, pourtant bien nécessaires à certains pour joindre les deux bouts, qu’on libèrera des postes de travail pour les jeunes diplômés qui vont galérer de stage en déprime en attendant le changement annoncé pour mai 2012.

         Pendant ce temps-là, Messieurs Total et EDF, Madame l’Oréal vont bien, merci.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

L'Ecole en marche...arrière.

28 Juillet 2011, 09:16am

Publié par Bernardoc

         Tout le monde a entendu parler des suppressions massives de postes de fonctionnaires, notamment dans l’Education nationale. Pour remplacer les 16 000 non renouvelés lors de leur départ en retraite, le ministère recrute donc moins de 9 000 nouveaux enseignants.

         Entre 2007 et 2011, le nombre de candidats inscrits a été pratiquement divisé par deux, passant de presque 116 000 à à peine plus de 64 000. Mais l’inscription est une chose, la participation aux épreuves en est une autre : plus de 60% de présents en 2008, moins de 45% cette année.  C’est dire l’attractivité du métier !

         Mais ce qui est pire, c’est que le nombre d’admis est inférieur au nombre de postes mis au concours, qui existent pourtant budgétairement : de 20 postes non pourvus en 2007, on en arrive cette année à 976 ! Oui, oui, vous avez bien lu, presque 1 000 ; sont concernées les lettres classiques, les mathématiques et plusieurs autres disciplines. Ceci est un véritable scandale et prouve bien l’inanité de la contre-réforme concernant le recrutement des enseignants : moins de candidats, moins de postes et surtout PAS de formation !

         Il est admis que pour qu’un concours, seule voie reconnue d’entrée dans la fonction publique d’Etat et dont l’anonymat est gage d’équité, remplisse son rôle, il faut qu’il y ait au moins trois candidats pour un poste. Malgré la participation de moins de la moitié des candidats, ce taux était largement atteint, et donc tous les postes auraient dû être pourvus. A moins que le niveau ait été jugé insuffisant, mais alors qu’on arrête de nous bassiner avec la masterisation, si malgré deux années supplémentaires d’études avant le concours on n’arrive pas à recruter le nombre, déjà insuffisant, de professeurs.

         Que va-t-il se passer à la rentrée ? Il faudra recruter localement, via Pôle-emploi, environ 3 000 vacataires hors-statut et payés avec un lance-pierres. Et voilà comment l’Etat va faire des économies sur le dos de vos enfants.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Honneur à la Norvège.

27 Juillet 2011, 09:11am

Publié par Bernardoc

         En zappant, je tombe sur le journal de 22 heures de France 3, et plus particulièrement sur un entretien avec le ministre des affaires étrangères norvégien : Jonas GAHR STORE.

         Première agréable surprise : interrogé par une chaîne de télévision française, il s’exprime en français, preuve que la langue de notre République n’est pas si désuète que cela, et qu’on peut parfaitement résister à l’impérialisme américano-britannico-patronal.

         Deuxième surprise, encore plus agréable : la dignité, la retenue et l’humanisme qui ressortaient des propos de ce ministre, qui contrastaient tellement avec ce dont nos ministres de l’intérieur, de Sarkozy à Guéant en passant par Hortefeux, nous rabattent les oreilles, avec leur volonté d’installer un état de suspicion (c’est une litote) permanent concernant les citoyens qu’ils considèrent de seconde zone, que ce soit à cause de leur patronyme ou de leur lieu d’habitation. Nous avons entendu un responsable politique nous parler de l’accueil bienveillant des étrangers qui fuyaient les dictatures qui mettaient leurs vies en danger dans leurs pays d’origine, et la volonté de la Norvège de les aider à s’intégrer à la société « viking» du mieux possible.

         « N’avez-vous pas peur ? » lui demanda la journaliste. « Non, Madame, je refuse. » Quel beau témoignage ! Alors qu’ici nos dirigeants essaient justement de créer, dans un but purement électoraliste, un sentiment de peur et de haine de l’autre au sein de la population. Moi qui ai vécu enfant, dans les années 1950, dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, quartier déjà énormément métissé à l’époque, je dois à mes parents et à mes maîtres du primaire d’avoir échappé à ce fantasme, et mes convictions républicaines datent de cette époque.

         Le drame que vient de vivre ce pays, et les saines réactions qu’il a suscitées, nous permet de mettre en perspective la proposition d’Eva JOLY de remplacer la glorification de l’armée le 14 juillet par une glorification du peuple citoyen. Engagé par ailleurs, je ne voterai pas pour elle, mais je souhaite que le débat se poursuive et qu’on avance dans le sens d’une plus grande FRATERNITE. Après tout, il s’agit bien d’un des trois piliers de notre République, n’est-il pas ?

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

La santé : un privilège des riches ?

26 Juillet 2011, 09:42am

Publié par Bernardoc

 

   Je pense qu'à terme, et j'espère avant que je sois complètement scoliosé et usé à force de compenser, je devrai me faire installer une prothèse à la hanche droite. Je suis donc allé sur ameli.fr pour rechercher un chirurgien orthopédique.

Première surprise : en Gironde, ils sont tous (à deux ou trois exceptions près, mais qui n'acceptent pas la carte Vitale) du secteur 2, ce qui entraîne des ventes de consultation tournant autour de 60 €, voire plus, et dont notre sécurité sociale, cet exemple de solidarité datant du Conseil National de la Résistance, ne rembourse que 23 €.

   Deuxième surprise : l'opération en elle-même varie d'un peu moins de 1000 € à un peu plus de 2 000 €, sans compter les honoraires d'anesthésistes, tout aussi fantaisistes, surtout quand on nous oblige à signer un document indiquant que la responsabilité concernant ces gens à qui nous confions nos vies ne saurait être engagée. La sécu, elle, rembourse un peu moins de 500 €.

   Et les mutuelles me direz-vous ? Elles versent un complément, mais leur rôle n'est pas de se substituer à la sécu, qui, à moins qu'elle soit gérée par des incapables, ce que je me refuse à croire, a calculé au plus juste les coûts de la santé.

Il s'agit donc d'un véritable racket de la part de gens à qui la collectivité nationale, grâce à nos impôts, a payé de longues études, et qui, malgré le serment d'Hippocrate, ne s'adressent plus qu'à la bourgeoisie ou aux classes moyennes supérieures.

   Imaginerait-on que moi, qui ai dû payer pour terminer mes études, je me sois permis de demander un complément de traitement aux parents qui venaient faire inscrire leurs enfants en fonction de telle ou telle option, de tel ou telle prof, de telle ou telle classe ? Heureusement NON ! Mais si la droite demeure au pouvoir, elle est capable d'instaurer un secteur 2 dans l'éducation nationale, considérant que l'éducation, comme la santé est maintenant une marchandise soumise aux lois de la concurrence.

   Le secteur 2, création des derniers mois de la présidence giscardienne, s'est malheureusement ancré malgré 19 années de présence de la gauche à la tête de l'état ou au gouvernement. Gageons que si le PS arrive au pouvoir en mai prochain l'accès aux soins de la majorité de la population ne fera pas partie des premiers objectifs, et qu'on nous ressortira « le trou de la sécu » pour ne rien changer. Non, vraiment, le seul espoir d'amélioration reste l'arrivée du Front de Gauche qui saura prendre l'argent où il est pour le redistribuer là où il est nécessaire pour le bien-être de la nation.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Solidarité nationale.

25 Juillet 2011, 16:44pm

Publié par Bernardoc

 

 

   Cela avait commencé lorsque j'étais Principal-adjoint : un coup de téléphone au bureau d'une officine pas très claire me proposant de me rencontrer afin de discuter fiscalité. Je les reçois un soir à la maison : ils voulaient, contre rémunération, m'éclairer sur toutes les niches possibles pour payer moins d'impôt. Or, comme le disait le Président CHIRAC à l'époque : la fiche de paie c'est la feuille d'impôt. Donc, en tant que fonctionnaire, si je voulais maintenir une rémunération en liaison avec le coût de la vie, je n'avais surtout pas intérêt à voir les impôts diminuer.

   La semaine dernière, coup de téléphone similaire, à la maison cette fois. Je réponds donc, une fois de plus, que je suis pour une augmentation des impôts sur le revenu, seule source équitable de redistribution des richesses nationales. Au son de sa voix, je pense que mon interlocuteur n'était pas de la génération MITTERRAND, et que sa jeunesse et ses années d'études avaient dû baigner dans le libéralisme débridé dans lequel nous baignons depuis bientôt deux décennies. Visiblement, son credo était toujours : « Comment travailler plus pour gagner plus et payer moins d'impôts », une « théorie » qui met dangereusement en déséquilibre les comptes de la nation et qui débouche inévitablement sur le démantèlement des services publics par la suppression des enseignants, des policiers, des infirmières,...afin de faire des économies et de ne pas léser les riches. Donc, j'ai eu l'impression d'ébranler les certitudes de celui qui m'appelait et qui vraisemblablement n'avait jamais remis en question le dogme qui lui avait été inculqué.

   Maintenant, et pardon de me répéter, mais il me plairait que dans les informations nationales on cesse de nous bassiner avec les résultats de sportifs qui sont des exilés fiscaux et qui ne contribuent absolument pas à l'effort de solidarité de la nation qui leur a fourni tous les moyens d'être arrivés là où ils sont. Les résultats des « Suisses» ou des « Monégasques » ne nous concernent pas.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Propositions du PG autour de la planification écologique.

20 Juillet 2011, 10:20am

Publié par Bernardoc

Changer nos façons de produire (relocaliser l’économie et promouvoir les circuits courts, limiter le recours au transport aérien, reconversion du secteur automobile,…).

Affronter le consumérisme (lutter contre l’agression publicitaire et la création des besoins, étendre la gratuité et le non marchand,…).

Engager la transition énergétique (organiser la sortie planifiée de l’électro nucléaire, développer les énergies renouvelables et sortir des énergies fossiles,…).

Mener une autre politique agricole (halte aux OGM, un enseignement agricole consolidé et adapté à la transition écologique, soutenir l’installation des nouveaux agriculteurs, protéger la santé des agriculteurs et des consommateurs, améliorer la condition sociale des paysans et salariés agricoles, lutter contre l’épuisement des ressources halieutiques pour une pêche durable,…).

Les outils de la planification écologique (mise en place d’un plan écologique national, un service public écologique de transport, le retour au service public du rail pour le ferroutage et le transport des voyageurs, politique portuaire et protection du littoral, lutter contre l’étalement urbain, promouvoir un habitat collectif et lutter contre les immeubles de très grande hauteur,…).

Et comme « nous sommes le peuple, nous sommes le nombre, nous sommes l’intelligence », nous y arriverons.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Hommage aux morts.

19 Juillet 2011, 11:39am

Publié par Bernardoc

         Sept soldats de l’armée française sont revenus morts d’Afghanistan. Ce n’étaient pas des têtes brûlées : depuis que le Président CHIRAC  a supprimé la conscription, il existe une sélection dans le recrutement militaire. Ce n’est pas encore un concours, mais n’importe qui n’est pas autorisé à s’engager.

         S’engager dans l’armée, c’est s’attendre à faire la guerre, sinon l’armée n’aurait plus lieu d’être, et ce serait la victoire posthume des cinq courageux sénateurs socialistes qui, il y a dix-neuf ans ont déposé une proposition de loi pour le désarmement unilatéral de la France, qui aurait pu ainsi rejoindre le groupe des pays sans armée. Si, si, il y en a !

         Donc, s’il y a guerre, il DOIT y avoir des morts, sinon, les êtres civilisés que nous sommes règleraient pacifiquement les différents autour d’une table de négociations. Depuis dix ans que dure la guerre en Afghanistan, où CHIRAC et JOSPIN avaient entraîné notre pays, nous avons atteint le total des morts que deux heures de la « grande guerre », celle qui aurait dû être « la der des ders », occasionnait. Il s’agit bien évidemment de soixante-dix morts de trop et, j’en suis persuadé, qui n’auront servi à rien, sinon apporter chagrin, tristesse et désespoir dans les familles innocentes douloureusement touchées. Et continuer de vivre sans compagnon, mari ou Papa est une situation qu’aucune idée ne devrait provoquer : « Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente » chantait BRASSENS.

         Les monuments aux morts sont apparus après la guerre de 14-18 (sauf un à Cahors après celle de 1870), et certaines communes en pleurant leurs morts avaient choisi, comme GENTIOUX, dans la Creuse, d’en faire des monuments pacifistes : « Maudite soit la guerre ! » clame un jeune écolier en dressant le poing à GENTIOUX ; d’ailleurs les militaires avaient ordre de détourner le regard lorsqu’ils passaient devant ce monument en allant au camp de la Courtine. Plus tard, on a rajouté sur ces monuments les morts de 39-45, et des cérémonies ont lieu chaque année pour saluer ces « morts pour la France ».

         Puis il y eut les guerres au Vietnam et en Algérie, qui vinrent encore allonger la liste des victimes. Etaient-ils morts pour la France ? Le sens de l’histoire a bien montré que non.

Et maintenant faudra-t-il aussi célébrer à une date qui reste à déterminer les soldats morts en Afghanistan ? Et combien d’autres encore avant que les corps expéditionnaires soient rapatriés dans leurs casernes ? Non, au bout de dix ans, on voit qu’il n’y a eu aucune amélioration de la situation : les morts français n’ont servi à rien ! La meilleure solution est donc le rapatriement immédiat de ceux qui sont encore en vie.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Des ours, des loups et des moutons.

18 Juillet 2011, 15:22pm

Publié par Bernardoc

         Gros scoop depuis quelques jours : les loups aiment les moutons ! Et moi qui croyais, comme Monsieur SEGUIN, qu’ils n’aimaient que les biquettes !

         Trêve de plaisanterie : il s’agit d’un vrai drame pour les éleveurs de moyenne montagne que de voir leurs troupeaux décimés en une nuit, et décimés, qui plus est, par une espèce protégée. Contrairement aux ours, qui s’attaquent également aux mêmes « proies » après avoir été réintroduits dans leur ancien habitat naturel des Pyrénées, les loups, qui avaient pratiquement disparu de la plupart des régions de France, se sont multiplié et ont migré depuis le parc du Mercantour (au-dessus de Nice) pour reconstituer des meutes dans plusieurs massifs montagneux (pour le moment).

         Va-t-il falloir prendre des mesures pour éradiquer les loups ? Il n’y a pas eu besoin de cela pour venir à bout des ours dans les Pyrénées : les chasseurs s’en sont chargés…même « par accident ». Il y a sûrement d’autres moyens plus scientifiques pour pouvoir permettre aux bergers de continuer leur métier en toute sécurité, tout en maintenant la diversité de la faune. La preuve, ce sont les caméras automatiques qui ont filmé les loups, et qui pourraient sans doute être couplées avec quelque sorte de piège afin de protéger les troupeaux en neutralisant un attaquant potentiel.

         Je me souviens, lorsque j’étais petit, avoir vu des chasseurs faire le tour des maisons de mon village de la Dordogne limousine, un renard dans le carnier, et se faire remercier par les gens qui leur offraient des œufs ou d’autres denrées pour leur geste « salvateur ». On s’est depuis rendu compte que le renard n’était pas une espèce nuisible, mais qu’au contraire il méritait lui aussi d’être protégé.

         Coïncidence : en même temps que l’attaque des moutons par les loups, une petite fille s’est fait attaquer et défigurer par un chien « non dangereux », et la télévision a cru bon de faire intervenir une vétérinaire défendant le droit à la vie de ce chien.

Sus aux loups et vivent les chiens ?  Il y a sûrement une réflexion à mener sur ce problème.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Lecture de vacances.

17 Juillet 2011, 16:34pm

Publié par Bernardoc

 

   En achetant mon journal, je suis tombé sur un ouvrage qui vient de sortir (juillet 2011) chez Pocket : 150 idées reçues sur l'histoire,avec une accroche en une : « Non, Charlemagne n'a pas inventé l'école ! ». France GALL nous aurait donc menti ? Les articles sont rédigés par la rédaction d'Historia, revue que je ne lis jamais et dont j'ignore la tendance.

   Le livre est divisé en six chapitres : Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age, Ancien Régime, Histoire moderne et Histoire du XX° siècle. Ce sont les titres des « idées reçues » de cette dernière partie, que je connais peut-être un peu mieux, qui m'interrogent quand à la validité de celles des chapitres précédents. « Le peuple russe a soutenu Lénine », Mussolini a toujours été de droite », « Che Guevara était un humaniste » ou « Le tennis est né au XX° siècle » ne sont pas pour moi des idées reçues : j'ai toujours entendu dire, sinon le contraire, du moins quelque chose de différent.

   Parmi les fausses vérités du Moyen-Age figure : « Christophe Colomb découvre l'Amérique » ; or, la teneur de l'article n'infirme absolument pas cette prétendue idée reçue, même si les navigateurs scandinaves sont mentionnés.

Alors j'ai hâte de découvrir ce qui se cache derrière « Jésus est né d'une immaculée conception », « Adam et Eve ont croqué la pomme » ou « Les Vikings ne sont que des pillards », articles peut-être à conseiller à notre chanoine de Latran ou à notre premier ministre, qui auront le temps de les lire d'ici quelques mois.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

1 2 3 > >>