Retour sur 2011.
L’Insee vient de publier ses statistiques : la consommation des ménages a baissé l’année dernière, y compris au mois de décembre, y compris concernant les produits alimentaires. Aurions-nous une majorité de nos concitoyens qui seraient devenus adeptes de la décroissance ? Au risque d’en décevoir certains, je ne le crois pas. Cette baisse de la décroissance est en fait le résultat de cinq ans d’une politique impitoyable envers la majorité d’une population à l’opposé de ceux qui paient l’impôt sur la fortune, et qui a conduit une grande partie de nos concitoyens en dessous du seuil de pauvreté ; les Restos du cœur, que Coluche espérait tout à fait temporaires, sont là pour témoigner du nombre grandissant de gens qui ont faim.
Robin des bois volait aux riches pour donner aux pauvres. Quel con ! (pour utiliser un vocabulaire présidentiel). C’est tellement plus facile de voler aux pauvres, qui sont beaucoup plus nombreux, pour donner aux riches, comme n’a cessé de nous le démontrer depuis mai 2007 le président sortant (et bientôt sorti !). Vol n’est pas exactement le terme, puisque c’est tout à fait légalement que, pour ne pas augmenter les impôts (promesse électorale), le gouvernement demandait à toutes sortes d’institutions, comme par exemple les mutuelles, de se transformer en collecteurs d’impôts par le biais de taxes. Pendant ce temps-là le bouclier fiscal, faisant fi de toute enquête sur la fraude à l’impôt sur le revenu, continuait à assécher les finances de l’état. Mais après tout, c’était bien pour cela que le président avait été élu : il n’allait tout de même pas décevoir ses amis.
Quant à ceux qui s’étaient laissé berner, il leur reste maintenant le recours au Front de Gauche, s’ils veulent que se réalise une des promesses non tenues de l’ancien candidat : ne pas toucher à la retraite à 60 ans.
Et ce n’est pas fini…