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Le blog de Bernard SARLANDIE

Il est libre Max

28 Juillet 2019, 11:44am

Publié par Bernardoc

 Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ

Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires
Il les emmène par-delà  les labours
Chevaucher des licornes à  la tombée du soir

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitant de son coeur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard


Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Hervé Cristiani

Et ce n'est pas fini...

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Interrogations laïques.

27 Juillet 2019, 11:30am

Publié par Bernardoc

« L'Etat chez lui, l'Eglise chez elle » : citation bien connue de l'immense Victor HUGO.

Mon éducation fut laïque, tant dans ma famille que dans tous les établissement scolaires que j'ai fréquentés. C'est ce principe qui nous permettait de vivre ensemble dans le quartier, ô combien cosmopolite, de mon enfance, entre Barbès et Château rouge. J'ai toujours tenté de vivre en accord avec cette idée.

Pourtant, elle fut ébranlée une première fois lors d'un colloque organisé au début des années 2000, au sénat, par l'association « Education & Devenir ». Y intervenait celle qui était alors présidente de la Ligue de l'Enseignement, Jacqueline COSTA-LASCOUX. Ce fut la première fois que j'entendis prononcer le mot de laïcité « ouverte ». Dans la bouche de la présidente de cette vénérable institution, qui eut pour présidents, entre autres, après Jean MACE (le fondateur) Léon BOURGEOIS et Ferdinand BUISSON, cela avait de quoi surprendre, pour ne pas dire choquer.

Plus récemment, accompagnant notre fille handicapée à une colonie de l'APAJH (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés) qui met la laïcité en tête des principes qui l'animent. Surprise en arrivant à la colo : parmi les options d'« activités » du dimanche matin, figurait...la messe. Nous avons demandé que cette option ne soit pas présentée à notre fille. J'en ai parlé quelques mois plus tard au président national qui s'est déclaré surpris.

Cette année, les dates APAJH ne convenant pas, nous nous sommes tournés vers la Ligue. Et là aussi, surprise : c'était une jeune femme souriante...mais voilée qui a pris en charge notre fille. Je n'ai pas fait de remarque, cela viendra peut-être plus tard lorsque je rencontrerai un des vice-président de la Ligue, surtout lorsque l'on voit le courageux combat des iraniennes, parfois au péril de leur vie, pour se libérer de ce symbole oppressif.

Mais dites-moi : c'est moi qui déconne en n'ayant rien compris ou bien sautons-nous à pieds joints dans un nouveau monde ?

Et ce n'est pas fini...

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Les damnés de la Commune.

26 Juillet 2019, 11:05am

Publié par Bernardoc

Je viens de terminer ce roman graphique remarquable réaliséavec des gravures issues des journaux et de livres du XIX° siècle. Raphaël MEYSSAN a découvert que dans son immeuble avait vécu Lavalette, un communard, et il part à sa recherche en fouillant toutes sortes d'archives.

Différents épisodes qui ont conduit à la Commune nous sont retracés :

    • le 12 janvier 1870 les funérailles de Victor NOIR prennent un caractère insurectionnel ;

    • le 21 janvier, un commando auquel participe Lavalette libère Flourens de la prison de Mazas ;

    • le 4 septembre le peuple envahit la chambre des députés tandis que Gambetta proclame la République à l'Hôtel de Ville avant de s'envoler en ballon le 7 octobre du pied de la butte Montmartre pour aller reconstituer une armée à Tours ;

    • le 23 janvier 1871 part à Versailles négocier la capitulation de Paris ;

    • du 24 au 27 février de grandes manifestations patriotiques réclament la Commune place de la Bastille après que la Fédération républicaine de la garde nationale (les fédérés) a élu son comité central ;

    • le 18 mars , Thiers et son gouvernement sont au ministère des Affaires étrangères tandis que Jules FERRY, le maire de Paris, quitte précipitemment l'Hôtel de Ville après l'entrée du commité central de la garde nationale ; à Montmartre, l'armée fraternise avec le peuple.

      J'ai appris aussi en lisant ce beau livre que dans la rue Myrrha (près de là où j'habitais quand j'étais petit), se réunissait l'AIT (Association Internationale des Travailleurs). Maintenant, si je ne m'abuse, elle est surtout célèbre pour sa mosquée.

      Bref, un super livre d'histoire ; je ne sais pas si le tome 2 est paru.

      Et ce n'est pas fini...

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Affaire Rugy : l’utilisation des indemnités de mandat n’était pas qu’une « avance de trésorerie » sans conséquence

25 Juillet 2019, 10:53am

Publié par Bernardoc

Après l'arrogance de de Rugy l'autre soir sur F2, il me paraît utile, pour ne pas dire indispensable, de faire connaître cette analyse (un peu écourtée) des Décodeurs du monde.fr d'aujourd'hui.

L’ex-ministre minimise la portée de son usage de ses indemnités de mandat, sous prétexte d’avoir remboursé les sommes par la suite.

POURQUOI C’EST DISCUTABLE

1. François de Rugy a utilisé son IRFM pour financer EELV

L’IRFM, rebaptisée avance de frais de mandat en 2018, est une somme nette d’impôts de 5 373 euros versée chaque mois que les députés peuvent utiliser pour financer les frais relatifs à leur fonction. Il faut la distinguer des indemnités des députés (7 240 euros brut par mois) et de l’enveloppe allouée pour payer leurs collaborateurs (10 581 euros).

Une enquête de Mediapart publiée le 16 juillet a révélé que François de Rugy a directement puisé dans cette enveloppe à deux reprises pour régler ses cotisations à EELV par le biais :

  • d’un virement de 7 800 euros en décembre 2013 ;

  • d’un chèque de 1 400 euros en décembre 2014.

Selon Le Canard enchaîné, François de Rugy a remboursé ces sommes par la suite, par un virement de 6 500 euros le 20 août 2014 et un autre de 3 200 euros le 23 juillet 2015. On notera deux bizarreries au passage : le premier montant est inférieur de 1 300 à la première dépense, mais le total des deux versements dépasse de 500 euros les versements à EELV.

2. Cette pratique est considérée illégale de longue date

Les règles applicables à l’IRFM et les contrôles afférents n’étaient pas les mêmes à cette période qu’aujourd’hui. Depuis la réforme de 2017, les députés sont tenus de conserver l’ensemble de leurs justificatifs et le déontologue de l’Assemblée peut contrôler leurs dépenses.

Pourtant, la pratique consistant à puiser dans son IRFM était notoirement proscrite bien avant 2017, et même avant la période qui concerne François de Rugy. La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) l’a rappelé à plusieurs reprises.

« Ni la constitution de l’apport personnel du député candidat à une élection en vue de financer sa campagne électorale, ni le paiement d’une cotisation à un parti politique, ni le versement d’un don pour financer la campagne électorale d’un candidat, ne peuvent se rapporter à l’exercice du mandat parlementaire et, en l’absence d’un tel lien, s’imputer sur l’[IRFM]. »

Cette clarification se fondait sur la loi de mars 1988 sur le financement des partis politiques. En cas de manquement, l’article 11-5 de ce texte prévoit des peines pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (un an de prison et 3 750 euros d’amende à l’époque des faits reprochés à François de Rugy). Ces dépenses d’IRFM sans lien avec le mandat parlementaire peuvent également être qualifiées de détournement de fonds publics, un délit passible de dix ans de prison et d’une amende d’un million d’euros.

Aucune enquête judiciaire visant François de Rugy n’a été annoncée à ce jour. Le délai de prescription est de six ans pour les délits, ce qui fait que les deux virements en question pourraient toujours théoriquement faire l’objet de poursuites. Et le fait d’avoir remboursé ces sommes par la suite n’annule pas en soi l’irrégularité initiale.

François de Rugy a néanmoins fait valoir auprès du Monde que selon lui, l’instruction générale du bureau de l’Assemblée nationale, « qui seule fait foi quant à l’utilisation de l’IRFM qui relève de l’autonomie des Assemblées » selon lui et proscrit l’usage de l’IRFM pour payer une cotisation d’élu, date de 2015. Or, « mes deux versements ont été payés en 2013 et 2014, soit antérieurement à cette instruction générale du bureau et remboursés par moi, sans que personne ne me le demande, en 2014 et 2015. »

3. Un procédé qui n’a pas eu « aucune conséquence »

Pour sa défense, François de Rugy argue également auprès du Canard Enchaîné que ce procédé n’a eu « aucune conséquence ni d’un point de vue légal, ni d’un point de vue moral, ni d’un point de vue fiscal ». Une simple « avance de trésorerie », donc. Selon son cabinet qui a répondu à Mediapart, François de Rugy a « versé 1 200 euros par mois de dons au parti EELV, soit un montant annuel global de 14 400 euros de dons ».

Les dons et cotisations en question sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % de leur montant. Toutefois, si la réduction d’impôts « dépasse la limite de 20 % du revenu imposable, l’excédent est reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les mêmes conditions », rappelle l’administration.

Les versements de M. de Rugy aujourd’hui questionnés ont été faits en décembre 2013, puis en décembre 2014, soit dans les derniers jours de l’année. François de Rugy s’est donc préservé – à dessein ou non – la possibilité de financer au mieux son parti et de bénéficier d’un maximum de déductions fiscales sur ces sommes à l’avenir. L’intéressé le conteste, assurant avoir été depuis des années dans une situation où ses dons à EELV excédaient largement le seuil de 20 % de son revenu imposable.

Par ailleurs, l’élu semble dans sa défense considérer avoir utilisé son IRFM pour s’octroyer une forme de prêt sans intérêts. Mais cette pratique sort du cadre prévu pour l’IRFM et est proscrite par la loi dans toutes sortes de situations similaires, qu’il s’agisse de la gestion d’une collectivité territoriale, d’une entreprise ou même d’une association.

Et ce n'est pas fini...

 

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Des fermetures insupportables

24 Juillet 2019, 10:27am

Publié par Bernardoc

Il y a quelques années j'avais été candidat aux élections départementales en défendant un projet au beau nom de L'humain d'abord. Visiblement ce n'est pas la voie choisie par ce gouvernement de la droite extrême comme le montre ce communiqué de presse.

Le Président de la République a annoncé ne fermer aucun hôpital ! En réalité il en vide certains, en ferme d’autres, ainsi que des maternités. Depuis un mois, les mauvaises nouvelles se multiplient : la fermeture définitive des maternités de Bar Le Duc, de Thann, d'Altkirch, celles temporaires mais sans garantie de réouverture de Dinan et de Privas, la fermeture des urgences de nuit à Sisteron, des suppressions de lignes de SMUR et même une fermeture totale temporaire à Lens. Où demain ?

Le dossier de presse de l'ARS Grand Est annonçant les fermetures des maternités alsaciennes est caricatural, s'appuyant sur une tribune d'"experts", personnalités certes assurément très compétentes dans leur domaine spécialisé, mais sans doute très éloignés des besoins des femmes enceintes et de leurs familles, des besoins globaux, qui seraient mieux connus par une concertation démocratique, incluant les professionnels de proximité et les populations. La gradation des soins sert précisément à prévoir ce qui sort du physiologique, pour permettre d'y rester dans les 85% de grossesses qui ne présentent pas de complications.

Le manque de professionnels de santé, en particulier de médecins, est aggravé par la politique actuelle. L'hôpital public ne fidélise plus ses personnels et les fait fuir, vers le privé ou vers une totale réorientation professionnelle. L'absence de véritable réponse de la Ministre de la Santé à la grève des personnels des urgences, qui gagne de plus en plus d'hôpitaux malgré la période estivale, traduit le désengagement du gouvernement pour l'hôpital public. C'est une stratégie assumée pour favoriser le secteur privé et les profits de ses actionnaires au détriment du service public, au détriment de la sécurité sociale et laissant de côté toute une partie de la population, en difficulté pour accéder aux soins, pour des raisons géographiques ou financières. Qui va payer les hôtels annoncés pour permettre aux femmes enceintes de passer les derniers jours de leur grossesse à proximité d'une maternité ou les dépassements d’honoraires lorsqu’il n’y aura plus d’autre choix que le privé pour les soins ?

Alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient de faire savoir qu'il était impératif de réduire le trafic routier, la ministre de la santé met les femmes enceintes, les malades et leurs familles sur les routes !

Cela est insupportable ! Notre pays n'en peut plus, et les gilets jaunes l'ont largement exprimé, de ces politiques où l'on réduit chaque jour davantage les dépenses publiques pour enrichir quelques-uns. L'hôpital public est notre bien commun, financé par NOS cotisations, sa proximité la garante de la sécurité pour les populations. La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité apporte son soutien à tous ses comités dans l'action pour défendre et développer le service public hospitalier, à tous les élus, à tous les citoyens, à tous les personnels hospitaliers qui revendiquent une politique de santé répondant aux besoins des populations. Ici et là, les mobilisations permettent de faire reculer la casse organisée, comme à Remiremont ou à Gérardmer. Tous ensemble, nous arriverons à être entendus !

Et ce n'est pas fini...

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Première de cordée ?

23 Juillet 2019, 14:16pm

Publié par Bernardoc

Le mois dernier j'ai dû changer mon téléphone mobile car le contact ne se faisait plus avec la prise (et j'en ai testé plusieurs), donc impossible à recharger.

Je me rends donc à ma boutique locale Orange à St Médard en Jalles dont je n'avais, jusqu'à présent, qu'à me louer. Le téléphone équivalent à celui que je possédais coûtait largement plus de 200 €, mais la vendeuse me propose de changer de forfait : augmentation de 5 € par mois pendant deux ans et mobile à 1 €. Passer de 30 Go à 50 pour 5 € de plus, cela me paraissait acceptable.

Quelle ne fut pas ma surprise en recevant ma facture de constater que ce n'était pas une augmentation de 5, mais de 12 € qui m'était réclamée.

3900 : je négocie avec une employée qui visiblement n'était pas une des fonctionnaires qui restent encore dans l'entreprise, encore moins une militante de la Fapt ou de Sud-PTT. Néanmoins elle a consenti une remise de 5 € par mois pendant 12 mois (alors que je suis engagé pour 2 ans), ce qui ramène provisoirement l'augmentation à 7 €, soit tout de même 2 € par mois de plus qu'annoncé.

Je me pose des questions ; si des lecteurs pouvaient m'éclairer :

      • Y a-t-il une prime pour les vendeurs en fonction des abonnements qu'ils placent et donc le mensonge est-il encouragé et valorisé dans l'entreprise ?

      • J'avais cru lire quelque part que ces engagements dans le temps étaient devenus illégaux. L'avais-je rêvé ?

 

  • Je suis toujours un gros naïf (ou résistant) et j'ai toujours envie de me comporter comme usager et non comme client : décidément je suis bien ancré dans l'ancien monde.
  • Et ce n'est pas fini...

 

 

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SAUVETAGE EN MER : ce n’est pas un crime mais un devoir !

22 Juillet 2019, 13:17pm

Publié par Bernardoc

Qui oserait ne pas approuver ce communiqué du début du mois ?

La CGT appelle à une large solidarité pour stopper la politique meurtrière menée contre les personnes en situation de migration. La mobilisation d’une centaine d’organisations dont la CGT pour « la Capitaine courage », en France comme en Europe, n’a pas été vaine puisque Carola RACKETE a été libérée par la justice italienne.

Cette libération est une cinglante déconvenue pour Salvini et sa politique.
Malgré tout, elle reste, avec sa consœur Pia KLEMP et 10 autres membres d’équipages, poursuivie pour « complicité à l’immigration illégale ». Pia dont le procès a débuté le 12 juin dernier encourt 20 ans de prison et 15 euros d’amende par vie humaine sauvée.

À la CGT, nous sommes indignés et n’acceptons pas cette criminalisation et ce harcèlement judiciaire que subissent les ONG qui sauvent des vies en Méditerranée.

La CGT exige l’arrêt des poursuites des militantes et militants qui prennent des risques pour sauver des vies humaines.

La CGT continuera d’exiger des autorités françaises et européennes d’assumer leurs responsabilités, telles qu’elles sont inscrites dans le droit international, de cesser de coopérer avec des milices libyennes qui ne cessent de mettre en danger de mort des enfants, des femmes et des hommes.
Le combat et les luttes pour les droits des migrants doivent se poursuivre et s’amplifier.

Et ce n'est pas fini...

 

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Merci M'sieurs-dames.

21 Juillet 2019, 11:56am

Publié par Bernardoc

Tribune signée par 45 députés de tous bords, sauf LFI et RN.

"L'homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l’antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international. Elle peut répondre aux risques liés à la polymédication et se présenter comme une alternative personnalisée à certains traitements. Enfin, elle permet de répondre aux besoins de santé non couverts des populations les plus fragiles comme les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore en association soulager les malades du cancer. Pour toutes ces raisons, l'homéopathie ne doit pas être déremboursée au 1er janvier 2021.

Il est difficile d'accepter l'idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de 200 ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965 (recueil officiel national des médicaments), puisse soudainement être reléguée au rang de 'fake médecine'. Pour preuve, chaque jour encore, un médecin généraliste sur trois prescrit des médicaments homéopathiques, et 74% des utilisateurs les jugent efficaces. La pratique trouve également sa place à l'hôpital, dans les services de gynécologie et d'oncologie où elle est utilisée en complément des chimiothérapies et des radiothérapies. En effet, on estime actuellement qu'entre 30% et 50% des malades atteints d'un cancer l'utilisent en soins de support pour réduire les effets secondaires des traitements dits traditionnels.

Face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l'homéopathie dérange. Pourquoi chercher coûte que coûte à opposer la médecine conventionnelle à la médecine douce? Pourquoi ne pas les rendre complémentaires? Plutôt que de vouloir bannir à tout prix l'homéopathie, ne serait-il pas préférable d’accompagner son développement afin que les Français, au nom de la liberté de choix, puissent se voir offrir une large palette de soins et solutions thérapeutiques sécurisés et contrôlés?

On le sait, le déremboursement total de l'homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d'effets indésirables et secondaires. On comprend donc d'emblée que l'argument revendiqué, supprimer le remboursement partiel de l'homéopathie pour soulager le déficit de la Sécurité sociale, est un leurre. C'est pourquoi, afin de maintenir l'homéopathie comme option dans le parcours de soins des patients mais aussi dans l'optique de contribuer à la maîtrise des dépenses publiques de santé, nous demandons au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique."

Et ce n'est pas fini...


 

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C'est beau les Pyrénées !

20 Juillet 2019, 17:33pm

Publié par Bernardoc

On ne peut que s'émerveiller devant la beauté de ces paysages très bien filmés et mis en valeur par le service public. Moins de commentaires aujourd'hui que les jours précédents (on a trouvé le digne successeur de Jean-Paul OLLIVIER et ses leçons d'histoire-géo tout au long du Tour), l'important était le comportement des coureurs.

Et nous n'avons pas été déçus : une quasi arrivée au sprint au sommet du Tourmalet en a surpris plus d'un, et un doublé français qui marque le renouveau du cyclisme de chez nous.

J'ai bien aimé le motard qui a obligé deux abrutis à s'arrêter de courir et d'ennuyer les coureurs en plein effort. Là encore des progrès à accomplir dans le civisme.

Je regrette toujours la salle de télévision au camping, bondée lors des étapes de montagne et les encouragements qui fusaient dans toutes les langues : un moment de fraternité conviviale exceptionnel. Mais bon, quand on est un camping 4*, on n'a pas à proposer ce genre de moment collectif : chacun chez soi ou au café en payant : dommage !

Et ce n'est pas fini...

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Pauvres jeunes !

19 Juillet 2019, 11:55am

Publié par Bernardoc

Moi, le vieux soixante-huitard, je ne fais pas partie de la génération Mitterrand. Mais j'ai des souvenirs marquants comme l'abolition de la peine de mort et la retraite à 60 ans. Ce dernier point, en évitant une fatigue supplémentaire au poids des ans, a permis de constater un allongement de la durée de vie. Et en plus, cela permettait d'ouvrir les portes du travail à des jeunes qui n'attendaient que ça.

Avec le dernier gouvernement, qui se disait socialiste (Hollande/Valls/Macron), la mise en place de la loi sarkozyste de 2010 se réalisa et l'âge « légal » devint 62 ans. Sûrement ce qu'on appelle le progrès.

Maintenant, pilotée par l'ancien ministre de Chirac, la nouvelle réforme maintient soi-disant le départ à 62 ans, mais avec une décote. Pour toucher sa retraite complète il faudra travailler jusqu'à 64 ans.

On nous dit que l'on s'est inspiré du système suédois, retraite individualisée hors de toute solidarité intergénérationnelle, mis en place depuis 20 ans. Or, et on commence à entendre des témoignages, nombreux sont nos voisins européens qui ont vu leur retraite fondre.

Quant à l'allongement de la durée du travail, elle va mécaniquement se traduire par un raccourcissement de l'espérance de vie, d'autant que pour survivre un nombre non négligeable de retraités devra s'atteler à un nouveau petit boulot, accroissant ainsi la fatigue.

J'ai titré ce papier « Pauvres jeunes ! ». Mais où ils sont les jeunes ? Ils ont conscience de se faire avoir ? Ils savent qu'on peut lutter ? Ou vont-ils croire leurs modèles et s'appliquer à ressembler aux Castaner, de Rugy, Ferrand et consorts ?

Mon optimisme est en train de vaciller, et pourtant j'ai fait partie des derniers qui ont pu prendre une retraite « mitterrandienne », sans surcote malgré mes 42 annuités.

Et ce n'est pas fini...

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